jeudi 8 octobre 2015 à 14h
Manifestation unitaire
salaires, retraites, services publics...
https://paris.demosphere.net/rv/41023
Trajet / parcours : départ 14h, Place de la République
Rendez-vous particuliers :
- Départs en cars du 77 : Melun, Champs, Montreau
- 13h30 - rv CGT Interim - angle bd Voltaire / Jean-Pierre Timbaud
- (bientôt ici, sur Démosphère, d'autres rendez-vous d'organisations)
Journée de mobilisation interprofessionnelle
CGT, FSU, Solidaires, UNEF et UNL appellent à une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle le 8 octobre 2015
Durant toute cette année, les salarié-es, les chômeurs-euses, les étudiant-es, les lycéen-nes et les retraité-es se sont mobilisé-es pour leurs droits. A plusieurs reprises, dans les secteurs professionnels, les écoles, les établissements et au plan interprofessionnel ils ont exprimé leurs attentes, leur exaspération grandissante face à une situation économique et sociale qui ne cesse de se dégrader et pour exiger une autre répartition des richesses qu'ils produisent.
Ces derniers mois, des mobilisations, souvent unitaires, ont été menées par les salarié-es, les jeunes et les retraité-es, exigeant leur juste dû, autour de luttes sur les salaires, les pensions, le financement du service public d'éducation assurant la réussite de tous et une protection sociale qui garantit un droit à l'autonomie pour tous les jeunes.
Des actions se sont développées pour exiger de travailler mieux et moins, d'améliorer les conditions de travail et de réduire la durée du temps de travail, contre les licenciements, pour exiger aussi la pérennisation et la conquête de nouveaux droits (retraites, protection sociale pour tous -jeunes, salarié-es, retraité-es-, garanties collectives), le développement des services publics notamment de l'éducation pour élever le niveau de qualifications des travailleurs de demain en ne laissant personne sur le côté et la relance industrielle.
Cédant aux pressions des puissances financières, au MEDEF, aux injonctions de Bruxelles, le gouvernement déroule une politique qui remet en cause notre modèle social assis sur l'égalité, la justice et la solidarité. Accompagnées par une bataille idéologique inédite, des politiques pour l'emploi se traduisent trop souvent par des mesures de régression sociale qui vont impacter tous les salarié-es, les chômeurs-euses, en particulier les jeunes, bizutés socialement à leur arrivée sur le marché du travail.
Dans un contexte où les inégalités se creusent, où la précarité se développe, où la confiance en la possibilité de changer le cours des choses s'amenuise, où les forces réactionnaires progressent, les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires, UNEF et UNL réaffirment leur volonté de contribuer au renforcement des mobilisations et à leurs convergences, dans un cadre unitaire le plus large possible et de manière intergénérationnelle afin de faire entendre que des alternatives aux politiques libérales sont possibles.
Dans cette rentrée, elles invitent les salarié-es, les chômeurs-euses, les jeunes, les étudiant-es et les retraité-es à amplifier la mobilisation autour d'une plate-forme revendicative commune pour :
- Augmenter les salaires, les retraites, les pensions, les minimas sociaux, le point d'indice des fonctionnaires, et les bourses ;
- Promouvoir l'égalité salariale femmes/hommes ;
- Améliorer les conditions de travail et réduire le temps de travail pour créer des emplois, combattre et réduire le chômage ;
- Pérenniser et améliorer les garanties collectives ;
- Pérenniser et améliorer la protection sociale, les retraites complémentaires, pour garantir les droits, à la santé et à la retraite ;
- Développer les investissements pour relancer l'activité économique en tenant compte des impératifs écologiques ;
- Protéger socialement les jeunes pour garantir un droit à l'autonomie ;
- Conforter et promouvoir les services publics ;
- Investir dans le système éducatif pour faire face à l'augmentation du nombre de lycéens et d'étudiants en leur assurant des conditions d'études satisfaisantes.
Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, UNEF et UNL appellent les salarié-es, les chômeurs-euses, les jeunes, les étudiant-es et les retraité-es à en débattre pour construire une grande journée de mobilisation interprofessionnelle et intergénérationnelle, le 8 octobre prochain.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/41023
Source : http://www.sudptt.org/spip.php?article102185
Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?article1355
Source : http://www.cgt.fr/CGT-FSU-Solidaires-UNEF-et-...
Salaires, emplois, protection sociale
Dans l'action le 8 octobre
CGT Ile-de-France
Augmenter les salaires, c'est l'urgence !
Journée d'action et de grève le 8 octobre
Manifestation unitaire
Place de la République -14h00
La croissance nulle annoncée en août contredit sérieusement le discours gouvernemental. La reprise économique n'est pas au rendez-vous. Au deuxième trimestre de l'année 2015, l'investissement des entreprises a ralenti, la production a stagné, l'emploi précaire a progressé, le pouvoir d'achat a diminué.
Par contre, les groupes du CAC40 ont vu leurs bénéfi ces augmenter de manière spectaculaire, profitant d'une politique fiscale bienveillante et d'exonérations de cotisations sociales. Celles-ci cumulées aux crédits d'impôts et aux aides publiques sont passées de 4 % en 1990 à plus de 28 % aujourd'hui !
Ainsi 6 milliards d'euros du Crédit Impôt Recherche (CIR) sont détournés par les grandes entreprises pour éviter de payer des impôts en France. Ce dispositif non contrôlé ne permet pas la création d'emploi de chercheurs. De même, la manne du
Crédit Impôt Compétivité Emploi (CICE) a explosé de 50 % en un an. C'est 20 milliards d'Euros d'argent publics versés sans aucunes contreparties dont 211 millions aux banques.
Oui, de l'argent il y en a qui devrait servir à relancer l'économie, investir pour l'avenir, augmenter les salaires et les pensions, créer des emplois pour combattre le chômage et améliorer les conditions de travail. La CGT porte ces exigences dans les entreprises et dans le pays, appelle les salariés à agir. Les luttes victorieuses comme sur les salaires, montrent qu'il est possible d'obtenir satisfaction à nos revendications. C'est le coût du capital qui est le véritable problème !
Ne laissons pas mettre en œuvre la réforme territoriale et la métropole du Grand Paris sans intervenir.
Cet été, le vote de la loi Notre institue le transfert des compétences des collectivités locales (villes et départements) vers la métropole au 1 er janvier 2016.
C'est la création de 12 territoires (les Établissements Publics Territoriaux) regroupant communes et intercommunalités vidant de leurs prérogatives les 4 départements de la petite couronne. Le développement de l'industrie et le devenir des services publics sont au cœur des enjeux économiques et de l'emploi en Île-de-France. Logement, transport, environnement, aménagement du territoire nécessitent débat public et intervention des salariés et de la population. La CGT a des propositions.
La Métropole Grand Paris va accélérer le transfert des compétences et les fusions de services publics dans un contexte de réduction massive de financement (d'ici 2017 les collectivités perdront 28 milliards d'euros) provoquant colère et mobilisation des usagers et des agents.
Comme souvent à cette période, l'été a été propice pour le gouvernement, à la grande satisfaction du MEDEF, aux votes de loi régressive pour le mode du travail entérinant des reculs sociaux importants.
Le conseil constitutionnel a validé une grande partie de la loi Macron et sa logique de démantèlement du droit du travail avec l'extension du travail du dimanche et de nuit, ainsi que celle de libéralisation économique dont le transport par autocar.
La loi Rebsamen sur le dialogue social adoptée en juillet s'attaque au droit syndical et aux instances représentatives du personnel pour en limiter la portée, diminuer les droits et le nombre d'élus.
Les négociations sur les salaires ou l'égalité femmes/ hommes se feraient tous les 3 ans au lieu d'un an. La fusion des instances représentatives, la fragilisation du CHSCT, sous prétexte de simplification, vont à l'encontre de l'amélioration des conditions de travail et sa nécessaire transformation.
Lors des négociations, la CGT a revendiqué le renforcement de la démocratie sociale et du droit syndical. C'est pourquoi la CGT organisera le 23 septembre une initiative nationale pour exiger le respect des libertés d'expressions et d'actions syndicales.
Les négociations entamées avant l'été entre le MEDEF et les organisations syndicales sur les retraites complémentaire AGIRC ARRCO n'ont pas abouti à un accord. Face à la pression du patronat pour la fusion des 2 caisses, l'instauration d'une décote à partir de 62 ans, une nouvelle baisse du niveau des pensions, il est fondamental de poursuivre la mobilisation. La prochaine négociation est prévue le 16 octobre. L'enjeu est celui d'empêcher les reculs, d'augmenter les ressources pour financer un haut niveau de retraite.
Le risque est grand que ces reculs entérinés pour les retraites complémentaires ne soient ensuite utilisés pour tirer vers le bas le régime général et les régimes particuliers.
Les retraites complémentaires AGIRC et ARRCO représentent entre 25 et 56 % de la retraite des salariés du privé. Toutes les catégories professionnelles seraient perdantes.
Augmenter les salaires, faire baisser le chômage ou mettre les revenus financiers à contribution permettrait de financer les retraites.
La CGT va continuer à informer les salariés sur cette question et faire signer sa pétition pour une mobilisation plus large nécessaire !
La retraite est un levier des politiques d'austérité mise ne place en France et en Europe en réponse aux injonctions de l'Union Européenne. Ces politiques nous mènent dans le mur et n'ont aucune efficacité pour sortir de la crise. La grave situation de la Grèce acculée à une dette illégitime qu'elle ne peut payer en est l'exemple. La CGT, solidaire du peuple Grec, continue et continuera à agir et proposera des solutions pour sortir de la crise en augmentant les salaires, les pensions et les minimas sociaux. C'est l'urgence !
Journée d'actions et de grève le 8 octobre dans l'unité.
C'est en ce sens que la CGT propose aux salariés de faire entendre leurs revendications lors d'une journée d'actions.
Source : http://www.cgt95.fr/?attachment_id=891
Source : http://www.ulcgt11.fr/?Salaires-emplois-prote...
Le 8 octobre 2015, La Fonction publique se mobilise
Pour les salaires, pour l'emploi ! Pour les conditions de travail !
Les syndicats de la Fonction publique (CGT - FSU - SOLIDAIRES - FAFP) appellent l'ensemble des agents de la Fonction publique à se mobiliser avec les salarié-es du secteur privé, dans l'action interprofessionnelle du 8 octobre 2015.
Ensemble pour les salaires !
Oui, sur le pouvoir d'achat, la Fonction publique est bien pénalisée par les politiques austéritaires, après plus de cinq ans de gel de la valeur du point d'indice !
Ces pertes de pouvoir d'achat, inédites pour tous les agents des trois versants de la Fonction publique, et ce quelle que soit leur catégorie, ont même des effets de paupérisation pour nombre d'entre eux qui s'ajoutent à un sentiment de déclassement.
Il est donc légitime de revendiquer un rattrapage des pertes subies par l'octroi de points d'indice pour tous, et d'exiger l'ouverture de négociations salariales immédiates pour enfin mettre un terme au gel de la valeur du point d'indice.
Ensemble pour l'emploi !
Les cadrages budgétaires pour l'année 2016 confirment la poursuite des suppressions d'emplois dans un grand nombre de secteurs de la Fonction publique. Hormis les administrations définies comme prioritaires, les suppressions de postes s'aggravent. De ce fait, l'exercice de missions publiques est mis à mal, la précarité des non- titulaires perdure et les conditions de travail des agents se dégradent. En ce début d'automne, les projets de budgets 2016 de l'Etat, des collectivités territoriales ou encore de la Sécurité sociale seront des indicateurs forts et une étape sur laquelle nous devons peser par la mobilisation.
Nous revendiquons la fin des suppressions d'emplois et les créations dans les meilleurs délais des emplois statutaires nécessaires pour répondre aux besoins de la population sur l'ensemble du territoire.
Ensemble pour les services publics !
Nous exigeons des services publics de qualité répondant aux besoins des usagers sur l'ensemble du territoire.
Les réformes territoriales ne seront pas sans conséquences négatives pour les personnels en termes de mobilité, de suppressions d'emplois, de transferts de missions et de dégradation des conditions de travail.
Le projet de loi santé est également porteur de graves menaces sur la qualité du service public.
Ensemble avec tous les salariés-e-s !
Enfin, comment ne pas se sentir directement concernés par les attaques contre les 35 heures, les projets inacceptables de remise en cause des garanties du Code du travail... ?
Les organisations syndicales (CGT - FSU - SOLIDAIRES - FAPP) considèrent que les personnels de la Fonction publique doivent construire ensemble les conditions de la réussite d'une mobilisation qui doit marquer un coup d'arrêt à cette politique de régression sociale.
Non, l'austérité ne passera pas par nous !
Le 8 octobre 2015,
Mobilisons-nous sous toutes les formes appropriées :
Grèves, manifestations, rassemblements !
Mobilisation interprofessionnelle
pour l'emploi, les salaires, les conditions de travail
Appel intersyndical 93 - éducation
Le jeudi 8 octobre 2015 est une journée de mobilisation interprofessionnelle pour l'emploi, les salaires, les conditions de travail. En Ile-de-France, la CGT, FO, la FSU et Solidaires appellent les salarié.e.s et retraité.e.s à se mobiliser pour exprimer leurs attentes et leur exaspération face à une situation économique et sociale qui ne cesse de se dégrader et pour exiger une autre répartition des richesses qu'ils produisent.
La politique d'austérité, avec son pacte de responsabilité, remet en cause notre modèle social, qui repose sur l'égalité, la justice et la solidarité. Elle fragilise les services publics chaque jour davantage, tant au niveau de leurs missions que de leurs moyens. Dans ce contexte, les déclarations du ministre de l'économie remettant en cause le statut des fonctionnaires, sont une véritable provocation !
Recrutement immédiat des 151 «Listes complémentaires» en attente,
Dotation en postes à la hauteur des besoins,
Plan de développement pour l'école en Seine-Saint-Denis !
En Seine-Saint-Denis, la propagande ministérielle sur une «rentrée réussie» ne trompe personne.
La rentrée 2015 dans nos écoles, c'est :
- L'augmentation globale des effectifs dans les classes. De nombreuses écoles sont au-dessus des seuils départementaux d'ouverture de classes.
- Le non remplacement des congés maladie et maternité qui commence. 50% seulement du potentiel de remplacement est disponible, après l'utilisation de remplaçants sur des congés longs et sur les postes vacants.
- Aucun poste de RASED créé, après les 190 suppressions entre 2007 et 2012. De nombreux postes de maître E laissés vacants.
- Moins de 10% des écoles en éducation prioritaire avec un « plus de maître que de classes ».
- A peine 3% de scolarisation des « moins de trois ans »... et des enfants de plus de trois ans non scolarisés, sur liste d'attente.
- De nombreux enfants allophones non scolarisés.
- Aucune création de postes de référent-handicap, de conseiller à la scolarisation, de coordonnateur REP, de médiateur-prévention-violence.
- Un manque criant de formateurs : CPC, maîtres-formateurs, professeurs d'ESPE (19000 heures de formation ne pourront être assurées dans l'académie).
- La désorganisation des écoles et la dégradation des conditions de travail et des conditions d'apprentissage par la réforme des rythmes scolaires.
- Le non respect des droits élémentaires des enseignants : mobilité (seulement 43 EXEAT accordés pour 435 refusés), temps partiels, allègement de service (même pour des collègues en situation de handicap), disponibilité, détachement...
La mobilisation paie. En novembre 2014, notre mobilisation a transformé les « 500 postes sur 3 ans » annoncés par la ministre en 240 postes tout de suite.
Les discussions budgétaires commencent maintenant. TOUS ENSEMBLE, obtenons la dotation en postes dont les écoles de Seine-Saint-Denis ont besoin !
Imposons le respect des enseignants, des élèves, de l'école, dans le cadre d'un plan de développement de l'école en Seine-Saint-Denis.
Et en mesure d'urgence, exigeons le recrutement de tous les inscrits sur la liste complémentaire du concours : il est inacceptable que des EXEAT soient refusés, et que le recours à des personnels contractuels perdure, alors que plus de 150 personnes attendent d'être recrutées !
Un plan de titularisation doit être proposé aux contractuels. Nous exigeons l'abrogation et la réécriture des décrets mettant en place la réforme des rythmes scolaires.
Les organisations syndicales départementale SNUipp-FSU, SNUDI-FO, CGT Educ'action, SUD-
Education, CNT-Education, appellent les enseignants du 1 er degré de Seine-Saint-Denis à la grève le jeudi 8 octobre 2015 contre les politiques d'austérité qui pèsent sur les enseignants et l'école.
Les organisations syndicales départementales signataires appellent les collègues à se réunir en assemblée générale, à débattre de leurs revendications et de la poursuite de la mobilisation.
Jeudi 8 octobre 2015
TOU.TE.S en GREVE
TOU.TE.S à la manifestation
RV à 14h, place de la République à Paris
Ensemble :
jeunes, travailleur-euses dans ou hors de l'emploi, retraitées
Communiqué CGT / Solidaires / FSU / UNEF / UNL pour le 8 octobre
Le 8 octobre : défendre les emplois, les salaires et la protection sociale !
Dans un contexte où l'emploi et les salaires restent les préoccupations majeures, il est urgent d'exiger une autre politique économique et sociale, et de faire entendre les revendications des salariés et des jeunes dans tout le pays.
Les mesures en faveur des entreprises, sans contreparties, non seulement n'ont aucun effet sur le taux de chômage mais donnent lieu dans les entreprises à des chantages à l'emploi pour imposer des baisses de salaires et un allongement du temps de travail.
Cela nourrit la désespérance sociale sur laquelle prospère l'extrême droite. Le projet de « dégraisser » le code du travail est une menace de plus sur les droits des alarié-es.
Le gouvernement doit s'engager pour une réelle réforme fiscale, plus juste et plus redistributive permettant ainsi de rompre avec les choix de politiques économiques libérales sources d'inégalités et d'injustices.
Face à la crise économique et aux mutations à venir, il s'agit de développer les investissements pour réorienter l'activité économique en tenant compte des impératifs écologiques, de conforter et promouvoir les services publics, de soutenir et relancer les secteurs industriels.
Les mobilisations organisées partout en France le 8 octobre, feront entendre la nécessité de créer les emplois nécessaires dans le privé comme dans le public, d'améliorer le pouvoir d'achat ce qui passe notamment par l'augmentation des salaires et des pensions, de réaliser l'égalité réelle entre les femmes et les hommes, d'améliorer les conditions de travail, de réduire le temps de travail, de conforter la protection sociale et de protéger socialement les jeunes notamment en leur garantissant un droit à l'autonomie.
Les organisations CGT, Solidaires, FSU, UNEF et UNL appellent les salarié-es, les chômeurs-euses, les étudiant-es, les lycéen-nes et les retraité-es à se mobiliser le 8 octobre prochain pour une journée interprofessionnelle, avec grèves, manifestations, rassemblements.
Le 8 octobre, les personnes retraitées seront aussi mobilisées
Communiqué UNIRS - Union Nationale Interprofessionnelle des Retraité-es Solidaires
Le 8 octobre, à l'appel des organisations syndicales CGT, Solidaires et FSU, se déroulera une journée de mobilisation et d'action interprofessionnelle. Il s'agit de s'opposer aux politiques d'austérité menées depuis trop longtemps en France. Ce sont ces choix politiques qui continuent de produire du chômage de masse et qui ne cessent d'accroître les inégalités entre une minorité qui accapare une part toujours plus grande des richesses produites et le plus grand nombre dont la situation matérielle se dégrade continuellement.
Les personnes retraitées sont elles aussi victimes de ces choix idéologiques et politiques. La baisse de leur pouvoir d'achat, le gel de leur pension depuis avril 2013, le cumul des mesures fiscales inégalitaires participent au paiement des milliards d'euros qui continuent d'être accordés aux chefs d'entreprises, et particulièrement des plus grosses, au prétexte de création d'emplois, mais sans engagements réels et sans contrôles (Crédit Impôt Recherche, Crédit Impôt Compétitivité Emploi, etc.). Des exonérations de cotisations sociales de plus en plus élevées mettent en grandes difficultés les comptes de la Sécurité sociale, sans effets positifs en matière d'emplois, puisque le chômage continue d'augmenter. Des milliards sont alloués qui vont grossir les dividendes d'actionnaires privés pendant que le gouvernement repousse toujours la mise en oeuvre d'une loi permettant de prendre en charge à 100 % les dépenses liées à la perte d'autonomie par la Sécurité Sociale.
Depuis juin 2014, neuf organisations de retraités (CGT, FO, FSU, Solidaires, CFTC, CFE-CGC, FGR-FP, UNRPA, LSR) développent des actions, manifestations, pétitions, etc. pour rappeler au gouvernement et à l'opinion publique que cette situation faîte aux personnes retraitées est indigne d'un pays riche où l'argent coule à flots pour une minorité. Le 1er octobre 2015, à 16 h, des délégations de ces organisations se rassembleront au Rond Point des Champs Élysées et une délégation réduite ira remettre à l'Elysée des dizaines de milliers de cartes pétition signées reprenant les revendications communes aux organisations de retraités. Auparavant, ces organisations auront tenu une conférence de presse, le 1er octobre à 11 h 00, à la Bourse du Travail de la Rue du Château d'Eau (Salle André Tollet).
En outre, les syndicats de retraités de la CGT, de la FSU et de Solidaires appellent les personnes retraitées à participer massivement aux manifestations du 8 octobre, aux côtés de leurs enfants et de leurs petits-enfants, trop souvent précarisés, diplômés mais sans emploi. Les personnes retraitées ont toutes pu constater l'importante augmentation des richesses créées dans notre pays depuis une trentaine d'années. Mais ceci a été accompagné d'une augmentation intolérable des inégalités.
Ces richesses sont accaparées par une petite minorité détentrice du capital des principales entreprises, qui échappe en grande partie à l'impôt et participe ainsi aux difficultés de fonctionnement des collectivités publiques, là encore au détriment du plus grand nombre. Les personnes retraitées membres de l'Union Nationale Interprofessionnelle des Retraités Solidaires (UNIRS) manifesteront le 8 octobre pour dénoncer ces politiques d'austérité pour le plus grand nombre et d'accaparement par une minorité.
En grève et dans la rue le 8 octobre :
mobilisation interprofessionnelle public/privé
SUD Education
Les organisations CGT, Solidaires, FSU, UNEF et UNL appellent les salarié-e-s, les chômeu‑se‑s, les étudiant-e-s, les lycéen-ne-s et les retraité-e-s à se mobiliser le jeudi 8 octobre pour une journée interprofessionnelle, avec grèves, manifestations, rassemblements... La fédération SUD éducation appelle les personnels à faire grève et à participer aux initiatives de mobilisation.
Dans l'éducation, les raisons de se mobiliser ne manquent pas !
La politique éducative du ministère est symptomatique des politiques libérales du gouvernement. En aggravant les inégalités, la réforme du collège est dans la continuité de la réforme des rythmes scolaires, catastrophique pour les enseignant-e-s et pour les élèves. En organisant « l'autonomie » des établissements (en réalité celle des chefs d'établissement), elle généralise la concurrence par le même processus que les universités et les lycées ont subi ces dernières années. Cette réforme est directement liée à la modification statutaire du second degré (aggravation de la charge de travail, division des personnels, multiplication des pouvoirs hiérarchiques…) et aux attaques générales contre les statuts. Elle organise la pénurie et s'inscrit ainsi dans le cadre général de la politique d'austérité du gouvernement et de l'UE.
Pour gagner, il faut étendre la mobilisation, en commençant par organiser partout le refus collectif, par la grève, des formations sur le nouveau collège.
Ce qui sera déterminant, ce sera notre capacité à nous rassembler pour lutter tou-te-s ensemble et revendiquer les moyens qui sont un préalable à toute amélioration du service public d'éducation, il faut donc combattre l'austérité.
À partir de revendications unifiantes (réduction du nombre d'élèves par classe, baisse du temps de travail, augmentation des salaires, abrogation des contre-réformes), construisons dans l'unité un mouvement d'ensemble affrontant le gouvernement contre l'austérité, pour des alternatives sociales et émancipatrices !
Les capitalistes nous coûtent cher !
Alors que nos salaires sont gelés dans le public comme dans le privé, en 2014, les rémunérations des dirigeant‑e‑s du CAC 40 ont progressé de 10%, grâce à la hausse des attributions d'actions et d'options. Leurs rémunérations globales, toutes rémunérations confondues (hors jetons de présence et avantages en nature), atteignent le chiffre vertigineux de 153 millions d'euros, en hausse de 10,1% par rapport à 2013. 16 patron‑ne‑s du CAC 40 ont perçu plus de 4 millions d'euros en 2014, dont celui du constructeur automobile Renault, Carlos Ghosn, qui a enregistré une hausse de 174% de ses rémunérations portées à 7,161 millions.
De l'argent il y en a !
Le 8 octobre, nous serons en grève et nous manifesterons pour nos légitimes revendications :
- Augmentation des salaires, des minimas sociaux et des pensions !
- Créations de postes à la hauteur des besoins et attribution des moyens nécessaires au service public !
- Égalité réelle entre les femmes et les hommes, maintenant !
- Défense de la protection sociale !
- Amélioration des conditions de travail !
En grève pour qu'ça chauffe !!!
CNT
Au vu de la situation catastrophique dans laquelle se trouve aujourd'hui le monde du travail, la CNT participera à la journée nationale d'action et de grève du 8 octobre 2015, aux côtés des bases militantes et des structures mobilisées ce jour là.
En effet, les raisons de la colère sont de plus en plus nombreuses. Après avoir imposé, par les lois Macron, Rebsamen, Sapin, l'ANI ou encore le CICE, les pires régressions sociales jamais égalées depuis des décennies (destruction des prud'hommes, restriction du droit syndical, destruction du droit du travail et de la protection sociale...) , le gouvernement PS affiche des positions de plus en plus va-t-en guerre, attaquant et divisant frontalement les classes populaires au bénéfice d'un capitalisme libéral sans limite. Comment comprendre son odieuse manipulation des réfugiés de tout pays, qui de part les conflits que la France et ses alliés initient et multiplient à travers le monde, sont de plus en plus nombreux, fuyant ainsi guerre, famine et misère ?
C'est la politique austéritaire pour les classes populaires et l'abondance pour les militaires !
Le discrédit des ripoublicains, parti de droite remplis d'escrocs, de corrompus et de racistes notoires légitimant ses propos, favorise l'extrême droite qui profite du climat délétère crée par la précarité qui se généralise à toutes les couches de la société : les bas salaires, le chômage, les pressions et répressions quotidiennes, l'abandon des luttes par les organisations syndicales réformistes, lui offre aujourd'hui les conditions d'une percée électorale .
Nous vivons en ce moment même une des périodes de l'Histoire les plus troubles que l'Humanité ait connue. La concentration des médias et moyens de communications aux mains des Capitalistes tend à faire croire, par la répétition permanente et tout azimut de leur discours, de l'inéluctabilité des événements et du consentement de la population à la politique libérale et sécuritaire qui nous est imposée . Car c'est bien la gourmandise insatiable des dirigeants politiques, des Rothschild, Bouyges, Dassault, Lagardère, Areva, Total, Renault, PSA et consorts qui, main dans la main avec leurs amis de la Troïka (Union Européenne, Banque Centrale Européenne et FMI) et de l'OTAN, menacent la sécurité du monde et oppressent les travailleurs et travailleuses par delà les frontières.
Ce sont eux les responsables de la misère, qu'elle soit Grecque, Espagnole, Syrienne ou celle que nous vivons toutes et tous ici au quotidien.
Ce sont eux qui imposent la réduction des postes dans les Hôpitaux, dans l'Éducation, la destruction de l'action sociale, la privatisation des services publics et qui réduisent les dotations budgétaires des collectivités territoriales ou encore de la culture.
Ce sont eux qui donnent des chèques au patronat tel le Crédit Impôt Compétitivité Emploi, l'Accord National Interprofessionnel ou encore des allègements de cotisations sociales toujours plus importants ; baissant ainsi mécaniquement nos salaires socialisés, affaiblissant les caisses de retraites, de sécurité sociale et de chômage gagnés de haute lutte suite à la seconde guerre mondiale, la résistance et la libération.
Ce sont eux qui permettent les fermetures d'usines, détruisent les conditions de travail au nom de la flexibilité et de la libéralisation du travail, cassent le code du travail, refusent d'embaucher et d'augmenter les salaires, attaquent ou achètent le syndicalisme .
Parce que l'heure est grave, la Confédération nationale du Travail soutiendra toutes les initiatives de ses syndicats à l'occasion de la journée du 8 octobre, pour construire avec tous les travailleurs dans les assemblées générales et les manifestations, la victoire sur nos revendications de classe et pour, si ce n'est changer le monde tout de suite, reprendre le chemin de l'espoir, de la solidarité et de la lutte.
Finalement, la CNT invite toutes celles et ceux qui ont conscience qu'il est temps de ne plus céder un pouce de terrain aux patrons, politicards et fachos, à amplifier les luttes actuelles et à construire avec nous celles de demain. Car la lutte des classes n'appartient pas aux syndicalistes vendus, permanents et bureaucrates, mais bien aux travailleurs et travailleuses qui œuvrent pour la Grève Générale reconductible.
Toutes et tous en grève le 8 octobre !
La C.N.T.
Tous ensemble Parce que toutes et tous concernés !
Construisons un grand 8 octobre 2015
CGT Finances publiques
Il n'est pas un secteur d'activité où les salariés ne soient frappés des mêmes maux, quels que soient ceux qui leur infligent, de manière directe ou indirecte.
Alors qu'ils n'ont jamais été autant gavés de cadeaux et de profits financiers, les adhérents du MEDEF et leur cohorte d'actionnaires voraces multiplient les attaques contre les droits et les conditions de vie des salariés dans les entreprises. Intensification du travail, remise en cause des 35H, pression sur les salaires, licenciements, attaques contre le droit syndical..., voilà leur feuille de route quotidienne.
Ce sont les mêmes qui ont table ouverte à l'Elysée et Matignon où les oreilles présidentielles et gouvernementales sont grandes ouvertes et attentives à répondre à leurs attentes.
Hollande, Valls, leur gouvernement et leur majorité parlementaire sont en effet aux petits soins pour les servir et pour cela, prêts à infliger aux salariés des régressions sociales sans précédents.
DD C'est là et pas ailleurs que se trouvent les raisons de leur acharnement à vouloir mettre le code du travail en lambeaux sur la base du rapport Combrexelle ;
DD C'est là et pas ailleurs que se trouve leur motivation à liquider la Fonction publique, ses missions et ses emplois.
RGPP et MAP, pacte de responsabilité et PPCR, CICE et démarche stratégique à la DGFIP sont autant de sigles et d'expressions qui sont les illustrations de leurs objectifs.
La Direction générale des Finances publiques s'inscrit dans cette logique et constitue même un coeur de cible pour le gouvernement. Et les premiers à payer les pots cassés de cette politique, ce sont les agents.
Ils ne cessent de subir le sabordage de leurs missions pleinement utiles à la société et aux citoyens. Ils ne cessent de vivre les destructions de leurs services avec la désagrégation de leur travail qui va avec.
Ils ne cessent « d'encaisser » les suppressions d'emplois massives et incessantes qui aggravent leurs conditions de travail.
Et par-dessus le marché, on entend leur imposer une régression de leurs droits et garanties collectives par une remise en cause des statuts particuliers, annonciatrice de la mobilité forcée.
A cette réalité difficile et aux campagnes médiatiques qui visent à conduire les consciences au fatalisme et au repli sur soi, nous devons opposer notre courage collectif, notre mobilisation et le renforcement de nos solidarités. Il n'est pas d'autre voie !
Les organisations syndicales de la DGFIP, ensemble, ont donc raison d'alerter les personnels sur les dangers qui guettent la DGFIP et ses agents. Elles ont raison d'appeler à la mobilisation des agents, des élus et des usagers (voir communiqué commun du 14 septembre).
Face à l'entreprise destructrice de la Direction générale, aux urgences à répondre aux difficultés et aux attentes des agents, il nous faut ensemble multiplier et renforcer les actions à la DGFIP, dans les services. En effet, le rapport de forces nécessaires pour contraindre à la négociation sur les revendications ne naîtra pas de rien.
Mais tout autant il nous faut faire converger nos luttes avec les autres salariés parce que nous sommes confrontés aux mêmes logiques, aux mêmes politiques d'austérité et que nous avons besoin de nous épauler tous ensemble pour être plus forts dans chaque secteur.
C'est à cette indispensable construction des luttes que les organisations syndicales interprofessionnelles CGT,
FSU, Solidaires invitent tous les salariés, le 8 octobre prochain, par une grande journée de mobilisation et d'action revendicative.
Dans ce cadre, la CGT Finances publiques appelle tous les agents de la DGFIP, quel que soit leur service et leur grade à être partie prenante de cette construction.
Elle les appelle à décider de la grève et à participer aux rassemblements et manifestations qui seront organisées localement à l'occasion de cette journée.
Pour :
- L'abandon de la démarche stratégique et de la revue des missions ;
- Le maintien du réseau de la DGFiP et l'arrêt des restructurations ;
- Le maintien de toutes nos missions au sein de la DGFiP ;
- Le comblement immédiat des vacances d'emplois ;
- L'arrêt des suppressions d'emplois et la création des emplois nécessaires ;
- Le maintien du code du travail ;
- Le maintien des statuts particuliers nationaux et le respect de nos droits et garanties ;
- La revalorisation du point d'indice ;
- L'abandon du RIFSEEP (régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel) ;
- Le maintien et le développement d'un service public de qualité et de proximité.
Le 8 octobre, toutes et tous en grève et dans les manifestations !
8 octobre : le monde du travail doit se faire entendre
Lutte Ouvrière
Les syndicats CGT, FSU, Solidaires et, dans certains départements ou régions, des syndicats FO, appellent à une journée de mobilisation le jeudi 8 octobre pour « l'augmentation des salaires, des pensions de retraite » et « pour améliorer les conditions de travail et réduire le temps de travail pour créer des emplois, combattre et réduire le chômage ».
Les raisons de faire grève et de manifester ne manquent pas. Les attaques contre les travailleurs s'enchaînent semaine après semaine.
Loi Macron, réforme du Code du travail, contrôle plus étroit des chômeurs, chaque réforme annoncée par le gouvernement est un nouveau recul pour les travailleurs. Le patronat, avec l'aide du gouvernement Hollande, exige d'eux toujours plus de sacrifices pour augmenter ses profits.
Au premier semestre de cette année, les entreprises du CAC 40 ont ainsi enregistré 38 milliards de profits et les actionnaires ont reçu 56 milliards d'euros de dividendes en 2014, en hausse de 30 % sur un an.
Le moins qu'on puisse dire est que, face à la violence des attaques patronales, les réactions des directions des confédérations syndicales se font discrètes depuis des mois. Les confédérations laissent les militants et les travailleurs combatifs livrés à eux-mêmes, y compris en ne leur donnant pas les armes pour combattre la propagande patronale.
Pour ne donner qu'un exemple, le tract d'appel datant du 10 septembre et signé par les syndicats CGT, FSU et Solidaires ne désigne pas clairement le gouvernement pour ce qu'il est, l'ennemi des travailleurs, se contentant de regretter qu'il cède « aux pressions des puissances financières, au Medef » et… « aux injonctions de Bruxelles ».
Pour retrouver confiance dans leur force collective, et ainsi se préparer à rendre les coups, les travailleurs doivent pourtant retrouver une conscience claire de leurs intérêts, savoir distinguer quels sont leurs ennemis et faux amis.
Cette journée de grève et de manifestations ne pourra certes pas renverser la vapeur. Mais elle peut au moins permettre aux travailleurs de se faire entendre. Alors, tous les travailleurs et militants qui voudront se saisir de cet appel à faire grève et à manifester, pour montrer qu'ils ne se résignent pas, auront mille fois raison de le faire.