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dimanche 4 octobre 2015 à 15h

4 parties : 1 2 3 4

Attention, ceci est la manifestation du 4 octobre

Pour la manifestation du jeudi 8 octobre, suivre ce lien
https://paris.demosphere.net/rv/41023


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Manifestation unitaire de solidarité avec les migrants

« Liberté de circulation »

Trajet / parcours : départ 15h de Bastille, en direction de République

Bastille > bd Beaumarchais > République
Puis rassemblement avec prises de paroles sur la place de la République

Le récent afflux de migrants et les drames qui en découlent aux frontières de l''Europe provoque un mouvement d''indignation.

Les guerres au Moyen-Orient et en Afrique forcent au départ des millions de personnes. Certains essaient de rejoindre l'Union européenne, pour y trouver refuge, y vivre et y travailler.

On ne saurait oublier la responsabilité des puissances occidentales, dans le chaos des zones concernées par les exodes, du fait des interventions militaires et des politiques de libre-échange.

En France les conditions d''accueil qui sont réservées aux migrants sont indignes, bien souvent obligés de dormir dans la rue et privés de soins, leurs droits les plus élémentaires sont bafoués.

Face aux situations tragiques que vivent les migrants, les solidarités se multiplient. Aussi louables soient-elles, elles ne peuvent entièrement répondre à un problème qui est avant tout politique.

La principale réponse de l''Europe est la militarisation de ses frontières. La fermeture des frontières est criminelle.

Face à cette situation, il n''y a pas d'autre solution que d''ouvrir les frontières. Qu''ils soient nommés réfugiés, migrants ou sans-papiers, nous exigeons des droits égaux pour tous, des titres de séjour, l''accès aux soins et au logement.

Et face à l'urgence de la situation ouvrons les frontières, liberté de circulation pour toutes et tous.

Nous appelons à manifester le Dimanche 4 octobre à 15h (départ place de la Bastille)

Signataires :

AL (Alternative libertaire), ATMF (Association des travailleurs maghrébins de France), CAPJPO-EuroPalestine, CGT educ'action 93, CISPM (Coalition internationale des sans-papiers et migrants), Collectif 3 C, Collectif des sans-voix-Paris 18, Diel (Droits ici et là bas), Droits devant !!, Ensemble !, FA (Fédération anarchiste), FASTI (Fédération des associations de solidarité avec tou-te-s les immigré-e-s), Femmes Égalité, LO (Lutte ouvrière), Les migrants du lycée Jean-Quarré, Mouvement Utopia, Nanterre-Palestine, NPA (Nouveau parti anticapitaliste), PCOF, RESF (Réseau éducation sans frontière), Solidaires 92, Solidaires Paris, STRASS, Sud Éducation 75, Union départementale CGT de Paris, UJFP (Union juive française pour la paix), UNSP (Union nationale des sans-papiers)...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/41876
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 3 octobre 16h
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 30 septembre 13h
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 25 septembre 14h
Source : http://www.cip-idf.org
Source : http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?i...
Source : http://www.ldh-paris-14-6.org/spip.php?articl...
Source : http://www.ujfp.org/spip.php?article4411
Source : http://europalestine.com/spip.php?article1102...


Liberté de circulation pour tous les migrants

CGT Paris

Le récent afflux de migrants aux frontières de l'Europe et dans notre pays et les drames qui en découlent ont provoqué un mouvement d'indignation.

Qu'ils viennent de Syrie, d'Irak, d'Afrique, d'Afghanistan, ou d'autres pays, ces migrants essayent tous de fuir la misère, les guerres, le chaos politique et les dictatures, situation dont les interventions militaires des pays occidentaux sont les premières responsables.

Les politiques libérales affectent lourdement de nombreux pays, au Sud comme au Nord, et ne font qu'augmenter les flux migratoires et les déplacements forcés.

La principale réponse de l'Europe c'est la fermeture des frontières et la répression plutôt que la protection. « Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays » (article 14 de la Déclaration universelle des droits de l'homme). Il est plus qu'indécent qu'au lieu de respecter cette disposition les Etats européens continuent de se fixer comme objectif principal d'empêcher les personnes d'accéder à leur territoire avant de les sauver et de les protéger.

En France, les conditions d'accueil des migrants sont indignes et les privent de leurs droits les plus élémentaires.
Cette situation ne peut, ne doit plus durer car elle est inhumaine, indigne et dégradante. Il y a urgence à trouver une solution politique. Celle-ci doit passer par l'ouverture des frontières et non le repli sur soi qui fait le jeu des partis d'extrême droite. Ces partis reprennent le discours raciste qui consiste à désigner l'étranger responsable de tous les problèmes comme c'est le cas en France avec le front national.

La CGT Paris réclame pour les migrants, le droit de se déplacer, de travailler, de vivre dignement ici ou de quitter librement le territoire, une solution d'hébergement digne et pérenne pour les accueillir, des papiers pour tous, l'égalité des droits pour tous les salariés travaillant en France, qu'ils soient français ou étrangers

La CGT Paris se joint à l'appel à manifester pour le respect des droits des migrants le 4 octobre 2015 à 15 heures de Bastille à République.

Source : http://cgtparis.fr/Liberte-de-circulation-pou...


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Solidaires de tou-te-s les migrant-e-s !

Union syndicale Solidaires

Depuis quelques jours, la mairie de Paris, à l'instar du gouvernement, communique sur l'accueil de celles et ceux qu'elle nomme les réfugiés/es. On ne cesse d'entendre les médias relayer les paroles des représentants/es municipaux et préfectoraux et de leurs alliés/es politiques s'autofélicitant sur leur bonne volonté et leur imagination pour mettre à l'abri les réfugiés d'Austerlitz et de la mairie du 18e arrondissement.

Le 2 juin déjà, l'évacuation des migrants installés sous le métro de la ligne 2 à La Chapelle avait donné lieu à un plan de communication d'envergure où la municipalité parisienne se répandait en auto satisfaction criant à tout va qu'une solution d'hébergement avait été proposée à tout le monde.

Or, le soir même, plusieurs dizaines de personnes qu'on avait, au petit matin, sous le feu des caméras,fait monter dans des bus pour les relâcher quelques mètres plus loin, se retrouvaient de nouveau à la rue... Très vite, ces exclus de la « mise à l'abri » se sont regroupés et de là est né le campement de la Halle Pajol avec lesquels nombre d'habitants/es du 18e se sont solidarisés/es tout au long des mois de juin et juillet.
Ce regroupement de personnes migrantes et nonmigrantes s'est organisé au jour le jour, assurant un minimum de besoins alimentaires, médicaux, juridiques et éducatifs (cours de langue) tout en portant en avant les revendications « un toit et des papiers pour toutes et tous ». Il a permis une mobilisation large qui a poussé la mairie à débloquer ces fameuses places d'hébergement brandies par la préfecture et la ville pour montrer leur bonne volonté (on en est selon le comptage officiel à presque 3000).

Il est cependant difficile de se réjouir de cette situation. Audelà d'offrir une vitrine médiatique à la gauche parisienne, cet hébergement d'urgence a 2 objectifs : invisibiliser les migrants/es et faire le tri. Un tri d'où seront exclus/es les migrants/es dits économiques, les réfugiés/es climatiques et toutes celles et ceux dont les empreintes sont enregistrées dans la base de données européennes Eurodac et qui, au nom des accords de Dublin, doivent retourner dans le pays d'Europe par où ils et elles sont entrés/es en Europe.

Ces hébergements que la mairie et la préfecture semblaient tenir en réserve depuis des années telles une botte secrète mettent en lumière les difficultés inhérentes à ce type de dispositif. En effet, les centres d'hébergements d'urgence sont aussi des lieux qui sont parfois gérés de façon carcérale, tout au moins disciplinaire : heures limites d'entrée et sorties, interdiction de visites, repas imposés au niveau du nombre et des horaires... Les personnes qui y sont hébergés/es sont souvent obligés/es de quémander la moindre chose telles par exemple un ticket de métro et n'ont pas l'accompagnement juriique et social dont elles ont pourtant besoin par rapport à leur situation.

Cette question de l'hébergement d'urgence est extrêmement sensible pour l'Etat et la Ville de Paris. En effet, plusieurs personnes qui ont osé émettre réserves ou revendications au sujet des conditions d'hébergement d'urgence se sont retrouvées placées en garde à vue sous les prétextes et accusations les plus loufoques :

  • séquestration pour quatre personnes (dont deux de Sud Culture) venues soutenir 30 migrants/es en grève de la faim contre leurs conditions de vie dans le centre Emmaüs de la rue Losserand dans le 14e ;
  • passeurs pour trois migrants qui remettaient en cause le fait de devoir dormir dans une annexe de l'hôpital de Nanterre. Comme toujours lorsqu'il s'agit de répression l'objectif est de faire accepter au plus grand nombre d'entre nous une existence au rabais.
  • En parallèle à ces hébergements d'urgence qui ne dépendent que du bon vouloir des autorités et où la police peut venir à loisir « cueillir » les migrant/es qui sont arrivés en fin de procédure et ne peuvent être admis au séjour en France, il existe à Paris un lieu baptisé par ses occupants/es « maison des réfugiés ». Ce lycée désaffecté situé place des fêtes dans le XIXe arrondissement, est occupé depuis le 31 juillet par plus de 500 migrants/es et est régulièrement vilipendé dans les médias et dans les discours des responsables municipaux. Présenté comme un lieu insalubre où s'exercerait toutes sortes de trafics et où règnerait la loi du plus fort, il fait l'objet de transactions, la mairie de paris déclarant vouloir y faire des travaux pour le transformer en centre d'hébergement d'urgence qui n'accueillerait plus que 80 migrants/es.

Les militants et militantes de Sud Education qui participent à la vie de ce lieu ne nieront pas que la vie au lycée Jean Quarré n' est pas toujours facile. En effet, pas toujours facile pour des gens qui ne se connaissaient pas, qui ne parlent pas la même langue et qui ont parfois vécu des situations extrêmement traumatisantes les fragilisant psychologiquement de vivre ensemble dans la promiscuité et l'incertitude permanente du lendemain. Pas toujours facile d'organiser chaque jour des permanences juridiques, des cours de français, l'infirmerie, la gestion des dons qui arrivent de partout, des repas pour minimum 500 personnes, ou du ménage qu'il faut faire et refaire sans cesse, des travaux d'électricité, de plomberie qui
sont fait toutes les semaines,...

Pas toujours facile de trouver chaque jour une place pour dormir et de quoi manger pour celui ou celle qui a passé une frontière dans des conditions extrêmes et vient là se reposer un peu avant de continuer son chemin ou de tenter
des démarches en France. Pas facile, mais pourtant quelque chose se passe, quelque chose qui a réellement à voir avec la solidarité, le partage et le sens du commun.

Les responsables politiques présentent ce lieu comme ayant atteint les limites de l'autorganisation. Ce lieu démontre pourtant que même dans des conditions extrêmes l'autorganisation est possible et que, sans elle, au minimum 500 personnes seraient aujourd'hui à la rue.

Nous remarquons que jamais n'est posée la question du système politique et social qui organise la misère et fait en sorte que des milliers de gens dorment dehors, que dans nos écoles parisiennes et notamment du XIXe arrondissement, nous ayons régulièrement des élèves qui avec leurs familles, dorment dans le métro ou sous le
périphérique. De nombreux enfants (au lycée ou en hébergements) sont empêchés d'être inscrits à l'école, les mineurs isolés ne sont pas mis à l'abri ou alors dans des conditions impossibles, se voyant systématiquement nier leur minorité par les autorités administratives, et n'ont aucun accès à la scolarité.

Dans ce contexte, c'est clairement l'action des pouvoirs publics, tous confondus, qui montre ses limites. Alors que des solidarités collectives et individuelles sont à l'œuvre chaque jour, la mairie de Paris, la préfecture et le gouvernement jouent le pourrissement, rétifs à prendre la moindre responsabilité et à répondre à une situation dont ils ne veulent pas prendre la mesure et l'urgence, voir dont ils ne veulent pas
entendre.

Promesses et manœuvres politiciennes, discours faussement compatissants, forces de l'ordre, arrestations, conditions d'hébergement insuffisantes, temporaires et précaires... Les réponses schizophrènes proposées jusqu'à maintenant par des autorités qui oscillent entre charité et répression tentent surtout d'invisibiliser les personnes migrantes, leur déniant le statut même de personnes sujets de leur existence (déplacés, triés, « hébergés », remis à la rue, le plus souvent sans explications, ......).

L'offensive médiatique et politique contre le lycée Jean Quarré a pour but d'éradiquer toute forme de résistance et de solidarité, n'hésitant pas au passage à attiser la flamme de la xénophobie.

Dans le contexte d'une situation économique et sociale qui se durcit pour tout le monde à un niveau mondial, cette mobilisation pour l'égalité des droits et des conditions de vie dignes semble quelque peu effrayer ceux qui ont le pouvoir.
Les migrants, à l'heure actuelle, n'ont quasiment aucun droit, le sort des personnes au plus bas de l'échelle sociale est révélateur du sort de tous les exploités.

Face à cette division administrative imposée par l'Etat, dont les ressorts sont les mêmes que celle imposée aux travailleurs et aux chômeurs (public/privé, démantélement du code du travail au profit des accords de branche, destruction des services publics) la solidarité doit prendre le pas sur la mise en concurrence organisée des uns contre les autres.
Logement pour tous et toutes, papiers pour tous, égalité des droits ! Liberté de circulation et d'installation ! Solidarité entre tous les travailleurs-ses et chômeurs-ses avec ou sans papiers !

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Source : http://sudeducation75.org/spip.php?article731


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Liberté de circulation et d'installation pour tous !

Lutte Ouvrière

Les guerres et la misère, au Moyen-Orient et en Afrique, forcent au départ des millions de personnes. La responsabilité des grandes puissances dans les situations dramatiques qui les contraignent à l'exode est écrasante. Certains migrants essaient de rejoindre un pays d'Europe, pour y trouver refuge, y vivre et y travailler. La principale réponse des gouvernements européens face à ce drame est le renforcement et la militarisation des frontières, autour de l'Europe comme entre les différents pays européens, pour empêcher les migrants de s'installer là où ils veulent.

En France, les conditions d'accueil réservées aux migrants sont indignes. Ils sont bien souvent obligés de dormir dans la rue, privés de soins. Entassés dans la « jungle » de Calais, ceux qui veulent rejoindre l'Angleterre en sont empêchés.

Qu'ils soient nommés réfugiés, migrants ou sans-papiers, tous ont droit à la liberté de circulation comme à la liberté d'installation là où ils le souhaitent. Pour proclamer et défendre ce droit le plus élémentaire, un certain nombre d'organisations, dont Lutte Ouvrière, le NPA, la Fédération anarchiste et des associations appellent à une

MANIFESTATION Dimanche 4 octobre à Paris à 15 h Départ place de la Bastille

Source : http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2015/09...