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mardi 5 avril 2016 à 13h

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Attention: ceci est la manifestation du 5 avril

Pour la manifestation manifestation du 9 avril, voir ici:
https://paris.demosphere.net/rv/46327


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Manifestation contre la « Loi travail - El Khomri »

À l'appel des organisations franciliennes
CGT - FO - FSU - Solidaires - UNEF - UNL - FIDL

Trajet / parcours : rv 13h à Bastille, manifestation en direction de Denfert
Bastille > Pont d'Austerlitz > Bd St Marcel > Bd. Arago > Denfert-Rochereau

Principaux rendez-vous du 5 mars:

Bientôt, plus d'informations ici, sur Démosphère.

Bastille > Pont d'Austerlitz > Bd. Arago > Denfert.


Communiqué commun

CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL

La puissante journée de grève et manifestations rassemblant plus d'un million de personnes dans 260 villes a démontré la détermination sans faille des étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es, privé-es d'emploi et retraité-es à obtenir Ie retrait du projet de loi travail et à conquérir de nouveaux droits sociaux.

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL réaffirment que dans un contexte de hausse du chômage, d'explosion de la précarité et de la pauvreté, ce texte va organiser une régression généralisée des droits, créer un dumping social entre les entreprises d'un même territoire et d'une même branche et aggraver les inégalités entre les salarié-es.

Contrairement à ce qu'affirme le gouvernement, ce projet de loi travail ne créerait en aucun cas les emplois pérennes nécessaires à la relance et à l'investissement.

Le gouvernement doit entendre les milliers d'étudiant-es, de lycéen-nes, de salarié-es, de privé-es d'emploi et de retraité-es mobilisés massivement aujourd'hui dans la rue et dans les entreprises avec de nombreux appels à la grève. II doit entendre tous les citoyen-nes qui s'expriment, 70% de la population estime en effet, qu'il faut retirer le texte, qu'il n'est pas amendable, sa philosophie globale restant inchangée.

Les organisations syndicales signataires affirment une nouvelle fois que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s'organiser, tout en assurant la sécurité des manifestant-es.

Elles confirment leur disponibilité pour rencontrer le gouvernement et faire des propositions de droits nouveaux en termes d'emploi, de salaires et pensions, de temps de travail, de protection sociale, de garanties collectives, de conditions de travail, de formation et de droits et libertés syndicales. Des propositions porteuses de progrès social et correspondant à la réalité du travail d'aujourd'hui et de demain.

D'ores et déjà, de nouvelles journées de mobilisation avec grèves et manifestations sont prévues et ce dès le 5 avril à l'initiative des organisations de jeunesse.
Les salarié-es se mobiliseront sous diverses formes, notamment avec l'interpellation des parlementaires.

Le 9 avril, elles appellent à la réussite d'une nouvelle grande journée d'action de grèves et de manifestations.

Si le gouvernement ne répond pas, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL resteront déterminées à poursuivre et amplifier la mobilisation pour obtenir le retrait du projet de loi travail et à conquérir de nouveaux droits sociaux y compris par les manifestations et la grève interprofessionnelle. Elles décident de se revoir le 6 avril.

Montreuil, le 31 mars 2016

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/46036
Source : message reçu le 4 avril 11h
Source : communiqué ci-dessous
Source : http://www.sudeduccreteil.org/le-printemps-se...
Source : http://www.sudptt.org/spip.php?article102517
Source : http://www.communcommune.com/2016/04/immense-...


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Appel de la coordination nationale étudiante du 3avril

Nous, étudiant-e-s mobilisé-e-s contre la loi travail, réuni-e-s en coordination nationale étudiante, mandaté-e de 70 universités et établissement d'enseignement supérieur, appelons au retrait total et sans négociation du projet de loi travail. La journée du 31 mars a été une grande réussite dans toute la France : près de 1,2 millions de personnes ont manifesté leur colère et leur refus de cette loi antisociale. Depuis maintenant trois semaines, ce sont des centaines de milliers d'étudiant-e-s, lycéen-ne-s, salarié-e-s et chômeur-se-s qui se mobilisent malgré les vaines tentatives de l'Etat de diviser et réprimer le mouvement. Aujourd'hui, alors que Manuel Valls joue la carte de la négociation avec certaines organisations syndicales, nous réaffirmons que ce mouvement s'auto-organise en Assemblées Générales et en Coordination : seul le mouvement saurait se représenter lui-même.

Cette loi s'inscrit dans une continuité de politiques pro-patronales mises en place par les gouvernements successifs. Elle vise à faciliter les licenciements économiques, la hausse du temps de travail, la baisse des droits des travailleur-se-s. Seul le retrait total est une issue acceptable face à la précarisation généralisée prévue dans ce projet de loi.

Le gouvernement a peur de ce mouvement qui s'amplifie et tente par tous les moyens de le faire taire. La répression policière et les sanctions administratives sont inacceptables : ne serait-ce que le 31 mars, il y a eu plus de 100 arrestations et des dizaines de blessé-e-s. Nous mènerons une campagne contre ces violences policières : nous ne cèderons pas, nous ne nous arrêterons pas.

Dès le 5 avril nous serons de nouveau dans la rue. Nous appelons dès cette date tou-te-s les salarié-e-s et leurs organisations syndicales à construire avec nous la grève générale reconductible. Pour faire reculer le gouvernement, un mouvement d'ensemble des étudiant-e-s, lycéen-ne-s, privé-e d'emploi et travailleur-se-s sera indispensable. Afin de construire cette convergence des luttes, nous appelons à intensifier les rythmes de mobilisation : le 9 avril, nous serons dans la rue partout en France aux côtés des salarié-e-s. Et dès les semaines suivantes, nous poursuivrons le mouvement le 12, le 14, et le 20 avril. Ces différentes dates doivent être un point d'appui pour avancer vers la grève reconductible. Pour faire de cette perspective une réalité, nous appelons l'ensemble des étudiant-e-s à tisser des liens avec les travailleur-se-s et à se regrouper dans des assemblées interprofessionnelles.

Le gouvernement compte sur les vacances pour affaiblir la mobilisation étudiante : au contraire, nous profiterons de cette période pour renforcer la mobilisation et la diversifier par exemple en intervenant dans l'occupation des places à l'instar de la démarche Nuit Debout. Les examens approchant, nous exigeons que les universités n'entravent pas la poursuite de la mobilisation, notamment en reportant les examens.

Nous sommes déterminés et nous nous battrons jusqu'au bout pour obtenir :

  • le retrait total et sans négociation de la loi Travail
  • le partage et la réduction du temps de travail
  • l'arrêt immédiat de la répression policière et des poursuites ainsi que la levée immédiate de l'état d'urgence

Source : https://mobilisationparis1.wordpress.com/2016...
Source : https://mobilisationparis1.wordpress.com/2016...


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Journées de grèves et de manifestations

Retrait de la loi « travail »

CGT

Qui peut croire qu'en facilitant les licenciements, on va créer des emplois ?

Qui peut croire qu'en faisant travailler plus longtemps ceux qui travaillent déjà, on va réduire le chômage ?

Malgré 1,2 million de manifestant-e-s le 31 mars 2016, le Premier ministre ne veut pas retirer un projet qui prévoit notamment :

  • Des accords d'entreprise qui pourront prévoir des droits inférieurs à la loi ou aux conven- tions collectives de branche
  • La possibilité de procéder à des licenciements économiques même quand l'entreprise se porte bien
  • Un temps de travail quotidien maximal porté de 10 à 12 h par accord d'entreprise
  • La baisse de la majoration des heures complé- mentaires (de 25 à 10%) pour les temps partiels

Mais alors , si ce n'est pas dans l'intérêt des salariés et des chômeurs, c'est dans l'intérêt de qui ?

Ce n'est pas un hasard si cette loi reprend les revendications du Medef.

Lorsqu'en France, on nous ressasse tous les jours, sous toutes les formes, que le coût du travail est « trop élevé », quels sont ceux qui rappellent que Bernard Arnault, patron du groupe LVMH, a gagné 10 000 € par minute en 2015 ?

Qui pointe du doigt le coût exorbitant du capital ?

Des milliards d'euros de dividendes ont été versés à des actionnaires qui en demandent toujours plus et que le Gouvernement a décidé de servir. Les bénéfices énormes du CAC 40 nous sont présentés comme un bien pour la société. Pourtant, ces bénéfices augmentent quand les entreprises licencient, quand nos salaires sont bloqués, quand nos cadences de travail augmentent...

Aujourd'hui, ce dont nous avons besoin, c'est d'un code du travail plus protecteur, allégé des nombreuses exceptions à la règle qui l'affaiblissent et l'alourdissent.

La contestation du projet de loi El Khomri a pris très vite une ampleur inédite. Des centaines de milliers de personnes ont déjà signé une pétition, ont fait grève et ont manifesté pour son retrait.

Ne laissons pas le Medef dicter les lois de la République !

Manifestation unitaire à l'appel des organisations franciliennes CGT - FO - FSU - Solidaires - UNEF - UNL - FIDL

Samedi 9 avril 14 h République

Source : http://cgtparis.fr/Mardi-5-avril-2016-manifes...


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Retrait total de la loi travail

Solidaires

Le 31 mars, il y a eu des dizaines de milliers de manifestants et de manifestantes, des centaines de rassemblements dans les villes, un grand nombre d'entreprises touchées par des arrêts de travail, des chiffres de grève significatifs dans plusieurs secteurs... Notre mouvement qui regroupe des jeunes à l'école et à l'université, des chômeur-euses, des salarié-es, des retraité-es a pris de l'ampleur. Au delà des manifestations, ce sont des assemblées générales interprofessionnelles qui se sont tenues dans de nombreuses villes, des débats à l'occasions des « nuits debout », des actions de blocage. Le gouvernement ne pourra compter ni sur les vacances, ni sur le mauvais temps pour limiter tout cela.

La population est d'accord avec nous !

Un mouvement populaire

Notre mouvement est majoritaire dans la population : la loi travail est massivement rejetée. La preuve, ce sont les remous que cela produit dans les syndicats qui ont décidé d'accompagner le gouvernement, dans la classe politique ou parmi les économistes qui sont nombreux à s'exprimer pour dire que la loi travail va aggraver la situation des salarié-es et les inégalités sociales.

Gattaz, El Khomry et les PME...

Dans le même temps, accompagnée des déclarations de Gattaz, la ministre du travail El Khomry annonce qu'elle est prête à revoir encore l'assouplissement des règles de licenciement pour les petites entreprises. Les salarié-es et le code du travail ne sont pas responsables des difficultés des PME ! Ce sont les grands groupes qui imposent leurs chaînes de sous-traitance et font des profits colossaux en minimisant les risques. Et par l'évasion et l'optimisation fiscales, ils se débrouillent pour payer moins d'impôts que les PME...

Le gouvernement manœuvre

Le gouvernement tente à nouveau de faire des propositions à certaines des organisations étudiantes et lycéennes car il veut faire retomber les grèves et manifestations. Cela tout en réprimant sévèrement certaines actions.

On continue...

L'addition de chacune de nos actions, de chaque personne dans la grève et dans la rue, de chaque jour de mobilisation doit faire exploser le compteur pour signifier la fin de la loi travail.

Les moyens d'action sont nombreux et divers : les manifestations, les grèves, les actions de blocage, les initiatives de base de mobilisation citoyennes (comme les nuits debout, les nuits rouges...). Tous ces moyens doivent être utilisés pour renforcer la participation la plus nombreuse et contribuer à bloquer l'économie pour élargir le rapport de forces.

Le 5 avril dans la rue, et tous et toutes en manifestation le samedi 9

Tous-tes les jeunes touché-es par la loi travail,
tous-tes les jeunes dans la rue...

Le gouvernement s'étonne de voir des milliers de jeunes dans la rue, lycéen-nes, étudiant-es, jeunes au chômage, salarié-es. Si la loi travail contient peu de mesures spécifiques aux jeunes, en revanche, en dégradant la situation de l'ensemble du monde du travail elle touche de plein fouet ceux et celles qui y entrent et savent déjà les difficultés à avoir un emploi durable avec un salaire et des conditions de travail corrects.

Toute augmentation de la flexibilité du marché du travail, c'est l'assurance de voir perdurer la situation que connaissent les jeunes qui y entrent aujourd'hui : suite de contrats courts, pas toujours sur les emplois pour lesquels on souhaite travailler, multiplication de stages non ou peu rémunérés, exigence patronale en termes d'horaires, de disponibilité... Sur ce dernier point aussi qui concerne les horaires et conditions de travail, la loi aggrave la situation en permettant l'application d'horaires dérogatoires au régime des 35 heures actuel et ce malgré l'affirmation d'un droit à la déconnexion qui risque d'être très virtuel.

Pour les jeunes sans diplômes et qui rencontrent le plus de difficultés, le gouvernement entend prolonger le dispositif de la garantie jeune qui offre une prise en charge financière à hauteur de 400 euros mensuels et une formation sur un an.
Ces mesures déjà engagées avant la loi ne constituent pas une nouveauté. Elles ont été mises en application de façon expérimentale en 2015 et devaient être généralisées entre 2016 et 2017 pour 100 000 jeunes alors que 900 000 seraient normalement aconcerné-es.

Les personnes qui travaillent dans les missions emploi sont critiques sur le manque actuel de moyens pour mettre en œuvre de vraies formations.
Par ailleurs, l'idée de base est d'adapter les jeunes au marché de l'emploi sur des métiers qui constituent aujourd'hui une grande partie de l'emploi peu qualifié, sous payé, fortement marqué par la ségrégation entre hommes et femmes et dans lequel on retrouve déjà massivement des jeunes des quartiers populaires : services à la personne, emplois dans la sécurité, emplois du commerce...

Nous contestons aussi le fait que c'est une modalité de plus pour permettre au patronat d'avoir une main d'œuvre très bon marché s'ajoutant aux apprenti-es, contrats pro et autres stagiaires.

Ce que nous voulons :

  • De vrais emplois choisis avec des conventions collectives protectrices.
  • De vraies formations assurant une qualification.
  • De vrais salaires y compris pour les stagiaires, apprenti-es...
  • Des créations d'emplois pour les associations qui sont présentes dans les quartiers.
  • Des créations d'emplois dans les services publics qui assurent la solidarité dans notre société : transports, éducation, santé, culture...
  • Des créations d'emplois et des filières de formation pour la transition écologique dans l'industrie et l'agriculture.
  • Un statut qui assure la continuité totale des droits des salarié-es qu'ils soient ou non dans l'emploi.
  • La réduction du temps de travail à 32 heures sans perte de salaire pour permettre des embauches et donner du temps pour vivre.
  • L'encadrement et la limitation stricte de l'embauche de stagiaires, apprenti-es dans les entreprises (nombre et position dans les services, encadrement...).

Halte à la répression

Interventions musclées, intimidations, arrestations arbitraires et détentions, agressions, utilisation des matraques, canons à eau... c'est le triste tableau de l'utilisation de la police par ce gouvernement à l'occasion de nos mobilisations. Les premiers et premières touchées sont les jeunes, mais des militants syndicaux sont aussi victimes de l'action du gouvernement. On se demande s'il perd le sens de la mesure, ou s'il est débordé par l'état d'urgence qu'il a créé.
Nous sommes toutes et tous dans la rue parce que le gouvernement fait comme si on avait mal compris, et répète que plus de licenciement permettra plus d'emplois... la répression ne nous arrêtera pas.

Source : http://www.ussolidaires.fr/Retrait-total-de-l...


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31 mars : Immense mobilisation :

une seule issue : Le retrait

Communiqué CGT

A l'image de la tour Eiffel fermée pour cause de grève, la mobilisation pour le retrait du projet de loi El Khomri et l'écriture d'un code du travail du 21ème siècle a été un véritable succès.

Au soir de ce 31 mars nous recensons près d'1,2 million manifestants dans 250 villes avec plusieurs milliers d'arrêts de travail.

Cette mobilisation est à l'image des 70% de français qui veulent le retrait de ce projet de loi.

Dans de nombreuses manifestations, l'unité syndicale dépassait largement le cadre des organisations qui avaient appelées.

Le gouvernement doit retirer son texte. Inutile de s'entêter plusieurs semaines comme pour la constitutionnalisation de la déchéance de nationalité et les mesures d'état d'urgence. Les recettes qu'il propose avec le Medef, sont toujours ringardes, cela fait plus de 30 ans en France comme en Europe que s'applique une baisse des droits des salariés, du coût du travail avec pour seules conséquences une montée du chômage et une augmentation des dividendes versés aux actionnaires ( 25% en 2015).

Dans un contexte de hausse du chômage et d'explosion de la précarité, ce texte va favoriser le dumping social. Cela exacerberait encore plus la mise en concurrence entre des salariés, des entreprises sur un même territoire, une même branche. Elaborer un code du travail pour chaque entreprise, cela ne créera en aucun cas des emplois pérennes nécessaires à la relance économique et à l'investissement.

La jeunesse crie partout « on vaut mieux que ça ! » avec elle, la CGT est disponible pour construire ce « mieux ».

Nous proposons un nouveau statut du travail salariés avec des droits attachés à la personne et transférables d'une entreprise à l'autre, avec une sécurité sociale professionnelle pour ne plus passer par la case « chômage » en cas de changement d'entreprises.

Nous proposons de travailler moins pour travailler mieux et travailler tous. Nous exigeons une autre répartition des richesses et l'augmentation des salaires et des pensions.

Avec l'ensemble des organisations syndicales à l'initiative de ce 31 mars, nous allons proposer de poursuivre et amplifier l'action, les grèves, les manifestations, notamment le 5 avril en direction des parlementaires, le samedi 9 avril et après, jusqu'au retrait de ce projet de loi et pour l'obtention de nouveaux droits sociaux.

Montreuil, le 31 mars 2016

Source : http://www.ulcgt11.fr/?Immense-mobilisation-u...


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Résistance à la loi Travail !

Mobilisons-nous tous-tes ensemble !

SUD Éducation

Nous étions deux fois plus que le 9 mars lors de la 1ere journée de mobilisation unitaire des organisations de jeunes et de salarié-e-s. La mobilisation pour le retrait de la loi travail est donc croissante. Elle a fait un saut décisif du point de vue du nombre mais aussi de son enracinement dans le pays avec plus de 260 manifestations.

Dans plusieurs secteurs professionnels cette journée a aussi été une journée de grève ou de débrayage dans de grandes entreprises du privé mais aussi dans le secteur public.

Le mouvement se renforce aussi chez les lycéen-ne-s avec plus de 176 lycées bloqués. Dans les universités la mobilisation est très élevée comme à Nantes, au Havre, à Rennes, à Lyon, en région parisienne et elle se développe ailleurs. La répression qui a ciblé particulièrement lycéen-ne-s et étudiant-e-s le 24 mars et encore le 31 mars ne dégonfle pas le mouvement.

Dans l'éducation, la grève du 31 mars a été suivie par environ un tiers des personnels : à nous de développer cette mobilisation.

Les 5 et 9 avril amplifier la mobilisation pour le retrait de la loi !

L'intersyndicale CGT, FO, Solidaires, FSU, UNL, et UNEF soutient l'initiative de la coordination étudiante et des organisations de jeunes pour une nouvelle journée d'action le 5 avril. Dans notre secteur il est particulièrement important de converger avec la jeunesse mobilisée. C'est pourquoi la Fédération appelle à la grève le 5 avril. Avec Solidaires nous sommes déterminé-e-s à ne rien céder et nous continuons à appeler à la convergence des salarié-e-s et des jeunes. Il n'y aura pas de lutte par procuration.

Maintenant franchir une nouvelle étape

Toutes les manifestations sont importantes pour construire le mouvement. Ce sera aussi le cas le 9 avril où il faut être encore plus nombreux et nombreuses déterminé-e-s dans la rue !

Pour l'emporter, il nous faut construire une mobilisation unie des salarié-e-s, des étudiant-e-s, des lycéen-ne-s, des chômeurs, des chômeuses et des précaires ; c'est le sens des appels de Sud éducation et de Solidaires depuis le 9 mars. SUD éducation est signataire de l'appel « On bloque tout ! » lancé par 100 syndicalistes de toutes organisations appelant à reconduire les grèves.

Pour obtenir le retrait de la loi Travail, généralisons les grèves pour amplifier encore la mobilisation !

Pour gagner, organisons-nous pour bloquer l'économie par la grève reconductible interprofessionnelle.

Réunissons-nous en Assemblées Générales pour en débattre.

Source : http://sudeducation75.org/spip.php?article794


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Appel de la coordination nationale étudiante du 19 mars

Nous, mandaté-e-s des assemblées générales de plus de soixante établissements d'enseignement supérieur, réuni-e-s en coordination nationale le 19 mars, poursuivront jusqu'au bout le combat pour le retrait pur et simple de la Loi Travail. Loin d'être une attaque isolée, la Loi Travail fait suite à une longue série de contre réformes mises en place par les gouvernements successifs, qui n'ont eu de cesse de détruire un par un nos acquis sociaux, de développer la précarité, de s'attaquer aux services publics et de dévaloriser nos diplômes.

La Loi Travail est une attaque d'une ampleur considérable, car elle remet en cause tous les droits sociaux des salarié-e-s (35h, protection garantie par le droit du travail, CDI...). Nous ne sommes pas de la chair à patrons ! La baisse de la rémunération des heures supplémentaires, la simplification des licenciements, des barèmes ridicules d'indemnisation en cas de licenciement abusif, le basculement vers la prédominance des accords d'entreprise (inversion de la hiérarchie des normes), et toutes les autres mesures de la loi sont inacceptables et nous ramènent des dizaines d'années en arrière !

D'aucuns nous disent qu'en tant qu'étudiant-e-s, nous ne connaissons rien au travail, mais pourtant plus d'un-e étudiant-e sur deux est déjà salarié-e. Nous savons ce qu'est la réalité du monde du travail et la précarité. Nous, étudiant-e-s et salarié-e-s valons mieux que ça !

De plus, ce projet de loi précarise encore plus les femmes, les personnes racisées ou LGBTIQ, qui subissent déjà les temps partiels, les heures supplémentaires, un travail dévalorisant. Le mécanisme de négociation des droits au sein de chaque entreprise annulera des lois censées « défendre » l'égalité des droits.

La mobilisation a commencé très fort, avec plus de 500 000 personnes dans la rue le mercredi 9 mars. Elle a obligé le gouvernement à reculer sur la question des apprenti-e-s, tout en maintenant le contenu profond de la loi. C'est pourquoi nous exigeons toujours le retrait sans négociation ni amendement de la Loi Travail. Si certaines organisations (CFDT, Fage…) négocient des changements à la marge (dont la garantie jeune, une mesure inadmissible qui revient à du travail offert aux entreprises), ce n'est pas en notre nom !

Le 17 mars, nous sommes à nouveau descendu-e-s dans rue, beaucoup plus nombreux (plus de 150 000) dans des cortèges dynamiques résultants de la convergence construite entre étudiant-e-s et lycéen-ne-s, qu'il faut renforcer. Nous avons ainsi montré que nous ne sommes pas dupes des manœuvres du gouvernement et que ce n'est pas avec des modifications à la marge du projet de loi qu'on nous arrêtera.

Le gouvernement semble quant à lui avoir compris le message, intensifiant la répression avec des fermetures d'universités pour empêcher les étudiant-e-s de se réunir et de s'organiser. C'est une remise en cause intolérable de nos droits de grève et de réunion. Dans certaines universités, ces fermetures administratives ont été accompagnées de graves violences policières, avec le déploiement de CRS à l'intérieur même de nos campus, appelés par les président-e-s d'universités. Cela a été notamment le cas à Tolbiac (Paris 1), Strasbourg, Lyon… Nous condamnons cette répression et exigeons la libération immédiate et l'arrêt des poursuites contre tou-te-s nos camarades interpellé-e-s.

Pourtant, le gouvernement est loin de nous faire plier. Notre mouvement a démarré puissamment sur des dizaines d'universités, mais la colère qui s'est exprimée est encore loin de s'être entièrement traduite dans les assemblées générales et dans la rue. C'est pourquoi la principale tâche du mouvement dans les jours qui viennent est celle de la massification par un travail d'explication sur les conséquences de la Loi Travail pour les jeunes et la structuration de la mobilisation dans chaque filière et département de nos universités. Pour cela, il est indispensable d'arrêter le fonctionnement normal des activités dans nos établissements, en construisant la grève à côté des enseignant-e-s et des personnel-le-s et en la généralisant sur tous les campus. La grève est notre meilleure arme puisqu'elle permet à tou-te-s les étudiant-e-s de se libérer du temps pour s'adresser aux autres étudiant-e-s mais aussi aux lycéen-e-s et aux salarié-e-s. Nous appelons les assemblées générales à mener un travail de convergence avec les salarié-e-s qui les entourent.
Il est nécessaire de construire un mouvement de grève reconductible illimitée dans la jeunesse et dans le monde du travail afin de faire reculer le gouvernement. Nous appelons donc l'ensemble des jeunes et des salarié-e-s, ainsi que leurs organisations, à rejoindre ces journées de grèves et à poser des préavis reconductibles.

Nous exigeons :

  • le retrait immédiat, total, définitif et sans négociation de la Loi Travail
  • la réduction et le partage du temps de travail : semaine de 32h
  • la levée immédiate et définitive de l'état d'urgence ainsi que le retrait de la constitutionnalisation de cet état d'urgence et de la mesure de déchéance de nationalité
  • la fin de la répression et la relaxe de nos camarades inculpé-e-s (mobilisé-e-s contre la loi travail, syndicalistes de goodyear, et tou-te-s les autres)
  • la dispense d'assiduité des cours pendant les journées de mobilisation et pendant les assemblées générales

Nous appelons tous les secteurs à s'unir afin de faire aboutir nos revendications. Nous appelons tou-te-s les salarié-e-s, chômeur-euses, retraité-e-s, étudiant-e-s, lycéen-ne-s dans la rue :

  • le jeudi 24 mars à une journée de mobilisation nationale et à des manifestations,
  • le jeudi 31 mars, au côté des organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Solidaires), à une journée de grèves et manifestations massives qui doit ouvrir un mouvement de grève reconductible et illimitée dans plusieurs secteurs de la société
  • le mardi 5 avril pour une journée de mobilisation nationale

Nous appelons aussi le 22 mars à une journée d'actions coordonnées dans toutes les villes de France.

Seule la lutte paye ! Nous la mènerons jusqu'au retrait total de la Loi Travail !

Université Paris 8 Saint-Denis, le 19 Mars 2016

Source : http://www.ussolidaires.fr/Appel-de-la-coordi...


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Retrait de la loi « travail »

on continue le 5 avril et le 9 avril !

La commission exécutive de la CGT Educ'action 93, réunie vendredi 1er avril 2016, appelle les personnels de l'Education Nationale en Seine-Saint-Denis à poursuivre et amplifier la mobilisation contre la loi « travail ». La journée de grève du 31 mars a réuni plus d'1,2 millions de salariéEs dans les manifestations organisées partout sur le territoire. Cette journée du 31 mars a montré la détermination d'une très large partie du monde du travail à obtenir le retrait de ce projet de loi.

Les premiers reculs du gouvernement suite à la journée de grève du 9 mars, sont le fruit des mobilisations importantes et d'un rejet très massif de ce projet dont 70% de la population ne veut pas.

Si les reculs du gouvernement et l'approfondissement du mouvement sont des signes encourageants, l'essentiel reste à faire : obtenir le retrait de ce projet. Pour ce faire, la CGT Educ'action 93 s'inscrit dans le cadre définit par l'intersyndicale nationale CGT FO FSU SOLIDAIRES UNEF UNL FIDL avec deux journées de grève et de manifestations : mardi 5 avril et samedi 9 avril.

Des mobilisations lycéennes existent sur notre département, il est de notre responsabilité d'être présentE au côté des lycéens et lycéennes mobiliséEs, notamment mardi 5 avril, temps fort de la mobilisation de la jeunesse. La jeunesse subit une répression policière particulièrement brutale. Nous rappelons que la CGT Educ'action 93 est aux côtés des élèves mobiliséEs qui expriment des revendications légitimes que nous partageons et exercent des droits fondamentaux de liberté d'expression et de manifestation.

La loi « travail » constitue un recul historique pour notre camp social, pour l'ensemble des salariéEs. Des dizaines de mesures de cette loi sont problématique, mais c'est la matrice fondamentale que nous rejetons. Ce projet de « loi » propose purement et simplement de supprimer la hiérarchie des normes qui bien que malmené par d'autres réformes, existent encore aujourd'hui. Ce principe c'est l'affirmation qu'un accord de branche ne peut être que plus favorable que la loi, qu'un accord d'entreprise ne peut être que plus favorable qu'un accord de branche. Avec ce projet de loi, chaque entreprise pourra adopter des accords légiférant sur le temps de travail, les rémunérations, les congés, qui seront moins favorable aux accords de branches. Cela revient à livrer les salariées, en particulier les plus précaires, à l'arbitraire patronal et à atomiser le monde du travail. Nous rejetons ce contre-sens historique.

Alors, pour obtenir le retrait de ce projet de loi :
tous et toutes en grève et dans les manifestations mardi 5 avril et samedi samedi 9 avril 2016.

Source : http://www.cgteduc93.fr/spip.php?article6534


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SUD Éducation 94

soutien l'appel de la coordination nationale étudiante à la grève
Mardi 5 avril : manifestation à 13h départ de Bastille

Dans la Fonction Publique des préavis de grève sont déposés.

Source : http://www.sudeduccreteil.org/le-printemps-se...


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Pour la justice sociale,

toutes et tous mobiliséEs dans la grève et dans la rue !

CNT

Le mouvement de lutte contre la loi Travail et pour la défense des droits des salariés est dans sa quatrième semaine. Loin de s'essouffler, le mouvement prend de l'ampleur tant dans la grève que dans la mobilisation dans la rue. La destruction du Code du travail a été le catalyseur de toutes les colères sociales qui se sont accumulées ces dernières années : stagnation, voire baisse des salaires, chômage de masse, destruction des services publics, attaques contre la sécurité sociale et les retraites, logements sociaux délabrés, etc. Cette loi El Khomri n'est d'ailleurs que la suite de lois profondément anti-sociales telles que, pour les plus récentes, la loi Macron ou l'ANI (accord national interprofessionnel) sur « la compétitivité et la sécurisation de l'emploi ».

Trop c'est trop !

La loi Travail est le symbole de cette politique libérale qui fait la part belle aux pouvoirs capitalistes sur le dos de la population. C'est pourquoi il faut élargir les revendications au-delà de cette loi spécifique. Faire reculer le gouvernement doit permettre de lancer une dynamique pour améliorer les conditions de travail, d'études et de vie de toutes et tous. Les étudiantEs et lycéenNEs, fortement mobiliséEs depuis plus d'un mois ont d'ores et déjà élargi leurs revendications.

5 avril, 9 avril: on continue !

C'est de la responsabilité de chacunE de rejoindre le mouvement social en cours, en faisant grève ou en manifestant. Ne pas lutter aujourd'hui, ce serait devoir rendre des comptes aux générations futures à qui il faudrait expliquer pourquoi nous les avons laissées sans protections face au capitalisme destructeur.

L'union des syndicats CNT de la région parisienne appelle :

  • l'ensemble des salariés à se réunir en assemblée générale pour organiser la mobilisation, et à préparer et organiser la grève, dès le 5 avril, en mettant en place, par exemple, des caisses de grève ;
  • à manifester le mardi 5 avril et le samedi 9 avril.

Ne nous lamentons pas, organisons-nous !
Seule la lutte paye !

Source : message reçu le 4 avril 21h