jeudi 11 juin 2015 à 10h
Attention: ceci est la manifestation du jeudi 11 juin
Pour la manifestation du 25 juin, suivre ce lien
https://paris.demosphere.net/rv/40286
Jeudi 11 juin : hôpitaux de Paris en grève
Journée de grève et de manifestation contre le projet de réforme
https://paris.demosphere.net/rv/40352
Les organisations syndicales ont rencontré Mr Hirsch ce jour pendant 2 heures.
Contrairement à ses annonces , le Directeur Général ne retire pas son projet. Au contraire il l'aggrave en augmentant l'objectif financier qui passe de 20 à 30 millions d'euros d'économies.
La Direction n'apaise pas, il a des méthodes inacceptables « pression, répression, huissiers polices », elle attise le feu.
Le directeur général dénie le mouvement social malgré 8000 agents dans la rue et 8000 agents assignés. Il cherche le pourrissement. Sa méthode est de tout casser et de discuter ensuite d'une éventuelle amélioration des conditions de travail. Il se moque des organisations syndicales en organisant pôle par pôle des réunions de mise en œuvre des nouveaux horaires alors que la négociation n'a pas encore commencée.
Au final , son objectif est de faire travailler les agents 30 minutes supplémentaires par jour et perdre 5 jours de repos au minimum/ans et cela pour la même rémunération.
L'ensemble des organisations syndicales constate que le Directeur Général ne répond pas aux revendications portées par les agents dans le mouvement.
L'intersyndicale APHP appelle à poursuivre les AG et à amplifier la mobilisation portant les exigences suivantes :
- le respect des organisations actuelles du temps de travail
- le maintien de la ½ h de repas comme temps de travail effectif pour l'ensemble des personnels de l'APHP
- l'arrêt immédiat de l'imposition du schéma horaires en 7h30
- le maintien du nombre de jours de repos en vigueur, des droits spécifiques
Pour l'intersyndicale, une réelle réduction du temps de travail passe par des moyens en effectif et notamment la titularisation des CDD afin de prendre les jours de repos.
L'intersyndicale appelle l'ensemble du personnel à la grève et à manifester le 11 juin 2015 de l'avenue Victoria en direction de l'Elysée.
Voir en ligne : Vidéo de la manifestation du 21 mai : " Repos préservé, qualité des soins assurée"
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/40352
Source : http://cgtparis.fr/COMMUNIQUE-DE-PRESSE-DE-L
Mobilisation massive dans la santé Jeudi 11 juin 2015
SUD Santé
Plusieurs jours après les mobilisations des 21 et 28 mai, le climat reste toujours brûlant dans les établissements de l'AP-HP. Les tentatives médiatiques d'apaisement du directeur n'y font rien, la colère gronde, monte encore et toujours.
Martin Hirsch perd pied quand il ne maîtrise plus la boite de pandore qu'il a cru bon d'ouvrir. L'étau se resserre sur le directeur général et le très modéré soutient de la tutelle ne lui est pas vraiment d'un grand soulagement : « Fais ta réforme, si ça marche, nous serons avec toi, sinon démerde toi…. » pourrait définir la position de la ministre.
SUD Santé qui veut démêler la situation, ouvrir de vraies négociations sur les sujets des conditions de travail et leur amélioration ne se satisfait pas de cette position.
Si Hirsch est contraint, il ne tient en fait qu'à la ministre, à son courage politique, de sortir de son terrier et de réviser la feuille de route qu'elle impose au directeur général.
SUD Santé soutient en ce sens les hospitaliers qui crient leur ras le bol, leur envie de bénéficier enfin d'une vraie réduction du temps de travail et leur demande d'un partage du travail en embauchant dans nos hôpitaux.
SUD Santé réaffirme sa position : 10 000 créations d'emplois pour parvenir à la semaine de 4 jours.
SUD Santé suggère à Hirsch de s'appuyer sur la grogne légitime de ses salariés pour exiger de la ministre le retrait du plan d'économie.
SUD Santé rappelle à la ministre le discours du Bourget de son candidat président et lui suggère de moins écouter la finance et d'avantage les salariés et les usagers.
SUD Santé est conscient que l'AP-HP est aujourd'hui un laboratoire pour le reste de la fonction publique hospitalière. Si elle en assume le poids, elle en appelle pas moins l'ensemble des hospitaliers à en partager le combat dès demain.
Le 11 juin doit devenir une date majeure de la lutte en lui donnant une dimension nationale. Elle peut être le début d'un grand mouvement contre les politiques de rigueur qui étranglent l'hôpital public et qui n'ont que trop duré…
Source : http://www.sudsanteaphp.fr/
Source : message reçu le 7 juin 06h
Communiqué de presse de l'intersyndicale AP-HP
- le 2 juin actions locales dans tous les établissements de l'AP-HP, et
- le 11 juin devant l'avenue Victoria.
Malgré les pressions et les menaces de retenues sur salaires, 8000 personnels hospitaliers de l'AP-HP se sont à nouveau massivement mobilisés, ce jour, par ailleurs 8000 de leurs collègues ont été assignés pour assurer la continuité des soins et des services.
Ce taux de mobilisation de 16 000 agents n'avait pas été atteint depuis une décennie (comme pour le 21 mai).
La colère des personnels augmente de jours en jours.
Ils continuent d'exiger le retrait du plan de réorganisation du travail, qui est ni négociable ni amendable, avant toute autre discussions !
Le Directeur Général face à cette revendication portée par l'intersyndicale AP-HP (FO/USAP-CGT/SUD/CFDT/UNSA/CFE-CGC/CFTC) campe sur ses positions et tente de faire diversion avec des nouveaux documents qui s'ajoutent les uns aux autres sans changements sur le fond.
Devant son obstination, l'intersyndicale a quitté la séance.
Une manifestation a eu lieu de l'avenue Victoria au ministère de la santé dans l'unité.
Avec pour exigence, un geste fort de la ministre de la santé face à l'absence de dialogue et pour le retrait du plan de Martin Hirsch.
L'intersyndicale a pu faire le constat du décalage entre le discours du ministère et la réalité du terrain. Cependant, le message de la colère des agents, et le risque d'extension de la grève est passé !
L'intersyndicale appelle d'ores et déjà au maintien de la grève, à la poursuite des actions, et à amplifier le mouvement.
Deux journées d'actions sont déjà programmées,
- le 2 juin actions locales dans tous les établissements de l'AP-HP, et
- le 11 juin devant l'avenue Victoria.
Source : http://www.convergence-sp.org/spip.php?articl...
Source : https://twitter.com/Sudsante_APHP/status/6064...
Grève et manifestation à l'APHP
Union Départementale CGT Paris
Les artifices, les grandes manoeuvres, les pressions sur le mouvement social à l'APHP et le double langage de Martin Hirsch, n'entame en rien la détermination des agents de l'APHP à se mobiliser contre la remise en cause de leurs jours de repos, bien au contraire.
Entre les journées d'action des 21, 28 mai, les mobilisations locales n'ont fait de se multiplier :
AG, Rassemblement, Manifestations, interpellation des élus, opération pique-nique (sur le temps de repas intégré dans le temps de travail), opération escargot, self gratuit, blocage de caisse de traitement externe, matelas stockés pour la baisse d'activité, etc… etc … etc..
Mr HIRSCH présentait soi-disant de « nouvelles propositions »... La réalité c'est qu'il s'agit des mêmes remises en cause avec un peu de « pommades autour ». Ce constat a conduit l'ensemble des organisations syndicales à rejeter ce texte. Sa stratégie de division n'a pas marché et l'ensemble des organisations syndicales appelle à une nouvelle mobilisation (Cf CP de l'intersyndicale du vendredi 5 juin 2015)…
Se pose aujourd'hui la crédibilité de notre interlocuteur à l'APHP qui, dans son document, il parle de « politique de la main tendue pour une nouvelle base de dialogue » et dans le même temps, en parallèle il développe une politique de répression du mouvement (judiciarisation,menace des retraits de salaire avant la fin de u conflit, menaces mesures disciplinaires, huissiers à tout va etc…).
La stratégie du Directeur Général est la recherche du pourrissement en jouant la montre avant la période estivale.
Derrière cette parodie de dialogue et négociations, le Directeur Général compte passer en force son projet en ordonnant aux directeurs de réunir les agents au sein des pôles pour commencer à la mettre en place contre l'avis des agents et des organisations syndicales.
Et les responsables du gouvernement dans tout cela ?!! La Ministre de la Santé interpellée le 28 mai 2015, soutient du bout des lèvres le DG de l'APHP avec Bercy en sous-main pour les pressions sur les contraintes budgétaires à faire respecter.
Le 11 juin jour de la nouvelle grève, le Conseil de Surveillance de l'APHP présidé par Mme Hidalgo (Maire de Paris), en présence d'un représentant de Mr, Président de Région, et le préfet sanitaire de Région Mr EVIN (ARS), sera un moment important pour les interpeller sur leur positionnement vis-à-vis du mouvement des agents du plus grand employeur et service public
hospitalier d'Ile de France. Le Directeur Général vient à nouveau de montrer les limites de son dialogue social, en délocalisant « à titre exceptionnel » la séance du Conseil à l'Hôtel Scipion, pour éviter le rassemblement de l'avenue Victoria ...
Nous irons ensuite en direction de l'Elysée et du Président de la République pour exiger la prise compte de notre revendication : le retrait pur et simple du projet de Hirsch et l'arrêt de la politique d'austérité pour l'Hôpital Public…
Nous ne lacherons rien … jusqu'au retrait du projet attention la mobilisation AP-HP, risque de faire tache d'huile
Coordination nationale
La Coordination nationale soutient l'action des hospitaliers de l'Assistance Publique Hôpitaux de Paris le 11 juin
Le 11 juin les personnels de l'Assistance Publique Hôpitaux Publics seront de nouveau dans la rue pour s'opposer au projet de Martin Hirsch visant à remettre en cause les jours de RTT.
Ce projet a pour seul objectif de répondre aux impératifs du gouvernement de réaliser un plan d'économie de 10 milliards d'euros sur la santé. Avec à la clé 20 000 emplois supprimés dans les hôpitaux et des dizaines de services menacés dans toute la France.
Car c'est bien là le cœur du problème : un véritable plan « d'hôstérité » qui touche tous les établissements : à l'AP-HP, à Dourdan où l'annonce de la fermeture de la maternité au 1 juillet vient de tomber, à Douarnenez où la chirurgie ambulatoire a disparu, à Apt, Caen, Die, Moûtiers, Feurs, Vitry le François, Lourdes ...
La Coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité a de nombreuses fois alerté sur la situation des hôpitaux qui ne cesse de se dégrader depuis plusieurs années, remettant en cause l'accès aux soins de toutes et tous.
Cette situation pèse lourdement sur les personnels hospitaliers. Un récent rapport de la DRESS souligne l'augmentation constante de la productivité dans les hôpitaux depuis 2003. Ce qui se traduit par des personnels travaillant à flux tendu, confrontés à des difficultés de fonctionnement quotidiennes, à la multiplication des procédures et des tâches administratives, à la diminution des durées de séjour et à l'augmentation de leur nombre... Et à qui on veut aujourd'hui supprimer des temps de repos !
Il n'y a aucune amélioration à attendre de la future loi santé qui ne fait qu'orchestrer les mesures d'austérité en procédant à des regroupements et fusions qui aggraveront encore les conditions de travail des personnels et les difficultés d'accès aux soins pour les patients.
C'est pourquoi la lutte actuelle des personnels de l'APHP et de nombreux autres établissements nous concerne aussi en tant qu'usagers-citoyens.
C'est l'hôpital public, la qualité de l'accueil et des soins, l'accès aux soins pour toutes et tous qui sont menacés,
Il est temps de réagir !
C'est tous ensembles, personnels, usagers-citoyens, élus… que nous devons les défendre :
en soutenant
- largement l'action du 11 juin prochain des personnels de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, action relayée par la Convergence des hôpitaux en lutte
- en allant nombreux à Guéret le 13 juin pour défendre le service public de santé
- en participant massivement le 25 juin à la journée nationale d'action de la santé et du médico-social
Source : http://www.communcommune.com/2015/06/greve-de...
Source : message reçu le 9 juin 21h
11 juin : Grève nationale dans les hôpitaux
Après des années de plan d'économies, les directions des hôpitaux remettent en cause les accords sur la réduction du temps de travail signés en 2002.
:: Plus d'informations sur ce site : https://secure.avaaz.org/fr/petitio... ::
Dans un premier temps, des hôpitaux sont passés de journées de 8h à du 7h36 ou 7h30, pour réduire le nombre de RTT.
Aujourd'hui, c'est le tour de l'AP-HP, qui constitue 10% de la Fonction Publique Hospitalière, avec ses 75.000 agents dans 38 hôpitaux. Si demain les agents de l'AP-HP cèdent, c'est tous les hospitaliers de France qui risqueront le même sort !
Déjà, le point d'indice est gelé depuis 2010, tandis que les charges sociales des fonctionnaires augmentent chaque année, ce qui fait que le salaire baisse d'année en année. Alors pas question de travailler demain 10 à 20 jours de plus pour un salaire en peau de chagrin !
La bataille des 35 heures va se passer le jeudi 11 juin, aussi l'ensemble des hospitaliers de France est appelé à faire grève ce jour-là.
Le 11 juin, les blouses blanches organisent un jeudi noir !
Mobilisons-nous : professionnels ap-hp & fonction publique hospitaliere - usagers !
Il faut agir pour ne pas subir !
Ttous ensemble tous ensemble !!
Assistance publique- Hôpitaux de Paris :
Hirsch doit retirer complètement son plan
Lutte Ouvrière
L'ensemble des syndicats de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, l'AP-HP, a appelé à une « mobilisation massive le 11 juin », avec rassemblement devant le siège central et la possibilité qu'il soit suivi d'une marche vers l'Élysée. À la suite des deux journées de grève et de manifestation des 21 et 28 mai contre le projet de remise en cause des jours de récupération (RTT), des temps de repas et d'autres droits aux congés, le directeur général des 38 hôpitaux de l'AP-HP, Martin Hirsch, a opéré un recul certain sur la forme, tout en gardant son objectif de faire travailler plus les hospitaliers, à moins nombreux et sur n'importe quel horaire. Cette journée de grève et de manifestation permettra donc aux salariés de dire haut et fort ce qu'ils pensent de toutes ces manœuvres.
Un recul sur la forme….
Le mécontentement qui s'est exprimé lors de ces deux journées précédentes entre autres a donc amené Hirsch à envoyer aux représentants syndicaux le 2 juin une déclaration accompagnée d'un nouveau texte à négocier. En réponse aux manifestants qui criaient « Le plan Hirsch à la poubelle », ce dernier a déclaré que son projet, celui remis le 23 avril et qu'il entendait appliquer accord ou pas, n'avait plus d'existence.
Pour arrondir les angles, Hirsch utilise un langage consensuel. Il n'y a donc plus de sa part la volonté de passer en force sans l'accord des syndicats avec comme date butoir le 18 juin. L'accord de 2002 organisant la mise en place des 35 heures et l'organisation du travail, avec les 20 et jusqu'à 26 jours de récupération, est donc, selon les nouvelles déclarations de Hirsch, toujours valide. Il se proposerait seulement de l'amender. De plus, il renonce à généraliser la journée de 7 heures. Mais quand il s'engage à garantir à tous au moins 15 jours de RTT, cela veut dire qu'il se prépare à reprendre les autres jours existants.
…mais pas sur le fond
Car, après ce « je vous ai compris », Hirsch précise ses objectifs. Aussi il propose dans une annexe au texte de supprimer tous les horaires de travail existants, de 7 h 50 ou 7 h 36, pour les ramener à 7 h 30, ce qui ferait perdre à chacune des catégories concernées entre 3 et 7 jours de RTT sur l'année.
Mais les attaques envisagées ne s'arrêtent pas là. Certes, Hirsch ne remet plus en cause la demi-heure de repas des personnels soignants comptée comme temps de travail, mais c'est pour affirmer sa volonté de s'attaquer à celle de tous les autres, administratifs, ouvriers, etc., en essayant ainsi de créer une division entre les différentes catégories de salariés.
Enfin Hirsch voudrait mettre en route dès maintenant les nouveaux horaires dans un certain nombre d'hôpitaux « à titre expérimental », pour en tirer le bilan de « façon consensuelle » à l'automne prochain, déclare-t-il.
Et surtout le fond demeure. Il s'agit de flexibilité et d'annualisation, comme c'était prévu dès le départ par le grand patronat dans la loi Aubry sur les 35 heures, transposée dans sa version hospitalière de 2002.
La réaction du personnel et l'attitude des directions syndicales
Face à cette grave offensive, les directions syndicales qui n'avaient guère montré d'enthousiasme à appeler à la première journée de grève du 21 mai ni à celle du 28 mai, décidée suite à une certaine pression de leur base, ont gardé comme horizon les négociations. Cependant, à la veille de la troisième journée appelée pour le 11 juin, la revendication de retrait total du plan Hirsch « ni amendable, ni négociable » tient toujours à cœur aux travailleurs mobilisés. En effet, ce plan n'est que la dernière des multiples versions destinées à camoufler le véritable problème des hôpitaux : le manque de personnel. Non, répondent les salariés, il ne s'agit pas d'un problème d'organisation du travail mais d'embauches !
Les salariés ne peuvent compter que sur leur détermination pour faire remballer son nouveau projet à Hirsch. Le ras-le-bol des sacrifices, de la détérioration insupportable de leurs conditions de travail, des restrictions permanentes dans tous les domaines, de la fatigue qui s'accumule, du dégoût qui peut naître sur la façon dont on prodigue les soins, tout encourage à se faire entendre davantage. Des premiers reculs ont été obtenus avec seulement deux jours de grève et manifestation, cela devrait encourager à maintenir voire augmenter la mobilisation. C'est ce qu'on peut espérer de mieux, pour les salariés de l'AP-HP et pour ceux des autres hôpitaux du pays tout autant attaqués.
Correspondant LO