mardi 8 mars 2016 à 12h30
Un 8 mars de lutte
pour l'égalité femmes / hommes au travail et dans la vie
- 12h30 - Rassemblement devant le MEDEF
- 18h00 - Manifestation de Fontaine des Innocents à St Lazare.
https://paris.demosphere.net/rv/45176
Le 8 mars, c'est la journée internationale de luttes pour les droits des femmes du monde entier. Les luttes des femmes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l'égalité entre les femmes et les hommes. Ce 8 mars : Luttons, Faisons grève, Manifestons, Rassemblons nous, Menons ensemble des actions festives et symboliques !
La journée du 8 mars, qui célèbre l'histoire de ces luttes, est plus qu'un symbole. C'est la journée internationale de luttes pour les droits des femmes du monde entier. Ce n'est pas la journée de « la » femme, comme les médias se complaisent à le répéter. Nous refusons la récupération de cette journée à des fins commerciales, avec des messages publicitaires proposant de la « fêter » par un cadeau ou une distribution de fleurs sur le lieu de travail… sans doute pour mieux faire oublier, le reste de l'année, l'ampleur des inégalités qui restent à combattre.
Dans la société les femmes sont partout mais l'égalité nulle part !
Les femmes sont touchées par les inégalités de salaire et de retraite, par le temps partiel subi, la précarité, elles sont majoritairement en charge des tâches domestiques et familiales, minoritaires dans les postes de responsabilité politique ou économique. Elles sont trop souvent victimes de multiples formes de violences : viols, violences conjugales, violences sexistes et sexuelles au travail, lesbophobie, prostitution, agressions racistes, violences contre des femmes réfugiées. Les femmes sont les premières victimes des guerres.
Aujourd'hui plus que jamais nous devons nous rassembler, faire converger nos luttes pour l'égalité et contre toute forme de violence. Les politiques d'austérité, la montée des extrêmes droites et le retour des extrémismes religieux imposent plus que jamais des régressions pour les femmes :
- La loi Rebsamen (dilution des rapports de situation comparée et des négociations égalité professionnelle), la loi Macron (travail du dimanche et de nuit), précarisent encore plus la situation des femmes
- La diminution drastique des dépenses publiques met en danger les services publics et touche particulièrement les femmes : menace sur les gardes d'enfants, sur l'accès au droit à l'IVG (150 centres IVG fermés en 10 ans), sur l'accès aux soins (notamment l'éloignement des services de maternité...)
- La diminution voire la fin des subventions publiques menace l'existence même des associations féministes qui œuvrent tous les jours pour les femmes
- Les courants extrémistes ont réussi à faire enterrer les ABC de l'égalité à l'école, et menacent le droit à l'IVG. Ils refusent la PMA pour toutes les femmes.
AGIR ! Rendre toutes les luttes des femmes visibles !
Comme les coiffeuses et manucures du boulevard de Strasbourg, comme les femmes de chambre des grands hôtels, comme les femmes de ménage grecques, comme les femmes de Latelec en Tunisie, comme toutes les anonymes qui disent tous les jours STOP à toute forme de violence, comme toutes celles et ceux qui œuvrent chaque jour pour le droit des femmes, faisons entendre la voix des femmes !
Luttons pour obtenir l'égalité salariale, contre le temps partiel imposé et la précarité.
Imposons le partage des tâches domestiques. Les femmes ne sont pas programmées génétiquement pour accomplir ce travail. Assez de la double journée !
Pour faire reculer le système patriarcal et obtenir l'égalité, aussi bien au travail, dans la famille que dans la société toute entière, le 8 mars ne doit pas être une journée sans lendemain. Plus que jamais, il doit s'inscrire dans une dynamique de mobilisations, de luttes et de revendications des femmes, ici et partout dans le monde,
Sur la base de ce texte, les signataires appellent à renforcer ou à créer partout des collectifs unitaires pour préparer ensemble des 8 mars de luttes, revendicatifs, féministes et syndicaux. Faite parvenir les signatures ( d'organisations uniquement à coll ectifdro itsdesfe mmes@gma il.com)
Deux rendez-vous à Paris
- Rassemblement le 8 mars à 12h30 devant le MEDEF, 55 avenue Bosquet, Paris 7ème, métro Ecolé militaire.
- Et pour couronner la journée, manifestation le 8 mars au soir, rendez-vous à 18 heures à la Fontaine des Innocents, métro les Halles. Nous irons jusqu'à St Lazare.
Premiers signataires :
Collectif National pour les Droits des Femmes, Alternative libertaire, Ailes-femmes du Maroc, ANEF, CGT, les Chiennes de Garde, Collectif 20éme/Tenon, Coordination Lesbienne en France, DIDF- Fédération des associations des travailleurs et des jeunes, Femmes Égalité, Ensemble, Femmes libres, FSU, Les Effrontées, Ligue des droits de l'Homme, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie, Maison des Femmes de Montreuil, NPA, OLF, PCF, UFAL, Union syndicale Solidaires.
cc laetitiablabla
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/45176
Source : http://www.alternativelibertaire.org/?un-8-ma...
Source : http://www.ussolidaires.fr/8-mars-Appel-Ile-d...
Convention Assurance Chômage
De nouveaux droits pour toutes et tous
Appel commun
Le 8 mars reprendront les négociations de la convention relative à l'indemnisation des chômeur-ses.
On entend encore les organisations patronales et le gouvernement marteler de concert l'argument du déficit de l'Unédic. Or si l'on prend en compte l'équilibre entre cotisations et indemnisations, l'Unedic est excédentaire.
Financer l'Unédic est un choix politique : chaque année, plus de 30 milliards de revenus fiscaux sont transférés vers les grandes entreprises, plus de 20 milliards sont détournés par les fraudes des employeurs sur les cotisations sociales ; les contrats courts et les ruptures conventionnelles coûtent 12 milliards à l'Unédic ; augmenter les cotisations employeurs de 0,2 point augmenterait les recettes de l'Unédic d'un milliard par an. Enfin, mettre en place des surcotisations sur les contrats courts permettrait de limiter et de financer l'impact du recours à ce mode d'organisation du travail précaire par les entreprises.
L'argument du déficit n'est qu'un prétexte pour justifier la dégradation des droits des chômeur-ses et précaires. La menace de la dégressivité des allocations est à nouveau avancée comme une solution pour limiter les dépenses et accélérer le soi-disant retour à l'emploi des chômeur-ses et précaires. Et la Cour des comptes préconise de réduire le nombre de jours indemnisés et le montant des allocations.
Le 8 mars est aussi la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Les femmes sont les premières touchées par la crise économique, le chômage et la précarité, les inégalités de salaire, de retraite et par le temps partiel subi. Chaque année, des travailleuses au chômage sont encore obligées de se battre pour faire valoir leurs droits à la protection sociale pendant et après la grossesse.
Face aux menaces de destruction du droit social, du code du travail et des services publics, nous devons nous rassembler, faire converger nos luttes pour la défense de nos droits et l'égalité entre femmes et hommes. Toutes et tous, nous devons nous mobiliser pour une indemnisation décente du chômage et contre la destruction du droit du travail. Un emploi, c'est un droit ! Un revenu, c'est dû !
Pour l'égalité des droits entre femmes et hommes
Pour une assurance chômage équitable pour toutes et tous
[Mardi] 8 mars 12h30
En IDF, rassemblement devant le MEDEF
(55 avenue Bosquet, Paris 7e, métro Ecole militaire)
Et nous appelons à participer aux différentes initiatives du 9 mars 2016 pour le retrait du projet de réforme du Code du travail
Faisons de l'égalité une réalité !
Déclaration unitaire (CGC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA) dans le cadre de la journée internationale de lutte pour le droit des femmes
En 2016, alors que les femmes sont plus diplômées que les hommes, que six lois successives et de nombreux accords ont affirmé le principe de l'égalité salariale, il y a toujours 27 % d'écart de rémunération entre les femmes et les hommes. Alors que l'accès à l'emploi est un moyen d'émancipation et d'autonomie déterminant pour les femmes, seules 66 % d'entre elles sont en emploi, contre 75 % pour les hommes. Les femmes sont davantage touchées par la précarité : 11,6 % sont en CDD (7,6 % des hommes) et elles représentent 80 % des salarié-e-s à temps partiel. Elles sont 80 % à déclarer être régulièrement confrontées à des attitudes ou comportements sexistes au travail. Ce sont encore elles qui assument l'essentiel des responsabilités familiales et qui sont directement pénalisées par l'insuffisance des services publics de prise en charge de la petite enfance mais aussi de la dépendance.
Seule une action volontariste et déterminée permettra de faire reculer ces inégalités.
Or, les signaux que nous observons vont dans le sens contraire et nous inquiètent : désengagement des pouvoirs publics sur l'égalité, suppression du ministère dédié aux droits des femmes, promesses de création de places en crèche non tenues, sanctions insuffisantes des entreprises qui discriminent… Dans la fonction publique, le protocole d'accord pour l'égalité Femmes/Hommes signé il y a deux ans par toutes les organisations syndicales reste très insuffisamment appliqué. Nous regrettons le blocage du patronat sur les questions d'égalité professionnelle : difficulté de mise en oeuvre des accords par manque d'évaluation et de sanction, pas de négociation sur les classifications…
Nous nous inquiétons, en France et en Europe, de la montée des discours réactionnaires et des remises en cause du droit des femmes à disposer de leur corps (accès à la contraception, à l'IVG…).
Plus que jamais, nous pensons nécessaire de continuer notre action pour faire de l'égalité une réalité. Sur le terrain, nous travaillons pour que les IRP garantissent une juste représentation des salariés et fassent progresser la mixité.
Nous nous engageons ensemble dans les territoires, les branches, les entreprises et la fonction publique à travailler pour :
- supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes et mettre fin aux mécanismes qui renforcent les inégalités (part variable, mécanismes indemnitaires) ;
- limiter le recours aux contrats à temps partiels, en le rendant financièrement dissuasif pour les employeurs et en améliorant la protection sociale des salarié-e-s ;
- promouvoir la mixité des métiers et des filières scolaires et universitaires. À l'école, dans les entreprises, lutter contre les stéréotypes de genre, notamment par des formations dédiées ;
- agir pour la revalorisation des métiers à prédominance féminine et pour une juste reconnaissance des compétences et des qualifications ;
- lutter contre les inégalités de carrière, identifier et supprimer les mécanismes du plafond de verre pour permettre l'accès des femmes à toutes les fonctions d'encadrement et de direction, dans l'entreprise comme dans la fonction publique ;
- garantir la prise en compte des risques et de la pénibilité des métiers à prédominance féminine ;
- lutter contre les inégalités de retraite ;
- mettre en place un temps de travail et une organisation du travail permettant à toutes et tous une bonne articulation de leur vie personnelle et professionnelle. Le
- congé parental doit être revalorisé pour permettre une parentalité partagée ;
- lutter contre les violences sexistes et sexuelles en renforçant la prévention sur les lieux de travail et la protection des victimes ;
- développer les lieux d'accueil pour la petite enfance, répondre aux problèmes liés à la perte d'autonomie, renforcer les services publics appuyés sur des emplois stables et favoriser une politique familiale compatible avec ces objectifs.
À l'occasion du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droit des femmes, nous appelons les femmes et les hommes à se mobiliser sur leurs lieux de travail pour faire cesser ces discriminations inacceptables et pour faire de l'égalité une réalité. Les pouvoirs publics doivent mener et évaluer l'ensemble des politiques publiques à l'aune de l'égalité. Les employeurs du privé comme du public doivent mettre fin aux inégalités salariales et professionnelles, à la précarité et se donner les moyens de mieux combattre les violences sexistes et sexuelles au travail.
Coordination Française Marche Mondiale des Femmes
Le 8 mars 2016
Journée Internationale des luttes des Femmes !
- Une journée pour rappeler les luttes menées et celles qu'il reste à conquérir pour que l'égalité femmes/hommes devienne une réalité.
- Une journée pour clamer notre solidarité avec les luttes que les femmes mènent dans le monde.
- Une journée pour rendre visible les droits acquis, ceux qui sont constamment remis en cause, ceux qu'il reste à conquérir.
- Une journée pour rappeler aussi que les lois ne sont pas suffisantes, qu'il faut les accompagner dans les situations réelles, pénaliser leur non-respect, préparer tous les acteurs sociaux à comprendre les situations que vivent les femmes, les mécanismes des oppressions qu'elles subissent, les aliénations qui les paralysent.
Aujourd'hui, nous avons gagné du terrain, les femmes sont partout, en politique, dans le monde du travail, les arts, les lettres, mais l'égalité réelle est loin d'être acquise.
- . Les femmes sont touchées par les inégalités de salaire et de retraite, par le temps partiel subi, la précarité ; elles sont majoritairement en charge des tâches domestiques et familiales, minoritaires dans les postes de responsabilité politiques ou économiques.
- Les politiques d'austérité touchent très particulièrement les femmes et la montée des extrêmes droites, politiques ou religieuses, sont une menace pour les libertés, pour les droits, pour la vie des femmes.
En France, le nouveau projet de loi sur le travail favorise encore plus la précarité, la paupérisation des travailleuses et travailleurs, l'insécurité économique et sociale. Là encore, les femmes subiront de front la destruction du Code du travail où elles pouvaient encore trouver un peu de protection.
- Elles sont trop souvent victimes de multiples formes de violences : viols, violences conjugales, harcèlement sexiste et sexuel au travail, agressions racistes, violences contre des femmes réfugiées... Les femmes lesbiennes subissent en plus la lesbophobie qui, aujourd'hui encore, est loin d'être éradiquée.
- Le viol comme arme de guerre se généralise dès qu'un conflit armé est déclaré. Il est une arme de destruction massive car il est un moyen de détruire les femmes, les familles, les tribus, les villages.
Dans la société de consommation extrêmement développée où nous vivons, tout est sujet à commercialisation. Le corps des femmes est une marchandise !
- Le commerce du sexe génère des chiffres d'affaire faramineux produits par l'esclavage sexuel de la grande majorité des femmes prostituées.
- La GPA (gestation pour autrui) est une autre forme d'exploitation du corps des femmes. La lutte contre la banalisation de la marchandisation des corps, majoritairement celui des femmes et des petites filles, devient prioritaire. Comme avec le système prostitutionnel, le patriarcat et le néo-libéralisme se conjuguent très bien dans la mise en pratique de la GPA.
Pourtant, le gouvernement français, au lieu de remettre en place un Ministère des Droits des Femmes, nomme un Ministère de la Famille, de l'Enfance et des Droits des Femmes, comme pour nous ramener en arrière, là où on aimerait nous voir, et d'où l'on n'aurait jamais du sortir : à la place qui nous est assignée de femmes et mères au foyer !
Le 8 mars 2016 s'inscrit dans la continuité de nos luttes et de nos résistances, en France, en Europe et dans le monde. La Marche Mondiale des Femmes, partout où elle est présente, participe et appelle aux mobilisations qui les mettent en avant.
Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous resterons en marche !
Appel collectif
Ce 8 mars à Paris : Luttons, Faisons grève, Manifestons, Rassemblons nous !
Menons ensemble des actions festives et symboliques !
- Rassemblement 12h30 devant le MEDEF 55 avenue Bosquet - Métro Ecole Militaire
- Manifestation 18h - Fontaine des Innocents; Des Halles à la Gare St Lazare
Coordination Française Marche Mondiale des Femmes
Tel : 0680639525
http.marchemondialedesfemmesfrance.org
Journée internationale des femmes : manifestons le 8 mars
Lutte Ouvrière
Mardi 8 mars, la journée internationale des femmes sera l'occasion de dénoncer le sort indigne qui leur est toujours réservé dans une grande partie du monde où elles doivent lutter, résister, s'organiser pour leur liberté, l'égalité et la dignité.
Beaucoup doivent se battre contre les violences sexuelles, les mariages forcés, le port du voile ou encore les mutilations et contre toutes les formes de soumission qui leur sont infligées. Mais le combat pour les droits des femmes reste aussi d'une actualité quotidienne ici en France. Des progrès ont été réalisés mais beaucoup reste à faire. Elles doivent se battre pour l'égalité des salaires : les salaires des femmes sont en moyenne 19 % inférieurs à ceux des hommes. Elles doivent se battre pour ne pas être reléguées dans des emplois à temps partiel ou précaires, dont la conséquence est que leurs retraites sont environ de 40 % inférieures à celles des hommes. Et c'est bien un combat qu'il faut mener, car aucune loi n'a jamais fait progresser l'égalité salariale entre hommes et femmes. Cette société d'exploitation pèse encore plus sur elles avec la crise économique et le chômage de masse.
En France, pour obtenir le droit des femmes à l'avortement et à la contraception, il a fallu une mobilisation massive des femmes pour qu'elles puissent décider d'avoir ou non un enfant. Ces luttes ont été essentielles pour l'adoption de la loi Veil, mais ce droit reste encore à défendre tous les jours. Dans le domaine des violences faites aux femmes, presque tout reste à faire. En France une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint, une femme sur cinq sera victime d'un viol ou d'une tentative de viol dans sa vie, et une femme sur quatre de violences physiques.
Cette nécessité de lutter pour les droits des femmes, c'est ce qu'ont voulu affirmer des militantes socialistes, dont Clara Zetkin qui, en 1910, lors d'un congrès de la Seconde Internationale, ont décidé d'organiser une « journée internationale des femmes pour l'égalité ». Plus d'un siècle après, le combat des femmes reste d'actualité et le 8 mars une journée internationale de lutte, même si ce combat doit continuer de se mener tous les jours.
Mardi 8 mars 2016, à l'appel de nombreuses organisations, des rassemblements sont organisés notamment à Paris à 12 h 30 devant le siège du Medef pour dire non à la loi El Khomri. Une manifestation partira à 18 h de la Fontaine des Innocents au métro Les Halles. Lutte ouvrière soutient ces initiatives.