vendredi 1er mai 2015 à 15h
Manifestation du 1er mai 2015 à Paris
https://paris.demosphere.net/rv/38907
Trajet / parcours : départ 15h de République > Bd. Voltaire > Place de la Nation
Ordre des cortèges : CGT - Solidaires - UNEF - FSU - UNSA - Associations
Rendez-vous particuliers:
- 11h - Manifestation libertaire du 1er mai - Place des fêtes
- 12h - Rv Front Syndical de Classe - Bd Voltaire, Métro Saint-Ambroise
- 13h30 - Rv Solidaires - Place de la République (à préciser)
- 14h - Rv cortège Lutte Ouvrière - Métro Saint-Ambroise
- 14h30 - Rv travailleurs Grecs / SYRIZA - 50 boulevard Voltaire
- 14h30 - Rv cortège « féministe et véner » - 8 Bd Voltaire
- 15h - Rv collectif Afro féministe et Lesbiennes Of Color - 6 Bd Voltaire
- Rv CGT: Angle du Bd Voltaire/ rue Jean Pierre Timbaud
- Point fixe Attac - Bd Voltaire, au métro Rue des Boulets
- Point fixe LDH - Ligue des droits de l'Homme - 15 Bd Voltaire
- Point fixe - solidarité avec Yann, militant syndical révoqué - lieu à préciser
- Point fixe - Riposte antifasciste - angle Bd Voltaire / rue de Crussot
- Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rendez-vous d'organisations.
Un 1er mai unitaire
à dimension européenne pour le progrès social
Déclaration des organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, Unsa
Le 1er mai, journée de solidarité internationale des travailleurs, aura cette année une dimension européenne particulière.
Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d'austérité et de réformes, réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale. Il faut stopper ces politiques et investir pour des emplois de qualité et une croissance tenant compte des impératifs de développement durable.
La Confédération européenne des syndicats (CES) a décidé de faire du 1er mai une journée de mobilisation unitaire et convergente des salarié-e-s, retraité-e-s et des chômeurs-es partout en Europe.
Les organisations syndicales françaises affiliées ou non à la CES, CGT, FSU, Solidaires et Unsa, réunies le 15 avril 2015, appellent à y participer pour :
- promouvoir la protection sociale,
- combattre et réduire le chômage,
- permettre la création d'emplois,
- développer les investissements pour relancer l'activité économique,
- promouvoir les services publics,
- améliorer les salaires, les retraites, les pensions et les minima sociaux et promouvoir l'égalité salariale femmes-hommes.
Elles réaffirment, dans la suite du 11 janvier, que la démocratie, la république, la paix, les libertés de pensée et d'expression sont des biens communs qu'elles sont décidées à défendre face à tous les totalitarismes, aux discours haineux, aux tentatives de division et de stigmatisation.
La convergence des mobilisations partout en Europe ce 1er mai sera un signe fort adressé aux différents gouvernements et aux patronats pour exiger une construction européenne fondée sur le progrès social, s'appuyant sur le renforcement du dialogue social et des droits sociaux.
Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires et Unsa appellent à la réussite des nombreuses manifestations unitaires qui seront organisées dans tout le pays le 1er mai 2015, sur la base de cet appel.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/38907
Source : http://www.cgt.fr/Un-1er-mai-unitaire-a-dimen...
Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?breve1482
Vendredi 1er Mai 2015
Unitaire, solidaire, revendicatif !
CGT
Le vendredi 1 er mai, partout dans le monde les travailleurs, les salariés, les retraités et privés d'emplois vont s'exprimer, se mobiliser pour faire entendre des exigences pour la paix, le progrès social, la possibilité de vivre dignement...
Partout en Europe , les peuples se mobilisent contre les politiques d'austérité décidées à Bruxelles, qui engendrent inégalités, pauvreté, misère, remise en cause de la protection sociale, des Services Publics…
En France, les salariés se mobilisent également : le 9 avril dernier des centaines de milliers de manifestants ont exprimé avec enthousiasme et détermination leurs exigences revendicatives en matière de salaire, de pension, d'emploi, d'amélioration des conditions de travail et de la protection sociale, mais aussi, pour un développement des services publics qui répondent aux besoins des populations.
Ils ont donc clairement affiché aujourd'hui leur opposition aux politiques d'austérité conduites par le gouvernement et inspirées par le patronat, Medef en tête.
Gouvernement et patronat doivent entendre le message et les exigences sociales exprimées aujourd'hui.
Dans les entreprises et territoires, les différents conflits qui se sont déroulés ces dernières semaines ont tous le même objectif : mettre les revendications des salariés sur la table des négociations sur les lieux de travail.
Les différentes lois « Sécurisation de l'emploi » ou « Macron », les cadeaux faits au patronat à travers le pacte de responsabilité et le CICE constituent un ensemble de dispositions qui creusent les inégalités et fragilisent la situation des salariés, tandis qu'elles sécurisent les profits des actionnaires !
La mobilisation doit désormais s'amplifier d'ici à la prochaine journée d'action du 1er Mai.
La CGT a pris à son compte l'appel de la CES de faire du 1er Mai 2015, une journée de mobilisation pour réagir aux politiques désastreuses qui menacent de transformer la crise financière en une stagnation de long terme et un chômage structurel élevé. L'objectif sera aussi d'avancer des réponses conjuguant investissements et développement de l'emploi.
Le 1er mai tous ensemble pour la satisfaction des revendications.
- L'augmentation des salaires, l'ouverture de négociations salariales dans les entreprises privées comme dans la fonction publique, la hausse des minima sociaux, la revalorisation des pensions pour les retraités ;
- L'égalité des salaires entre les femmes et les hommes, alors que l'écart se situe aujourd'hui à 27 % et 40 % à la retraite. L'égalité salariale d'ici 2024 permettrait de résoudre 46 % des problèmes des caisses complémentaires ;
- Une réduction du temps de travail avec des embauches correspondantes
- Des créations d'emplois pour combattre le chômage et améliorer les conditions de travail ;
- Le développement des prestations sociales (santé, retraites, indemnisation du chômage, …).
De l'argent il y en a pour financer des mesures économiques efficaces, utiles pour relancer l'économie :
Les entreprises du CAC 40 ont réalisé +30 % de profits en 2014 soit 60 milliards d'euros.
Un salarié travaille aujourd'hui plus de six semaines pour rémunérer les actionnaires, contre deux semaines, il y a trente ans !
1er mai 2015
Union syndicale Solidaires
Contre les politiques d'austérité, le chômage et la précarité, pour la répartition des richesses et la réduction du temps de travail
Le 9 avril : un début...
Près de 300 000 manifestant-es ont montré leur refus de la politique du gouvernement Hollande-Valls et de la loi Macron, avec leur cortège de régressions sociales (travail du dimanche et de nuit, réductions des protections et de la défense des travailleurs, facilitation des licenciements...). Les salarié-es en lutte pour les augmentations de salaire, contre les licenciements, les agents des services publics, les travailleurs et les travailleuses de Radio
France en grève pendant 28 jours étaient présent-es.
Une journée reste insuffisante, tout le monde en a conscience. Ancrer la mobilisation localement et dans les secteurs pour donner une nouvelle impulsion est possible, comme dans l'éducation avec la grève annoncée contre la réforme du collège et plus généralement la réforme des statuts des enseignant-es. Et dans le secteur privé où les luttes contre les licenciements se poursuivent avec des intersyndicales locales comme dans les Bouches du Rhône.
Pour l'Union syndicale Solidaires, il est de la responsabilité des organisations syndicales, non seulement de soutenir les travailleurs et les travailleuses qui agissent pour leurs revendications, mais aussi de favoriser le renforcement des luttes et leur issue victorieuse, notamment en les coordonnant nationalement. Nous pousserons pour que la mobilisation s'amplifie et ce dans des délais brefs, car il y a urgence !
La mobilisation du 9 avril à l'appel de CGT, FO, FSU et Solidaires doit être le début d'un front des forces syn- dicales qui n'ont pas renoncé à la lutte en lien direct avec les travailleuses et les travailleurs.
Les capitalistes nous coûtent cher, de plus en plus cher !
La diminution voire la disparition de l'offre de service public dans les territoires, liée aux restrictions budgé- taires, rend les populations de plus en plus vulnérables aux catastrophes sociales et écologiques.
Mais pour les actionnaires qui ne vivent que de notre travail, on débloque des milliards, on « simplifie les pro- cédures administratives », etc. En 2014, les dividendes distribués ont augmenté de plus de 30% ! Ainsi, c'est toujours aux mêmes de payer, et ce sont toujours les mêmes qui empochent toujours plus !Le coût du travail est une invention des patrons pour justifier une exploitation toujours plus grande des salarié-es. Ce qui coûte, ce sont les sommes faramineuses confisquées par une toute petite minorité. Derrière le terme « crise » et son corollaire, la prétendue « nécessaire cure d'austérité » se cachent des offensives sans précédent contre nos droits et nos conditions de travail. Les luttes à mener doivent être à la hauteur et unitaires.
Quasiment tous nos acquis sociaux sont attaqués par le Medef pour étendre l'emprise du capitalisme dérègle- menté et mondialisé. Le projet d'accord de libre échange (TAFTA) entre les Etats Unis et l'Union européenne illustre ces attaques contre les normes sociales et environnemen- tales pour le plus grand profit des multinationales. Et les chan- gements climatiques sont le prix que toutes les populations ont à payer.
A nous de décider
La répartition des richesses produites est une question centrale.
Au-delà, dans les entreprises et les services publics, c'est la lé- gitimité d'une minorité à décider pour tous et toutes que nous remettons en cause : puisque personne ne travaille pour nous, que personne ne décide pour nous ! La vraie dé- mocratie sociale passe par là. Les services publics, les moyens que la société décide d'y consacrer, leur fonc- tionnement et la place des usagers, sont des priorités, car ils sont un moyen de la solidarité dans notre société.
Dans toute l'Europe
La solidarité et la convergence des luttes au niveau national comme européen est une nécessité pour faire reculer le pouvoir des oligarchies politiques et financières. Des manifestations se tiendront dans de très nombreuses villes d'Europe pour exiger la fin des politiques d'austérité. A Athènes, des délégations européennes feront le voyage symboliquement en solidarité.
Ensemble, nous sommes une force. C'est nous qui faisons tourner la société, pas les actionnaires qui s'enrichissent de notre travail ! Dans les entreprises et les services publics, discutons, élaborons des re- vendications qui nous unifient, débattons des actions à mener pour les faire aboutir, reprenons nos af- faires en main et enfin, rendons coups pour coups !
Unité pour un 1er mai internationaliste, revendicatif, résistant et conquérant pour la transformation sociale et écologique !
Téléphone 01 58 39 30 20
Télécopie 01 43 67 62 14 cont act@soli daires.o rg www.solidaires.org
Le 9 avril, une manifestation réussie, et après ?
Le 9 avril dernier nous avons appelé à une journée de grève et de manifestation en intersyndicale. Cette journée a été un succès.
Des dizaines de milliers de salariés (100 000 !!!) ont manifesté à Paris, sans oublier nos amis de province où l'on a dénombré de nombreuses manifestations.
A Paris, au delà du nombre de manifestant, il y avait une ambiance de lutte, tous les slogans étaient pour la rupture avec le libéralisme ambiant, les participants très motivés attendant des heures le départ…
Faisons de ce printemps 2015, un printemps des luttes pour un avenir meilleur !
Aujourd'hui, il s'agit bien de cela, de préparer des luttes suffisantes pour faire reculer les attaques patronales organisées par le couple Hollande - Gattaz. Relayé plus précisément dans notre secteur par la ministre Marisol Touraine et l'antisocial Martin Hirsch.
Plusieurs syndicats proposent le 1er mai comme prochain rendez vous.
Historiquement le 1er mai est une journée de lutte pour la réduction du temps de travail.
Il est donc important de manifester massivement pour répondre à Hirsch de ne pas s'attaquer aux RTT et au contraire d'embaucher à la hauteur des manques dans les hôpitaux.
Mais, on ne peut pas se contenter de journée d'actions décidées au coup par coup. Il nous faut créer avec l'ensemble des salariés « une feuille de route » pour impulser la dynamique indispensable pour créer le rapport de force. Hirsch, Touraine et tutti quanti ont leurs plans et objectifs déjà définis pour réduire la masse salariale des hôpitaux, casser l'accord sur les 35 H, adapter l'offre de soins au marché et non pas aux besoins...
L'heure est à la mobilisation générale !!!
Notre société doit envisager d'autres choix pour la Santé : créer des structures publiques pratiquant le tiers payant adaptées aux besoins de la population, de meilleures conditions de travail pour mieux soigner, etc...
Nous devons déjà être en ordre de bataille pour que l'on se rejoigne tous ensemble à la manifestation du 1er mai. Amplifions la lutte contre la suppression de nos acquis sociaux et la dégradation de nos conditions de travail.
Le 1er mai 2015, tous ensemble dans la rue !
Source : http://www.sudsanteaphp.fr
Source : message reçu le 21 avril 06h
Pour un 1er mai de combat !
CNT - Confédération nationale du travail
« Fête du travail » ou journée de lutte des travailleur.se.s ?
Comme chaque année dans de nombreux pays, le 1er mai sera l'occasion pour les travailleur.se.s et leurs organisations de célébrer l'histoire du mouvement social et syndical. Pourtant, faut il le rappeler, cette journée est à son origine une journée de lutte plutôt que de célébration. Elle trouve ses racines dans la grève générale du 1er mai 1886 aux ÉtatsUnis (impulsée - certains l'oublieront volontiers - par un syndicalisme libertaire) pour la journée de travail de huit heures : revendication qui sera portée par la classe ouvrière en France et ailleurs dès le 1er mai 1890, à l'occasion de la première « Journée internationale des travailleurs ». C'est en 1919, suite à la victoire de la journée de huit heures, que le 1er mai deviendra en France un jour chômé. Plus tard, en 1941, le régime de Vichy lui donnera le nom de « Fête du travail », appellation qui aujourd'hui encore satisfait celles et ceux qui ne veulent pas se souvenir que le 1er mai est avant tout un jour de revendications et de lutte des exploité.e.s.
Pour la CNT, cela ne fait aucun doute : le 1er mai reste celui de la lutte des classes, comme nous le rappelle quotidiennement la triste réalité du monde capitaliste : chômage, précarité, pauvreté, conditions de travail indignes...
Construire la convergence des luttes sociales
En France, les raisons de faire du 1er mai 2015 une journée de combat et de convergence des revendications de l'ensemble des travailleuses et travailleurs sont nombreuses. Loi Macron, CICE, réductions drastiques des budgets alloués à la santé et au social, fermetures d'hôpitaux, de classes et d'usines, réforme de l'assurance chômage, stagnation des salaires... partout la colère enfle face au désastre économique, politique, écologique et social qui frappe de plein fouet les classes populaires du pays.
Le patronat dispose aujourd'hui d'un gouvernement enclin à réaliser ses rêves les plus fous. Tous les acquis historiques obtenus à travers les luttes sociales sont dans la ligne de mire de cette alliance de la classe dominante. L'extrême droite prospère à l'avantage de celles ci en divisant les travailleur.se.s. Il est donc plus que jamais nécessaire de retrouver l'espoir et de construire une dynamique de lutte.
Renforcer la solidarité internationale
Partout dans le monde, travailleurs et travailleuses connaissent les mêmes conséquences de la domination capitaliste. En Espagne, les mesures d'austérité et la pauvreté sont devenues insupportables. Face à la colère qui gronde, le gouvernement a imposé la réforme la plus liberticide à l'égard du mouvement social depuis le franquisme : la ley mordaza (loi du bâillon). En Grèce, les espoirs suscités par les promesses de Syriza ont vite été balayés par la dure réalité du libéralisme. Les classes populaires souffrent toujours autant de cette « crise » imposée par le capital. En Belgique, les attaques faites au droit du travail, à la protection sociale et au droit de grève atteignent des sommets. En Pologne, les récentes grèves des mineurs nous rappellent que l'exploitation patronale contemporaine n'a rien à envier au XIXe siècle. En Ukraine, en Tunisie, en Algérie, en Palestine... les populations subissent une situation sociale dramatique. Ne se laissent entrevoir comme perspectives que des choix équivalant à celui entre la peste et le choléra...
Agir pour un autre futur
Parce que, au delà des frontières, seule la lutte des classes réunit les intérêts de l'ensemble des travailleuses et des travailleurs face à ceux et celles qui les exploitent, la CNT réaffirme qu'il est nécessaire de construire l'alternative sociale, économique et politique. Puisque ce sont celles et ceux qui souffrent au travail et qui produisent les richesses et les services, il est nécessaire de développer une autre société dans laquelle ce sont les travailleuses et les travailleurs qui contrôlent la production et assurent une répartition égalitaire des richesses. Face à l'État et au patronat, la socialisation des entreprises, la démocratie directe et la justice sociale ne sont pas des utopies, mais constituent un projet de société révolutionnaire dont sont porteuses nos pratiques syndicales au quotidien.
Toutes et tous dans la rue le 1er mai !
Afin de faire du 1er mai 2015 un point d'appui de la construction de la riposte sociale, la CNT et ses syndicats œuvreront partout à la convergence des revendications et à la construction de liens de solidarité interprofessionnels et internationaux.
Elle invite toutes et tous à participer massivement aux rassemblements et manifestations organisés ce jour là et à faire du 1er mai prochain... un 1er mai de combat !
Confédération nationale du travail
Bureau confédéral 33 rue des Vignoles 75020 Paris
1er mai féministe !
Invisibilisé, dévalorisé, précaire, peu ou pas rémunéré, le travail des femmes est un instrument de contrôle global sur nos vies, nos corps et notre temps.
A la précarité professionnelle s'ajoute pour beaucoup d'entre nous la double peine de voir une très grande partie de notre travail invisibilisée et non-reconnue : les heures de travail domestique et de soins aux proches et aux enfants sont encore presqu'exclusivement effectuées par les femmes. Ce travail quotidien s'ajoute à notre travail salarié, lorsque nous en avons un, tout en ne générant aucun revenu.
Le travail reproductif est un travail productif : la preuve, de nombreuses femmes sont (très mal) payées pour le faire : ménage, garde d'enfants, lessive, repassage, cuisine, etc…
A temps partiel, non payées, au chômage, ou forcées d'être dans l'illégalité, nous, travailleuses, sommes mises quotidiennement en danger par une société dont les logiques capitalistes, racistes et sexistes touchent de plein fouet les femmes, nous privant d'une nécessaire autonomie.
Les femmes non-blanches et immigrées sont sur-représentées dans les boulots les plus ingrats, les plus précaires et les plus mal payés.
Les femmes portant le foulard sont aujourd'hui, quant à elles, purement et simplement exclues du monde du travail salarié.
Les travailleuses du sexe sont particulièrement visées, par une répression acharnée, directe ou indirecte et par l'opprobre morale et politique.
Cette année, avec la loi Macron, ce sont les travailleuses les plus précaires qui sont pénalisées : travail du dimanche, en soirée, recours prudhomal entravé sous prétexte de croissance économique, ces mesures gouvernementales veillent à rendre le monde du travail encore plus hostile pour les plus précaires.
Cette violence et ces inégalités ne sont pas sans conséquences, autres qu'économiques.
Violent, notre monde du travail comme le reste de nos vies, est un champ de bataille.
Les femmes, les personnes trans, lesbiennes, biEs ou hétéros, sans enfants ou privées d'enfants subissent la violence d'une société qui, en même temps qu'elle ne reconnait pas l'éducation des enfants comme un travail, prive de respect celles qui, volontairement ou involontairement, ne sont pas mères.
Pour touTEs, le quotidien, c'est être confrontéEs aux violences et à la culture de la domination : viols et violences sexistes, harcèlement moral et sexuel, dans nos foyers comme au boulot.
TravailS invisibles, violences invisibles : sortons de l'ombre!
Rejoignez nous le 1er mai pour un cortège féministe et véner!
Source : https://www.facebook.com/events/1447486808877
Source : message reçu le 22 avril 20h
Un 1er mai internationaliste et anticapitaliste
NPA
Cette année, la journée internationale de luttes des travailleurs et des travailleuses du 1er mai se déroulera dans un contexte particulier. Celui des politiques d'austérité, répressives, sécuritaires et racistes qui profitent au patronat et à l'extrême droite. Quelques jours à peine après le naufrage dramatique d'un bateau en Méditerranée où 800 migrantEs ont « disparus » et au moment où, au Népal, la misère transforme un puissant séisme en catastrophe humaine.
L'internationalisme, c'est la fin des frontières
Les migrantEs ne recourraient pas aux services des passeurs au péril de leur vie s'ils pouvaient circuler librement....Cela suppose d'en finir avec la fermeture des frontières de l'Union Européenne et d'assurer le droit d'asile à celles et ceux qui fuient les guerres, la misère, la répression, les catastrophes climatiques...
La fin de la criminalisation de l'immigration, la liberté de circulation et d'installation, l'égalité des droits dans l'Union européenne, sont les combats que doivent mener ensemble celles et ceux qu'indignent les drames quotidiens d'une mer Méditerranée devenue un véritable cimetière. Et cela, en rupture avec la logique capitaliste qui met les peuples et les travailleurEs en concurrence. Cela passe par la régularisation de tous les sans-papierEs et l'octroi de tous les droits de résidence et de citoyenneté, dont le vote.
Non à l'Etat de non- droit et répressif
La loi sur le renseignement, censée lutter contre le terrorisme, autorisera une surveillance de nos données téléphoniques et informatiques et étend le champ des activités de renseignement afin de « prévenir des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique ». Elle vise l'ensemble de nos mobilisations. Adoptée en procédure d'urgence, cette loi attaque les libertés fondamentales comme la présomption d'innocence, la liberté de réunion ou d'expression.
Dans le même temps, le gouvernement révoque des militants syndicaux pour faits de grève, condamne ceux et celles qui résistent contre les grands projets inutiles comme le barrage de Sievens et essaye même de faire interdire notre solidarité pour la Palestine.
9 avril, 1er mai…Ce n'est qu'un début
Le 9 avril dernier, près de 300 000 manifestantEs étaient en grève et dans la rue contre la politique en faveur du patronat et des plus riches du gouvernement. Une seule journée, tout le monde le sait, ne sera pas suffisante pour lui mettre un coup d'arrêt. Les luttes locales ou sectorielles comme celles de l'éducation nationale avec la grève prévue le 19 mai contre la réforme des collèges ou encore celles des mobilisations pour les salaires, contre la dégradation des conditions de travail, contre les licenciements peuvent donner une nouvelle impulsion.
C'est dans ce contexte que nous manifestons ce 1er Mai, journée internationale de luttes. Plus que jamais, elle doit être placée sous le sceau de la solidarité entre les peuples. Ce sera l'occasion également de crier que nos vies valent plus que leurs profits. Plus largement, ce qui doit s'exprimer, c'est la volonté de s'affronter avec ce gouvernement, d'en finir avec ce système qui fait faillite et l'affirmation d'un autre projet de société.
Source : http://npa2009.org/agir/un-1er-mai-internatio...
Source : message reçu le 28 avril 15h
Une journée internationale de lutte : manifestons le 1er mai !
Lutte Ouvrière
Vendredi 1er mai, des rassemblements et des manifestations auront lieu dans plusieurs villes de France, comme dans de nombreux pays à travers le monde.
Cette journée de mobilisation internationale des travailleurs a été introduite par le mouvement ouvrier il y a plus de 120 ans, à un moment où les organisations syndicales et politiques qu'il avait construites étaient révolutionnaires. Ces organisations cherchaient à rendre concrète l'idée que les travailleurs n'ont pas de patrie, que par-delà les frontières ils ont les mêmes intérêts et qu'ils constituent une seule et même classe sociale, la classe ouvrière internationale. Les délégués des partis socialistes qui fondèrent l'Internationale ouvrière en juillet 1889 décidèrent donc d'une journée de mobilisation annuelle mondiale et fixèrent sa date au 1er mai.
Aujourd'hui, les directions syndicales qui chapeautent les rassemblements du 1er mai ne se revendiquent plus du tout de la transformation révolutionnaire de la société. Et il n'y a plus de véritables partis représentant les intérêts politiques de la classe ouvrière, ni en France ni ailleurs. Mais, même si les gouvernements ont cherché à l'institutionnaliser, comme le fit celui de Pétain en France en le rebaptisant en 1941 Fête du travail et de la concorde sociale, le 1er mai continue de rassembler dans la rue les militants ouvriers les plus conscients.
Dans de nombreux pays, il est réellement une journée de combat des exploités contre la férocité patronale et la dictature. On l'a vu l'an dernier en Turquie ou au Cambodge avec les grèves et manifestations des ouvriers et surtout des ouvrières du textile, ou encore l'année précédente au Bangladesh quand les travailleurs de la confection, juste après la mort de plus de 1 000 d'entre eux lors de l'effondrement de l'immeuble Rana Plaza, se sont saisis du 1er mai pour se mobiliser et imposer des reculs au patronat local.
Tous les travailleurs qui participeront aux mobilisations de cette journée symbolique contribueront à lever le drapeau de la classe ouvrière. Et le fait qu'il y en ait partout, sur tous les continents, sera un gage d'avenir.
Lutte Ouvrière participera aux manifestations organisées le 1er mai à Paris et dans les différentes villes, et appelle tous ses militants et sympathisants à y participer.