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samedi 6 décembre 2014 à 12h

2 parties : 1 2

Manifestation contre les violences policières

De Malik Ouussekine à Remi Fraisse : ni oubli , ni pardon

Le 6 décembre 1986, Malik Oussekine est tué par les flics rue Monsieur le Prince. Une petite manifestation partira du lieu de sa mort. C'est l'occasion de dénoncer toutes les violences policières.

A l'issue de cette manifestation, le cortège se rendra à la manifestation des chômeurs et précaires pour y défiler.

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Lien : https://paris.demosphere.net/rv/36628
Source : message reçu le 29 novembre 16h


De Malik Oussekine à Rémi Fraisse... ni oubli ni pardon !

Ce sont les flics qui tirent, étouffent, matraquent, frappent... d'abord ceux qui subissent ou refusent le système tel qu'il est. Manifestation samedi 6 décembre à 12H au 20 rue Monsieur le Prince, à Paris (métro Odéon) - lieu où a été tué Malik Oussekine.

Il y a 28 ans jour pour jour, Malik Oussekine était tué par la police lors d'une manifestation.
Il y a plus d'un mois, Rémi Fraisse lui aussi a été tué par les flics, lors d'une mobilisation contre le projet de barrage de Sivens.
Il y a quelque temps, ont été tués par la police : Edouard Mazé en 1950, Vital Michalon en 1977, Zied et Bouna en 2005, Moushin et Laramy en 2007, Ali Ziri en 2009, Wissam el Yamni en 2012, Amine Bentousi en 2012, Mourad Touat en 2014, Hocine Bouras en 2014, Abdelhak Goradia en 2014...
La liste est bien trop longue pour écrire tous les noms. Rien qu'entre 2000 et 2014, au moins 127 personnes sont mortes sous les coups de la police.

Ce sont les flics qui tirent, étouffent, matraquent, frappent... d'abord ceux qui subissent ou refusent le système tel qu'il est.
Pour cela, bien sûr, les flics ne sont pas seuls : ils sont armés et payés par l'Etat, protégés par la justice, ils répondent aux ordres du ministère de l'Intérieur, leurs armements enrichissent de nombreuses entreprises privées... La police est là pour défendre par la violence toute une organisation de la société.

Ce système a plein d'autres manières de nous contraindre, de nous blesser, voire de nous tuer.

Ainsi, il y a la violence de laisser des personnes vivre dans la rue.
Fin novembre, Magomedkhan, 11 ans, est mort dans un parking. Il vivait dans des conditions plus que précaires, sans aucune ressource, avec sa mère et ses trois autres enfants.

C'est la violence des institutions. Violence à te laisser sans un sou ou à te demander de pointer pour en avoir, violence à te contrôler sans cesse, à te menacer de supprimer tes aides : que ce soit le chômage, les allocations logement, les allocations familiales, la sécurité sociale, le RSA...
En février 2013, Djamal Chaar s'est immolé devant son Pôle Emploi.
Ils nous forcent à travailler, ou à chercher un travail, ou au moins à jouer le jeu, à faire semblant d'en chercher un.
Ils voudraient même nous culpabiliser de n'avoir pas d'emploi.

C'est aussi une forme de violence considérable, l'existence de toutes ces personnes qui profitent de notre travail, jour après jour, qui gagnent de l'argent sur le dos d'autres gens. Combien de personnes se cassent le dos au boulot ? Combien sont mortes à cause du travail : directement par accident, ou tués à petit feu, jour après jour ?

Si le geste du chômeur qui s'est immolé peut nous renvoyer à nos solitudes et à nos découragements, il nous montre aussi la nécessité de s'attaquer à cette violence qui nous est faite. Dans l'entraide et la solidarité, que nous éprouvons par bribes au présent et que nous essayons de construire jour après jour, nous voyons un des moyens pour reprendre, ensemble, prise sur nos vies.

Les flics, au chômage !
Ils tuent, ils mutilent, ils contrôlent... y'en a marre !

Assemblée en lutte pour Rémi (et les autres)

Source : http://paris-luttes.info/de-malik-oussekine-a...


Assemblée Générale Interfacultés

contre les violences policières

La première assemblée générale inter-facultés s'est tenue à Tolbiac (Paris 1) le mercredi 26 novembre et a réuni environ 200 personnes, pour tenter de lancer un mouvement contre les violences policières et pour une université gratuite, populaire et émancipatrice. Le tract qui suit émane de cette AG qui lance un appel à une prochaine assemblée inter-facs vendredi 5 décembre à 13h, à Paris 7 (Jussieu). Soyons nombreux-ses !

Le 26 octobre, la gendarmerie mobile assassine Rémi Fraisse. La mort de cet étudiant de 21 ans, tué par l'explosion d'une grenade offensive, n'est pas une bavure ; c'est l'une des conséquences de la violente répression mise en place au Testet contre les opposant-e-s au barrage de Sivens. Ce n'est pas non plus un cas isolé. Cette même répression est systématiquement administrée à toutes celles et ceux qui s'organisent pour lutter, autant dans les ZAD (Notre-Dame des Landes, Ferme des 1 000 vaches, Testet, Grolay...), que dans les centres sociaux et les lieux occupés, les facs, les lycées, les usines, les entreprises et partout ailleurs. On ne compte plus les manifestations qui ont été interdites ces dernières semaines, les personnes blessées et mutilées par l'usage d'armes contre les manifestant-e-s, les arrestations massives et les condamnations sévères. Mais cela ne fait qu'accroître notre détermination.

Au-delà de la répression, les violences policières sont une réalité quotidienne : contrôles au faciès, intimidations, humiliations, insultes, mutilations, viols, meurtres, la liste est longue. Ce sont les mêmes qui raflent, placent en camps de rétention et expulsent les migrant-e-s par dizaines de milliers chaque année. Ce sont eux qui expulsent les mal-logé-e-s, et les lieux occupés où s'organisent les luttes.

Depuis 2000, c'est plus de 127 personnes recensées qui ont été tuées par la police.
Que ce soit Malik Oussekine, Zyed et Bouna, ou Rémi Fraisse, tous ont été victimes de la violence d'État.

Nous exprimons notre solidarité à toutes les victimes de la police et leurs familles et exigeons la fin de l'impunité policière.

En France, au Mexique, aux USA, et partout ailleurs l'État tue pour maintenir l'ordre social et défendre coûte que coûte les intérêts des plus riches. Cette répression est accrue face à certaines minorités et catégories sociales prises pour cibles par la police : l'État nous divise pour mieux nous opprimer. C'est pourquoi nous devons faire bloc tous ensemble, sans distinctions, et soutenir les minorités ciblées, habitant-e-s
des quartiers populaires, sans-papiers, Roms, migrant-e-s, mal-logé-e-s, prostitué-e-s, trans... Personne n'est illégal !

Depuis un mois, de nombreuses initiatives sont menées un peu partout en France, selon les moyens privilégiés par chacun-e-s. Dans les Universités plusieurs Assemblées Générales ont eu lieu, comme à Rennes, à Lyon, ou à Toulouse.
À Paris, une Assemblée Générale Interfac s'est rassemblée pour organiser une lutte commune dans toute l'Île de France.

L'Assemblée Interfac qui a réuni deux cents personnes, mercredi 26 novembre 2014 à Tolbiac, exige :

  • Le désarmement de la police (suppression des grenades, flashball, tazers...)
  • La dissolution de la B.A.C.
  • L'arrêt de tous les grands projets inutiles et nuisibles (Barrage, Aéroport, Grand Paris...)
  • L'amnistie pour tous les inculpés suite à des luttes sociales
  • L'arrêt des expulsions et la régularisation de tous les sans-papiers
  • Une université gratuite, populaire et émancipatrice
  • Nous appelons à construire une mobilisation, la plus large possible, pour s'opposer au tournant autoritaire actuel, à la militarisation de l'espace public, aux violences policières banalisées par une justice complice, et à tous les grands projets qui ne sont utiles qu'aux grands capitalistes.

Reprenons la rue, faisons des universités des lieux ouverts à tou-te-s pour se réunir,
s'organiser, discuter, construire la mobilisation !
L'Assemblée Générale Interfac

Désarmons la police, reprenons la rue !

commexob_interexfac@riseexup.net

Source : http://www.facebook.com/permalink.php?story_f...