jeudi 26 mai 2016 à 14h
Attention : ceci est la manifestation du 26 mai
Pour la manifestation du 14 juin, suivre ce lien :
https://paris.demosphere.net/rv/47823
Manifestation à Paris contre la Loi travail
Journée de grève interprofessionnelle
https://paris.demosphere.net/rv/47824
Trajet / parcours : rv 14h place de la Bastille, manifestation en direction de Nation
Bastille > Rue de Lyon > Avenue Daumesnil > Boulevard Diderot > Nation
Ordre des cortèges syndicaux : FSU - CGT - UNEF - FO - Solidaires
Rendez-vous particuliers:
- 6h30 : Soutien au piquet de grève des cheminots du Landy
- 9h30 : Assemblée générale de grève à Gennevilliers
- 10h30 : Assemblée générale des grévistes de l'éducation, Paris
- 10h30 : Assemblée générale interprofessionnelle du 93
- 10h30 : Assemblée générale des grévistes d'Argenteuil
- 10h30 : Assemblée générale départementale éducation 94
- 12h00 : Rv occupation McDonalds - marches de l'Opéra Bastille
- 12h00 : Départ en car du parking du Casino de Nemours
- 12h45 : Départs en car depuis Argenteuil (Dassault et Espace Jean Vilar)
- 13h00 : Cortège Place des Fêtes - Belleville - Sorbier contre la loi travail
- 13h00 : Rassemblement unitaire Paris 13e, devant Italie 2
- 13h00 : Rv CIP et comités d'action, angle Richard Lenoir / Bastille
- 13h30 : Départ du local de la CGT de l'Hôpital Cochin
- 14h00 : Rv du Cortège Lutte Ouvrière - av Daumesnil, place du 19 mars 1962
- Bientôt, d'autres rendez-vous d'organisations, ici sur Démosphère
Bastille > Av Daumesnil > Bd Diderot > Nation
Encore plus fort
pour le retrait d'un projet de loi rétrograde et dangereux
Communique régional commun
Les organisations régionales d'Île de France CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, UNEF, UNL, se sont réunies le vendredi 20 mai à Paris.
Elles se félicitent de la réussite des manifestations du 19 mai.
Malgré le passage en force à l'Assemblée nationale avec l'usage du 49.3, les stratégies de tensions et de pourrissement des manifestations visant à décourager la participation du plus grand nombre , malgré les déclarations scandaleuses du 1 er ministre menaçant de recourir à la force pour lever les éventuels blocages organisés par les organisations syndicales , malgré la poursuite de la propagande éhontée, relayée par la plupart des médias, pour faire croire que cette loi n'est pas une mise à mort du code du travail, la mobilisation sociale se poursuit et s'amplifie.
Des grèves reconductibles sont lancées, de nouveaux secteurs se font entendre, les routiers, les raffineries, Aéroport de Paris... avec toujours le même objectif : le retrait de ce projet de loi rétrograde et dangereux !
Pour continuer de marquer notre totale opposition à ce texte, le principe d'une votation citoyenne vient d'être décidé. Dès que les modalités et le matériel seront disponibles, les organisations régionales signataires s'engagent à y travailler collectivement et à faire signer massivement.
D'ores et déjà, en Ile de France, les organisations signataires appellent à de nouvelles journées d'action pour maintenir la pression et faire savoir au gouvernement et au Président de la République, que nous ne céderons pas :
Journée de grèves et manifestation nationale à Paris le 14 juin.
D'autres initiatives régionales sont en préparation
Un seul objectif, le retrait !
Jeudi 26 mai 2016 manifestation interprofessionnelle unitaire régionale
14h - Bastille à Nation
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/47824
Source : message reçu le 25 mai 08h
Source : message reçu le 23 mai 17h
Toujours déterminé-es :
Amplifier la mobilisation, faire respecter la démocratie !
CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
Après plus de deux mois de mobilisation des salarié-es, des jeunes, des privé-es d'emploi et des retraité-es, la mobilisation se poursuit et s'amplifie comme le montre cette journée du 19 mai.
Cette semaine, le développement d'actions, de grèves dans de nombreux secteurs et de blocages pour obtenir le retrait du projet de loi travail et l'obtention de nouveaux droits, montre que la détermination reste intacte.
L'opinion publique reste massivement opposée à cette loi Travail et à l'utilisation autoritaire du 49.3 par le gouvernement.
Le gouvernement n'a pas d'autre issue que celle du dialogue avec les organisations qui luttent pour le retrait de ce projet de loi et pour être écoutées sur les revendications qu'elles portent. C'est pourquoi les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL en appellent solennellement au Président de la République.
Des secteurs professionnels sont engagés dans un mouvement de grève reconductible, d'autres vont entrer dans l'action. Les organisations appellent le 26 mai prochain à une journée nationale de grève, manifestations et actions.
Les organisations décident de renforcer l'action par une journée de grève interprofessionnelle avec manifestation nationale à Paris le 14 juin, au début des débats au Sénat. Elles appellent à multiplier d'ici là, sur tout le territoire, des mobilisations sous des formes diversifiées.
Elles décident également une grande votation dans les entreprises, les administrations et les lieux d'étude qui se déroulera dans les semaines à venir en parallèle au débat parlementaire afin de poursuivre avec les salarié-es et les jeunes les débats sur la loi Travail, obtenir le retrait de ce texte pour gagner de nouveaux droits permettant le développement d'emplois stables et de qualité.
La loi doit notamment préserver la hiérarchie des normes, élément protecteur pour tous et toutes les salarié-es.
Cette votation sera remise lors d'un nouveau temps fort qu'elles décideront prochainement.
Les organisations invitent leurs structures à poursuivre la tenue d'assemblées générales avec les salarié-es pour débattre des modalités d'actions, de la grève et de sa reconduction.
Elles se retrouveront rapidement pour assurer l'organisation et la réussite de ces mobilisations et initiatives.
Source : http://www.solidaires.org/Toujours-determine-...
Source : http://www.solidaires.org/Loi-travail-Manifes...
Loi Travail : en grève le 26 mai,
avant, après, on continue jusqu'au retrait !
Solidaires
L'intersyndicale nationale interprofessionnelle appelle à une nouvelle journée de grève et de manifestations le jeudi 26 mai.
Sans attendre une semaine de plus, l'Union syndicale Solidaires soutient tou-tes les salarié-es déjà en grève reconductible et appelle à renforcer ce mouvement partout où c'est possible.
Il en est de même pour la manifestation nationale du 14 juin : pour l'Union syndicale Solidaires, il ne s'agit pas d'en faire la perspective d'un enterrement du mouvement ; au contraire, en étendant et renforçant la grève, donnons-nous les moyens que ce soit la manifestation fêtant l'abandon du projet de loi Travail et qui aidera à imposer nos propres revendications et non plus celles des patrons !
Plus vite nous frapperons fort et bloquerons l'économie et les profits des patrons et actionnaires, plus vite nous gagnerons !
Communiqué de l'Union syndicale Solidaires, le 21 mai 2016
Le 26 mai 2016 toutes et tous en grève et manifestation
UD CGT 95
NON au coup de force Antidémocratique du gouvernement !
La Mobilisation Augmente et continue !
Le 19 Mai 100 000 manifestant-es à Paris contre le projet de loi travail !
400 000 sur toute la France On ne lâche rien !
Retrait du projet de loi travail
Le Gouvernement minoritaire prétend imposer sa loi de régression sans vote au moyen du 49-3.
Le Gouvernement est isolé comme jamais, face à 74% de la population, face à des centaines de milliers de manifestants, salariés et jeunes. Raison de plus pour amplifier la mobilisation car comme dans le combat contre le CPE en 2006, il est possible de les faire reculer.
C'est le moment de rentrer dans la lutte pour obtenir le retrait du projet de loi et pour nos revendications relatives aux conditions de travail, aux salaires, aux effectifs, aux 32h .... Plus que jamais, l'unité Public / Privé est nécessaire pour faire reculer ce gouvernement au service du MEDEF.
Plus que jamais unité pour le retrait
La grève est à l'ordre du jour !
Prochain rendez-vous le 26 et manif nationale le 14 juin !
Dès le début de semaine, les ports et docks, les routiers, les cheminots, l'Energie, la chimie... s'engagent dans la grève.
L'UD CGT 95 appelle à multiplier, pour les salariés du public et du privé, des réunions, des assemblées générales avec leurs syndicats , des Heures d'InformationsSyndicales pour organiser la grève et discuter sa reconduction.
L'UD CGT 95 appelle à la grève et aux manifestations Parisiennes :
Le jeudi 26 mai 2016
Manifestation intersyndicale à l'appel de FIDL, UNL, UNEF, FSU,
Solidaires, FO, CGT. 14h Bastille-Nation PARIS
C'est maintenant qu'il faut les faire céder,
C'est maintenant que tout se joue !
Source : http://www.cgt95.fr/?p=1205
Tous-tes en grève le jeudi 26 mai.
Construisons la grève reconductible interprofessionnelle
Fédération SUD éducation
Éducation - Loi Travail / Blocage de l'économie : ce n'est qu'un début
Tous-tes en grève le jeudi 26 mai. Construisons la grève reconductible interprofessionnelle
En avant vers le blocage de l'économie
La lutte contre la loi travail s'intensifie. Des grèves sont reconduites dans plusieurs secteurs comme les transports (sncf, routiers, aériens), la pétrochimie. Les blocages se multiplient dans les gares et les raffineries.
Malgré les tentatives d'intimidation du pouvoir et les pressions policières sur les cortèges, nationalement la mobilisation dans la rue reste forte. Le nombre de manifestant-es a doublé entre le 17 mai et le 19 mai.
Les Nuits Debout s'étendent et des actions coup de poing ont lieu dans toute la France. L'utilisation du 49.3 et l'autoritarisme de Valls continuent de décrédibiliser le gouvernement.
Malgré une stratégie de désinformation, la détermination des travailleurs-euses est intacte. La population continue d'être majoritairement contre cette loi qui casse les droits des salarié-e-s.
L'intersyndicale nationale (CGT, Solidaires, FO, FSU, UNL, UNEF) appelle à la grève le 26 mai et à amplifier la mobilisation jusqu'à la grève et la manifestation nationale le mardi 14 juin, avant le vote en 2nd lecture à l'assemblée. Il faut forcer le gouvernement à reculer. Nous pouvons gagner. Tout dépend du niveau de mobilisation dans la rue et dans la grève.
Pour la Fédération SUD éducation et Solidaires, c'est dès maintenant que le mouvement de grève reconductible et de blocage doit s'amplifier et s'étendre tous les jours. Chaque secteur doit s'épauler. Il n'y aura ni grève ni blocage par procuration.
Dans l'éducation, des raisons de se mobiliser
L'autonomie des établissements et la territorialisation de l'école participent de la même logique que l'inversion de la hiérarchie des normes à l'oeuvre dans la loi travail. Il s'agit de briser les garanties collectives obtenues.
Malgré les opérations de communication et de propagandes du ministère, la priorité à l'éducation est inexistante. Au contraire les attaques se multiplient.
- Les réformes du collège et des rythmes scolaires sont refusées par les personnels.
- Le manque de remplaçant-e-s est criant et se généralise sur l'ensemble du territoire.
- La précarisation s'accentue à grands pas avec l'embauche de centaines d'enseignant-e-s contractuel-le-s qui se retrouvent sans formation dans les écoles. Des personnels AVS/AESH dont les contrats sont pour la grande majorité très courts, perçoivent un salaire dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté.
- L'éducation spécialisée est attaquée. Dans les EREA, le ministère de l'éducation a déjà commencé à remplacer les professeur-e-s des écoles éducateurs-trices fonctionnaires par des assistant-e-s d'éducation précaires, mal payé-e-s et sans formation. C'est un mépris total pour les personnels et les élèves.
- Les lycées classés en éducation prioritaire sont aussi attaqués. La Ministre a annoncé qu'ils devront tous en sortir en 2017 !
- Pour tous-tes les travailleurs-euses de l'éducation, les pressions hiérarchiques et les injonctions dans l'urgence sont monnaie courante.
Et ce ne sont pas les quelques primes qui feront oublier aux personnels la réalité de leurs conditions de travail et de vie dégradées depuis de nombreuses années.
Enfin, si cette loi passait, la prochaine étape serait la remise en cause du statut de la fonction publique, qui nous promet une flexibilisation et une précarisation de nos métiers sans précédent.
La résistance est en marche
Des équipes de grévistes font des tournées d'établissements et d'écoles afin de mobiliser dans notre secteur.
Des luttes spécifiques ont lieu comme par exemple contre le non remplacement des enseignant-e-s ou pour l'éducation prioritaire dans les Hauts-de-Seine ou en Seine-Saint-Denis. Il est nécessaire de lier l'exigence du retrait de la loi travail à des revendications spécifiques à notre secteur.
Pour une grève massive et sa reconduction interprofessionnelle !
Pour l'Union syndicale Solidaires et SUD éducation, il faut mettre toutes nos forces dans la lutte contre cette loi.
Il est important d'être massivement tous et toutes en grève le jeudi 26 mai.
D'ici là des débrayages, des actions, des AG, des Nuits debout doivent permettre d'œuvrer à l'extension de la grève et à sa reconduction.
Pour la Fédération SUD Education, la situation nécessite une grève générale reconductible. C'est le sens de l'appel « On bloque tout ! » signé par 100 structures syndicales et des centaines de militant-e-s CGT, FO, FSU, SUD-Solidaires...
Pour SUD éducation, le gouvernement doit retirer la loi travail et satisfaire les revendications de l'ensemble des salarié-e-s.
On bloque tout ! Toutes et tous en grève dès le 26 mai !
Construisons la grève reconductible interprofessionnelle !
Fédération SUD Education
Loi Travail : le 26 en grève
SUD éducation 93
Vous trouverez ci-contre le tract SUD éducation 93 pour le 26, ainsi qu'une affichette.
En 2006, Hollande disait "le 49.3 est un déni de démocratie" ...en 2016, il l'utilise pour passer en force ! Alors qu'une grande majorité de la population est opposée à la loi travail, que partout en France ont eu lieu des manifestations massives, le gouvernement a décidé de couper court au débat parlementaire en dégainant le 49.3. Aujourd'hui, le succès du 17 et surtout du 19 mai doit nous conduire à poursuivre, étendre et intensifier la grève : c'est ce que propose l'intersyndicale nationale CGT-FO-FSU-Solidaires !
Un code du travail à la carte !
La loi travail repose sur un principe simple : la soumission totale des salarié-e-s aux besoins de l'entreprise. Avant l'application de cette loi, les négociations d'entreprises (au sujet des contrats, du temps de travail, des congés, de la politique salariale...) étaient encadrées par le code du travail. Si cette loi passe, les salarié-e-s seront seul-e-s face à leur patron-ne pour négocier des accords qui pourront déroger au code du travail et rendre les conditions de travail encore plus précaires. On imagine déjà les pressions et chantages que pourront subir les salarié-e-s dans les entreprises sans syndicat combatif.
Violences policières : c'est le droit de manifester qui est attaqué
À la violence patronale dans les entreprises répond la violence policière dans la rue. Pour faire taire la mobilisation, le gouvernement utilise la force. Cependant, les manifestant-e-s sont suffisamment nombreux-ses, solidaires et déterminé-e-s pour que les violences policières n'en viennent pas à bout. L'utilisation des gaz lacrymogènes, des flashballs, des matraques visent à effrayer la population mais en réalité l'usage de la force révèle la faiblesse du gouvernement. Le gouvernement traite les militant-e-s comme des criminel-le-s et les syndicalistes comme des "voyou-te-s", soyons uni-e-s contre la répression du mouvement social.
Education : ça bouge dans le 93 !
Dans l'éducation, les parents d'élèves, mobilisé-e-s sur la question des non-remplacements, se sont joint-e-s au rassemblement devant le ministère le 18 mai organisé par les lycées du 92 sortant de l'éducation prioritaire. Des lycées du 93 se sont lancés dans la grève reconductible pour défendre des agents en CUI (contrat unique d'insertion) dont les contrats sont menacés. Aujourd'hui, des AED d'Aulnay et Sevran, s'organisent pour obtenir une amélioration de leur contrat. Toutes ces luttes participent à renforcer la combattivité de notre camp social. La convergence des luttes est indispensable : faire reculer le gouvernement sur la loi travail, c'est imposer un rapport de force pour gagner sur nos revendications dans l'Education !
Pour gagner, renforcer et étendre les actions de blocage de l'économie
De nombreuses actions de blocage de l'économie sont menées en ce moment en France (raffineries, ports, en particulier dans l'Ouest de la France). Du côté de notre département aussi, auxquelles ont largement participé les militant-e-s de SUD éducation 93 : blocage du port de Gennevilliers le 28 avril, blocage du centre commercial Val d'Europe le 15 mai, des établissements Dubrac (BTP) le 19 mai... La grève, c'est ce qui permet de participer à ces actions, indispensables pour construire le rapport de force pour le retrait de la loi Travail !
Massivement en grève et en manif le 26 mai !
Pour la grève reconductible interprofessionnelle !
Le gouvernement a un genou à terre
Amplifions le mouvement pour le faire plier !
CGT du Nettoiement
Actions et grèves des routiers et des cheminots, raffineries bloquées ...
400 000 manifestants dans tout le pays dont 100 000 à Paris le 19 mai !!!
Nous ne pouvons laisser les cheminots, les routiers, les raffineurs
seuls dans l'action, nous devons amplifier le mouvement…
« La loi travail » :
- 75 % des français sont opposés à ce projet.
- 60 % soutiennent la mobilisation.
Face à la volonté de nous décourager, rappelons-nous que la loi sur le CPE a été retirée alors même qu'elle avait été votée au parlement.
Après des années de gel du point d'indice, le gouvernement a consenti à une hausse modeste du point d'indice. Pas de quoi rattraper les pertes de pouvoir d'achat.
Les attaques contre les fonctionnaires redoublent : fin de la durée minimum dans l'échelon (donc une progression plus lente et une perte d'argent considérable sur toute la carrière), la mise en place de primes au mérite...
Sans parler des conditions de travail qui, dans toute la Fonction Publique et à Paris en particulier ne cessent de se dégrader. La volonté de faire plus avec moins de moyens, a des conséquences désastreuses pour les conditions de travail et la santé des agents.
Dans ces conditions, nul doute que si le projet de « loi Travail » était mis en œuvre, le statut même des fonctionnaires serait rapidement attaqué. Nous l'avons vu pour les retraites, chaque recul pour les salariés du privé est toujours suivi d'une attaque contre les fonctionnaires.
En l'absence de majorité au parlement, le gouvernement tente d'essayer de passer en force en utilisant le 49-3. Mais le débat parlementaire n'est pas terminé. Le projet de loi arrivera au Sénat à la mi-juin et reviendra plus tard à l'Assemblée Nationale.
Agitant la carotte et le bâton, le gouvernement essaye d'éteindre la contestation : prime de 800 euros aux professeurs des écoles, 90 millions pour le régime des intermittents, report de la réforme de l'indemnisation des demandeurs d'emploi d'un côté, répression des manifestants de l'autre.
Le projet de loi Travail c'est la destruction du Code du travail, la possibilité pour les patrons de déroger aux règles communes, donc de faire travailler plus (jusqu'à 60 h par semaine), de baisser les salaires, de licencier plus facilement. C'est la possibilité d'imposer ces changements (accords d'entreprise) contre l'avis des syndicats majoritaires.
C'est aussi une attaque contre la médecine du travail et donc de tous les salariés.
Ce gouvernement est indécent. Après avoir accordé des dizaines de milliards de cadeaux aux entreprises (baisse de cotisations ou d'impôts), et alors qu'il y a des millions de demandeurs d'emploi, il veut leur donner le pouvoir de licencier plus facilement.
Le Syndicat CGT du Nettoiement appelle les Eboueurs et TSON à faire grève et à participer aux actions et manifestations des 26 mai et 14 juin 2016
- Grève et manifestation jeudi 26 mai 2016 à 14h
Place de la Bastille - Grève et manifestation nationale à Paris Mardi 14 juin 2016
Loi travail, 49.3, état d'urgence, interdiction de manifester, répression…
contre la dictature patronale et étatique
grève générale reconductible !
CNT
Si notre organisation syndicale n'a jamais eu d'illusion sur notre prétendue démocratie et sur la représentation parlementaire, le recours au 49.3 pour imposer la loi travail, le prolongement de l'état d'urgence, son utilisation pour interdire à des militants de manifester (à titre individuel ou en interdisant des manifestations, comme à Nantes ou Rennes), les violences policières organisées (y compris contre des locaux syndicaux, comme la CNT à Lille ou Solidaires à Rennes), les arrestations de militants syndicalistes détenus sans motif (comme les deux Antoine, militants CGT de Clermont-Ferrand et de Valenciennes) constituent un arsenal clair au but sans équivoque : imposer par la force des lois qui s'attaquent directement et brutalement aux droits et aux libertés des travailleurs.
État et patronat, main dans la main, mènent la lutte des classes et cherchent à la gagner par les voies les plus autoritaires : matraquage et gazage en manifestation, utilisation de Flash-Ball, 49.3 à l'Assemblée nationale, gendarmes mobiles et CRS pour casser les blocages de dépôts de carburant, exclusion de lycéens pour « tentative de blocage », mensonges (relayés par la CFDT) sur le contenu de la loi pour briser la mobilisation des routiers ou des cheminots, sondages bidon à tour de bras... Loi Macron (déjà 49.3), loi El Khomri, chantage sur les négociations Unédic, etc. : nous ne pouvons plus, nous ne devons plus laisser faire.
Face à la force étatique et patronale, ne nous laissons pas intimider, répondons par la force de la grève et de la lutte !
La CNT région parisienne estime qu'il est urgent de s'engager dans une grève générale reconductible. Nous soutenons et appelons à soutenir les opérations de blocage des dépôts de carburant. Nous appelons à mettre en place des comités de grève et à créer des caisses de grève pour soutenir les travailleurs (comme ceux des raffineries, les cheminots, les routiers, les dockers et les agents portuaires) en grève reconductible. Nous appelons l'ensemble des organisations syndicales à prendre leurs responsabilités et à organiser la riposte unitaire nécessaire pour que le mouvement tienne dans la durée jusqu'au retrait de la loi. Ne déléguons plus notre pouvoir à des élus qui ne savent que nous trahir et servir leurs intérêts et ceux du patronat.
Ne nous lamentons pas, organisons-nous ! Reprenons notre vie et notre avenir en main.
L'arme des travailleurs et des travailleuses, c'est la grève !
La CNT appelle à faire grève et manifester le 26 mai (14 heures, place de la Bastille).
- 12h30 : arrivée sur le point fixe au niveau de la rue de Lyon
- 14h: départ du cortège.
Samedi 28 mai : concert de soutien aux caisses antirépression au local de la CNT à 18 heures.
Retrait de la loi travail !
Amnistie de tous les interpelés du mouvement social !
Construisons la grève générale reconductible !
Le 26 mai et après, amplifions la mobilisation
et faisons reculer le gouvernement sur la loi travail !
Asso - Solidaires Associatif
Suite au succès des journées de manifestations et de grèves débutées en mars, la mobilisation s'intensifie avec le démarrage de grèves reconductibles dans certains secteurs, le blocage des raffineries ou le maintien des "nuits debouts" partout en France. Le gouvernement s'entête et maintient son projet de loi coûte que coûte, contre l'avis de la population, des syndicats et même de la majorité des députés en utilisant la procédure du "49-3" ! La mobilisation est durement réprimée (fouilles systématiques, arrestations, garde à vue) allant même jusqu'à la perquisition de locaux syndicaux. Le 26 Mai, ASSO appelle tou-te-s les salarié-e-s du secteur associatif à se mettre en grève et à rejoindre les manifestations prévues dans toute la France. Les aménagements proposés ne suffisent pas, il faut retirer la loi travail !
Nous, salarié.e.s associatifs n'avons pas besoin de plus de précarité. Rappelons que seulement 53% de nos emplois sont en CDI contre 88% dans l'ensemble du marché du travail et qu'un tiers des salarié-e- s du secteur ne sont protégé-e-s par aucune convention collective. Le code du travail demeure une protection essentielle et parfois unique. Les dérogations au droit du travail, on connaît, on n'en veut pas plus !
NON à la loi travail qui permettrait de licencier et non d'embaucher
- Non au maintien du barème d'indemnité pour licenciement abusif, même devenu « indicatif »
- Non à la mise en place du forfait jour avec l'accord d'un représentant syndical extérieur
- Non à la facilitation du licenciement économique (motifs élargis)
- Non aux dérogations aux droits du travail (salaires, temps de travail, heures supplémentaires…) par accords d'entreprise
OUI au renforcement de nos droits pour tou-te-s!
- Un partage du temps de travail: réduction du temps de travail porté à 32 heures hebdomadaires
- Un arrêt des dérogations par accords au droit du travail
- Le renforcement de la justice prudhommale (plus de moyens, gratuité de saisie)
ET pour les salarié-e-s associatifs:
- Une nouvelle convention collective et l'obligation de rattachement des associations à des conventions
- Un CDI pour tou.te.s, fin des d'emplois précaires (contrats d'avenir, services civiques, CAE-CUI)
- Des subventions au fonctionnement pour les associations et la fin de leur mise en concurrence.
Nous appelons tou-te-s les salarié-e-s du secteur associatif à se joindre aux mouvements de grèves et aux manifestations du Jeudi 26 mai contre la loi travail. Cette réforme n'est ni amendable, ni réformable, elle doit être retirée!
Contact presse : Florian Martinez : 06.33.27.36.22/Florence Ihaddadene : 06.23.59.18.89
Source : message reçu le 25 mai 13h
Travail dominical : pour nous, c'est toujours non !
Lois Macron et El Khomri :
La régression sociale, ça suffit !
SUD commerces et services
Implanté entre autre dans plusieurs entreprises de l'habillement (FOOT LOCKER, NEW LOOK, SOLEIL SUCRE etc.), nous nous adressons à vous, salarié-es des grands magasins :
Travail dominical : pour nous, c'est toujours non !
Au BHV, le syndicat SUD, qui ne nous est pas affilié, a signé au début du mois un accord sur le travail dominical contraire aux revendications portées par notre union. Plus encore, ses garanties relèvent de la monnaie de singe et cette signature se fait au mépris de l'avis exprimé par le personnel en novembre 2015. En cas de maintien de cette dernière, notre syndicat décidera des actions à mener pour s'en défaire des effets.
Aux GALERIES LAFAYETTE, deux syndicats minoritaires ont trouvé bon de faire de même quelques jours après mais la CGT, FO et le SCID peuvent encore faire usage de leur droit d'opposition à son encontre.
Avec nos collègues de BURBERRY, présents aux GALERIES comme au PRINTEMPS, notre section syndicale est aussi déterminée à empêcher toute ouverture dominicale supplémentaire : douze dimanches par an, c'est largement suffisant !
Contre la loi Travail, grève et manifestation les 26 mai et 14 juin !
Jeunes, salarié-es et privé-es d'emplois, nous sommes des millions à avoir déjà relevé la tête depuis mars dernier, début de la mobilisation contre l'odieuse loi Travail. Le gouvernement a été contraint de reculer à plusieurs reprises sous le poids de l'indignation qui s'est exprimé sur internet puis par de fortes manifestations et l'occupation de places dans tout le pays.
Aujourd'hui alors que se généralise les grèves, nous, salariè-es du commerce, nous devons aussi rejoindre la mobilisation pour obtenir le retrait de la loi El Khomri et l'abrogation de la loi Macron en faisant grève et en manifestant :
- aujourd'hui jeudi 26 mai à 14 h à Bastille,
- mardi 14 juin pour la manifestation nationale unitaire prévue à cette date sur Paris (rejoignez-nous dans le cortège du CLIC-P).