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jeudi 24 mars 2016 à 12h30

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Attention: ceci est l'annonce de la manifestation du 24 mars

Pour la manifestation du 31 mars, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/45343


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Manifestation à Paris contre la « Loi travail / El Khomri »

Mobilisation le 24 mars, date de présentation du projet de loi en conseil des ministres.

Trajet / parcours: rendez-vous à 12h30, Montparnasse
Manifestation en direction des Invalides.

Principaux rendez-vous du 24 mars :

Bientôt, plus d'informations ici, sur Démosphère


Code du travail : retrait du projet « El Khomri »

Pour l'emploi, l'urgence c'est l'augmentation des salaires !

CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

La journée d'actions, de manifestations, du 9 mars a été particulièrement forte, mobilisatrice. En effet, les jeunes, les salariés contestent le projet de « loi travail El Khomri ». Après la manifestation du MEDEF au Ministère du Travail qui a rassemblé plus de 20 000 personnes, 100 000 manifestants ont défi lé à Paris pour exiger le retrait d'un projet « de casse du code du travail ».

Celui-ci est une addition de régressions historiques : inversion de la hiérarchie des normes via des accords d'entreprises dérogatoires au code du travail, remise en question du temps de travail, facilité de licenciement, remise en cause des organisations syndicales, etc....Bref, un projet souhaité par le MEDEF, présenté par le gouvernement. Les modifi cations mineures du texte, annoncées pour avoir l'aval de certaines organisations syndicales, ne changent pas la nature néfaste mais montrent que la mobilisation doit permettre d'obtenir son retrait et ainsi mettre en avant des propositions réellement favorables à l'emploi, à la hausse des salaires, au renforcement des droits des salariés.

Le gouvernement doit cesser de répondre aux exigences du MEDEF, comme il l'a fait avec le pacte de responsabilité, la loi Macron, la loi Rebsamen. Ces choix ne sont pas les bons ; le niveau du chômage n'a cessé de croitre avec cette politique qui a accentué l'austérité et la précarité !

Il faut entendre, respecter la jeunesse, les salariés, et leurs organisations syndicales. Le jeudi 24 mars, le conseil des ministres aura à son ordre du jour le projet de « loi travail » !

Dans la dynamique des mobilisations engagées, pour porter nos revendications, pour faire entendre notre détermination, les organisations syndicales régionales d'Île-de-France appellent à manifester :

Jeudi 24 mars à 12h30 de Montparnasse à Invalides

Toutes les actions qui mobilisent fortement, contribueront à préparer une mobilisation interprofessionnelle de grève, d'arrêts de travail, de manifestation de très grande ampleur le jeudi 31 mars prochain, afi n d'obtenir le retrait du projet de loi !

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/45847
Source : message reçu le 18 mars 08h


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Appel de la coordination nationale étudiante du 19 mars

Nous, mandaté-e-s des assemblées générales de plus de soixante établissements d'enseignement supérieur, réuni-e-s en coordination nationale le 19 mars, poursuivront jusqu'au bout le combat pour le retrait pur et simple de la Loi Travail. Loin d'être une attaque isolée, la Loi Travail fait suite à une longue série de contre réformes mises en place par les gouvernements successifs, qui n'ont eu de cesse de détruire un par un nos acquis sociaux, de développer la précarité, de s'attaquer aux services publics et de dévaloriser nos diplômes.

La Loi Travail est une attaque d'une ampleur considérable, car elle remet en cause tous les droits sociaux des salarié-e-s (35h, protection garantie par le droit du travail, CDI...). Nous ne sommes pas de la chair à patrons ! La baisse de la rémunération des heures supplémentaires, la simplification des licenciements, des barèmes ridicules d'indemnisation en cas de licenciement abusif, le basculement vers la prédominance des accords d'entreprise (inversion de la hiérarchie des normes), et toutes les autres mesures de la loi sont inacceptables et nous ramènent des dizaines d'années en arrière !

D'aucuns nous disent qu'en tant qu'étudiant-e-s, nous ne connaissons rien au travail, mais pourtant plus d'un-e étudiant-e sur deux est déjà salarié-e. Nous savons ce qu'est la réalité du monde du travail et la précarité. Nous, étudiant-e-s et salarié-e-s valons mieux que ça !

De plus, ce projet de loi précarise encore plus les femmes, les personnes racisées ou LGBTIQ, qui subissent déjà les temps partiels, les heures supplémentaires, un travail dévalorisant. Le mécanisme de négociation des droits au sein de chaque entreprise annulera des lois censées « défendre » l'égalité des droits.

La mobilisation a commencé très fort, avec plus de 500 000 personnes dans la rue le mercredi 9 mars. Elle a obligé le gouvernement à reculer sur la question des apprenti-e-s, tout en maintenant le contenu profond de la loi. C'est pourquoi nous exigeons toujours le retrait sans négociation ni amendement de la Loi Travail. Si certaines organisations (CFDT, Fage…) négocient des changements à la marge (dont la garantie jeune, une mesure inadmissible qui revient à du travail offert aux entreprises), ce n'est pas en notre nom !

Le 17 mars, nous sommes à nouveau descendu-e-s dans rue, beaucoup plus nombreux (plus de 150 000) dans des cortèges dynamiques résultants de la convergence construite entre étudiant-e-s et lycéen-ne-s, qu'il faut renforcer. Nous avons ainsi montré que nous ne sommes pas dupes des manœuvres du gouvernement et que ce n'est pas avec des modifications à la marge du projet de loi qu'on nous arrêtera.

Le gouvernement semble quant à lui avoir compris le message, intensifiant la répression avec des fermetures d'universités pour empêcher les étudiant-e-s de se réunir et de s'organiser. C'est une remise en cause intolérable de nos droits de grève et de réunion. Dans certaines universités, ces fermetures administratives ont été accompagnées de graves violences policières, avec le déploiement de CRS à l'intérieur même de nos campus, appelés par les président-e-s d'universités. Cela a été notamment le cas à Tolbiac (Paris 1), Strasbourg, Lyon… Nous condamnons cette répression et exigeons la libération immédiate et l'arrêt des poursuites contre tou-te-s nos camarades interpellé-e-s.

Pourtant, le gouvernement est loin de nous faire plier. Notre mouvement a démarré puissamment sur des dizaines d'universités, mais la colère qui s'est exprimée est encore loin de s'être entièrement traduite dans les assemblées générales et dans la rue. C'est pourquoi la principale tâche du mouvement dans les jours qui viennent est celle de la massification par un travail d'explication sur les conséquences de la Loi Travail pour les jeunes et la structuration de la mobilisation dans chaque filière et département de nos universités. Pour cela, il est indispensable d'arrêter le fonctionnement normal des activités dans nos établissements, en construisant la grève à côté des enseignant-e-s et des personnel-le-s et en la généralisant sur tous les campus. La grève est notre meilleure arme puisqu'elle permet à tou-te-s les étudiant-e-s de se libérer du temps pour s'adresser aux autres étudiant-e-s mais aussi aux lycéen-e-s et aux salarié-e-s. Nous appelons les assemblées générales à mener un travail de convergence avec les salarié-e-s qui les entourent.
Il est nécessaire de construire un mouvement de grève reconductible illimitée dans la jeunesse et dans le monde du travail afin de faire reculer le gouvernement. Nous appelons donc l'ensemble des jeunes et des salarié-e-s, ainsi que leurs organisations, à rejoindre ces journées de grèves et à poser des préavis reconductibles.

Nous exigeons :

  • le retrait immédiat, total, définitif et sans négociation de la Loi Travail
  • la réduction et le partage du temps de travail : semaine de 32h
  • la levée immédiate et définitive de l'état d'urgence ainsi que le retrait de la constitutionnalisation de cet état d'urgence et de la mesure de déchéance de nationalité
  • la fin de la répression et la relaxe de nos camarades inculpé-e-s (mobilisé-e-s contre la loi travail, syndicalistes de goodyear, et tou-te-s les autres)
  • la dispense d'assiduité des cours pendant les journées de mobilisation et pendant les assemblées générales

Nous appelons tous les secteurs à s'unir afin de faire aboutir nos revendications. Nous appelons tou-te-s les salarié-e-s, chômeur-euses, retraité-e-s, étudiant-e-s, lycéen-ne-s dans la rue :

  • le jeudi 24 mars à une journée de mobilisation nationale et à des manifestations,
  • le jeudi 31 mars, au côté des organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Solidaires), à une journée de grèves et manifestations massives qui doit ouvrir un mouvement de grève reconductible et illimitée dans plusieurs secteurs de la société
  • le mardi 5 avril pour une journée de mobilisation nationale

Nous appelons aussi le 22 mars à une journée d'actions coordonnées dans toutes les villes de France.

Seule la lutte paye ! Nous la mènerons jusqu'au retrait total de la Loi Travail !

Université Paris 8 Saint-Denis, le 19 Mars 2016

Source : http://www.ussolidaires.fr/Appel-de-la-coordi...


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Projet de Loi « Travail »

Continuons la mobilisation pour exiger son retrait !

URIF CGT

Le succès des mobilisations du 9 mars à l'appel des organisations de jeunesse. la CGT, FO, la FSU et Solidaires a contraint le gouvernement à revoir sa copie sur la loi du travail. Mais si les mesures annoncées par Manuel Valls sur le temps de travail des apprentis. le forfait jour dans les PME ou les indemnités prud'homales sont en recul sur le texte de loi initial, elles restent à la marge.

La philosophie de cette loi est maintenue à savoir le principe de l'inversion de la hiérarchie des normes et d'une loi non protectrice car la négociation d'entreprise deviendrait prioritaire sur la loi et la convention collective. Le contrat de travail ne serait plus opposable par le salarié si un accord d'entreprise était signé. Le principe d'égalité serait remis en cause.

La loi « El Khomri », à la satisfaction du MEDEF, répond à son exigence de baisse du coût du travail. Les critères du licenciement économique seraient bien assouplis, « les accords pour travailler plus et gagner moins » étendus au prétexte de préserver l'emploi et la compétitivité avec une hausse du temps de travail et baisse de la rémunération. La majoration des heures supplémentaires serait définie à l'entreprise (avec un plancher de majoration à 10%), la modulation du temps de travail pourrait être étendue à 4 mois. Les 35 heures légales deviendraient obsolètes.

La négociation collective serait dévoyée et les syndicats contournés. grâce au référendum d'entreprise et à la possibilité de mandater un salarié pour négocier un accord en l'absence de représentant syndical. Ce serait un affaiblissement de la démocratie sociale.

Tous les outils sont dans ce projet de loi pour augmenter le lien de subordination du salarié vis-à-vis de l'employeur et renforcer le chantage à l'emploi sur les salariés et leurs représentants au prétexte de la crise économique et de ses conséquences.

Comme toutes les lois précédentes la loi du travail ne créera pas d'emplois. Ce sera au contraire plus de précarité et plus de flexibilité.

Nous réaffirmons avec force, à la CGT, que l'augmentation immédiate des salaires et la réduction du temps de travail sont des solutions pour re trouver la croissance et sortir de la crise.

Nous avons besoin d'un code du travail protecteur avec des droits nouveaux pour une réelle sécurisation des parcours professionnels.

Pour cela la CGT appelle à continuer et renforcer la mobilisation dans l'unité pour les semaines à venir, et exiger le retrait du projet de loi le 24 mars, lors de la présentation du projet de loi en conseil des ministres, et le 31 mars grande journée de grèves et de manifestations !

Jeudi 24 mars
Manifestation unitaire
12h30 - Montparnasse

Source : http://www.communcommune.com/2016/03/retrait-...


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En grève contre la loi travail le 24 mars, pour le progrès social

Appel de la Fédération SUD Education :

Après le 9, le 17 mars a vu se mobiliser une bonne partie de la jeunesse lycéenne et étudiante contre la loi Travail, faisant la jonction avec les syndicats de salarié-e-s. Plus de 150 000 manifestant-e-s dans toute la France. L'amplification du mouvement, avec en ligne de mire la grève public/privé du 31 mars, est plus que jamais d'actualité. Cela passe par une nouvelle journée de grève, de mobilisation et d'action, dans la semaine à venir, le jeudi 24, jour de la présentation du projet de loi en conseil des ministres. Cette journée doit être un moment fort dans l'élargissement de la lutte. En grève et dans la rue contre la loi travail le 24 mars !

Ne nous laissons pas enfumer par les contre-feux médiatiques et politiques ! Les prétendus reculs du gouvernement étaient largement prévus d'avance. Si nous devons nous féliciter d'une chose, c'est de la forte mobilisation qui se construit au cours de ce mois de mars.

C'est le retrait pur et simple de cette loi, dont la philosophie générale n'a absolument pas été modifiée, qu'il faut obtenir. Qu'attendre en effet d'un projet de loi dont le premier article subordonne le respect des droits des salarié-e-s aux impératifs économiques des entreprises ? Les mesures facilitant les licenciements et l'inversion des normes demeurent dans le projet. L'inversion des normes, c'est la capacité pour un accord d'entreprise moins favorable de primer sur la loi, pourtant censée être la garantie de droits pour tous et toutes.

Les acquis sociaux ne se négocient pas. Le syndicalisme ne doit avoir pour but que de les faire progresser.

Plus que jamais nous devons pousser l'avantage du mouvement social et obtenir le retrait de cette loi libérale anti-sociale qui n'engendrera que plus de chômage, de précarité et de désespoir pour la jeunesse et pour tou-te-s les travailleurs/euses.

En grève le 24, construisons les suites, avec le 31 la grève interprofessionnelle.

Dès maintenant, mettons en débat la reconduction de la grève pour imposer nos revendications !

Fédération SUD Education

Source : http://www.questionsdeclasses.org/?En-greve-c...


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L'appel des syndicalistes contre la loi « travail »

« On bloque tout ! »

Le projet de loi El Khomri est une insulte au monde du travail. Rarement l'attaque aura été aussi grave. Avec l'inversion de la hiérarchie des normes qui permet aux accords locaux au rabais, obtenus sous la pression, de se substituer aux accords de branche ; en lançant l'offensive contre l'outil syndical avec la promotion des référendums-bidons en entreprise ; en organisant et généralisant la précarité, la flexibilité et en facilitant les licenciements, c'est une dégradation majeure du temps et des conditions de travail de millions de salarié.e.s que prépare activement le gouvernement.

À nous de nous préparer tout aussi activement à l'en empêcher ! Tout ce que mérite un tel projet c'est une riposte déterminée et massive des travailleuses, des travailleurs et de la jeunesse. Et pour cela, c'est le blocage de l'économie qui est à l'ordre du jour.

Le 9 mars, nous étions des centaines de milliers à battre le pavé. Pour nombre de salarié.e.s qui composaient la majorité des cortèges, la grève s'imposait. Et depuis le 17 mars, journée nationale de mobilisation appelée par les organisations de jeunesse, des dates de grève dans différents secteurs professionnels sont annoncées ; le 24 mars, nouvelle journée de mobilisation, le projet de loi sera présenté en Conseil des ministres, avec sans doute quelques effets d'annonces destinés à faire croire que la copie a été revue : nous le disons tout net, le projet de loi n'est ni amendable, ni négociable et seul son retrait, total, s'impose.

Enfin le 31 mars, la grève interprofessionnelle est à l'ordre du jour. Cette grève doit être activement préparée et nous pouvons profiter pour ça du calendrier d'action qui se dessine jusque-là pour renforcer la mobilisation. La seule manière de gagner et de faire plier le gouvernement, c'est de bloquer l'économie. Les travailleurs et les travailleuses doivent en effet prendre leurs affaires en mains dans cette lutte et ne doivent pas s'en remettre à des politiciens ou politiciennes qui n'ont que les élections de 2017 en vue. Et pour bloquer l'économie, ce qu'il faut c'est d'abord réussir la grève du 31 mars et préparer sa généralisation et sa reconduction partout où c'est possible dans les jours et semaines qui suivront !

Alors nous obtiendrons le retrait du projet de loi El Khomri. Alors nous pourrons préparer la contre-offensive, NOTRE contre-offensive en popularisant des revendications qui permettent de rassembler, sur lesquelles les équipes syndicales pourraient s'engager ensemble, à la base et dans l'unité. La réduction du temps de travail à 32 heures par semaine, sans réduction de salaires, ni flexibilité, sans arnaque à la clef comme l'ont été dans de nombreux secteurs les « 35 heures-Aubry », voilà par exemple ce qu'il est urgent de mettre en avant pour contrer les dégradations des conditions de travail et imposer des créations d'emplois.

Tout cela, nous nous engageons à le mettre en débat auprès de nos collègues, dans nos structures syndicales, dans les intersyndicales auxquelles nous participons. Nous sommes certain.e.s que ces préoccupations, nombreuses et nombreux sont les syndicalistes qui les partagent. Quelles que soient les appartenances syndicales, nous les appelons à rejoindre cet appel, à en proposer la signature à leur structure syndicale et à mutualiser les informations sur la mobilisation sur le blog lié à cet appel. C'est toutes et tous ensemble qu'on va lutter, c'est toutes et tous ensemble qu'on va gagner !

Signez l'appel ! Syndicalistes, rejoignez-nous ! Signez l'appel : « On bloque tout »

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Source : liste AG-IdF, reçu le 22 mars 09h
Source : http://franchisepostale.org/post/141450090127


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Déclaration commune

CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

[Déclaration commune suite à la réunion organisée ce 14 mars à Matignon sur la loi Travail et à l'opération de communication du gouvernement]

Les mobilisations, notamment celles du 9 mars initiées par les organisations de jeunesse et les organisations syndicales de salariés (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL), ont contraint le gouvernement à des concessions sur la loi Travail.

Pour autant les aménagements annoncés par le Premier Ministre ne changent pas la philosophie générale du projet. Il ne répond pas aux aspirations fortes, exprimées par les jeunes, les salarié-e-s et les chômeurs pour l'accès à l'emploi et sa sécurisation. La création d'emplois de qualité ne justifie pas la casse du code du travail mais nécessite un changement de politique économique et sociale.

Ce texte continue à diminuer les droits des salarié-e-s et à accroître la précarité, notamment des jeunes. Décentralisation de la négociation collective au niveau de l'entreprise et affaiblissement des conventions collectives de branches, fragilisation des droits individuels acquis, mise en cause des majorations des heures supplémentaires, facilitations des licenciements, affaiblissement de la médecine du travail… sont autant d'exemples de régressions qui demeurent.

L'universalité de la garantie jeune sans les moyens en conséquence relève d'un effet d'annonce. Face au chômage et à la précarité auxquels sont confrontés les salarié-e-s, les femmes et les jeunes en particulier, l'urgence est à la conquête de nouveaux droits.

Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) soutiennent et appuient les actions des 17 et 24 mars. Elles confirment leur appel à la mobilisation par la grève et les manifestations le 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

Source : http://www.ussolidaires.fr/Declaration-commun...


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Retrait du projet de loi El Khomri - Le combat continue !

CGT - FO - FSU - Solidaires - UNEF - UNL - FIDL

Les Unions régionales Ile-de-France de la CGT, de la CGT-FO de la FSU, de SOLIDAIRES et les organisations régionales étudiantes et lycéennes de l'UNEF, de l'UNL et de la FIDL se sont rencontrées le 11 mars 2016.

Elles ont pu se féliciter de l'ampleur des mobilisations qu'ont pu prendre les manifestations du 9 mars précédent. Qu'il s'agisse des 20 000 manifestant-e-s de 12h30 allant du MEDEF au ministère du travail, ainsi que des 100 000 manifestant-e-s partant-e-s de la place de la République, il est incontestable que les travailleur-seuse du public et du privé, les étudiant-es et les lycéen-nes, ainsi que toutes les personnes mobilisées, se prononcent contre ce projet de loi et en exigent le retrait.

Alors même que le gouvernement semblait déterminé à faire passer de force sa loi, il semblerait qu'il soit amené à faire bouger sa ligne, face la réussite du mouvement social dans ses objectifs de mobilisation générale. En effet, en plus de reculer la date de présentation du projet de loi en conseil des ministres,

Matignon accepte de recevoir les centrales syndicales pour entamer une concertation avec ces dernières, même avec l'UNEF et les syndicats lycéens, quand quelques jours auparavant il méprisait la « crainte » et la mobilisation des jeunes.

Forts de cette mobilisation qui n'aspire qu'à s'étendre et se massifier, l'intersyndicale régionale d'Ile-de-

France maintient son mot d'ordre : le retrait du projet de loi. Aucune négociation ne saurait se faire sur la base d'un projet qui ne vise qu'à précariser davantage les travailleuses et travailleurs. Pour ce faire, l'intersyndicale appelle à renforcer la mobilisation et à multiplier les actions.

Dès lors nous appelons à une manifestation le jeudi 17 mars, au départ de République à 13h30 jusqu'à Bercy, afin de démontrer la ténacité des revendications communes portées par les organisations régionales CGT - FO - FSU - SOLIDAIRES - UNEF - UNL - FIDL.

Nous appelons également à une mobilisation le 24 mars, date de présentation du projet de loi en conseil des ministres.

Ces actions doivent préparer le 31 mars qui doit être une grande journée de grèves et de manifestations, point fort de ce mouvement pour obtenir le retrait de cette loi antisociale.

Source : http://www.solidaires.org/Retrait-du-projet-d...


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Loi El Khomeri

Appel intersyndical pour le 24 mars

CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

La journée de mobilisation du 17 mars à l'initiative des organisations de jeunesse a été une réussite.

Les jeunes, très concernés par ce projet de loi, se sont fortement mobilisés avec le soutien des organisations de salarié-es.

La preuve est faite que les annonces du Premier ministre pour aménager la loi travail n'ont visiblement pas convaincu et ce malgré l'offensive gouvernementale largement relayée.

Les jeunes doivent pouvoir manifester et se réunir librement. Le gouvernement doit respecter leurs droits et non multiplier les obstacles.

Le débat sur la loi est loin d'être terminé. La réécriture du texte ne touche pas au cœur du projet qui contient toujours de multiples régressions.

Ce nouveau projet de texte ne répond donc pas aux aspirations fortes, exprimées par les jeunes, les salarié-es et les chômeurs pour l'accès à l'emploi et sa sécurisation. La création d'emplois de qualité ne peut pas être synonyme de la casse du code du travail mais nécessite en revanche un changement de politique économique et sociale.

Le gouvernement doit retirer son projet, entendre les propositions alternatives portées par les organisations de jeunesse et de salarié-es et en discuter avec elles.

Fortes de la réussite de cette journée, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL appellent les jeunes et les salarié-es à poursuivre et amplifier la mobilisation dès le 24 mars prochain, jour de la présentation du projet de loi au conseil des ministres.

Ce sera une nouvelle étape avant la puissante journée de grève et de manifestations du 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

Source : http://www.alternatifs-paris-sud.org/spip.php...


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Appel du 21 mars

CIP - Intermittents et précaires

Parce que la loi El Khomri attaque les droits fondamentaux des salariés, et particulièrement les plus fragiles,

Parce que les chômeurs seront eux aussi victimes de la loi travail et de la convention d'assurance chômage en renégociation au Medef,

Parce que le gouvernement en partenariat avec le Medef et la CFDT signataires du pacte de responsabilité met en place une politique néo libérale qui dégrade nos vies et augmente leurs profits,

Parceque6chômeurssur10nesontpasindemnisésetquel'assurance chômage devrait être un droit fondamental et inconditionnel,

Parce que le dialogue social vanté par le gouvernement n'existe pas et que les principaux concernés ne sont jamais écoutés,

Parce que les initiateurs et nombreux signataires de la pétition ne doivent pas se contenter d'un soutien virtuel,

Parce que nous n'avons pas le droit de laisser les seuls lycéens et étudiants lutter et se faire tabasser par des policiers zélés,

Parce que nous sommes nombreux et que le gouvernement souhaite nous diviser,

Parce que si nous voulons réellement le retrait de cette loi, nous ne pouvons en rester à une manifestation par semaine chaque jeudi,

Nous nous associons à la journée du 24mars et appelons à amplifier le mouvement tous les jours à partir du 31 mars par tous les moyens possibles : manifestations, grèves reconductibles, blocages...

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Source : liste de diffusion CIP-IDF, reçu le 22 mars 14h