jeudi 1er mai 2014 à 11h
https://paris.demosphere.net/rv/32879
Attention: ceci est la manifestation libertaire,
pour la manifestation unitaire, suivre ce lien.
Manifestation libertaire le 1er mai
Départ à 11h place de fêtes (19éme) métro Place de fêtes
Nous rejoindrons ensuite la manifestation syndicale.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/32879
Source : message reçu le 22 avril 19h
Source : message reçu le 22 avril 16h
Irresponsabilité et austérité...
plus que jamais soyons mobilises le 1er mai !
La CNT
Suite aux élections municipales et à la déculottée historique du Parti socialiste, le président de la République a fait le choix de nommé Manuel Valls à la tête du gouvernement. Sa proximité en terme d'idéologie libérale, raciste et sécuritaire avec la droite n'est un secret pour personne.
Ce tour de passe-passe ne visait pas à changer de politique mais bel et bien à accentuer la rigueur et l'austérité pour les classes populaires, celles que les électeurs et électrices avaient pourtant déjà dénoncées lors des élections précédentes. Ainsi, peu de temps après sa nomination, le premier ministre détaillait le fameux « Pacte de Responsabilité » annoncé en janvier, persistant dans la droite ligne de destruction des acquis sociaux et de libéralisation de l'économie déjà pratiquée par Jean Marc Ayrault et ses prédécesseurs de l'UMP.
Pourtant, cette défaite, notamment au regard de l'important taux d'abstention, envoie un message clair : celui de la contestation de la classe dominante et de ses politiques libérales. Malgré la persistance du vote pour les fascistes, cette abstention dénote une défiance massive des classes populaires envers les exploiteurs.
Reporter d'une année la revalorisation du RSA est une insulte et une infâme provocation vis-à-vis de l'ensemble des personnes touchées par le chômage, l'exclusion et la précarité. Cette situation n'a de cesse de faire le jeu de l'extrême droite, chaque jour apportant son lot de corruption, de passe droit, de fait du prince. Le PS voudrait donner le pays au Front national qu'il ne s'y prendrait pas autrement.
Accentuer la misère sociale, accompagner les plans de licenciements, offrir 50 milliards d'euros au patronat, développer la précarité, n'ont qu'un seul effet : accréditer le populisme brandi par les fascistes du Front national qui en profitent pour se faire passer aux yeux des classes populaires comme la seule alternative au système en place, ce qu'ils ne seront jamais !
En effet, la seule alternative sera issue de la lutte, celle qui par l'action directe des classes populaires fera émerger une autre répartition des richesses, une autre organisation sociale, et une autre organisation politique basée sur la démocratie directe. Le communisme libertaire, projet révolutionnaire porté par la CNT, basé sur la socialisation des moyens de production, d'échanges et de répartitions des richesses produites par ceux et celles qui travaillent est une urgence sociale, politique, économique et écologique.
À l'heure où de sombres nuages nous empêchent de voir la justice sociale, la liberté et la solidarité, la CNT affirme que chacun-e se doit de rejoindre le combat et de construire une dynamique de confrontation sociale contre l'État, le Capital et la classe politique.
La CNT appelle donc toutes et tous, quelles que soient leurs orientations syndicales, à venir manifester le 1er Mai afin de construire la riposte interprofessionnelle face au plan d'austérité du gouvernement qui avec ses 11 milliards d'euros de coupes budgétaires dans ses dotations aux collectivités locales impactera obligatoirement nos métiers et entreprises dont les structures dépendent en grandes parties des subventions ; qui avec ses 23 milliards d'économie sur la Sécurité sociale (hôpitaux, remboursements, allocations familiales, etc.) détruiront notre santé et appauvriront nos familles ; qui avec ses 18 milliards sur nos services publics dégraderont encore plus notre qualité de vie (éducation, culture, transports publics, etc.).
La CNT
Source : http://www.cnt-f.org/irresponsabilite-et-aust...
Source : http://www.cnt-f.org/fte/?Irresponsabilite-et...
Contre le capitalisme et l'extrême droite
La convergence des luttes sociales et populaires
Fédération Anarchiste
Après deux années de pouvoir « socialiste », le constat est sans appel : François Hollande et sa clique ne gouvernent que pour les puissants. Les anarchistes l'affirment depuis des décennies : il n'y a rien à attendre des élections politiques et tout à craindre d'un gouvernement, quelles que soient la forme qu'il adopte et les couleurs du pavillon qu'il arbore. De fait, les socialistes et les verts n'ont eu de cesse, en deux ans, de satisfaire les moindres caprices d'un patronat cynique et avide. Ça a commencé avec le crédit pour l'impôt, la compétitivité et l'emploi (CICE) - 20 milliards d'euros de réduction de charges fiscales -, ça a continué avec l'accord national interprofessionnel (ANI) de janvier 2013 - qui consacre la flexisécurité (les patrons licencient plus facilement avec la promesse d'embaucher davantage) comme modèle de gestion -, puis le fameux pacte de responsabilité - 30 milliards de nouveaux cadeaux fiscaux. Sans oublier l'accord sur la formation professionnelle et, tout récemment, l'accord sur l'assurance chômage qui vient à nouveau s'en prendre aux plus démunis - intermittents, intérimaires, chômeurs et seniors - pour faire des économies.
Si ces nombreuses atteintes aux droits des travailleurs et des chômeurs sont passées comme une lettre à la poste, c'est à cause de la félonie d'une CFDT qui, depuis l'élection d'Hollande, courbe l'échine et signe tout et n'importe quoi, espérant ainsi devenir le partenaire social numéro un du gouvernement. C'est aussi à cause des non-stratégies des autres confédérations syndicales dont les directions s'indignent sans pour autant joindre l'acte à la parole. Mais les bases poussent et le ras-le-bol prend de l'ampleur. Les grèves se multiplient, les manifestations et les actions coup-de-poing également ; reste à faire en sorte que les luttes convergent en brisant l'isolement dans lequel le pouvoir tente de les mettre et en dépassant les bureaucraties des appareils syndicaux aux ordres ou passifs.
Mais si la lutte sociale est importante pour faire plier le gouvernement et le patronat, elle l'est aussi pour attaquer frontalement une autre bête qui rôde à nouveau aux pieds des entreprises, dans nos quartiers et nos villes. Cette bête, c'est l'extrême droite, dont la galaxie s'étend des quelques décervelés identitaires de tout genre au Front national 2.0 qui masque mal, sous ses airs de rénovation interne, son fascisme fondateur. Contre cette bête immonde qui essaie de prendre son envol en faisant de la misère sociale son tremplin, il n'y a que le renforcement des structures de classe syndicales et l'engagement sur le terrain, à travers l'élaboration de diverses alternatives concrètes au capitalisme et la réappropriation de l'espace urbain, qui demeurent des stratégies conséquentes, réalistes et efficaces.
Source : message reçu le 22 avril 19h
1er mai : Que notre révolte tonne !
Alternative Libertaire
Laissera-t-on ce gouvernement au service des riches continuer de matraquer nos droits sociaux pour gaver patrons et actionnaires ? Laisserons-nous les fascistes occuper les rues et déborder des urnes ? Nous avons nos poing serrés, nous avons nos luttes et nos solidarités : il est plus que temps de reprendre l'offensive et de bâtir, dès maintenant, un avenir débarrassé du capitalisme, de son cortège d'oppressions et d'aliénations. Que, de nos millions de poumons, tonne notre révolte !
Pour les patrons, avec le gouvernement PS-EELV, c'est tous les jours Noël ! Des cadeaux, toujours des cadeaux… Les derniers en date ? 30 milliards d'exonération fiscale au profit du patronat auxquels s'ajoute la promesse de 50 milliards de réduction des dépenses à tailler dans nos services publics.
Les « pauvres » entreprises du CAC 40 devaient en avoir bien besoin, elles qui ont versé, pour la seule année 2013, la coquette somme de 43 milliards d'euros de dividendes à leurs actionnaires.
Miam. Enfin, pas pour tout le monde ! Avec un nouveau record du chômage, des licenciements et des fermetures de boîtes toutes les semaines, l'emploi est sacrifié sur l'autel des bénéfices. Hollande, Ayrault et maintenant Valls se sont invités, réjouis, au bal du Medef. Le ticket d'entrée ? Chômage, précarité et bas salaires.
Pourtant, s'ils dansent, c'est au bord d'un volcan.
Au bord du volcan
Non contents de mener tambour battant leur politique antisociale, ils s'attaquent aux plus démunis en stigmatisant les roms. La promesse du droit de vote aux étrangers est remisée sous clé, tandis que le ministère de l'Intérieur continue la chasse aux sans-papiers.
Dopé par les manifs réactionnaires du printemps dernier, le FN se frotte les mains et voit son heure arriver. L'extrême droite a conquis quatorze mairies et le FN rêve à présent tout haut de marche au pouvoir. Les agressions fascistes et racistes qui se multiplient nous donnent un avant-goût de ces heures sombres.
Faire le choix de la rue
Pourtant, celles et ceux qui produisent les richesses, les travailleurs, les travailleuses et tous les précaires, peuvent relever la tête. Il est possible de sortir de l'attentisme et de se mobiliser : par la grève, dans nos luttes et nos résistances quotidiennes.
Mais aussi en démontrant notre force dans la rue, le 12 avril, le 1er mai.
C'est bien le choix de la rue qu'il faut faire, car nous n'avons rien à attendre d'un gouvernement dit « de gauche », quand bien même il serait « vraiment de gauche ».
Le pouvoir, c'est nous, voilà ce que les capitalistes et leurs laquais doivent comprendre. Et pour changer la société, la seule solution c'est de nous organiser par nous-mêmes.
L'heure est à la construction d'un vaste mouvement anticapitaliste et autogestionnaire, qui pose les jalons de la révolution sociale de demain. Avec le capitalisme, il n'y a pas d'arrangements : il faut rompre avec. Maintenant.
Toutes et tous dans la rue
- Le 12 avril à Paris, 14 heures, de République à Nation
- Le 1er mai, partout dans l'Hexagone !