mardi 10 juin 2008 à 14h30
10 juin : Journée de grève et de manifestation dans la fonction publique
trajet / parcours : départ Gobelins 14h30
https://paris.demosphere.net/rv/5905
il y aura deux ou trois cortèges qui se rejoindront aux Gobelins puis se dirigeront ensemble vers Sevres-Babylone:
- fonction publique: cortège pour l'ensemble de la fonction publique - rendez-vous 14h30 aux Gobelins. Ce cortège partira des Gobelins, puis passera par le Bd de Port-Royal, Bd du Montparnasse, Bd de Raspail - Sevres-Babylone
- finances : cortège pour le fonctionnaires des Finances - rassemblement à 11h et départ de Bercy à 13h00. Ce cortège partira de Bercy puis passera par Austerlitz, Bd de l'Hôpital, Bd St Marcel, et rejoindra la cortège fonction publique aux Gobelins
- culture : encore en réflexion ... à confirmer! il partirait éventuellement de la bibliothèque F Mitterand (heure à préciser)
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/5905
Source : messages reçus des organisateurs le 4 juin
L'heure est plus que jamais à la mobilisation
En grève le 10 juin
COMMUNIQUE UGFF-CGT, FSU, Solidaires (fait le 29 mai)
Le mouvement massif de grève et de manifestations du 15 mai n'a reçu aucune réponse si ce n'est l'annonce d'une inacceptable remise en cause du droit de grève dans l'éducation et dans la Fonction publique.
Le projet de loi « relatif à la mobilité et aux parcours professionnels » est en cours d'examen et doit passer à l'Assemblée Nationale à partir du 11 juin. S'y retrouvent toutes les mesures dont les organisations syndicales ont unanimement demandé le retrait, dispositions lourdes de conséquences pour les personnels, leur statut et le service public. Il en est ainsi notamment de l'extension du recours aux non titulaires, de leur gestion par les agences d'intérim, de la création de la position dite « de réorientation professionnelle » véritable antichambre pour de nombreux licenciements, du temps incomplet avec multi-employeurs…
Le gouvernement va présenter de nouvelles mesures issues de la Révision Générale des Politiques publiques.
L'objectif essentiel de la RGPP est de faciliter les suppressions massives de postes dans la Fonction publique (35000 à 40000 emplois par an), en articulation avec les mesures annoncées dans le cadre de la Révision Générale des Politiques publiques. Cette RGPP se met en œuvre sans débat public, sans que soit posée la question des missions de service public et celle des besoins des usagers et des citoyens sur l'ensemble du territoire. Par exemple, la politique éducative du gouvernement porte atteinte à la capacité du service public d'assurer la réussite de tous les jeunes. Elle traduit le profond désengagement de l'Etat. Elle induit l'affaiblissement voire la suppression ou la privatisation de missions et de services ainsi que la détérioration des conditions de travail, la mise en cause du statut et l'accroissement de la précarité. La RGPP est bien un outil de casse sans précédent pour l'ensemble de la Fonction Publique.
A cela s'ajoutent les pertes de pouvoir d'achat des personnels et le nouvel écrasement des carrières qui va résulter de la conjugaison du relèvement du SMIC et de l'insuffisante revalorisation du point d'indice. Aucune négociation salariale n'est aujourd'hui engagée en dépit des promesses gouvernementales ; pas plus sur la revalorisation des métiers.
Et le gouvernement prétend imposer à tous sans débat de nouvelles dégradations en matière de retraites. Nos organisations appellent d'ores et déjà à participe aux initiatives unitaires pour une véritable réforme solidaire des retraites.
Pour une Fonction publique et des services publics de progrès social au service de la population, nous exigeons :
Un véritable débat démocratique sur la réforme de l'Etat et de la Fonction publique en partant des besoins de tous ;
Un emploi public, stable, statutaire et qualifié, permettant des services publics de qualité accessibles sur l'ensemble du territoire ;
L'amélioration du statut du fonctionnaire qui garantit la neutralité, l'impartialité et l'indépendance des agents dans l'exercice de leurs missions ;
Un développement de la mobilité choisie qui s'oppose à la mobilité subie et l'abandon du recours à l'intérim.
Le retrait du projet de loi dit « relatif à la mobilité et aux parcours professionnels » et de celui sur le service minimum d'accueil remettant en cause les conditions d'exercice du droit de grève.
L'ouverture immédiate de négociations salariales visant à maintenir le pouvoir d'achat de la valeur du point d'indice.
Les organisations signataires soutiennent les luttes et les mouvements en cours dans différents secteurs (éducation, culture, recherche, impôts-trésor, douanes…), notamment les personnels qui ont décidé de poursuivre l'action par la grève reconductible et appellent l'ensemble des agents à amplifier la mobilisation.
Elles décident de faire de la semaine du 9 au 13 juin, une semaine d'actions et du 10 juin un nouveau temps fort de mobilisation par une journée puissance de grèves et de manifestations.
Paris, le 29 mai 2008
Une intersyndicale des collèges et lycées appelle à la grève le 10 juin
Une intersyndicale des collèges et lycées - trois syndicats de la FSU, la CGT et Solidaires - ont appelé vendredi à "une nouvelle journée de grève le 10 juin" pour la défense des effectifs dans l'Education nationale, dans un communiqué commun.
Le Snes-FSU (majoritaire dans le secondaire), le Snep-FSU, le Snuep-FSU, ainsi que la CGT et Solidaires appellent "à la poursuite de la mobilisation par une nouvelle journée de grève le 10 juin".
Cet appel à la grève s'inscrit dans le cadre plus général de celui lancé jeudi par les trois fédérations de fonctionnaires FSU, CGT et Solidaires à faire grève et à manifester le mardi 10 juin, pour l'emploi et contre les réductions d'effectifs.
"Le gouvernement s'entête à maintenir les suppressions de postes" (11.200 à la rentrée prochaine, dont 8.830 dans les collèges et lycées publics), écrit l'intersyndicale.
"L'ensemble des choix gouvernementaux, en matière éducative, s'inscrit pleinement dans le cadre de la réforme statutaire de la fonction publique et de la révision générale des politiques publiques, qui menace 160.000 emplois dans les quatre prochaines années dont 80.000 dans l'Education nationale", ajoute-t-elle.
Il n'y a "aucune suspension de l'action en juin dans le second degré", prévient-elle.
Mardi, au cours d'une réunion intersyndicale de l'Education, les partenaires n'avaient pas réussi à se mettre d'accord sur une nouvelle journée nationale unitaire en juin et s'étaient donné rendez-vous en août pour poursuivre la mobilisation à la rentrée.
La FSU et la CGT étaient toutefois favorables à une journée de grève en juin. Elles appellent également à "développer les actions locales".
Au cours d'une réunion lundi prochain, les syndicats de l'Education doivent par ailleurs décider de leur position pour la journée du 17 juin, "journée d'actions et de manifestations" pour la défense des retraites et du temps de travail, à laquelle appellent la CGT, la CFDT et Solidaires.
Source : liste réseau des bahuts, reçu le 30 mai 18:06
CFDT- CFTC - CGT - FO -FSU - SUD - UNSA : Ministère de la Culture
Ils veulent passer en force pendant l'été. Tous en grève reconductible au ministère de la culture
Plusieurs organisations syndicales de la Fonction publique ont lancé le 29 mai un appel à la grève et aux manifestations pour le 10 juin prochain pour s'opposer à la casse de la Fonction publique via la RGPP dont l'objectif principal est la suppression massive d'emplois (35 000 à 40 000 emplois par an). Cette journée de grève vise également à s'opposer au projet de loi « relatif à la mobilité et aux parcours professionnels » qui sera en débat à l'Assemblée Nationale à partir du 11 juin.
Projet de loi qui permettrait ni plus ni moins l'extension du recours aux non titulaires, le recours aux agences d'intérim et la création de la position dite « de réorientation professionnelle », véritable antichambre à la précarisation et à de nombreux licenciements.
Au ministère de la culture, nous nous battons depuis l'automne dans un cadre unitaire très large contre une RGPP extrêmement nocive qui s'attaque au coeur même de nos missions et de nos emplois.
Les annonces faites par Jean-François Hébert, Directeur de Cabinet, le 27 mai à l'occasion de la réunion sur la « réorganisation de l'administration centrale », confirment toutes les menaces contre l'existence de notre ministère :
confirmation de la fusion-dissolution des 10 directions en 3 directions générales plus un secrétariat général,
pilotage politique par ce super secrétariat général, sorte de cabinet bis.
Le ministère ne cache même plus que tout ce dispositif est au service, comme ils disent, de la « maîtrise de l'emploi public », « en permettant de supprimer les doublons ... ».
Aux suppressions de postes en administration centrale (1 sur 4, 1 sur 3, 1 sur 2 ?...le Directeur de Cabinet refuse catégoriquement de répondre à cette question), s'ajoutent :
l'annulation de quasi tous les concours de recrutement en 2008,
l'annulation de dizaines de recrutements prévus au titre d'engagements ministériels antérieurs (Archives Nationales, Manufacture des Gobelins, Versailles...).
N'oublions pas non plus que Christine Albanel n'a renoncé en rien au démantèlement du réseau des musées nationaux assorti du projet dramatique de filialisation des activités de la Réunion des Musées Nationaux (près de 600 emplois concernés).
Rappelons que la deuxième phase des mesures RGPP devant être enclenchée au cours du mois de juin concernera à leur tour les services déconcentrés (DRAC et SDAP), l'archéologie préventive (l'Inrap), la maîtrise d'ouvrage sur les Monuments Historiques, l'enseignement supérieur, le spectacle vivant, ...
Qui plus est, le calendrier de cette vaste entreprise de démantèlement constitue une véritable déclaration de guerre en renvoyant la pseudo concertation avec les organisations syndicales à octobre pour une publication des textes avant le 31 janvier 2009. Sachant que les arbitrages sur le budget triennal (2009 à 2011) et donc sur le nombre d'emplois supprimés à la culture seront rendus cet été. Cela se passe de commentaires !
N'en jetez plus, la cour est pleine !!!
L'intersyndicale Culture appelle l'ensemble des salariés à défendre leur ministère menacé à terme de disparition, leurs missions et leurs emplois, par la grève reconductible à partir du mardi 10 juin.
Toutes et tous aux Assemblées Générales organisées d'ici au 10 juin pour décider ensemble des modalités de la grève reconductible.
Signez et faites signer la pétition nationale « Le service public est notre richesse »
N.B : Un préavis de grève a été déposé couvrant l'ensemble des personnels du ministère, de droit public et de droit privé.
(fait à ) Paris, le 2 juin 2008