jeudi 15 septembre 2016 à 14h
Manifestation à Paris pour l'abrogation de la loi Travail
https://paris.demosphere.net/rv/49095
Manifestation unitaire CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
Trajet / parcours : départ 14h de Bastille, en direction de République
Pl. de la Bastille > Bd Beaumarchais > Bd du Temple > Pl. de la République
Rendez-vous particuliers:
- 12h00 : Rv cortège « interpro-interlutte » Gare de Lyon, hall 1, départs
- 12h30 : Départ collectif de la Place des Fêtes, pour rejoindre la manifestation
- 13h00 : Rv cortège de Lutte Ouvrière - métro Chemin Vert (station fermée)
- 13h00 : Départ collectif unitaire - Bourse du travail de Saint-Denis
- 13h30 : Départ des cheminots - cour d'Amsterdam, gare St Lazare
- Bientôt, d'autres rendez-vous d'organisations, ici sur Démosphère
Départs en car
- Amiens : 10h00 : départ en car de l'usine Goodyear
- Argenteuil : 13h00 : Départ en car - CGT - Salle Jean-Vilar
- Melun : Départ 12h45 parking Gigastore - 06 21 87 23 23
- Savigny : 13h00 parking Gifi - 06 21 87 23 23
-
Mitry mory : Bourse du travail : 12H00
Mairie centrale : 12h10
Mairie annexe : 12h20
Inscription par tél au 06.89.93.27.03 par courriel : ulmi trycgt@y ahoo.fr - Coulommiers : 11h45 Cours Gambetta inscriptions - 06 73 34 65 02
- Nemours 12h Parking de Casino: inscriptions - 06 88 62 14 63 ou 06 08 66 23 27
- Montereau : 12h Pace Lepesme face à l'hopital, Réservations 07 61 52 12 20
- Champs sur Marne : 12h45 au château de champs sur Marne Inscriptions 06 44 03 12 92
Promulgation ou pas, on n'en veut pas !
Abrogation de la Loi Travail
Communique régional unitaire
Rien n'y fait, malgré 3 articles 49-3 successifs, les salariés et l'immense majorité des français se prononcent toujours contre la loi El Khomri. Une loi à tel point rejetée que le gouvernement n'avait même pas confiance en sa majorité pour en débattre au Parlement !
Promulguée le 8 août dernier, la loi « Travail » menace à terme l'ensemble des garanties collectives encadrant le contrat de travail. Dans le cadre des attaques contre la fonction publique, elle pourrait servir de point d'appui pour dégrader aussi les statuts des agents publics. Elle marque la disparition du principe de faveur - conquis en 1936 - et l'inversion de la hiérarchie des normes, notamment pour la définition du temps de travail et le taux de majoration des heures supplémentaires. C'est une loi de dumping social.
Ce recul sans précédent permet à Pierre Gattaz, président du MEDEF d'exiger 90 milliards d'euros supplémentaires d'allègements fiscaux pour les patrons, qui s'ajouteraient aux 40 milliards déjà obtenus dans le cadre du Pacte de responsabilité…
Pour tenter d'imposer cette politique de régression sociale, le gouvernement, isolé dans la population et même dans son propre camp, utilise des méthodes autoritaires. La prolongation de l'état d'urgence servant de prétexte pour tenter d'interdire les manifestations. Ce climat sert même à Mme El Khomri de désavouer l'inspection du travail en validant le licenciement d'un délégué syndical d'Air France. L'action syndicale étant peu à peu assimilée à un délit de droit commun.
D'ailleurs, l'article 3 de la loi du 21 juillet 2016, qui proroge de six mois l'état d'urgence, énonce explicitement que « les cortèges, défilés et rassemblements de personnes sur la voie publique peuvent être interdits dès lors que l'autorité administrative justifie ne pas être en mesure d'en assurer la sécurité compte tenu des moyens dont elle dispose ».
Les Unions Régionales CGT, CGT-FO, Solidaires, FSU et UNEF d'Ile de France réaffirment qu'elles n'entendent pas se soumettre, surtout lorsqu'il en va de la défense des intérêts matériels et moraux des salariés.
S'inscrivant dans le cadre de la déclaration commune des 7 organisations nationales du 8 juillet : « ….. », les organisations signataires réaffirment leur détermination à combattre la loi « Travail » et à en obtenir l'abrogation et plus généralement à faire aboutir l'ensemble des revendications des salariés et des jeunes.
Pour ce faire elles appellent à se mobiliser massivement pour réussir la journée d'actions du 15 septembre contre la loi Travail, et à manifester à 14H00 place de la Bastille.
Promulgation ou pas, on n'en veut pas ! Abrogation de la Loi Travail !
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/49095
Source : https://www.facebook.com/permalink.php?story_...
Source : http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/Circulation
Communique régional unitaire
CGT - FO - FSU - Solidaires - UNEF - FIDL - UNL d'Île-de-France
Les organisations syndicales régionales d'Île-de-France CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNEF, UNL et FIDL réunies en intersyndicale le 29 août 2016 ont pris la décision d'appeler à une manifestation régionale à Paris le jeudi 15 septembre 2016 lors de la journée d'action nationale pour l'abrogation de la loi travail.
Le parcours déposé à la Préfecture prévoit un départ à 14h00 de la place de la Bastille pour se rendre à la place de la République.
Les organisations syndicales ont réitéré leur demande auprès de la Préfecture pour être reçues par le Préfet de la région et le directeur de la DOPC (Direction de l'Ordre Public et de la Circulation) pour éviter que les manifestations à venir ne se déroulent dans les mêmes conditions que les précédentes qui étaient de véritables tentatives d'entrave à la liberté de manifester.
Montreuil le 30 août 2016
Un mauvais projet de loi devient une mauvaise loi !
Déclaration commune CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
La loi Travail n'est pas bonne pour les salarié-e-s et les jeunes. Elle ne le sera pas non plus pour l'économie du pays. Alors que le chômage et la précarité augmentent, en affaiblissant les conventions collectives au profit des accords d'entreprise, cette loi accroît la concurrence entre les entreprises poussant à l'alignement sur le « moins offrant » pour les salariés. Cette logique de dumping social va engendrer davantage de flexibilité et de précarité et remettre en cause nombre d'acquis sociaux.
Cette loi contrevient aux conventions 87, 98 et 158 de l'Organisation Internationale du Travail relatives à la négociation collective, aux libertés syndicales et aux licenciements.
Les organisations syndicales étudient tous les recours et moyens juridiques possibles pour s'opposer à la mise en œuvre de la loi Travail.
L'emploi, les salaires et les conditions de travail restent des préoccupations majeures pour les citoyen-ne-s.
Le chômage et la précarité sont des fléaux pour notre pays. Les créations d'emplois, dans le privé comme dans le public, sont pourtant nécessaires pour répondre aux besoins de toute la société. La stabilité et la qualité des emplois sont non seulement gage de progrès social et de qualité de vie pour les salarié-e-s et les jeunes, mais sont aussi un facteur essentiel de création d'emplois. La loi Travail tourne le dos à cet enjeu ! Tous les pays qui ont fait l'expérience d'une telle réforme du droit du travail (Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Allemagne) en mesurent aujourd'hui les conséquences néfastes.
Affaiblir le code du travail, c'est affaiblir les droits de tous les salarié-e-s !
Il est clair qu'à terme la fonction publique sera aussi concernée car nombre de règles statutaires relève de la transposition de dispositions du code du travail (dialogue social, respect de la hiérarchie des normes et des droits collectifs, temps de travail, etc.).
C'est pourquoi nos organisations continueront à mener tous les débats nécessaires avec les salarié-e-s et les jeunes pour, à l'inverse de cette loi, promouvoir d'autres propositions, obtenir son abrogation et gagner de nouveaux droits pour toutes et tous.
Pendant l'été, de nombreuses initiatives locales se sont développées et la carte postale au Président de la République a été largement utilisée. Comme nous l'avons écrit au Président de la République, « on se retrouve à la rentrée... », notamment sur les meetings et débats unitaires déjà programmés.
Les organisations dénoncent les faits de répression dont sont aujourd'hui victimes des militant-e-s syndicaux-ales, des jeunes, des salarié-e-s et des agents publics.
Les organisations syndicales de salarié-e-s et de jeunesse CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL appellent les salarié-e-s, privé-e-s d'emploi, étudiant-e-s, lycéen-ne-s, retraité-e-s à se mobiliser massivement pour réussir la journée d'actions du 15 septembre contre la loi Travail, selon des modalités décidées localement (rassemblements, manifestations, grèves, etc…), pour obtenir l'abrogation de cette loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.
Les Lilas, le 31 août 2016
C'est la rentrée sortons des cartables les cahiers revendicatifs !
Mobilisons-nous le 15 septembre 2016 !
CGT
Renouer avec le progrès social impose de rompre avec les politiques d'austérité, de dumping social, de déréglementation du Travail, de bas salaire, de casse des services publics. Cela suffit, Haussons la voix !
Abroger la Loi Travail, c'est nécessaire, c'est possible
Le gouvernement a beau dire, il a beau faire : à juste titre 71 % des Français rejettent la loi Travail et 55 % jugent que les syndicats ont raison de reprendre le combat à la rentrée.
L'adoption de cette loi est une atteinte inacceptable à la démocratie citoyenne, à la démocratie sociale, à la démocratie parlementaire.
Pour autant rien n'est encore fait, rien n'est encore joué. Le combat pour l'abrogation du Contrat premier embauche (CPE) pourtant également publié au Journal officiel montre que cela est possible…
Partout et y compris dans les entreprises, refusons sa mise en œuvre concrète. Le patronat, lui, n'attend pas pour remettre en cause ici les RTT, là les accords temps de travail…
Avec la CGT, revendiquons notamment
- La taxation des contrats courts pour favoriser l'emploi en CDI ;
- La généralisation des emplois « plein temps » pour faire des saisonniers des travailleurs non à part mais à part entière, avec l'égalité de droits ;
- L'affirmation des libertés syndicales ;
- La création pour les instances représentatives du personnel d'un droit suspensif applicable à un licenciement économique pour vérifier du sérieux de son motif.
Réduire le temps de travail pour travailler tous, travailler mieux
C'est une réalité : on produit plus avec beaucoup moins de salariés. Les gains de productivité colossaux réalisés dans tous les secteurs d'activité, doivent conduire non pas, comme veut le faire la loi travail, à remettre en cause les « 35 heures » mais bien à aller de l'avant en réduisant davantage le temps de travail sans perte de salaire pour travailler tous, travailler mieux, travailler moins.
La réduction légale du temps de travail est aussi un élément important pour l'égalité professionnelle femme/homme et pour l'accès au plein temps.
La question de la réduction du temps de travail n'appartient pas à l'histoire. Elle est une question d'actualité et d'avenir !
Avec la CGT, revendiquons notamment
- La mise en place généralisée des 32 heures sans perte de salaire, seul moyen de résorber le chômage de masse qui affecte 5,7 millions de nos concitoyens ;
- La retraite à 60 ans avec la possibilité d'un départ anticipé à taux plein pour les salariés dans le cadre du compte pénibilité ;
- Le droit effectif à la déconnexion et l'encadrement du forfait-jour pour les cadres avec l'augmentation des jours de RTT pour ces salariés.
Augmenter les salaires et pensions pour vivre mieux et doper la croissance
De l'argent, il y en a mais pas dans les bonnes poches. En 2016, les actionnaires devraient se partager quelque 1 028 milliards d'euros, soit la moitié de la richesse produite dans l'Hexagone. Championne d'Europe, la France se distingue à ces olympiades du fric et de la finance.
Pendant ce temps, les salaires, pensions, minima sociaux sont au point mort, a contrario les dépenses de la vie courante ne cessent de grimper : santé, logement, scolarité notamment pour les étudiants dont un sur deux se trouve contraint de travailler pour financer ses études. La baisse du montant des pensions oblige désormais les retraités à cesser de plus en plus tard leur activité professionnelle, voire à en reprendre une pour ne pas sombrer dans la pauvreté.
Pour les fonctionnaires, la revalorisation du point d'indice, bloqué depuis 2010, va être effective à hauteur de 1,2 % en deux temps. Qui l'a vu sur sa fiche de paye ? Cette hausse ne compense pas les pertes salariales subies depuis 2010. La fiche de paye n'est pas l'ennemi de l'emploi. L'instauration d'un Smic horaire en Allemagne a conduit à une croissance qui « s'envole » au regard des autres pays européens et le nombre de « petits boulots » précaires a diminué de 90 000 postes.
Avec la CGT, revendiquons notamment
- L'augmentation du Smic à 1 800 euros brut pour accroitre la consommation, doper la croissance et financer la protection sociale ;
- La reconnaissance dans les grilles de salaires et les classifications des qualifications et les modes d'équivalence ;
- Un taux de remplacement au minimum de 75 %, et en aucun cas inférieur au Smic, pour une carrière complète de travail ;
- La revalorisation des minima sociaux.
Tous ensemble le 15 septembre, dans les manifestations, grèves et actions,…
Le 15 septembre... on redémarre
Communiqué Solidaires
L'intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, Unef, UNL s'est quittée en juillet sur la décision d'appeler à une nouvelle journée le 15 septembre. Des actions ont eu lieu dans plusieurs villes pendant l'été.
Pour Solidaires le 15 doit donner, dans la rue, le signe de la relance de la mobilisation commune contre la loi travail et contre toutes les menaces qui continuent de peser sur ceux et celles qui travaillent ou sont sans emploi.
Gattaz a déclaré ce jour en parlant de l'action du gouvernement " Le pacte de responsabilité, le début de l'inversion de la hiérarchie des normes avec le primat donné à la négociation d'entreprise, la volonté de simplification... tout cela est allé dans le bon sens. » et n'entend pas en rester là. Que ce soit sur la pénibilité, la fiscalité des entreprises ou l'assurance chômage, le patronat ne lâche rien !
L'Union syndicale Solidaires appelle donc à mobiliser largement en grève et dans la rue. Elle sera présente dans les réunions intersyndicales locales et nationale et y fera des propositions pour continuer la mobilisation contre la loi travail et son monde, en articulant les batailles juridiques et la mobilisation unitaire ainsi que les
revendications sectorielles qui sont nombreuses en cette rentrée (SFR, social et médico-social, éducation…).
Elle souhaite aussi, comme l'a déjà discuté l'intersyndicale nationale, placer la lutte contre la loi travail au côté de celle de nos camarades belges qui seront en grève le 7 octobre contre leur loi Peeters.
L'Union syndicale Solidaires mobilisera contre la répression anti-syndicale et anti-sociale qui s'est déchaînée ces derniers mois en étant présente en particulier lors du procès en appel de Laura Pfeiffer, inspectrice du travail, à Chambéry le 14 septembre et lors du procès des réprimés-licenciés d'Air France à Bobigny les 27 et 28 septembre.
Dans la rue et en grève pour une autre société
Communiqué Solidaires - Postes
Le 15 septembre la CGT, FO, Solidaires appellent à être dans la rue et en grève contre la loi Travail. Mais ce sont aussi toutes les offensives anti-ouvrières et réactionnaires qui se développent de- puis le début de l'année que nous appelons à combattre.
- Contre la loi Travail
- Contre le racisme
- Pour une autre société
Le 15 septembre En grève et dans la rue!
Toujours contre la loi Travail !
Le passage en force par le 49-3 sur la loi travail a montré que ce gouvernement avait trahi sur toute la ligne, inca- pable de convaincre plus loin qu'un Medef qui en veut toujours plus. Dès le dernier 49-3 passé, les entreprises ont demandé de nouvelles mesures pour préserver ou ac- croître leurs marges sous prétexte de baisse d'activité réelle ou simulée.
Malgré le vote définitif de la loi, toutes les raisons de s'y opposer sont encore là parce que :
- nous n'accepterons jamais la mise en concurrence entre entreprises et salari-ées,
- nous refuserons dans notre syndicalisme de tous les jours la mise en œuvre de ses principes,
- des décrets vont suivre l'adoption de cette loi et qu'il fau- dra encore s'y opposer !
Aussi parce que la situation sociale est déjà dégradée.
Dans les télécoms, c'est plus de 10% des emplois qui ont été supprimés depuis 2010 (à Orange 20000 départs et 14000 suppressions de 2016 à 2018). À la Poste, dans la même période, ce sont plus de 28 000 suppressions d'em- plois. Cet été, Drahi, le patron de SFR, a annoncé la sup- pression de 5000 emplois voulant nous faire croire à des départs volontaires, avec conséquence 3000 suppressions aussi dans les centres d'appel sous-traitants qui se mo- bilisent le 6 septembre. À Adrexo, ce sont des rumeurs de plan social qui accompagnent la revente de l'entreprise par Ouest France. Dans les filiales de La Poste, les fer- metures de sites se multiplient avec des reclassements dif- ficiles et des incitations fortes à aller voir ailleurs.
Dans la rue aussi contre le racisme
Depuis l'été, le racisme s'étale au plein jour sans complexe contre les Arabes, contre les musulmans qui, pour rappel, ne sont pas tous arabes. Sous couvert de lutte contre le terrorisme, le gouvernement, les maires les plus réaction- naires veulent nous faire croire qu'un foulard ou un burkini remettent en cause "l'ordre public", concept qui a aussi permis d'interdire des manifestations !
La seule conséquence pour l'instant c'est d'encourager et justifier la parole raciste Un restaurateur refuse des clients en les insultant, un fait divers en Corse provoque des ma- nifestations ouvertement racistes. Les politiques en course pour les élections en 2017 multiplient les surenchères sé- curitaires, racistes et islamophobes.
Même à « gauche », certains participent à cette partition qui fait le jeu des terroristes et des intégristes de tout poil.
Ce racisme se retrouve même dans les entreprises et la fonction publique puisque des récentes études montrent clairement que les noirs et les arabes sont discriminés lors des recrutements et embauches.
Dans ce cadre, l'état d'urgence a montré toutes ses limites surtout qu'il est largement utilisé pour empêcher toute expression sociale ou citoyenne et pour justifier les vio- lences policières contre les mouvements sociaux.
Pour nos droits, nos garanties sociales
Pour SUD-PTT, il n'y aucune place pour un quelconque compromis sur toutes ces questions sociales. Nous devons faire bloc devant ces attaques incessantes, répétitives, de- vant ce qui ressemble à un rouleau compresseur.
Il faut le dire et le répéter : c'est par notre détermination, notre conviction, notamment à se rassembler, que nous pourrons mettre à la poubelle tout ce que nous subissons aujourd'hui ! Et nous le dirons le 15 septembre.
Le 15 septembre pour se faire entendre tou-tes ensemble!
Gattaz, le récidiviste du mensonge !
Mardi 30 août, à une question d'un journaliste des Echos lui rappelant qu'il avait promis un million d'emplois en contrepar- tie d'une baisse des charges (obtenue depuis avec le CICE),
Gattaz répond tranquillement que « ceux qui disent que je me suis engagé sur ce chiffre sont des menteurs » !
Pas de chance : il existe encore plein de photos sur lesquelles il arbore son pin's "un million d'emplois". Question logique du journaliste puisqu'il se permet maintenant d'en annoncer deux millions « en alignant le niveau des charges de nos entreprises sur celui de l'Angleterre ou de l'Allemagne ». Sans dire évi- demment les dégâts sociaux générés dans ces deux pays...
Service civique obligatoire : vont-ils oser ?
Cette fois, il ne s'agit pas de la loi Travail mais de la loi Egalité et Citoyenneté. Elle n'est pas encore votée définitivement mais dans sa première version, les députés ont adopté un amendement intégrant un service civique obligatoire de 9 mois pour les 18-25 ans. Ce service civique existe aujourd'hui mais au volontariat. Il est indemnisé 540 euros par mois. Dans le projet, trois mois de découverte - à 18 ans - des "fondamen- taux de la République" (???) puis six mois de travail qualifié de "missions d'intérêt national"à raison de 470 euros par mois.
Là, c'est carrément l'exploitation et la charité !
Le 15 septembre pour se faire entendre tou-tes ensemble!
- Le 15 septembre, dans la rue pour dire que nous ne voulons pas de ce monde,
- Le 15 septembre, dans la rue pour une solidarité totale entre les travailleurs/ses
Nous revendiquons
- L'abrogation de la loi travail
- La réduction du temps de travail à 32 heures avec les embauches correspondantes
- L'augmentation des salaires, des allocations chômage et des minimas sociaux.
- La fin des discriminations au travail
- La levée de l'état d'urgence
Salaires, loi travail : Le 15 septembre dans la rue
Solidaires
Retrouvez ci-joint le 4 pages de rentrée de Solidaires qui fait le point sur le contenu de la loi travail
La promulgation de la loi travail le 9 août est venue rappeler que la question sociale ne connaît pas les vacances. De nombreux-euses camarades ont émaillé leurs congés d'interventions auprès des travailleurs et travailleuses saisonniers, de manifestations sur la voie publique contre la loi travail, à l'occasion de déplacements ministériels en particulier… Myriam El Khomri a salué la mémoire d'un ancien responsable de la CGT, quelques jours après avoir autorisé, contre l'avis de l'inspection du travail, le licenciement du délégué syndical d'Air France mis en cause pour « la chemise ». A croire que les syndicalistes méritent son respect quand ils ne sont que mémoire… Les salarié-es de l'entreprise Mollex ont, quant à eux, été reconnu-es dans leurs droits après une procédure pour licenciements abusifs qui a duré plusieurs années.
La relance de la mobilisation pour l'abrogation de la loi travail aura lieu le 15 septembre, des actions sectorielles sont déjà prévues (dans l'éducation, le sanitaire et social, les télécoms)…. Elles montrent que celles et ceux qui ont battu le pavé ces derniers mois, fait grève, occupé les places, organisé blocages et actions militantes considèrent que la question n'est pas réglée. Nous préparons ces échéances mais nous entendons aussi réagir avec les moyens juridiques qui pourront être mis en œuvre pour contrer l'application de la loi et aller la contester dans toutes les entreprises et services. Au delà nous aurons aussi à nous mobiliser en défense des syndicalistes, militant-es et manifestant-es réprimé-es.
En cette rentrée, le cirque des primaires et de l'élection présidentielle, dans un climat politique délétère de surenchère sécuritaire, va sans doute nous écœurer jusqu'à la nausée. Ceux qui nous gouvernent ou s'apprêtent à le faire utilisent toutes les ficelles pour tenter de faire porter l'attention sur des menaces extérieures en niant leurs propres responsabilités et en tentant de détourner l'attention du public des questions sociales et des droits démocratiques. Face à la menace terroriste, qui ose encore lutter pour la réduction du temps de travail ou les salaires ? Qui osera s'opposer à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ou au site d'enfouissement de déchets nucléaires de Bure ? Qui défendra les libertés individuelles ?
L'attentat de Nice a été une horreur qui a fait de nombreuses victimes. Mais en quoi la prolongation de l'état d'urgence constitue-t-il un moyen de lutte efficace ? L'empathie que nous avons pour les victimes, où qu'elles soient, ne nous empêche pas de discuter du bien fondé des politiques mises en œuvre à l'intérieur et à l'extérieur de la France. Cela ne nous empêche pas non plus de voir comment celles-ci accompagnent une évolution raciste de comportements, du traitement médiatique de l'actualité, et pire de politiques institutionnelles : à preuve, au sujet de tenues vestimentaires, des conceptions nauséabondes de la laïcité et à géométrie variable sous couvert de défense du droit des femmes, ou la façon dont les migrant-es sont traité-es aujourd'hui à Calais, à Paris ou à la frontière italienne et à qui on refuse des droits élémentaires.
Notre participation au récent Forum social mondial de Montréal témoigne de l'importance dans le contexte actuel à développer plus encore les solidarités internationales et à construire ensemble des résistances et alternatives face au néolibéralisme.
En reprenant le fil de nos mobilisations du printemps, en gardant leur richesse et leur diversité, à travers nos actions, nos revendications, notre volonté de transformation sociale radicale, nous pouvons porter une espérance qui redonne sens à l'action collective et force à ceux et celles qui n'ont rien, pour disputer la légitimité d'incarner un véritable projet alternatif de société.
Septembre 2016 : Une rentrée de lutte !
SUD Education
- 8 septembre : grève dans l'Education !
- 15 septembre : mobilisation interprofessionnelle contre la loi travail et son monde !
Dans l'éducation comme partout les condition de travail et de vie se dégradent
Les politiques d'austérité qui consistent à prendre aux classes populaires pour faire exploser les dividendes des plus riches touchent tous les secteurs : éducation, services publics, salaires etc. C'est tous et toutes ensemble qu'il faut lutter !
8 septembre : grève dans l'Education !
Dans notre secteur les effets d'annonce ministériels ne trompent personne. Il n'y a pas de réponse aux revendications des personnels. C'est pourquoi la fédération SUD éducation appelle à faire grève le 8 septembre contre la réforme du collège, contre la réforme des rythmes scolaires, la territorialisation de l'école, les sureffectifs, la casse de l'éducation prioritaire.
15 septembre : mobilisation interprofessionnelle contre la loi travail et son monde !
Mais pour gagner dans notre champs professionnel c'est avec le reste du monde du travail qu'il faut combattre. Aujourd'hui c'est la loi travail qui est en ligne de mire. Elle constitue une régression historique des droits des salarié-e-s. L'inversion de la hiérarchie des normes est un problème central, mais c'est l'ensemble du projet qui doit être retiré, pas seulement l'article 2.
Derrière cette attaque du code du travail, il est évident que c'est la remise en cause du statut de la fonction publique qui se profile. Les grèves et les manifestations du 1er semestre 2016 contre la loi travail ont été massives. Pendant les vacances des actions et pôles d'information sont mis en place.
Le gouvernement a voulu passer rapidement et autoritairement avec l'utilisation du 49.3. Il a joué la carte de la répression à outrance. Celà n'a pas du tout entamé la détermination des travailleurs-euses. C'est pourquoi la mobilisation reprend de plus belle le 15 septembre. La Fédération SUD Education appelle à y participer massivement.
Les résistances sont vivantes !
La fédération SUD éducation appelle à une rentrée de lutte en agissant et discutant dès la rentrée, en faisant grève le 8 septembre et en se mobilisant le 15 septembre. Elle appelle à débattre de la reconduction des grèves pour que les revendications des travailleurs-euses aboutissent.
Nous ne sommes pas [des] « Sages »,
continuons la lutte contre la Loi Travail !
Solidaires Etudiant-e-s
Malgré la période estivale, voici le nouvel épisode du parcours chaotique (mais pas encore assez à notre goût) de la Loi Travail... dans le microcosme politico-institutionnel.
Les « Sages » du Conseil Constitutionnel ont validé ce jeudi le texte de loi, à quelques détails près. « Sagesse » ? Oui, car ils/elles (surtout ils d'ailleurs) ne se sont pas prononcé-e-s sur les articles principaux (hiérarchie des normes, référendum d'entreprise, licenciements...). Il faut dire que les député-e-s qui ont saisi la haute juridiction n'ont pas aidé, préférant un recours procédural à un recours sur le fond de la Loi.
Contrairement à ce que laissent croire les fanfaronnades du gouvernement, cette décision laisse ainsi la porte ouverte à des futures batailles juridiques... et sociales, au sein des entreprises, des branches et à l'échelon interprofessionnelle.
Pour Solidaires Étudiant-e-s, la lutte continue ! Alors que des millions de personnes, dont des centaines de milliers d'étudiant-e-s, sont descendues dans la rue pendant près de 4 mois, alors que la population rejette toujours ce texte à plus de 70%, la réponse du gouvernement est à base de répression policière et de manœuvres antidémocratiques de marque « 49-3 ».
Nous ne voulons toujours pas d'une loi qui détruit les droits de ; salarié-e-s et nous précarise. Car rappelons que près de 75% des étudiant-e-s sont déjà salarié-e-s en parallèle de leurs études ou pendant les « vacances » estivales.
Alors continuons à nous mobiliser pendant la période estivale et préparons collectivement la rentrée sur nos lieux d'études.
Faisons de la journée de grèves et de manifestations intersyndicale du 15 septembre une réussite et abrogeons la Loi Travail et son monde !
Mobilisons-nous pour gagner sur nos revendications !
CGT Fonction publique
Pour l'abrogation de la Loi travail, la défense et l'amélioration du Statut général des fonctionnaires, des droits plus protecteurs des salarié.e.s du privé et du public !
Véritable déni de démocratie, la Loi travail a été adoptée sans vote des parlementaires, alors qu'elle est massivement rejetée par une large majorité des organisations syndicales et de l'opinion publique.
Cette loi confirme les objectifs poursuivis par le gouvernement et le Medef quant à la généralisation d'une insécurité sociale toujours plus conséquente au moyen notamment de la destruction du Code du travail, de la hiérarchie des normes, de l'organisation et de la réduction des temps de travail, des modalités de rémunération des heures supplémentaires, de la démocratie au travail. Une insécurité sociale qu'ils promettent aussi aux agents de la Fonction publique avec des attaques réitérées contre le Statut général des fonctionnaires et leurs statuts particuliers, les droits et les garanties collectives de l'ensemble des personnels y compris les agents nontitulaires.
La Loi travail doit être abrogée.
Des négociations doivent s'ouvrir pour que les salarié.e.s du privé et du public disposent de droits plus protecteurs avec notamment un Code du travail, un Statut général des fonctionnaires et des statuts particuliers renforcés.
Pour notre pouvoir d'achat !
Dans le même temps, il devient de plus en plus difficile pour des millions de salarié.e.s, de privé.e.s d'emploi, de retraité.e.s de vivre décemment. Pourtant, d'immenses richesses sont produites par le monde du travail. Les salaires, les minima sociaux, les retraites et les pensions doivent faire l'objet d'une revalorisation significative. Dans la Fonction publique, même si les mobilisations des personnels ont contraint le gouvernement à une revalorisation de la valeur du point à une hauteur de 1,2 %, la page des salaires est loin d'être tournée.
Un nouveau processus de négociations doit s'ouvrir pour définir un plan de rattrapage des pertes salariales subies depuis de gel de juin 2010 et la reconnaissance des qualifications des personnels. Le RIFSEEP doit être abrogé.
Pour des moyens budgétaires et les emplois nécessaires aux missions publiques !
Les premières annonces gouvernementales quant aux contenus des projets de loi de finances et de financement de la Sécurité sociale sont claires. L'étranglement budgétaire des services de l'État, territoriaux et hospitaliers s'intensifie.
Les politiques d'austérité budgétaire doivent cesser. Les moyens budgétaires nécessaires à l'exercice plein et entier des missions, à des créations massives d'emploi statutaires ; à la résorption de la précarité de l'emploi et à l'amélioration des conditions de travail, doivent être octroyés.
Pour la défense des libertés !
La répression, les arrestations, les actions en justice, les condamnations de syndicalistes, les tentatives d'interdiction du droit de manifester sont inacceptables. Par une grève et des manifestations massives le jeudi 15 septembre 2016 et par notre participation solidaire à toutes les actions qui seront menées lorsque des syndicalistes sont traduits devant les tribunaux, ce sont aussi nos libertés fondamentales que nous défendons.
Le 15 septembre 2016,
sur l'ensemble du territoire et à l'appel des organisations
CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL,
Imposons d'autres choix !
Montreuil, le 8 septembre 2016
Le 15 septembre,
pertube ta ville pour abroger la loi "travaille" !
Mili - Mouvement Inter Luttes Indépendant
Jamais un mouvement n'aura duré aussi longtemps et n'aura été aussi fort. Sa puissance résidant dans l'émergence du cortège de tête, qui a pris des formes différentes, selon les moments et les villes.
Les caractéristiques de ce cortège sont mutiples, mais ont pour dénominateur commun de refuser l'étiquetage des bureaucraties de tous bords, ai...nsi qu'une opposition très marquée aux pratiques policières. Autrement dit, une force désirant sortir des cadres posés par les tenants du pouvoir.
Les faits sont là. Une diffusion de pratiques : blocage des savoirs à l'aide des blocus, blocage économique et grève sectorielle, manifestation sauvage et affrontement avec la police, et tout un panel contribuant à s'attaquer à la société marchande et au capitalisme.
Ce tout a permis de s'en prendre à la métropole, en tant que forme la plus avancée de pacification des populations, en poussant à toujours plus d'individualisme. Cependant, constatant le risque de sombrer dans la sacralisation de l'émeute, après le 14 juin, nous pensons qu'il est nécessaire d'introduire d'autres pratiques de lutte complémentaire.
S'attaquer à la ville revient aussi à penser notre rapport au territoire et au monde qui nous entourre. Pour nous, il est important d'arriver à se saisir d'espaces pour s'organiser, organiser la vie de tous les jours et exprimer nos contradictions de manière constructive. Nous pensons que c'est de cette manière qu'émergera des objectifs communs et des cibles communes.
Ni la loi "travaille", ni l'état d'urgence, ni le 49.3x3, ni les violences policières, ni la répression, ne nous arrêtera !
Dès la rentrée, nous appelons à organiser des assemblées générales pour constituer des comités d'action dans chaque lycée et faculté.
Dans la semaine du 12 au 16 septembre, nous appelons à occuper tous les jours une salle dans les lycées pour revendiquer un lieu d'organisation politique, où faire des réunions, des rencontres, repenser notre rapport à l'éducation et aux murs qui nous entourent. #OccupeTaSalle Ainsi qu'à bloquer les établissements le 15 septembre pour participer à la manifestation qui aura lieu l'après-midi (plus de précisions d'ici peu) et abroger la loi "travaille" - son monde qui va avec. #Blocus15Septembre
N'oubliez pas d'inviter vos potes : https://www.facebook.com/events/1741760292731196/
Journée du 15 septembre :
continuer de faire entendre la colère du monde du travail !
Lutte Ouvrière
Mercredi 31 août, l'intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL, FIDL ) s'est réunie pour confirmer l'appel à une nouvelle journée d'action et de mobilisation contre la loi El Khomri.
Le 15 septembre sera la 13e journée de manifestation et de mobilisation. Des centaines de milliers de jeunes, de travailleurs, de chômeurs se sont mobilisés pendant plus de quatre mois pour exprimer leur écœurement et leur colère contre la politique antiouvrière du gouvernement.
Pendant ce mouvement, la première mobilisation d'importance depuis l'arrivée au pouvoir de Hollande en 2012, les travailleurs ont commencé à relever la tête.
La loi travail vise à faciliter les licenciements, à permettre aux entreprises d'imposer des accords locaux moins favorables que les conventions collectives ou même que le Code du travail. De plus, la loi El Khomri s'ajoute à toutes les lois précédentes, sous Ayrault ou Valls, qui ont déjà réduit le peu de protection existant pour les travailleurs.
Avec toute l'arrogance qui les caractérise, les responsables du gouvernement et Hollande lui-même se sont réjouis de la publication au Journal officiel de cette loi travail le 9 août, rebaptisée « loi du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation sociale et à la sécurisation du parcours professionnel ». Mais, loi ou pas loi, les travailleurs n'ont aucune raison de ne pas continuer à affirmer leur rejet de la politique antiouvrière de ce gouvernement.
Les patrons continuent leurs attaques ; les travailleurs, eux, continuent la lutte pour garantir leur avenir.
Christian CHAVAUX