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mardi 26 janvier 2016 à 13h30

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Attention: ceci est la manifestation du mardi 26 janvier

Pour la manifestation du samedi 30 janvier:
suivre ce lien: https://paris.demosphere.net/rv/44383


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Manifestation et grève contre la réforme du collège

Rendez-vous à Port-Royal, 13h30
Cette manifestation rejoindra la manifestation unitaire de la fonction publique à Montparnasse

Rendez-vous éducation le 26 janvier :

Communiqué intersyndical

Malgré 3 journées de grève nationales très suivies dans les collèges, une grande manifestation nationale et de multiples actions dans les établissements notamment à l'occasion des journées de formation, la Ministre persiste dans sa volonté de mettre en oeuvre la réforme du collège à la rentrée 2016. De ce fait, elle maintient une situation de blocage qui l'oppose à la majorité des personnels.

Les nombreuses remontées des bilans des journées de « formation à la réforme » qui ont été organisées dans les académies montrent clairement que le refus de cette réforme reste profondément ancré chez les personnels, que les réponses à leurs questions concernant la mise en oeuvre concrète sont floues, imprécises ou dilatoires.

Dans le même temps le ministère ouvre des discussions sur « le bilan des réformes du lycée », tout en annonçant qu'elles ne pourraient déboucher que sur d'éventuels ajustements techniques à la marge. Ces réformes ont été conçues selon les mêmes principes que la réforme « collège2016 »

Sans doute est-ce la raison principale pour laquelle le ministère refuse, de fait, d'en faire un bilan sincère et de discuter de modifications profondes, pourtant nécessaires, dans l'organisation du lycée !

L'intersyndicale réaffirme sa détermination à obtenir l'abrogation de la réforme et l'ouverture de discussions pour le collège sur d'autres bases. Elle appelle les personnels à amplifier la mobilisation :

  • en continuant à s'opposer localement aux formations à la réforme en décidant collectivement de la forme de cette opposition ;
  • en poursuivant les modalités d'action : refus de toute anticipation de la mise en oeuvre de la réforme sous quelque forme que ce soit, motions, lettres aux parents, adresses aux élu-e-s, distribution de la carte pétition au Président de la république…
  • en faisant, à partir de la réalité des DGH 2015, la vérité dans les établissements sur les DGH 2016 en préparation qui découlent de la réforme afin de défendre les postes, les conditions de travail des personnels et des élèves et de préparer les interventions sur les évolutions de cette dotation que la réforme impliquerait.

L'intersyndicale, (le SNES-FSU, le SNEP-FSU, le SNFOLC, le SNETAA-FO, le SFSDPEP-FO, la CGT, la CGT de l'enseignement privé, le SNALC, le SNCL, le SIES, la CFE-CGC, le SUNDEP-Solidaires et SUD), pour monter d'un cran dans la mobilisation, appelle à la construction d'une grève nationale majoritaire le mardi 26 janvier 2015.

Elle appelle les personnels à se réunir en assemblées générales, en heures d'information syndicale pour organiser la mobilisation permettant de créer le rapport de force nécessaire pour gagner.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/43782
Source : http://www.sudeducation.org/Reforme-du-colleg...
Source : http://www.questionsdeclasses.org/?Le-Panneau...
Source : http://sudeduccreteil.org/SAINT-DENIS-CONTRE-...


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Tous.tes en grève contre la réforme du collège

Appel intersyndical 92

Réforme du collège : tous en grève mardi 26 janvier 2016

Les organisations CGT Educ'action, SNALC, SNES-FSU, SNETAA-FO, SN-FO-LC et SUD Education du 92 reprennent à leur compte le communiqué de l'intersyndicale nationale (le SNES-FSU, le SNEP-FSU, le SNFOLC, le SNETAA-FO, le SFSDPEP-FO, la CGT, la CGT Enseignement privé, le SNALC-FGAF, le SNCL-FAEN, le SIES-FAEN, la CNGA CFE CGC, le SUNDEP-Solidaires et SUD éducation) en date du 11 janvier 2016.

Elles appellent les personnels, à partir de la réalité des DGH 2015, à faire la vérité sur les DGH 2016 qui découlent de la réforme, à défendre les postes, les conditions de travail des personnels et des élèves des lycées et des collèges ainsi qu'à préparer les interventions sur les évolutions de la dotation que la réforme implique.

L'intersyndicale nationale (le SNES-FSU, le SNEP-FSU, le SNFOLC, le SNETAA-FO, le SFSDPEP-FO, la CGT, la CGT Enseignement privé, le SNALC-FGAF, le SNCL-FAEN, le SIES-FAEN, la CNGA CFE CGC, le SUNDEP-Solidaires et SUD éducation) réunie le 5 janvier confirme son appel, lancé dès le 4 décembre, pour la construction d'une grève nationale majoritaire le mardi 26 janvier 2016 pour monter d'un cran dans la mobilisation.

Les organisations CGT Educ'action, SNALC, SNES-FSU, SNETAA-FO, SN-FO-LC et SUD Education du 92 appellent les enseignants des lycées et collèges des Hauts-de-Seine à manifester le 26 janvier pour l'abrogation de la réforme du collège et à s'associer aux cortèges de la Fonction Publique selon des modalités assurant la visibilité des revendications des personnels d'éducation.

Elles appellent les personnels des collèges et des lycées à se réunir en HIS, en AG pour organiser la mobilisation permettant de créer le rapport de force pour gagner.

Tous en grève !
Tous à la manifestation

RDV 13h30 - port-royal

Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...


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Le 26 janvier 2016, tous en grève dans les écoles !

Appel intersyndical premier degré

Les effets sur les services publics d'une politique gouvernementale qui finance, sans réelles contreparties, les aides aux entreprises en diminuant la dépense publique sont désastreux.

Dans ce contexte d'austérité, les écoles ne sont pas épargnées et les conditions de travail des personnels des écoles se sont dégradées ces dernières années, notamment suite à la réforme des rythmes scolaires accentuée par les ingérences grandissantes des municipalités.

Par ailleurs, la question des moyens accordés réellement à l'école reste d'actualité avec des classes toujours aussi chargées, l'absence de soutien, notamment le manque de Rased, et de formation continue.

Concernant les enseignants des écoles, il est plus que temps que le gouvernement reconnaisse leur investissement et leur professionnalisme pour la réussite de leurs élèves et mette fin à leur déclassement salarial qui les place en bas de l'échelle des comparaisons internationales.

Pour la première fois depuis cinq ans, et suite aux mobilisations des agents, un rendez-vous salarial pour les fonctionnaires est prévu en février prochain.
Les enseignants des écoles sont concernés à plusieurs titres.
Il s'agit, d'une part, de revaloriser significativement les salaires « gelés » depuis près de 6 ans, sachant qu'en réalité les salaires nets baissent chaque année en raison de la hausse des cotisations retraite.
L'enjeu est, d'autre part, d'obtenir une ISAE à 1 200 euros par an pour tous les PE et son intégration dans le salaire, ainsi qu'une amélioration significative des carrières.
Les personnels des Écoles doivent peser pour que ce rendez-vous salarial permette d'obtenir des avancées significatives pour l'augmentation de leurs salaires.

Les organisations syndicales, CGT Educ'action, SNUDI-FO, SUD Education et SNUIPP-FSU, appellent l'ensemble des enseignants et personnels des écoles à se mettre en grève, avec l'ensemble des agents de la Fonction Publique, pour exiger une revalorisation immédiate et significative de la valeur du point d'indice, le triplement de l'ISAE et le rattrapage des pertes de pouvoir d'achat.

Elles affirment par ailleurs leur solidarité avec les enseignants du 2nd degré et les 15 organisations syndicales qui les appellent à la grève pour l'abrogation de la réforme du collège.

Source : http://www.questionsdeclasses.org/?Le-26-janv...


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Tous en grève le 26 janvier !

Tract CGT

Alors que sa réforme du collège continue d'être rejetée par les personnels, et après 3 journées de grève très suivies, la ministre s'obstine à imposer l'inacceptable.

Le « collège 2016 » n'est que la dernière étape en date d'une politique qui ne varie pas de gouvernement en gouvernement ; généraliser l'autonomie libérale, imposer la concurrence entre toutes et tous, réduire l'égalité sur le territoire et refuser de donner les moyens nécessaires à la réussite des élèves.

Cette réforme, comme celles des lycées, de l'éducation prioritaire et des rythmes scolaires, dégrade les conditions de travail des personnels et impose une Ecole de plus en plus inégalitaire.

Les heures de dédoublement non fléchées, la mise en place des EPI et de l'AP au sein des horaires disciplinaires vont se traduire par un pouvoir de plus en plus grand des chefs d'établissement, imposer la concurrence entre les disciplines, les personnels et les établissements comme l'ont fait les réformes des lycées de 2009 et 2010.

Le socle commun et l'évaluation par compétences, comme la généralisation de l'apprentissage, accentuent une école à deux vitesses au seul service de l'employabilité et du patronat.

La liberté laissée aux collèges et aux lycées dans les répartitions horaires, les programmes sur 3 ans, la régionalisation de la formation professionnelle et la mise en place à la carte des rythmes scolaires dessinent une Ecole atomisée entre politiques régionales, municipales ou d'établissement.

Il est temps de se mobiliser pour, enfin, mettre en échec cette politique d'austérité et créer le rapport de force pour une Ecole réellement émancipatrice au service de tous les élèves et dans le respect des personnels.

[...]

Tous ensemble exigeons:

  • L'abrogation de la réforme du collège, mais aussi de celles des lycées et des rythmes scolaires et l'ouverture d'une concertation pour une autre Ecole.
  • Des créations de postes en nombre suffisant pour permettre une réelle diminution du nombre d'élèves par classe et le travail en groupes à effectifs réduits.
  • La fin de l'autonomie des établissements et des écoles.
  • Le retour à des horaires nationaux hebdomadaires et des dédoublements fléchés par discipline.
  • L'abandon du tout apprentissage.
  • L'abandon du socle commun et de l'évaluation par compétences.
  • Une hausse de salaire pour les personnels, 400 € immédiatement pour tous-tes, et une diminution du temps de travail.

Pour cela, la CGT Educ'action appelle l'ensemble des personnels à être en grève et à manifester le 26 janvier.

Elle les appelle également à se réunir en assemblées générales ou heures d'information syndicale pour débattre des suites nécessaires, y compris la reconduction de la grève.

Source : http://cgteduc75.ouvaton.org/spip.php?article...


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Grève de la Fonction publique le 26 janvier !

Pour nous dans l'éducation, c'est tout-e-s ensemble.
Premier, second degré, sup... prenons la rue !

Solidaires

Le mardi 26 janvier sera une forte journée de mobilisation. Il nous reste une semaine pour mobiliser autour de nous.
L'appel à la grève concerne la Fonction Publique (voir l'appel de Solidaires en fichier joint).
Nous, personnels de l'Éducation nationale, avons des revendications spécifiques que nous voulons faire entendre !

Collèges, lycées généraux, technologiques et professionnels : Contre la « Réforme » du collège et ses inégalités, c'est maintenant ou jamais... !

Hiérarchies intermédiaires, explosion du temps de travail : dangers pour toutes et tous ! Réforme des lycées, faisons entendre notre « bilan ».
Créations de postes, effectifs en collèges et lycées, c'est maintenant qu'il faut agir !
Montrons au gouvernement notre refus intact de la réforme du collège et du statu quo dans les 3 Lycées.

  • Exigeons des DHG qui permettent d'enseigner et de baisser enfin les effectifs !
  • Construisons d'ici le 26 janvier une grève massive, dans l'unité, par les AG, les tournées d'établissements...
  • Mettons en débat les suites à donner pour gagner et notamment la généralisation et la reconduction de la grève... (suite voir tract).

Pour le premier degré aussi, le 26 janvier doit marquer la reprise de la lutte !

Des moyens en deçà des besoins

Pour la rentrée 2016, le MEN annonce triomphalement un effort sans précédent pour le 1er degré avec la création de 3835 postes sur les 6639 postes de la dotation globale alors que la démographie est en baisse de-513 élèves. Une baisse de 0,01 %, somme toute assez
relative rapportée aux 6788600 écoliers de l'ensemble du territoire. Et si on considère la très grande fiabilité des chiffres du ministère, il s'agit de stabilité plus que d'une baisse.
Cette dotation s'inscrit dans une situation déficitaire globale depuis plusieurs années. Elle sera très insuffisante pour améliorer les conditions d'apprentissages des élèves et les conditions de travail des enseignant-e-s : compenser les départs en retraite, ouvrir des classes et
en baisser les effectifs, créer des postes de remplaçant-e-s, prévenir et remédier aux difficultés scolaires et à l'échec scolaire avec des personnels formés et en nombre suffisant en restituant et créant des postes pour les RASED, réduire les inégalités territoriales, par ailleurs aggravées par la réforme des rythmes scolaires.

Rythmes scolaires et inégalités territoriales

Cette réforme est un échec et son bilan est catastrophique tant pour les enseignant-e-s que pour les élèves avec : des emplois du temps absurdes, une amplitude horaires augmentée, la confusion entre périscolaire et scolaire, des municipalités intrusives avec les PEDT,
une fatigue accrue pour les élèves et les personnels.

Cette réforme n'est que le cheval de Troie d'une territorialisation déjà bien avancée du premier degré, qui ne cesse de s'accentuer.

Territorialisation de l'école : autonomie et hiérarchie supplémentaire

Elle risque même de brutalement s'aggraver si le MEN suit les propositions faites dans un rapport de l'IGEN sur le « pilotage et fonctionnement de la circonscription du
premier degré », publié en novembre 2015. Ce rapport préconise la remise en cause des circonscriptions, la mise en concurrence des écoles et des personnels, ainsi que l'instauration
d'un nouvel échelon hiérarchique. Le statut de l'école publique en serait modifié, avec des
conséquences sur le statut des personnels : il pourrait soit prendre la forme d'un EPEP (établissement public du premier degré) où le directeur ou la directrice
deviendrait des chef-fe-s d'établissement d'un groupement d'écoles dont la gestion des moyens et des personnels serait autonome et mutualisée avec des
orientations pédagogiques uniformisées. # Dans ce cadre, les directions seraient associé-e-s à
l'évaluation des enseignant-e-s dans le cadre des inspections.
La seconde solution envisagée par ce rapport serait celle d'un EPSC (établissement public du socle commun) qui comprendrait un collège et les écoles élémentaires et maternelles de son secteur dont le modèle serait celui de l'organisation des REP .

Casse des statuts et augmentation des obligations de service

Dans le même temps, le MEN s'attaque aux statuts des enseignant-es du 1er degré comme il l'a déjà fait pour ceux du second degré, en décidant d'augmenter purement et simplement dans un même temps contraint les obligations de service et les missions des enseignant-
e-s du 1er degré déjà pléthoriques, Un certain nombre de missions et d'obligations
statutaires des enseignant-es du 1er degré, comme les réunions de liaison entre l'école et le collège, s'inscrivent directement dans le cadre de la réforme du collège.
Cette attaque contre les statuts n'est qu'une illustration supplémentaire de la dérive anagériale du MEN et de sa volonté d'augmenter toujours plus les prérogatives de la hiérarchie.

Réussir la grève du 26 janvier, un enjeu pour toutes et tous !

Montrons au gouvernement notre détermination et notre refus des contre réformes néfastes !
Nous exigeons des créations de postes à la hauteur des besoins avec :

  • Une réduction du nombre d'élèves par classe en école, collège et lycée
  • Plus d'enseignant-es que de classes, renforcement du travail en équipe, regard croisé sur les élèves et les pratiques...
  • La diminution du temps de travail hebdomadaire des enseignant-e-s : 18 h devant les élèves et 6 h de concertation.

Source : http://sudeducation75.org/spip.php?article757


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Collège, lycées généraux, technologiques et professionnels

Réussir la grève du 26 janvier !

SUD éducation

Avec le premier degré et toute la fonction publique, contre la « Réforme » du collège et ses inégalités, c'est maintenant ou jamais !

Appel à la grève de la Fédération SUD éducation : Collège, lycées généraux, technologiques et professionnels - Réussir la grève du 26 janvier !

Avec le premier degré et toute la fonction publique

Contre la « Réforme » du collège et ses inégalités, c'est maintenant ou jamais...

⇒ ...si vous ne voulez pas :

  • de la modulation des horaires disciplinaires et de la « marge d'autonomie »
  • des EPI qui vont creuser les inégalités entre collèges et exploser notre temps de travail
  • d'une AP inefficace au lycée, dupliquée au collège
  • d'une réduction de l'offre de formation en LV2, langues anciennes, enseignements artistiques et scientifiques.

Hiérarchies intermédiaires, explosion du temps de travail : dangers pour toutes et tous !

  • Avec la refonte des statuts de 2014 au-delà du conseil pédagogique, sont multiplié-e-s les référents-e- de cycles, de niveau, culturel-le-s etc. Autant de tentatives pour nous diviser et créer des relais rétribués à coût de primes (IMP).
  • 5 à 8 jours de formation collège, souvent hors temps de service : un plan inacceptable, possible demain pour tout le second degré si on laisse faire !

Réforme des lycées, faisons entendre notre « bilan »

Le ministère vient d'ouvrir le bilan de la reforme des lycées. Le 26 janvier, c'est aussi l'occasion de refuser le statu quo qui s'imposerait dans les 3 lycées si cette réforme du collège, inspirée des même principes, s'appliquait en 2016.

  • La globalisation des horaires et « l'autonomie », c'est la concurrence entre disciplines et établissements. La territorialisation avance, avec notamment la régionalisation de la carte des formations professionnelles et les projets contre les statuts des PLP.
  • L'accompagnement faussement « personnalisé » est un contenu fourre-tout, déconnecté du groupe-classe, sans heures de concertation, qui ne permet pas l'aide aux élèves.
  • Le CCF, au Lycée professionnel mais aussi en langues vivantes au Lycée général et technologique, alourdit la charge de travail des collègues et sape un peu plus le caractère national des baccalauréats.

Créations de postes, effectifs en collèges et lycées, c'est maintenant qu'il faut agir !

Des créations de postes loin du compte

  • 2804 créations de postes annoncées dans le second degré, mais selon le ministère 2000 postes sont déjà nécessaires dès 2016 pour la réforme du collège.
  • C'est très insuffisant pour le collège (moins d'un poste par établissement), mais cela veut aussi dire qu'il n'y aura rien pour les 3 lycées. Inacceptable compte tenu des conditions de travail des collègues et d'étude des élèves !
  • Enfin, resurgit en collège l'attribution des moyens selon les « projets » d'EPI !

Rien sur les effectifs

  • baisse des effectifs par classe et le rétablissement de dédoublements nationaux sont des conditions préalables pour faire progresser nos élèves et lutter contre la sélection par l'origine sociale.
  • Pour SUD éducation, qui lance une campagne nationale sur la réduction des effectifs, il faut par nos mobilisations remettre cette question au centre de nos revendications pour changer l'école.

Réussir la grève du 26 janvier, un enjeu pour toutes et tous

Montrons au gouvernement notre refus intact de la réforme du collège et du statu quo dans les 3 Lycées.

  • Exigeons des DHG qui permettent d'enseigner et de baisser enfin les effectifs !
  • Construisons d'ici le 26 janvier une grève massive, dans l'unité, par les AG, les tournées d'établissements...
  • Mettons en débat les suites à donner pour gagner et notamment la généralisation et la reconduction de la grève.

Formations collège

Continuons de nous opposer à la mise en place de la réforme !

  • à partir de janvier, 8 jours de formations annoncées nationalement
  • Un dispositif au détriment des formations du PAF
  • Des formations qui feront exploser le temps de travail de tou-te-s les collègues

Quatre raisons de s'opposer à ces formations !

1- SUD éducation demande toujours l'abrogation de la réforme du collège. Loin des discours élitistes et anti-pédagogie que l'on entend un peu partout, SUD éducation dénonce l'accroissement des inégalités que va impliquer cette réforme. Mettre en place au forcing un formatage des personnels pour mieux la faire passer est parfaitement scandaleux et méprisant pour les collègues.

2- SUD éducation défend le droit à la formation. Dans la plupart des collèges les chef-fe-s d'établissement relayé-e-s par les IPR ont limité l'autorisation de participer aux journées de formation auxquelles les collègues ont pourtant légitimement droit. Les formations « obligatoires » réforme du collège se font donc sur le dos du droit à la formation des personnels. La formation devient un outil de management pour faire passer les réformes. C'est parfaitement inacceptable.

3- SUD éducation s'oppose à la multiplication des hiérarchies intermédiaires. Nous avions déjà le conseil pédagogique, les experts de terrain en REP, les bénéficiaires d'IMP bidons... Maintenant, nous allons avoir les « formateurs relais » chargés de formater leurs collègues et d'investir les conseils pédagogiques pour mettre en place la réforme. Le management par la carotte est un facteur de division et de tension au sein des équipes : il faut le refuser !

4- SUD éducation s'oppose à l'allongement du temps de travail. Or, les formations pour l'ensemble des collègues devront être organisées largement hors du temps de service devant élèves, ce qui implique un allongement du temps de travail ; il faudra en effet trouver entre 10 et 16 demi-journées. Le ministère a décidé que ces formations seront déclinées par académies avec des possibilités diverses : le mercredi après-midi, durant les journées de prérentrée ou au cours de la « journée de solidarité » (sic) ou pendant les vacances scolaires ! La Degesco a même fait allusion à l'annualisation du temps de travail dans la fonction publique avec des modalités et des justifications très variables selon les académies ! Tout ceci est inacceptable.

Comment s'opposer aux formations ?

Nous sortons de la phase des formations des « formateurs relais » qui s'est achevée en décembre. SUD éducation les a dénoncées et a appelé à les boycotter. En effet elles concernaient le cœur de la réforme : les EPI et l'accompagnement personnalisé (l'AP). De plus elles n'avaient aucun caractère obligatoire.

Les pressions diverses de la hiérarchie ont plutôt mal fonctionné. Dans bien des cas des boycotts collectifs ont été organisés et des « volontaires » ont du être désigné‑e‑s. Il sera donc souvent difficile pour les chef‑fe‑s d'établissement de s'appuyer sur ces relais pour faire passer la réforme dans leur collège.

De janvier à juin, 5 jours décomposés en 10 demi‑journées doivent être organisés pour tous les collègues de collège. Trois jours doivent être consacrés à la réforme des programmes. Deux jours à l'utilisation du numérique. Les rectorats combineront par académie les diverses possibilités que leur offre le ministère (cf. ci‑contre « SUD éducation s'oppose à l'allongement du temps de travail »). Dans tous les cas, un ordre de mission dans les formes doit vous parvenir. Selon les cas, vos syndicats SUD éducation locaux pourront vous répondre sur le caractère obligatoire ou non de ces formations, sur la base du travail juridique effectué dans notre fédération.

Pour SUD éducation, il faut continuer à s'opposer aux formations qui mettent en œuvre la réforme ou qui feraient exploser notre temps de travail.

Pour SUD éducation, il faut décider en AG de personnels des modalités d'action les plus appropriées selon les formations et les choix des équipes.

  • La grève, la subversion des réunions peuvent être des solutions pour refuser ou détourner les formations prévues sur notre temps de service.
  • Le boycott décidé dans un cadre collectif peut être une solution lorsque le temps de la formation ne correspond pas à une obligation établie.

Quelles que soient les formes de résistance décidées, les personnels restent couverts par des préavis de grève déposés par SUD éducation.

Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...