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samedi 17 mars 2018 à 14h

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Marche des solidarités « Le racisme d'État tue »

Violences policières, chasse aux sans papiers, aux migrant.e.s...

Vérité - Justice - Mémoire - Dignité - Liberté - Égalité.

Manifestation :

Trajet / parcours : Opéra - Barbès - Stalingrad
Opéra > Bd des Italiens > Bd Poissonnière > Fbg St Denis > Bd Megenta > Barbès > Bd de La Chapelle - Stralingrad

Une prise de parole à Opéra, Barbès et à Stalingrad

Rendez-vous particuliers :

  • 10h00 : Ateliers banderoles, cortège Brésil / M. Franco - Place de l'Opéra
  • 13h00 : Départ collectif de la gare d'Argenteuil
  • 13h00 : Départ collectif St Ouen - foyer rue St Denis métro Carrefour Pleyel
  • 13h00 : Départ collectif St Denis - devant la mairie
  • 13h00 : Départ collectif Paris 17e - Foyer St Just, métro Porte de Clichy
  • 13h00 : Départ collectif Paris 18e - Métro Marx Dormoy
  • 13h00 : Départ collectif Paris 20e - Foyer des Amandiers, rue des Amandiers
  • 14h00 : Rv du COPAF foyers, rv à Opéra, devant la BNP - drapeaux orange
  • Bientôt, d'autres rendez-vous d'organisations, ici, sur Démosphère

Village associatif à l'arrivée à Stalingrad

  • Prises de paroles/témoignages
  • Stands
  • Repas

L'appel

Face à la multiplication des violences policières, face à l'augmentation du nombre de morts ;

Face à la chasse, l'humiliation, le mépris dont sont victimes les noir.e.s, les arabes, les rrom, les migrant.e.s, les musulman.e.s, les jeunes et tou.te.s ceux et celles qui protestent et résistent ;

Nous, familles des victimes tuées, violées, mutilées, blessées ;

Nous, migrant.e.s chassé.e.s, torturé.e.s, traumatisé.e.s, harcelé.e.s ;

Nous, immigré.e.s humilié.e.s au quotidien par les forces de l'ordre et par les responsables de l'État ;

Nous appelons à la mobilisation générale contre l'impunité, pour la mémoire des défunts, contre toutes les discriminations, pour une société construite sur la justice, la vérité et la dignité de tou.t.e.s !

  • Pour que soit reconnue l'ampleur des discriminations exercées dans tous les domaines sur la base de l'origine et de la couleur : santé, emploi, logement, éducation…
  • Pour lutter contre le ciblage de la jeunesse et les quartiers populaires dans les médias et la discrimination au faciès par la police, la justice et le système carcéral.
  • Pour mettre fin à la politique d'un État colonial qui fait la guerre, qui refuse d'assumer son histoire et le droit des peuples à l'auto-détermination, qui gomme dans l'enseignement les résistances au colonialisme, les apports culturels et techniques des peuples non-européens et de leurs descendant.e.s, et qui soutient sans faille les dictatures et bourreaux du monde, pour peu qu'ils soient « de bons clients » des industries françaises !
  • Pour combattre le harcèlement raciste et la répression du pouvoir, l'acharnement politique visant à déshumaniser, écraser les migrant.e.s économiques et politiques qui arrivent dans notre pays.

Nous appelons à construire un front antiraciste, qui puisse, au-delà de cette manifestation, résister aux politiques sécuritaires et identitaires, et construire des réponses politiques et économiques.

Non a l'impunité de la police !!!

  • enquêtes sur les crimes policiers par des instances civiles et indépendantes,
  • de véritables sanctions contre les bourreaux en uniforme,
  • fin de la complicité entre police et justice, fin de la fabrique du non-lieu,
  • désarmement de la police et démilitarisation du maintien de l'ordre,
  • interdiction des techniques policières d'immobilisation mortelle,
  • abrogation de la loi de sécurité publique qui permet aux policiers d'utiliser leurs pistolets sans justifier leurs tirs,
  • fin des contrôles au faciès, du harcèlement policier (amendes et PV abusifs),
  • non à l'état d'urgence et aux lois d'exception.

Régularisation, bienvenue inconditionnelle aux migrant.es

  • ouverture des frontières,
  • liberté de circuler et de s'installer,
  • arrêt des pratiques systématiques de harcèlement et d'humiliation (gazage, tentes lacérées, expulsions immédiates de tous lieux occupés par les sans-papiers),
  • logement, formation, soins pour tous,
  • fin des rafles et des éloignements forcés,
  • non à l'application des accords de Dublin,
  • abandon du projet de loi Collomb-Macron visant à éliminer toute possibilité d'existence pour un sans-papier en France.

Non a la discrimination raciale et culturelle

  • égalité des droits dans l'accès au logement avec ou sans papier, l'emploi, la retraite, la formation et la santé,
  • droit des immigré.e.s à un logement décent, qu'il soit individuel ou collectif,
  • droit inconditionnel à l'hébergement stable avec ou sans papiers,
  • droit entier à la vie privée, droit d'héberger, droit de pouvoir maintenir ses pratiques culturelles de solidarité et d'entraide dans les foyers et résidences,
  • droit des immigré.e.s âgé.e.s de faire des allers-retours selon leur volonté au pays d'origine sans perdre leurs droits en France,
  • abrogation de la loi du 15 mars 2004 et de toutes les mesures islamophobes.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/58569
Source : message reçu le 25 novembre 00h
Source : message reçu sur ensemble-faldi le 11 janvier 02h
Source : message reçu sur ensemble-faldi le 21 janvier 22h
Source : message reçu sur infos foyers le 25 janvier 13h
Source : message reçu sur ensemble-faldi le 1 février 09h
Source : message reçu sur ensemble-faldi le 6 mars 14h
Source : message reçu sur ensemble-faldi le 14 mars 10h


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Marche des solidarités

Appel des mouvements anticolonialistes

Le racisme d'État, les violences policières, la chasse aux sans papiers et aux migrant.e.s, les pratiques néocoloniales et le colonialisme tuent

Marche des solidarités

17 mars 2018 à 14h - d'Opéra à Stalingrad

Vérité - Justice - Mémoire - Dignité - Liberté - Égalité - Autodétermination des peuples

Dans le cadre de la 13ème Semaine anticoloniale, les associations et mouvements anticolonialistes appellent à manifester le samedi 17 mars contre tous les racismes, la chasse aux migrants et les violences policières parce que :

  • La revendication légitime de Vérité et de Justice portée par les familles victimes de violences policières doit être soutenue.
  • La banalisation des discours, des actes et discriminations racistes et leur caractère structurel sont inacceptables.
  • Les droits démocratiques doivent être défendus face à l'Etat d'urgence inscrit désormais dans la loi et des mesures liberticides qui touchent particulièrement celles et ceux qui subissent le racisme comme les noirs, les Arabes, les musulmans, les Rroms
  • Contre les rafles et les expulsions, l'accueil des migrant-e-s et réfugié-e-s dans des conditions dignes et la régularisation de tous les sans-papiers doivent être opposés à l'Europe forteresse.

Dans ce cadre, nous organiserons un cortège anticolonial :

Contre le nouvel ordre colonial :

  • Pour la décolonisation et les droits politiques, économiques, sociaux et culturels des dernières colonies françaises, en Kanaky, Polynésie, dans les Caraïbes et l'Océan Indien. Contre les manipulations du pouvoir colonial avant le référendum de novembre 2018, soutenons le peuple Kanak en lutte pour son indépendance !
  • Contre le néocolonialisme et la Françafrique, les dictatures soutenues par la France, la corruption et les biens mal acquis, le Franc CFA, la guerre et les interventions militaires en Afrique et au Moyen - Orient, les exportations d'armes et pour le démantèlement des bases militaires françaises à l'étranger
  • pour la solidarité avec le peuple palestinien, pour la liberté d'expression du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) contre l'impunité de l'Etat d'Israël jusqu'à ce qu'il se conforme au droit international, pour la libération des prisonniers politiques (dont la jeune Ahed Tamini et le franco-palestinien Salah Hamouri)
  • Pour le soutien au peuple kurde agressé par les Etats turcs, irakiens, syriens et iraniens, contre la dictature d'Erdogan pour la liberté de tous les peuples de Turquie
  • Pour le soutien au peuple sahraoui, pour la libération des prisonniers politiques et la tenue rapide du référendum d'autodétermination.
  • Pour le droit à l'autodétermination et le droit à décider des peuples tamoul, tchetchène, catalan, basque…
  • Pour la libération des prisonniers politiques comme Georges Ibrahim Abdallah
  • Pour la souveraineté des peuples, contre l'accaparement des terres, le pillage des ressources naturelles, le brevetage du vivant, la dette financière et écologique
  • Contre les multinationales prédatrices qui se gavent sur le dos des peuples et les Traités inégaux de libre - échange comme le CETA ou les APE

Marchons contre « la guerre des civilisations», pour un monde d'égalité, de justice, de paix, de liberté et de démocratie!

Vérité, justice et dignité pour les victimes du colonialisme et du racisme : Abrogation complète de la loi du 23 février 2005 qui proposait d'imposer à l'Éducation nationale d'enseigner aux élèves le « rôle positif de la présence française en Afrique du Nord »

  • Reconnaissance des crimes colonialistes par la France : Abolition du secret défense, création d'un lieu du souvenir à la mémoire de celles et ceux qui furent assassinés, l'ouverture de toutes les archives relatives à ces différents événements et la reconnaissance de ces crimes de guerre et de ces crimes d'Etat
  • pour la décolonisation de Mayotte, Suppression du "visa Balladur" responsable de plus de 10 000 morts au large de l'ïle ainsi que des milliers d'expulsions annuelles de Mayotte !

Marchons pour l'égalité des droits contre tous les racismes et le colonialisme sous toutes ses formes I

Premiers signataires :

Réseau Sortir du colonialisme, FASTI, AFASPA, CRAN, Mouvement Contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples (MRAP), Survie, UJFP, BDS, Act-Up, Collectif d'organisation du 10 Mai, Collectif « Ni Guerre, Ni Etat de Guerre » , Le Paria, Femmes Plurielles, Collectif » J'y Suis, j'y vote » , Association des Anciens Appelés en Algérie Contre la Guerre (4ACG), FLNKS ( Front de Libération Kanak et Socialiste), Jeunes du ; FLNKS, , Association Jeunes Kanaky Monde, USTKE (Union Syndicale des Travailleurs Kanaks et Exploité.e.s), MJKF (Mouvement des Jeunes Kanaks en France), Solidarité Kanaky, Comité pour le Respect des Libertés et des Droits humains au Sahara Occidental, (CORELSO),Association des Familles des Prisonnier-e-s et Disparu-e-s Sahraoui-es (AFAPREDESA),Association de la Communauté Sahraouie en France, Comité d'Action et de Réflexion pour l'avenir du Sahara Occidental, Association des Femmes Sahraouies en France, Ligue de la Jeunesse et des Etudiants Sahraouis en France, Association des Sahraouis en France (ASF), CDR ( Comité de Défense de la République Catalane) , Comité de Soutien au Peuple Basque ( CSPB), Plate-forme Panafricaine, FTCR, Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l'Homme en Tunisie (CRLDHT), UTAC, Collectif Faty Koumba, Compagnie Monsieur Madame, Campagne CDISCOM (Collectif de Défense de l'Intégrité et de la Souveraineté des COMORES), Association Culturelle des travailleurs Immigrés de Turquie, CDKF ( Centre Démocratique Kurde en France, Charjoum ,(collectif arméien), Campagne Unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, Comité de Solidarité avec les Indiens d'Amérique, Union Pacifiste, Ecologie Sociale, NPA….

Source : message reçu sur sortir du colonialisme le 13 mars 09h
Source : message reçu sur sortir du colonialisme le 16 février 10h


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Appel de Coordination unitaire Saint-Denis et 93

Appel de Coordination unitaire Saint-Denis et 93 « Solidarité immigrés sans-papiers » à rejoindre la Marche des solidarités à Paris

  • Contre le projet de loi Macron/Collomb sur l'immigration
  • Contre les conditions d'accueil inhumaines faites aux migrants
  • Pour un accueil décent, l'hébergement, la régularisation des sans-papiers

La Coordination 93 de lutte pour les Sans Papiers, les Collectifs 168/99 et 57/59 de l'avenue du président Wilson à Saint Denis, la Coordination des Foyers de la Plaine, le Collectif Schaeffer Aubervilliers

Soutenus par : AL, DAL, Réseau Solidarité Logement, MRAP Saint-Denis, APEIS, Collectif de l'Attiéké, Mouvement de la Paix, EVTC, LDH Saint-Denis, Union Locale Sud-Solidaires Saint-Denis, SUD CT Mairie de Saint-Denis, Solidarité Migrants Wilson, Coopérative Andines, RESF, Confédération paysanne, Action Catholique Ouvrière du 93 nord, Femmes en lutte 93, RUSF Paris 8, Union Locale CGT Saint Denis, CGA, LFI, NPA, OCML-VP, PCF, Union fraternelle de la Plaine, UPML ...

appellent à joindre la

Marche des solidarités a Paris
samedi, 17 mars 2018 d'Opéra (14 h) à Stalingrad

13 h - départ collectif de la mairie de St-Denis

Constat:

L'hostilité de Macron et de son gouvernement envers les sans-papiers, les réfugiés et immigrés a le même fondement que les lois d'Etat d'urgence et le démantèlement du code du travail : s'attaquer aux plus faibles pour s'attaquer à tous. Nous devons réagir et résister ensemble en les soutenant, en les accompagnant...

Un nouveau projet de loi sur l'immigration sort en ce début 2018. Au cœur du projet: la chasse aux immigrés et sans-papiers. Comme le fait la circulaire des préfets qui prévoit le tri dans les centres d'hébergements, selon possession ou non d'un titre de séjour. L'ensemble des associations humanitaires le dénonce.Emmanuel Macron menace : « Nous reconduisons beaucoup trop peu ». Le projet de loi veut accélérer les procédures et expulser rapidement. Il veut rallonger les durées de privation de liberté pour vérification et la rétention administrative. Tout l'arsenal est mobilisé :

rétention, expulsion, pressions sur les pays d'origine, centres de tri à l'extérieur des frontières européennes.

  • Ce sont les mêmes qui exploitent les sans-papiers ici et qui veulent expulser « l'excès » de main d'œuvre, inutile pour l'économie de profit.
  • Ce sont les mêmes qui rendent les sans-papiers ici corvéables à merci pour aggraver la concurrence parmi l'ensemble des travailleurs.
  • Ce sont les mêmes qui pointent les migrants et les Sans-Papiers comme boucémissaires de la crise pour diviser la résistance contre la politique anti-populaire du gouvernement.
  • Ce sont les mêmes, qui distinguent sans-papiers et migrants, migration politique et économique, en organisant pillage des richesses et guerres là-bas et le refus des droits ici. Donc volonté de gagner des 2 côtés : surexploitation partout.

Les papiers, c'est la vie sociale sous tous ses aspects. Sinon, surexploitation au travail, marchands de sommeil, pression de la police, contrôles de rue, angoisse de l'expulsion au quotidien. Nous dénonçons la maltraitance des migrants ! Nous dénonçons l'accueil inhumain des sans-papiers à Bobigny, une dépendance inacceptable aux patrons voyous, aux marchands de sommeil....

Nous exigeons :

  • Le retrait du projet de loi du gouvernement sur l'immigration !
  • La régularisation de tous les sans-papiers ! Liberté de circulation !
  • Des conditions d'accueil en Préfecture et des délais d'attente soucieux du respect des usagers et non discriminatoires !
  • La suppression des centres de rétention administrative qui permettent d'enfermer des étrangers pendant des périodes de plus en plus longues !
  • Des conditions d'hébergement dignes et des logements pour tous et toutes !

Pour une société plus juste, moins violente, qui refuse les discriminations !

La ville de Saint-Denis et le 93 sont fortement concernés par la situation des sans-papiers, des migrants, des mal-logés. Nous appelons les organisations, associations, partis, syndicats, élu-es,citoyens, citoyennes de Saint Denis et, plus largement, du 93, à se mobiliser et à nous joindre.

Coordination unitaire Saint-Denis et 93 « Solidarité immigrés sans-papiers »

Source : message reçu le 16 mars 10h


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Au côté des

migrant-es, sans-papier et victimes des violences policières

Union syndicale Solidaires

Toutes et tous dans la rue le 17 mars au côté des migrant-es, sans-papier
et victimes des violences policières

L'Union syndicale Solidaires sera présente le 17 mars dans les nombreuses manifestations qui auront lieu en France à l'occasion des journées internationales contre les violences policières et contre le racisme.

Des familles de victimes, des collectifs de sans-papiers et de migrant-es, des collectifs de foyers ouvriers, l'assemblée des blessé-es sont, avec le soutien d'organisations anti-racistes, à l'initiative de cet appel.

Cette marche des solidarités du 17 mars est un appel au respect de la vie et de la dignité de toutes et tous, ce qui implique le respect des droits de chacun et chacun-e, notamment :

  • Des droits des migrant-es à un accueil digne, ce qui implique l'arrêt du démantèlement des campements qui conduit à une véritable chasse policière de leurs occupant-es.
  • Des droits de tous les enfants à la scolarisation et au respect de la présomption de minorité.
  • Des droits égaux au travail, pour qu'aucun-e salarié-e ne soit victime de patrons qui profitent de situations d'illégalité ; le droit du travail doit pouvoir s'appliquer à tous les travailleurs et travailleuses, y compris aux sans-papiers. Avec, c'est la possibilité de s'organiser syndicalement et de lutter ensemble.
  • Des droits des jeunes des quartiers populaires stigmatisé-es, agressé-es, blessés et tué-es par la police, dont toutes les études officielles montrent qu'ils et elles sont discriminé-es à l'embauche et dans l'emploi.

L'Etat doit cesser ses pratiques et politiques racistes :

  • Cela implique qu'il se donne les moyens d'arrêter les contrôles au faciès, de lutter contre l'impunité des crimes policiers et qu'il adopte une véritable politique d'accueil. Il faut en finir avec les stigmatisations et les politiques institutionnelles contre les jeunes des quartiers, contre les Musulman-es ou supposé-es tel-les, contre les Rroms... Il faut enfin que l'Etat français assume son histoire et ses fondations coloniales et leurs conséquences toujours bien présentes dans notre société.
  • Le gouvernement entend faire des travailleurs et travailleuses du social des auxiliaires de police, c'est pour notre syndicat inacceptable et nombreux-ses sont ceux et celles qui ont décidé de s'organiser pour le refuser.

Ainsi, comme les années précédentes, nous appelons les salarié-es à participer aux manifestations, à les préparer de façon unitaire avec les collectifs et les associations qui les soutiennent.

Source : https://solidaires.org/Au-cote-des-migrant-es…


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Appel des foyers

Les Coordinations des délégués ADOMA et AFTAM-COALLIA, les délégués des foyers ADEF et LERICHEMONT, le COPAF appellent à la marche des solidarites

samedi 17 mars 2018 à 14h, Place de l'Opéra

(rendez vous devant le BNP (ou cherchez drapeaux orange Copaf))

Nous manifesterons pour l'égalité des droits dans les foyers, le logement, le travail, les quartiers, les écoles, pour la retraite, devant les impôts, la santé...

  • Droit à la vie privée pleine et entière, droit d'héberger qui on veut quand on veut, droit de changer sa clef, contre les "résidences sociales - machines à expulser les travailleurs immigrés" soit pour hébergement d'un membre de la famille, soit pour dettes de loyer:
  • Droit au maintien et à la co-gestion de la vie collective; salles de réunion en nombre et de taille suffisante pour la diversité de leurs fonctions, cuisines collectives partout où elles sont demandées, contre les "résidences sociales - machines à broyer la vie collective des immigrés"
  • Pouvoirs renforcés pour les délégués et les comités de résidents, égalité des droits avec les amicales de locataires dans le logement de droit commun, concertation obligatoire sur tout ce qui concerne la gestion de la vie collective et les programmes de réhabilitation.
  • Pour la fin de TOUTES LES DISCRIMINATIONS !

Et nous manifesterons aussi, bien sûr,

  • contre les violences policières,
  • contre le racisme d'État,
  • pour la régularisation de tous les sans-papiers,
  • pour un accueil digne et amical de tous les migrant.e.s et réfugié.e.s.

Présence au village militant devant la ROTONDE de Jaurès en fin de manif pour échanger et mobiliser pour la suite!

Copaf,

Collectif pour l'avenir des foyers
copaexf@copaf.exouvaton.exorg
https://www.facebook.com/foyers.de.travailleu…
06 87 61 29 77

Source : message reçu sur infos foyers le 13 mars 15h


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Marche des solidarités « Le racisme d'État tue »

Appel de l'UJFP

Appel de l'UJFP à participer à la Marche des solidarités « Le racisme d'État tue », le samedi 17 mars à 14h, Place de l'Opéra

Alors que la police continue d'humilier, de brutaliser et parfois même de tuer des jeunes Français noirs et arabes des quartiers populaires en toute impunité, que les familles des victimes subissent les affres d'un système judiciaire inique, que la loi Macron-Collomb prévoit de harceler jusqu'au découragement les demandeurs d'asile, d'expulser toujours plus d'exilé-e-s et de criminaliser davantage le mouvement de solidarité qui s'efforce de palier tant bien que mal aux déficiences d'accueil organisées par l'État, et que le rapport Clavreul renforce la dérive liberticide et islamophobe d'une conception erronée de la laïcité, il est crucial de faire de la Marche des solidarités un grand moment de mobilisation populaire.

La Marche doit envoyer un signal fort à ce gouvernement qui maltraite quotidiennement un trop grand nombre de ses citoyen-ne-s - des contrôles au faciès vexatoires à la violence de la matraque ou de l'arme à feu - et déshumanise les exilé-e-s pour mieux s'en débarrasser, répondant ainsi aux désidératas de l'extrême-droite : oui, le racisme d'État existe et, oui, il tue !

Les luttes contre l'injustice, le racisme d'État et les discriminations, les violences militaires et policières que nous menons sur le terrain de la Palestine, nous les menons tout naturellement aussi sur le terrain social français. Parce que le racisme nous concerne, nous manifesterons le samedi 17 mars. Soyeux nombreuses et nombreux !

Source : http://www.ujfp.org/spip.php?article6248


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Appel des organisations de la

« campagne contre le travail dissimulé »

Parce que nous nous battons depuis plus de trois ans pour les objectifs suivants :
Tout travailleur sans-papiers doit être régularisé sur simple preuve de relation de travail, sans condition de durée, ni de séjour, ni d'emploi
L'inspection du travail doit être dotée d'un pouvoir de régularisation sur simple constat d'une relation de travail
Abrogation de la taxe OFII

  • parce que les gouvernements successifs et celui de Macron en particulier organisent une précarité de plus en plus violente des travailleurs Sans-papiers,
  • parce que cette précarité est un levier important qui sert à réduire les conditions de travail et les salaires de l'ensemble des travailleurs,
  • parce qu'au-delà du travail, c'est l'ensemble des droits qui sont attaqués, l'ensemble des travailleurs, des chômeurs, des retraités et tout particulièrement ceux qui résistent qui sont traités en ennemis par ces gouvernements,

les organisations de la campagne appellent à se mobiliser de façon convergente et à participer, en particulier, à la Marche des Solidarités du 17 mars 2018 Paris.

Les organisations de la campagne :

  • Collectif des Travailleurs Sans-Papiers de Vitry
  • Droits Devant !!
  • Coordination des Sans-Papiers du 93
  • Intersyndicale CGT SNTEFP - SUD Travail-Affaires sociales du ministère du Travail

Source : http://www.oclibertaire.lautre.net/spip.php?a…


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Etudiant-e-s sans-papiers :

le 17 mars, on marche !

Appel du Collectif des étudiant-e-s sans-papiers Ile de France : «Nous, étudiant.e.s sans-papiers nous nous plaçons dans une perspective de convergence avec les travailleur.euse.s sans-papiers autant que les exilé.e.s qui occupent les universités et les migrant.e.s mobilisé.e.s contre cet acharnement politique et les violences policières».

Pour la solidarité avec les étudiants sans papiers, le 17 mars,

On marche !

Nous sommes, pour la majorité d'entre nous, des étudiant.e.s sans-papiers ayant entamé nos études avec des titres de séjour. La préfecture a refusé de nous renouveler ce titre suite à un redoublement ou à une réorientation, nous refusant ainsi les mêmes droits qu'aux étudiant.e.s français.e.s. D'autres se sont vus refuser leur titre de séjour pour des raisons administratives propres à leurs consulats respectifs ou ont été débouté.e.s du droit d'asile, tout en poursuivant leurs études. Notre revendication est simple : une carte d'étudiant = un titre de séjour.

Si jusque là, des régularisations individuelles à titre exceptionnel étaient possibles, ce n'est plus le cas depuis août 2017. Ces négociations obtenues après plusieurs années de mobilisation ont connu un arrêt brutal à l'échelle de l'Ile-de-France mais également dans d'autres villes notamment à Lyon, Nantes, Grenoble, Le Mans. Ce durcissement n'est que la première étape d'une politique encore plus hostile à l'encontre des personnes mises en situation irrégulière et accentué par le projet de loi Asile et Immigration. En effet, cette loi vise à renforcer cet état de fait par un contrôle plus serré, un allongement de la durée de rétention et une systématisation des Interdictions de Retour sur le Territoire Français, etc.

Face à ces offensives, les étudiant.e.s sans papiers d'Île de France (P1/P4/P7/P8/P10/P12/P13/INALCO) se mobilisent depuis novembre 2017 en réclamant leur régularisation immédiate au moyen de manifestations répétées en apportant également un soutien aux exilé-e-s de P8 et aux travailleurSEs sans papiers dont les 5 revendications sont : des papiers, un logement, un accès inconditionnel à la santé et aux études, une reconnaissance du statut des mineurs. Ces luttes sont partagées par un mouvement d'envergure nationale notamment à Nantes, Lyon, Toulouse et à Grenoble, où des universités ont été occupés par des exilé.e.s et des étudiant.e.s sans papiers en lutte.

Dans les discours politiques et médiatiques comme dans le traitement que leur réserve la préfecture, les étranger-e-s sont mis en concurrence. Tout est fait pour diviser les migrant-e-s entre les « bons » et les « mauvais-e-s », celles et ceux qui mériteraient un titre et les autres qu'il faudrait expulser.

Nous, étudiant.e.s sans-papiers, refusons de nous laisser enfermer par ces divisions. Au contraire, nos luttes doivent s'unir pour obtenir la régularisation de toutes et tous sans distinction de statut ni d'origine. Engagé.e.s depuis novembre, nous nous plaçons donc dans une perspective de convergence avec les travailleur.euse.s sans-papiers autant que les exilé.e.s qui occupent les universités et les migrant.e.s mobilisé.e.s contre cet acharnement politique et les violences policières.

- Liberté de circulation !

Face à ces violences policières, à la chasse aux migrant.e.s et aux sans-papiers, nous appelons donc à converger nos luttes lors de la Marche des solidarités du samedi 17 mars à 14h et à un départ commun depuis Opéra jusqu'à Stalingrad.

Source : https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidar…


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Justice pour Marielle Franco

Conseillère municipale, noire et lesbienne, tuée le 14 mars 2018 au Brésil

Brésil, 14 mars 2018. À Rio, état occupé par l'armée depuis février, la conseillère municipale Marielle Franco, femme noire et lesbienne qui a grandi dans la favela de la Maré, a été exécutée. Elle a toujours lutté pour les droits des femmes, milité pour les droits humains et dénoncé la guerre civile dans les favelas ainsi que le génocide de la jeunesse noire par la police militaire. Il y a seulement 4 jours, elle a dénoncé la violence policière dans la communauté d'Acari. Mardi, elle a également dénoncé encore un autre homicide d'un jeune noir, Matheus Melo, tué à la sortie d'une église. Marielle, présente.

Pour ceux-ci/celles-ci qui ne sont pas lusophones:
http://www.leparisien.fr/faits-divers/bresil-…

Un cortège brésilien "Justice pour Marielle" intégrera la marche des solidarités ce samedi 17. Rdv à 10hs à Opéra pour la confection des pancartes et banderoles.

https://www.facebook.com/events/8114962190614…

Source : https://www.facebook.com/events/8114962190614…
Source : message reçu le 15 mars 23h


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Appel à un cortège libertaire

contre le racisme d'Etat, lors de la Marche des solidarités, à l'initiative d'Alternative libertaire et de la CGA - Coordination des Groupes Anarchistes

Source : https://www.facebook.com/events/2106012423018…
Source : message reçu le 14 mars 13h


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Contre le racisme d'État,

Autodéfense antiraciste et Luttes populaires !

Communiqué de la CGA Région Parisienne appelant à la marche des Solidarités, le 17 mars départ 14h d'Opéra - Paris.

Encore une fois de plus le racisme d'État frappe et gagne des avancées considérables dans la société. Le nouveau projet de de loi Asile-immigration du gouvernement Macron se place au cœur de l'appareil raciste d'État et prévoit d' illégaliser et de réprimer de plus en plus de travailleurs et travailleuses migrant-es exilé-es. Cette loi scélérate vise à éliminer toute possibilité d'existence en allongeant la durée de rétention , en diminuant les chances d'obtenir l'asile, et en permettant la traque jusque dans les centres de misère où les personnes sont hébergées. Quelques jours après la mort d'un exilé soudanais devant le centre d'accueil « Utopia » à Paris et alors que la Méditerranée continue d'enterrer des milliers d'exilé-es, le cynisme meurtrier du gouvernement ne connaît pas de limites.

La période de régression sociale que nous subissons est propice au développement du racisme. Les pouvoirs s'appuient sur ce système de domination raciste pour diviser ceux et celles qui auraient intérêt à s'unir pour contrer les effets dévastateurs du capitalisme : désigner des boucs-émissaires comme responsables du chômage, de la précarité et de la misère, permet à la bourgeoisie de détourner les classes populaires des revendications d'égalité économique et sociale. A ce titre la lutte antiraciste est un enjeu essentiel pour l'ensemble de ceux et celles qui luttent pour l'égalité.

Nous dénonçons l'État policier et ses crimes racistes. Un contrôle d'identité qui tourne mal, une personne est tuée. La police plaide la légitime défense ou une mort « naturelle ». La victime est criminalisée. L'État et les médias relaient la version officielle, c'est-à-dire la version policière. Et la justice acquitte. Toujours le même scénario. 90% des victimes de crimes policiers sont racisées1. Ce n'est pas un hasard.

Depuis dix ans, ce sont des dizaines de victimes tombées sous les coups et les balles de la police : Lamine Dieng, Wissam El Yamni, Amine Bentounsi, Lahoucine Ait Omghar, Ali Ziri, Abdelhakim Ajimi, Abdoulaye Camara, Bilal Nzohabonayo, Adama Traoré, Yacine… et tant d'autres. En 2017, 18 personnes sont mortes aux mains de la police

À chaque fois, mensonges d'État, mensonges de la police, une justice complice qui acquitte voire couvre, nie ou légitime. Pourquoi ? Parce que les crimes policiers sont le fait d'un racisme d'État. La police peut tuer en toute impunité, parce qu'au regard de la République, historiquement coloniale et esclavagiste, certaines vies ont moins de valeur que d'autres. Ni erreur, ni bavures : la police est un appareil d'État dont la violence est organisée rationnellement et légitimée par des procédures légales. Le contrôle d'identité au faciès, comme un rappel à l'ordre symbolique, est l'expression quotidienne d'un racisme structurel . C'est, pour la police - au service de l'État - un moyen de contrôle et de soumission des minorités nationales et religieuses. État et police, main dans la main, perpétuent ainsi la domination blanche et bourgeoise.
Dans un contexte de peur et de méfiance, en plus de la pression sociale qui étouffe les couches populaires les plus précaires (pouvoir d'achat, chômage, précarité des salaires, remise en cause des acquis sociaux les plus élémentaires), les Fidèles et les compradores capitalistes se frottent les mains et profitent pour prendre nos libertés et nous détourner des réalités sociales, par les mesures de l'état d'urgence imposées dans le droit commun.

Nous dénonçons le climat raciste et islamophobe qui sévit dans ce pays et en Europe depuis plus de vingt ans avec son corollaire de lois liberticides et répressives envers les immigré·e·s, les musulman·e·s et les minorités nationales. C'est ce qu'on observe déjà rien que dans les menus pur porc imposés. C'est l'augmentation des actes de violence à l'encontre des musulman·e·s et des personnes désignées comme telles, la chasse aux femmes voilées (dans les écoles, universités, lieux d'hébergement, touristiques…),

Nous dénonçons de même un antisémitisme où la minorité nationale juive est rendue responsable de l'oppression des autres minorités, dans un contexte de multiplication des actes antisémites, dont la prise d'otage début janvier. Mais nous ne sommes pas dupes et dénonçons l'instrumentalisation de l'État qui cherche systématiquement à désigner les musulman·e·s, comme intrinsèquement antisémites et hostiles aux Juives et Juifs. Un tel discours permet d'activer des dynamiques racistes et islamophobes alors que l'antisémitisme est en réalité un vieux produit du nationalisme français.

« L'unité nationale » se fait automatiquement dans l'exclusion des minorités opprimées (immigré·e·s, Rroms, sans-papiers, LGBTI…). Mais bien plus, les monter les unes contre les autres est aussi une stratégie d'État pour maintenir son pouvoir.
Nous n'oublions pas plus généralement la misère sociale, la stigmatisation par l'État et les médias des minorités musulmanes et Rroms et l'impérialisme des États, qui ont largement leur part de responsabilité dans le climat actuel.

Dans un contexte s'inscrivant dans la montée générale du fascisme, tout ceci converge vers un même prétendu « choc des civilisations » qui entretient l'idée d'une « guerre de tou·te·s contre tou·te·s ».

En tant qu'anarchistes, nous refusons cela et prônons la lutte contre le système capitaliste, patriarcal, raciste, impérialiste et néocolonial, par tous les moyens requis, incluant la prise en charge de notre propre autodéfense.
Nous devons permettre l'alliance entre toutes les minorités opprimées, qu'elles soient religieuses, nationales ou sexuelles, de manière autonome et sans hiérarchie. Nous avons besoin de nous unir autour de nos intérêts communs, sur des bases de classe, pour développer des luttes populaires capables de faire plier nos ennemis : États et bourgeoisies, quelles que soient les étiquettes dont ils se parent (« républicain », « islamiste »…).

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Ni loi Collomb, ni circulaires ouvrez les frontières !

Alternative libertaire

Avec l'arrivée au pouvoir de Macron, la politique de fermeture des frontières et de chasse aux migrant-e-s s'aggrave encore

Une machine à expulser

Près de 50 000 personnes ont été expulsées en 2016, et la tendance a été à la hausse en 2017. l'année dernière, près de 300 enfants ont été enfermés en centres de rétention pour être expulsés avec leurs parents, tandis que le nombre de régularisations stagne depuis des années. Si les personnes sans- papiers font depuis longtemps les frais de cette politique, précarisées, exploitées par leurs patrons, enfermées et expulsées, ce sont aujourd'hui jusqu'aux demandeurs et demandeuses d'asile qui se trouvent victimes de la violence d'état.

Le règlement Dublin, qui prévoit qu'une demande d'asile ne peut être introduite que dans le premier pays européen traversé par une personne en quête de protection, est appliqué avec zèle par des préfets trop heureux de se débarrasser des demandeurs et demandeuses d'asile en les expulsant vers d'autres pays d'europe. l'expulsion des personnes « dublinées » s'avère une véritable usine à gaz, certaines pouvant être expulsées, revenir sur le territoire, puis à nouveau embarquées... la France se livre ainsi à des parties de ping-pong sans fin avec les autres états européens, déportant à tout va des personnes souvent déjà traumatisées par les épreuves qu'elles ont traversées.

Un projet de loi pour surveiller et traquer

Autre aspect de cette politique de non-accueil, les personnes exilées se retrouvent laissées à la rue, harcelées par des services de police sou- cieux de les disperser et de les invisibiliser. Aux frontières italiennes, dans le Calaisis et dans les grandes villes, les bidonvilles et les campements de fortune se multiplient, avec le cortège de violences policières qui y est associé. et quand les personnes exilées bénéficient d'un hébergement, elles s'y retrouvent fichées et contrôlées : depuis les circulaires Collomb publiées en décembre, les services de la préfecture peuvent surveiller et interpeller jusque dans les centres d'hébergement.

Le projet de loi sur l'immigration actuellement discuté au parlement poursuit cette logique. le gouvernement compte mettre en place des mesures qui portent atteinte aux droits fondamentaux des migrants et criminalisent l'acte même de migration : pénalisation de l'entrée en France et du travail sous fausse identité, élargissement de mesures punitives comme les interdictions de retour... Surtout, le projet de porter à 135 jours (quatre mois et demi !) la durée maximale d'enfermement en centre de rétention, constitue une terrible violence physique, psychique et symbolique.

Une politique sous-tendue par un racisme d'Etat

Le racisme d'Etat qui sous-tend cette politique utilise et renforce l'hostilité d'une partie de la population envers les personnes exilées. Même si nous sommes nombreux et nombreuses à manifester notre solidarité au quotidien et si les chiffres démentent : en 2017, 100 000 demandes d'asile ont été enregistrées, seulement 17 % de plus qu'en 2016... la France a largement les moyens d'accueillir dans ces proportions. Mais le gouvernement prétend trier les personnes et chasser les « fraudeurs » venus profiter (de quoi, on ne sait pas), sans questionner la cause des migrations et la responsabilité de la France dans les crises qui traversent les divers pays de départ des migrant-e-s.

Quelles que soient ses raisons, chaque migration est légitime ; chaque personne doit pouvoir vivre dignement où elle le souhaite. Plus que jamais, l'abrogation du règlement Dublin, la liberté de circulation et d'installation restent les seules réponses possibles à une prétendue « crise migratoire » qui n'est que la crise de l'accueil des gouvernements européens.

Source : http://www.alternativelibertaire.org/?Ni-loi-…