samedi 1er avril 2017 à 15h
Manifestation logement
« Pour nos droits, contre leurs privilèges »
https://paris.demosphere.net/rv/54045
Pour nos droits, contre leurs privilèges : nous marcherons !
Retour des expulsions, attaques contre le droit à la santé, les services publics, les droits des femmes, baisse des revenus, précarité, inégalités sociales, spéculation, logement cher, répression et violences policières, état d'urgence, racisme, hausse des profits, corruption... STOP !
Appel des mouvements sociaux
Pour nos droits, contre leurs privilèges
Faisons entendre nos voix et nos actions
Rendez l'argent...
Et si ensemble on allait demander des comptes aux banques, aux multinationales, aux riches et aux pouvoirs publics ?
Chômage, précarité, protection sociale, droit au logement, services publics, environnement...
Et si ensemble on exigeait nos droits partout où ils sont bafoués ?
Racisme, inégalités, discriminations, violences policières...
Et si ensemble on marchait pour l'égalité, la justice et la dignité pour toutes et tous ?
Etat d'urgence, répression des mouvements sociaux...
Et si ensemble on se mobilisait pour une réelle démocratie et le respect des libertés fondamentales ?
Premiers signataires
AC !, Amelior (Les Biffins), AMF, Amis de la Confédération paysanne, APEIS, ATMF, ATTAC, CEDETIM, CNT Solidarité ouvrière, Comité Vérité et Justice pour Ali Ziri, Compagnie Jolie Môme, Confédération Paysanne, Convergence Services Publics, COPAF, CRLDHT, CSP 75, DAL, Droits Devant !!, Emmaüs - France, FASTI, Fondation Copernic, FSU, FTCR, IPAM, Les Effrontées, Les jours heureux, MRAP, MNCP, Osez le Féminisme !, Pas Sans Nous, ReAct, RESF, Sortir du colonialisme, Solidaires Finances Publiques, SUD Education, SUD Ptt, Sud Recherche-EPST , SUD Santé Sociaux, Union syndicale Solidaires, UJFP, UTAC, UTOPIA, VISA
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/54045
Source : message reçu le 19 mars 20h
Source : https://www.facebook.com/events/2415903396365...
Source : http://nosdroits.org/communiques/1er-avril-15...
Arrêt des expulsions, baisse des loyers, un toit pour tou-te-s!
Manifestons samedi 1er avril - 15h à République
Le 1er avril annonce le retour menaçant des expulsions sans relogement pour plus de 130 000 locataires du privé comme en HLM qui ont reçu un jugement d'expulsion. Un triste record. La situation des locataires se dégrade rapidement, sous l'effet de la hausse des loyers, des charges, et de la baisse des allocations logement … Cette date annonce aussi la fermeture inacceptable de milliers de place d'hébergement d'urgence, ainsi que des centaines de milliers de coupures d'énergie
La crise du logement s'est aggravée, les locataires de moins en moins riches doivent se serrer la ceinture pour ne pas «crever sur un trottoir», sacrifier des dépenses de santé, de chauffage, pour payer le loyer …
Non à la marchandisation du logement !
Plutôt que de loger mieux et moins cher la population, suspendre les expulsions sans relogement, reloger les prioritaires DALO menacés, plusieurs candidats à l'élection présidentielle s'attaquent dans leur programme au droit à un logement stable, au maintien dans les lieux en HLM et veulent accélérer les expulsions.
Pourtant les profits dans le secteur immobilier et locatif privé ont explosé depuis 2000, la spéculation immobilière se déchaîne grâce au soutien des politiques publiques d'urbanisme locales et nationales, faisant flamber les prix dans les villes et les quartiers populaires (métropoles, Grand Paris, ANRU …). Mais les profiteurs du logement en veulent toujours plus, c'est pourquoi il faut les combattre.
La marchandisation du logement social menace aussi les locataires, encourageant la vente, la "valorisation du patrimoine", la construction de HLM par des promoteurs privés, la destruction des quartiers populaires, et des profits mirobolants.
Nous appelons à manifester le 1er avril tous ensemble, « pour nos droits et contre leurs privilèges » :
- Arret des expulsions, des fermetures des places d'hébergement, des coupures d'énergie et d'eau !
- Baisse des loyers et des charges, hausse des APL, généralisation immédiate de l'encadrement des loyers validé par le Conseil d'État. !
- Construction de 200 000 logements sociaux à loyers abordables par an, y compris dans les villes riches (Loi SRU), renforcement de l'entretien, de la réhabilitation et du financement des HLM (1%, Livret A, aides à la pierre, affectation du foncier et du bâti public…)
- Application et renforcement des droits (Réquisition, loi DALO, droit à l'hébergement, loi ALUR, …) pour tous : locataires, mal-logés, sans-logis, réfugiés, résidents de foyers, jeunes …
- Taxation des profits et des transactions speculatives, arrêt des cadeaux fiscaux aux investisseurs et aux riches et des politiques d'urbanisme spéculatives !
- Inscription du droit au logement dans la constitution
Premiers signataires :
Plate forme logement des mouvements sociaux, AFVS, Bagagérue, CGT Indecosa, CGT, CNAFAL, COPAF, CSF, DAL, SUD Santé sociaux …
Manifestation unitaire pour le droit au logement
samedi 1er avril
Pour le droit au logement pour tous contre la reprise des expulsions locatives au 1er avril.
Manifestation unitaire samedi 1ier avril 2017 départ à 15 heures Place de la République à Paris
Dans la région la spéculation immobilière bat son plein. La Société du Grand Paris a obtenu en janvier 2017 un droit d'aménagement et de construction dans un rayon de 600 mètres autour des 68 gares du futur Grand Paris Express et elle entend bien en faire un marché juteux pour les aménageurs privés.
La Société du Grand Paris veut utiliser ce levier pour financer en partie lestravaux du
Grand Paris Express. Les logements près des gares seront réservés à ceux qui pourront se les payer !
Les communes n'auront plus leur mot à dire, encore moins celles qui avaient la volonté progressiste de construire du logement social accessible à toutes les familles, particulièrement celles aux revenus les plus modestes.
Dans le même temps, la Métropole du Grand Paris est devenue compétente en matière d'aménagement et de politique de l'habitat sur l'ensemble du territoire de la
Métropole, c'est-à-dire Paris et les trois départements limitrophes.
Patrick Ollier, le président de la Métropole Grand Paris, député Les Républicains des
Hauts de Seine, n'aura sans doute pas pour première préoccupation la réponse aux 360 000 demandeurs de logements sociaux franciliens dont une majorité vit dans le périmètre de la Métropole. [....]
Manifestation contre la reprise des expulsions
Appel du COPAF
Résidents et délégués des foyers de travailleurs immigrés MANIFESTONS avec les locataires et les sans-logis samedi 1er avril à 15h à République
- contre la reprise des expulsions, contre la hausse des redevances
- pour le droit à la vie privée et le droit d'héberger,
- pour le droit à une vie collective digne et respectée dans les logements-foyers
- pour le relogement des suroccupants et l'augmentation de la capacité d'accueil.
La reprise des expulsions le 1er avril 2017 s'annonce alors que les résidents des foyers de travailleurs immigrés et des résidences sociales subissent de multiples attaques :
- attaques racistes comme l'incendie criminel qui a provoqué un mort et plusieurs blessés au foyer Coallia de la rue Nationale à Boulogne,
- attaques contre les salles collectives et la vie collective, fermeture de toutes les salles de réunion et de rencontre aux foyers Diderot (Coallia) Riquet (Adoma), dans des dizaines de foyers de banlieue (Adef, Adoma, Coallia),
- des centaines de procédures d'expulsion par semaine soit pour dettes locatives (les gestionnaires ne facilitent pas l'accès des résidents aux dispositifs de prévention des expulsions) soit parce qu'on héberge un cousin, frère, ou ami,
- changement de statut des établissements, les FTM, foyers pour travailleurs immigrés vivant seuls, deviennent des Résidences sociales, logements de passage pour toute personne précaire aux revenus trop faibles pour accéder aux HLM. Le résultat : les travailleurs immigrés auront de plus en plus de mal à se loger et les foyers perdront leur caractère collectif.
Les gouvernements successifs ont tous refusé d'accorder les droits équivalents à ceux des locataires dans les foyers - pas de contrôle sur les charges ou prestations, pas le droit de changer sa serrure ou adapter son logement, pas le droit d'héberger un ami de passage. Les logements foyers restent dans une zone floue de semi-droit, reliquat de l'attitude de contrôle autoritaire et de mépris raciste qui caractérisent la politique des foyers depuis ses débuts.
Les gestionnaires, eux, sont intéressés par leur seule expansion financière et par le train de vie mirobolant que peuvent mener leurs hauts dirigeants.
Toute idée de vocation sociale a disparu.
Voilà pourquoi nous manifestons le 1er avril à la fin de la trêve hivernale tous ensemble, résidents, locataires et sans-logis
- ARRÊT DES EXPULSIONS, arrêt des fermetures des places d'hébergement,
- DROITS PLEINS A LA VIE PRIVÉE dans tous les foyers et à UNE VIE COLLECTIVE DIGNE, avec le nombre d'activités et de salles collectives réclamé par les résidents,
- RENFORCEMENT DU STATUT DES COMITÉS DE RÉSIDENTS qui doivent être des partenaires de gestion pour l'ensemble de la vie des résidents et de la vie collective.
- CONSTRUCTION DE 200 000 LOGEMENTS SOCIAUX PAR AN (HLM et foyers) pour loger toutes les familles sans toit, les milliers de suroccupants des foyers et faciliter l'accès des résidents aux HLM,
- ACCÈS POUR LES RÉSIDENTS à tous les dispositifs de droit commun,
- CRÉATION D'UN STATUT DE « RÉSIDENCE SOCIALE POUR TRAVAILLEURS ISOLÉS » qui permette un habitat collectif de qualité ainsi que de limiter les méfaits des « fourre-tout de la misère sociale » que deviennent les résidences soumis à la « mixité des pauvres ».
- TAXATION DES PROFITS ET DES TRANSACTIONS SPÉCULATIVES, et INSCRIPTION DU DROIT AU LOGEMENT DANS LA CONSTITUTION.
21 mars 2017, Copaf, Coordinations des délégués des foyers…
Pour tout contact : 06 87 61 29 77 ou 06 75 01 30 49 ;
site : www.copaf.ouvaton.org
Source : message reçu sur infos foyers le 27 mars 14h
Conseil d'État : belle victoire pour l'encadrement des loyers !
Honte à Valls, Pinel et Cosse !
Droit Au Logement salue l'arrêt symbolique du Conseil d'État, obtenu par J. Bayou et son avocat, annulant pour excès de pouvoir, la décision prise par Manuel Valls en septembre 2014 de réduire l'encadrement des loyers issu de la loi ALUR à une expérimentation limitée à Paris.
Droit Au logement avait mobilisé les associations et syndicats réunis dans la Plate Forme Logement des Mouvements Sociaux (PFLMS) pour une marche le 3 septembre 2014 contre la politique du logement néo-libérale annoncée quelques jours avant par M. Valls, réduisant l'encadrement des loyers à la seule ville de Paris, baissant les impôts sur les profits issus de la spéculation foncière, et annonçant l'amortissement Pinel, produit de défiscalisation permettant aux riches de loger leurs enfant ou leurs parents avec l'aide de l'Etat.
Valls appliquait les revendications des promoteurs et des bailleurs, parmi lesquels Mr Dilin dirigeant de NEXITY est un des plus influents représentants.
Mercredi 15 mars les mal logés ont d'ailleurs barbouillé la vitrine du siège de NEXITY, à l'occasion du MIPIM à Cannes (Marché international des professionnels de l'immobilier), ou se réunissent les spéculateurs du monde entier afin de dénoncer l'enrichissement sans fin des milieux de l'immobilier, et l'appauvrissement des locataires et des habitants des quartiers populaires.
Résultats : L'année 2016 est une année record pour les transactions, le logement neuf privé et l'enrichissement du secteur, tandis que les communes et les départements populaires sont gangrénés par la spéculation immobilière, que le nombre d'expulsions locatives continue d'augmenter en 2016 comme celui des sans abris et des logements vacants.
C'est pourquoi Mme Cosse, sans vergogne, 1ère Ministre du logement à se rendre au MIPIM et à l'inaugurer (à notre connaissance), a été si bien accueillie à Cannes par les spéculateurs.
La politique du logement de M. Valls, appliquée par Mme Pinel puis Mme Cosse, est honteuse.
Le DAL revendique la baisse des loyers et l'encadrement depuis 2002, seule mesure capable de faire revenir les prix du logement à un niveau décent pour la population et d'éviter une correction brutale engendrant une nouvelle crise immobilière et bancaire dont les classes populaires feront à nouveau les frais.
Si l'encadrement actuel n'est pas suffisant, son application dans toutes les communes tendues aurait permis d'amorcer une baisse des loyers, et de commencer à alléger cette charge incompressible et de plus en plus lourde pour les locataires, d'autant plus que leurs revenus et les APL sont à la baisse.
Cet arrêt vient tardivement, trop proche d'une élection où le lobby immobilier a déjà placé ses vues rétrogrades et égoïstes auprès des candidats libéraux - populistes qui défendent avec zèle l'intérêt des riches et des rentiers, sans que le candidat du parti au pouvoir n'ait fait l'aggiornamento de ces politiques et de ces décisions désastreuses pour les locataires et les mal logés.
C'est pourquoi le DAL appelle avec les mouvements sociaux et la plate forme logement à manifester dans toute la France le 1er avril, date de la fin de la trêve hivernale ( Paris à 15h Place de la république) :
- Pour la baisse des loyers, contre les expulsions !
- Pour le droit au logement pour tou-te-s, contre la marchandisation du logement !
- Pour nos droits et contre leurs privilèges !