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samedi 12 avril 2014 à 14h

16 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

Attention: ceci est l'annonce de la manifestation du 12 avril

La prochaine grande manifestation est celle du 1er mai 2014

suivre ce lien: https://paris.demosphere.net/rv/32121


Marche nationale à Paris contre l'austérité

Trajet / parcours : Départ 14h de République en direction de Nation
Place de la République > Bd Voltaire > Nation

cars et trains - covoiturage

Ordre des cortèges :

  • Carré de tête (angle Voltaire/Amelot)
  • Associations puis secteurs en lutte (dans le boulevard Voltaire)
  • Syndicats - Solidaires, FSU, CGT
  • Cortèges régionaux: Sud-ouest, puis Sud-est, Est, Ouest, Centre, suivi par Nord, Ile-de-France (dans l'ordre des départements : 75, 77, 78, 92, 93, 94, 95)

Plus de détails : carte 1 , carte 2

Rendez-vous particuliers :

  • 12h : Stand Attac - Angle Place de la République & Bd Voltaire
  • 12h : Départ collectif du 18e - Rv Jules Joffrin
  • 13h : Départ collectif du 20e - Rv place Gambetta
  • 13h: international: SYRIZA, FDG Latino- République / temple, S-E sur la carte
  • 13h : Front Syndical de Classe, PRCF - Angle Bd Voltaire / Chemin Vert
  • 13h15 : Convergence services publics - angle Pl. République / Voltaire
  • 13h30 : RESF - sans papiers - Devant GO Sport République, puis cortège Asso.
  • 13h30 : UNSP - sans papiers - angle bd Voltaire / rue Amelot.
  • 13h30 : atelier chanson & fanfare Jolie Môme - angle bd Voltaire / rue Amelot
  • 13h30 : chômeurs, précaires, intermittents, ... angle bd Voltaire / rue Amelot
  • 13h30 : Front Populaire Tunisie - Cortège IdF, Pl.République / rue du Temple
  • 14h : NPA - Rv Place de la République côté rue du Temple.
  • 14h : Indignés / DRM - Rv « Tabac de la bourse » 4 Bd de Magenta
  • 14h : IdF Décroissance - devant le restau au milieu de la Pl. de la République
  • 14h: Snessup, SLU - universités - devant le magasin Habitat, Pl. République
  • 16h : Animation Attac, devant l'agence BNP, 173 bd Voltaire
  • bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rendez-vous des organisations

Maintenant ça suffit !

Marchons contre l'austérité pour l'égalité, et le partage des richesses.

Nous n'en pouvons plus de voir la droite et l'extrême-droite battre le pavé avec leurs cortèges de haine de l'autre, d'intolérance, de racisme, de sexisme, d'homophobie et d'intégrisme.

En France ,comme dans toute l'Europe, la rigueur budgétaire et l'austérité imposées par la Commission européenne, François Hollande et le gouvernement pour satisfaire les marchés financiers nourrissent ce climat malsain. Les conséquences sont là : services publics démantelés, acquis sociaux mis à mal... Le chômage monte, la précarité s'étend, les jeunes galèrent, les salaires et les retraites sont en berne. Les inégalités se creusent tandis que les grandes entreprises versent aux actionnaires des dividendes insolents. Partout ces politiques provoquent indignations, colères et désespoirs. Elles nous révoltent.

Elles s'accompagnent du recul général des droits : à l'éducation, à l'emploi, à un revenu décent, à la santé, à un logement de qualité... Les inégalités d'emploi et de rémunération attaquent plus durement les droits des femmes et des migrants. La répression s'abat sur les sans papiers, les roms, les plus précaires, et ceux qui les défendent. Alors que des choix politiques résolument à gauche devraient s'imposer face à la crise, les renoncements du gouvernement devant les exigences du Medef et de la droite en matière sociale, environnementale, familiale, et sur le droit de vote des étrangers... scandalisent.

Avec l'assentiment enthousiaste du Medef, le président de la République veut désormais faire du « pacte de responsabilité » le coeur de sa politique. Au patronat, il octroie 35 milliards d'allègement de cotisations. Qui peut croire que ce nouveau cadeau permettra de lutter contre le chômage ? Devant un Medef qui refuse de s'engager sur des créations d'emplois, le gouvernement Ayrault s'engage, lui, à réduire les dépenses publiques de 50 milliards d'euros. Dans la ligne de mire, la sécurité sociale et les services publics. Mais ce sont aussi les collectivités territoriales asphyxiées, les associations étouffées, la culture sacrifiée. Ce n'est décidément pas cela que nous voulions, nous qui, par millions, avons contribué à chasser Sarkozy.

Personnalités morales, acteurs du monde de la culture et des arts, du monde du sport, responsables syndicaux, associatifs, politiques, nous sommes divers par nos engagements. Mais ensemble, nous voulons construire une dynamique rassembleuse pour des alternatives politiques et démocratiques, économiques , sociales et écologiques.

Nous appelons le samedi 12 avril à Paris à une marche nationale d'espoir à gauche , contre l'extrême droite, pour l'abandon du « pacte de responsabilité », pour une juste distribution des richesses.

Cette marche ne restera pas sans lendemain.

Collectif du 12 avril

Premiers signataires:

UGFF-CGT, CGT Finances publiques, URIF-CGT, PDSP-CGT, ATTAC, DAL, Fondation Copernic, JC, PCF, PG, Ensemble !, NPA, PCOF, AL

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/31494
Source : liste RESF91, reçu le 9 avril 12h
Source : http://paris20.pcf.fr/Paris-12-avril-14h-Marc...
Source : http://12avril2014.fr/post/2014/03/19/12-avri...


Tous ensemble contre l'austerité !

CGT - Union Régionale Île-de-France

En Île-de-France, les choix patronaux de financiarisation de l'économie au détriment du travail ont des conséquences directes sur les millions de salariés franciliens.

Sur les douze derniers mois, l'emploi dans notre région, est de nouveau reparti à la baisse. Des centaines de milliers d'emplois industriels disparaissent et dans le même temps l'embauche des salariés est de plus en plus précaire : 73% des embauches dans les entreprises franciliennes sont des CDD de moins d'un mois. Ce sont ces choix politique qui alimentent la crise !

Nous subissons un pilonnage médiatique sur le « coût du travail » mais le « coût du capital » pèse lourdement sur l'économie.

Le crédit impôt recherche de Sarkozy est toujours versé aux entreprises : c'est 10 milliards par an, il s'additionne aux 20 milliards du Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi.

Maintenant, cerise sur le gâteau, c'est le Pacte de responsabilité, qui offre un cadeau supplémentaire au patronat de 33 milliards de cotisations sociales…

Les 22 mois de pouvoir Hollande ont poursuivi les mêmes choix politiques et les mêmes logiques tournant le dos au progrès social.

C'est la poursuite de la casse industrielle, le démantèlement du droit du travail, ce sont des services publics étranglés financièrement…

Et pour les salariés des grilles salariales à la traine, des minima salariaux en dessous du SMIC dans une majorité de branches, une égalité salariale femme/homme qui reste un slogan… et le 1er avril les retraités n'ont pas eu de revalorisation de leurs pensions.

Dans ce climat, comme le démontrent les résultats des municipales, la droite la plus réactionnaire et l'extrême droite raciste et xénophobe se nourrissent de la désespérance sociale.

C'est pour toutes ces raisons que l'URIF CGT se positionne à l'offensive et a appelé les salariés à se mobiliser le 6 février et le 18 mars, c'est pour toutes ces raisons que l'URIF CGT sera présente à Bruxelles à l'appel de la CES contre les plans d'austérité imposés aux peuples européens.

C'est dans une volonté de rassembler les salariés, retraités, jeunes et privés d'emploi pour construire et développer le rapport de force indispensable pour en finir avec l'austérité et exiger un autre partage des richesses et à modifier les logiques capitalistes qui nous ont plongés dans cette crise !

C'est pour toutes ces raisons qu'il y a urgence à construire les convergences entre le syndicalisme et toutes les forces progressistes et à s'engager ensemble dans l'appel à manifester le 12 avril…

Dans le contexte actuel qui voit l'extrême droite et la droite réactionnaire progresser, il y a besoin d'un fort mouvement convergent.

Syndicalisme et politique ont chacun leur rôle dans la société, et personne ne songe à entamer l'indépendance de l'un ou de l'autre.

Mais, ils agissent sur le même « champ de bataille » social !

La situation est préoccupante et demande une réponse adéquate :
Tous ensemble manifestons le 12 Avril 2014 - 14h00 République - Nation

Source : http://www.urif.cgt.fr/wordpress/wordpress/?p...


Les retraités pris en otage !

PCF

Les pensions complémentaires vont être gelées pour l'année 2014 répondant ainsi à une exigence du patronat. Une fois de plus, c'est dans la poche des plus fragiles que l'on pioche de façon éhontée. Curieusement, la rigueur ce n'est jamais pour Monsieur Gattaz et ses amis patrons. Ceux-ci bénéficient de toutes les largesses gouvernementales, en témoigne le pacte de responsabilité qui ne créera pas d'emplois mais qui remplira les caisses du patronat. Ce gel des pensions va entraîner une nouvelle baisse du pouvoir d'achat qui s'ajoute à une des dispositions de la loi de janvier 2014 qui reporte au 1er octobre la revalorisation des pensions des régimes de base.

C'est un nouveau recul social. Le PCF réaffirme ses propositions pour une revalorisation immédiate des pensions de retraite. Il est inacceptable que le pouvoir d'achat des retraités soit encore amputé.

Les retraités ne doivent être pris en otages. Il faut d'urgence en finir avec l'austérité. C'est le sens de notre appel pour la marche du 12 avril.

Source : http://paris20.pcf.fr/Les-retraites-pris-en-o...


Travailleurs, intermittents, précaires et chômeurs

« pour la convergence des luttes »

à l'appel du comité de grève des postiers du 92

Un cortège Unedic est prévu avec des coordinations en lutte sur toute la France :
chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers, solidarité !

(bientôt, l'appel complet)

Voir aussi:
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6940

Source : message reçu le 8 avril 22h


12 et 13 avril

« Ras le bol du productivisme ! »

Week-end de la révolte de gauche

Signer l'Appel « Ras le bol du productivisme ! » : http://www.antiprod.net/

anti-6-week-end-revolte775

Détermination démocratique des besoins sociaux en fonction des limites écologiques, coordination démocratique de la production, abandon du nucléaire… l'écologie est au cœur de la gauche antiproductiviste.

Cette gauche antiproductiviste est composée de militantEs au sein des mondes associatifs, syndicaux et politiques, elle est riche de sa biodiversité politique : l'écologie politique, l'écosocialisme, la décroissance, l'écologie populaire, l'autogestion, l'écologie sociale, l'objection de croissance ou l'écologie libertaire…

Un gouvernement ni de gauche, ni socialiste, ni écologiste

Mais cette gauche antiproductiviste en a autant ras-le-bol de la politique anti-sociale du gouvernement que de sa politique anti-écologique.

  • En dépit de la crise climatique évidente et de l'urgence à l'affronter, le gouvernement reporte le vote de la loi de programmation sur la transition énergétique, tergiverse sur sa promesse de réduire (pourtant faiblement) la part du nucléaire dans la production d'électricité et envisage même le remplacement des centrales actuelles par des EPR.
  • Sur les gaz de schiste, Arnaud Montebourg et Laurent Fabius rallument l'illusion d'une « exploitation propre » grâce à l'heptafluoropropane qui permettrait d'utiliser peu d'eau et de produits chimiques.
  • Sur les OGM, Philippe Martin osera-t-il s'opposer jusqu'au bout à la Commission européenne qui est sur le point d'accorder le permis de culture du maïs transgénique de Pioneer (TC 1507), alors même qu'une majorité d'États (19 sur 28) ont voté contre cette autorisation le 11 février ?
  • A Notre-Dame-des-Landes, J-M Ayrault s'entête à imposer son projet d'aéroport inutile socialement, dévoreur de fonds publics, dévastateur de biodiversité et destructeur de terres agricoles pour satisfaire les appétits de Vinci.

Ce que nous proposons

Car il y a urgence à dénoncer sans faille « l'irresponsabilité écologique » du gouvernement et la tyrannie actuelle du productivisme et son alliance idéologique avec un consumérisme des faux-besoins, des grands projets inutiles, des inégalités : le réchauffement climatique, la destruction de la biodiversité, l'épuisement des ressources naturelles ne concernent pas qu'une « question écologique », pas même en l'ajoutant à la « question sociale », ils posent une question fondamentale, celle de l'urgence à transformer radicalement la société.

  • Et c'est d'abord à la société elle-même, à la population, de s'en mêler : pour reprendre la main grâce à une coordination démocratique de la production qui permette la transition écologique, la promotion du bien vivre, la création d'emplois utiles et facteurs d'égalité sociale.
  • Reconversion industrielle : ce sont l'ensemble des filières industrielles qui devront être redéfinies démocratiquement pour permettre, par des objectifs sociaux et écologiques, de redonner un sens social et écologique aux activités productives dans le sens d'une réduction générale du temps de travail.
  • En matière d'énergie, nous devons remettre à plat les choix énergétiques actuels : renoncer au nucléaire et remplacer les énergies fossiles. Un tel débat devra intégrer toutes ses dimensions : l'épuisement des ressources, le climat, la précarité énergétique, le refus de la privatisation qui fait exploser les coûts et les risques, le financement de la sobriété et de l'efficacité énergétique. L'énergie doit devenir un bien public commun géré démocratiquement.
  • Il faut aller vers une agriculture paysanne de qualité et de proximité, sans OGM ni produits toxiques, autonome des ressources non-renouvelables, favorisant les circuits courts, reposant sur une juste rémunération.
  • Dans les transports, il faut abroger les lois de libéralisation du rail, développer le ferroutage, le transport ferroviaire et maritime côtier, et aller vers un service public et démocratique des transports publics pour offrir notamment des transports en communs gratuits et de proximité.
  • Pour tous les biens communs, l'eau, l'énergie, la biodiversité, la forêt et les sols…, nous revendiquons des gestions publiques et décentralisées impliquant les usagers et la gratuité de l'usage des besoins de base ainsi que la progressivité des coûts pour les usages secondaires, jusqu'à des prix décourageants pour les usages inutiles et les gaspillages.
  • Tout cela ne sera socialement et écologiquement pertinent que si nous relocalisons notre économie : réduction des transports de marchandises évitables, coopération entre les peuples et les territoires sur les politiques sociales et écologiques.

Ce qui signifie que nous devons refuser l'exploitation et la domination subies par les populations du Sud global, qui sont l'autre face de la mondialisation capitaliste et productiviste. Comment faire semblant d'ignorer que le nucléaire en France signifie le pillage du sous-sol nigérien par Areva ?

Vivre

Le capitalisme n'est pas qu'un mode de production, c'est un mode de vie, le modèle d'une vie aliénée. Au sud de la planète comme de l'Europe, s'expriment de nouvelles façons de dire l'émancipation : du « buen-vivir » amérindien à l'eudémonia (bonheur, bien-être) grecque. Nous entendons aussi ces interpellations ici. Pour nous, la nécessaire réduction des consommations ne peut conduire à l'austérité, cela signifie que nous rejetons le consumérisme qui piège en premier les classes populaires et pousse à acheter sans pouvoir poser la question de l'utilité sociale, de la provenance, des conditions de travail, des déchets. Il nous faut donc mener la lutte des classes dans le domaine de la consommation comme dans celui de la production : nous devons dénoncer l'infernal triptyque de l'obsolescence programmée, de la publicité et du crédit.

La tâche est immense. On ne sortira pas de la crise écologique sans mettre en place, ici et maintenant, des pratiques alternatives d'expérimentation et d'autonomie. Un nouveau modèle d'émancipation doit commencer à émerger, qu'on l'appelle : socialisme antiproductiviste, écosocialisme, société écologique libertaire ou société d'a-croissance…

Tous ensemble les 12 et 13 Avril !

En rejoignant, le week-end de révolte de gauche nous souhaitons apporter notre contribution avec l'ensemble de la gauche sociale de résistance et de transformation, en nous opposant aussi bien au libéralisme de ce gouvernement qu'à son productivisme

contact@antiprod.net

Premiers signataires

Mathieu Agostini (Parti de Gauche), Paul Ariès (Les Z'indign(é)s), Clémentine Autain (Porte-parole d'Ensemble !), Jean-Jacques Boislaroussie (Les Alternatifs-Ensemble !), Frédéric Burnel ( NPA), Julie Del Papa (PG), Jérôme Desquilbet (Alter ekolo), Laurent Esquerre (Alternative Libertaire), Vincent Gay (GA-Ensemble !), Pierre Gineste (Ensemble !), Stéphane Lavignotte (Ensemble !), Michel Lepesant (Mouvement des Objecteurs de Croissance), Vincent Liegey (PPLD), Stéphane Lhomme, Michael Lowy (NPA-Ensemble !), Laurence Lyonnais (GA-Ensemble !), Myriam Martin (GA-Porte-parole d'Ensemble !), Roland Mérieux (Les Alternatifs - Ensemble !), Jocelyn Michard (Alternative Libertaire), Roxane Mitralias, Gilles Monsillon (Alter ekolo / FASE-Ensemble !), Corine Morel-Darleux (PG), Baptiste Mylondo (MOC et Utopia), Stéphane Madelaine (PPLD), Laurence Pache (PG), Jean-luc Pasquinet (MOC), jean-françois Pellissier (porteparole Ensemble !), Christine Poilly (Collectif anti gaz de houille- MOC), Christine Poupin (NPA), Boris Prat (Mouvement des Objecteurs de Croissance - MOC), Gilles Quiniou (Convergence Transition énergétique), Catherine Segala (NPA), Marie-Noël Stephan(collectif stop gdhc), Christian Sunt (MOC), Anne Isabelle Veillot (PPLD)

Source : http://www.les-oc.info/2014/03/ras-le-bol-du-...


Appel de RESF pour la marche pour l'égalité le 12 avril à Paris

Le 12 avril, à Paris, marche nationale pour l'égalité, l'espoir, la lutte contre toutes les injustices, à l'appel de personnalités, de personnalités du monde associatif, syndical et politique.

Sans nécessairement reprendre à son compte l'ensemble des revendications mises en avant en particulier dans les domaines économiques et social, le Réseau Education sans frontières entend participer pleinement à cette manifestation. Parce que nous avons besoin d'espoir alors que la politique du gouvernement désespère son propre électorat et tous ceux qui rêvaient d'un changement après des années de droite. Ensuite parce que, comme l'ensemble des milieux populaires, les jeunes et les familles sans papiers sont victimes d'une politique de précarisation et d'exclusion. Mais aussi parce qu'ils subissent, comme tous les sans papiers, la politique du gouvernement en matière d'immigration, incarnée par Manuel Valls.

Même débarrassée des discours aux relents racistes de la période Sarkozy (à l'exception des propos de Valls sur les Roms), la politique du gouvernement Ayrault à l'égard des sans papiers ne marque pas de rupture significative avec celle de Guéant et compagnie. Valls est fier de faire davantage d'expulsions qu'Hortefeux, Besson et Guéant. Il se vante d'appliquer avec fermeté des lois, des textes et des procédures… ceux-là même mis en place par dix années de Sarkozy à l'Intérieur puis à l'Elysée !

Cette attitude du gouvernement accrédite l'idée que si les mots peuvent changer et si des aménagements peuvent être trouvés à la marge, il n'est qu'une seule politique possible en matière d'immigration : celle élaborée par Sarkozy et appliquée par Valls.

C'est grave pour le présent et dangereux pour l'avenir. Les résultats des élections municipales, le rejet du gouvernement que traduit l'abstention, la progression de la droite, le « triomphe » du FN sont les fruits de la politique voulue par François Hollande dans le domaine de l'immigration et les autres. Ils sont annonciateurs, si rien ne change, d'un 21 avril 2017 suivi de dix ou quinze années de pouvoir de la droite pain au chocolat. Ou pire encore. Revenue au pouvoir cette droite aura beau jeu de s'appuyer sur les paroles et les actes de Valls et de Hollande pour justifier les mesures les pires : celles que l'extrême-droite appelle de ses voeux.

Pour le présent et pour l'avenir, il faut que change pour de bon, et vite, la politique du gouvernement à l'égard de l'immigration aussi.

Les jeunes et les familles sans papiers, ceux qui dans les établissements scolaires, dans les quartiers leur manifestent soutien et amitié, le diront le 12 avril dans la rue, solidaires de tous ceux qui ont à souffrir des conséquences des décisions injustes de ce gouvernement.

Source : liste RESF91, reçu le 1 avril 11h
Source : http://www.educationsansfrontieres.org/articl...


Appel du monde de l'éducation

à la marche nationale du 12 avril à Paris

De la même manière que la finance devait être l'ennemie, l'éducation devait être une priorité de l'actuelle majorité et sanctuarisée. Deux ans après, force est de reconnaître qu'il n'en a rien été. Pire, au nom du « pacte de responsabilité » et de la soumission devant la commission européenne, l'Ecole de la République est confrontée à son tour au rabot des politiques d'austérité.

Le nouvellement nommé Ministre Hamon doit d'urgence :

  • Respecter les engagements: au-delà des 22000 postes déjà créés, atteindre et dépasser les 60000 annoncés
  • Ouvrir la négociation sur la réforme des rythmes et stopper les nouveaux projets de "décentralisation": contre la privatisation rampante de l'éducation, pour un financement national des activités complémentaires de l'Ecole

  • Intervenir massivement contre les inégalités: dotations pour maintenir les classes, relance d'une politique d'éducation prioritaire fondée sur l'aide aux territoires les plus défavorisés
  • Engager une véritable refondation de l'Ecole, égalitaire et émancipatrice : donner du temps aux apprentissages et placer la conquête des savoirs au centre de la politique éducative en prolongeant la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans

Car maintenant ça suffit !

  • Maintenant ça suffit ! Là où Nicolas Sarkozy avait supprimé 84.000 postes, François Hollande s'était engagé à en recréer 60.000. Les voilà pourtant remis en cause alors même que seulement 22.000 l'ont été.
  • Maintenant ça suffit ! Les dotations à la baisse sont un étranglement pour les établissements et se traduisent par des fermetures de classes pour la rentrée prochaine.
  • Maintenant ça suffit ! La réforme des ZEP ne peut se faire à moyens constants en déshabillant des établissements ZEP pour en habiller d'autres.
  • Maintenant ça suffit ! L'Ecole de la République doit rester nationale pour être égalitaire. Il faut rompre avec la territorialisation de l'éducation accentuée par l'acte III de la décentralisation.
  • Maintenant ça suffit ! La réforme des rythmes scolaires Peillon déstabilise le fonctionnement au quotidien des écoles ; elle conduit à une remise cause des principes d'égalité, de gratuité et de laïcité ; elle ouvre la porte à la marchandisation de l'éducation.
  • Maintenant ça suffit ! La laïcité ne saurait se réduire à une charte. La loi Carle qui permet le financement des écoles primaires privés par des fonds publics doit être abrogée.
  • Maintenant ça suffit ! Les statuts des personnels ne peuvent être détricotés pour laisser la place à une vision managériale de l'école.
  • Maintenant ça suffit ! Les 150.000 précaires de l'éducation nationale ne peuvent servir de variable d'ajustement à une gestion comptable de l'institution.
  • Maintenant ça suffit ! Le Medef n'a pas à se substituer à l'Etat et investir l'Ecole au motif de développer dès le plus jeune âge l'esprit d'entreprise.
  • Maintenant ça suffit ! Face à la droite et l'extrême-droite réactionnaires et obscurantistes, l'Ecole de la République doit afficher son ambition humaniste et universaliste. C'est le savoir qui libère.

Nous, enseignant-e-s, parents d'élèves, personnels de l'éducation, appelons le samedi 12 avril à une marche nationale à Paris, marche d'espoir à gauche, contre l'extrême droite, pour l'abandon du « pacte de responsabilité », pour une juste distribution des richesses.

Source : http://iufmparis.canalblog.com/archives/2014/...


Le collectif Ile-de-France Décroissance

s'associe à la Marche national à Paris contre l'austérité

Le collectif Ile-de-France Décroissance prendra part à la Marche nationale contre l'austérité qui a lieu à Paris et s'associe à la convergence antiproductiviste proposée par le MOC.

Objectrice, objecteur de croissance soyez nombreuses et nombreux afin de porter haut et fort les idées de l'antiproductivisme.

Source : message reçu le 7 avril 13h


Manifestation contre le gouvernement PS-MEDEF

NPA

Source : http://npa-paris.org/Manifestation-contre-le-...


Le 12 avril à Paris : socialisme ou barbarie

Alternative Libertaire

Non, la rue n'appartient pas qu'à la « Manif pour tous », « Printemps français », « Jour de colère », Bonnets rouges et autres gogos dieudonnisés ! Oui, il existe une opposition sociale, et même anticapitaliste au gouvernement PS-Medef. Il s'agit de le démontrer le 12 avril.

Que peut-il se passer quand l'extrême droite et plus largement la réaction saturent les ondes, le web et occupent la rue sans rencontrer d'obstacle ? Elles prennent confiance, se disent que leurs idées progressent et que les batailles idéologiques qu'elles mènent appellent des traductions politiques et électorales. Et en attendant ces lendemains qui chantent, elles occupent le terrain par tous les moyens - y compris par la violence physique.

Qu'advient-il quand le gouvernement Ayrault-Hollande mène une politique antisociale, au détriment des classes populaires, avec 85 milliards de cadeau à la bourgeoisie (se répartissant entre la liquidation de la Sécurité sociale et celle des services publics) ? Qu'advient-il quand ce même pouvoir négocie avec ses homologues occidentaux un accord de libre-échange faisant sauter de nouveaux verrous sociaux et environnementaux au bénéfice des capitalistes ?

En l'absence de riposte syndicale et politique à la hauteur de la situation, il ne peut en résulter que démoralisation, désespérance et démobilisation… L'impression de n'avoir plus le choix qu'entre ultralibéralisme et fascisme... à l'instar de ce qui se passe actuellement en Ukraine.

Une marche contre l'austérité, le racisme et la réaction

Ce sont ces interrogations qui ont amené le NPA, courant février, à proposer à toutes les organisations qui combattent le gouvernement (dont AL) d'unir leurs forces pour se réapproprier la rue massivement, à l'occasion d'un « week-end de révolte de gauche ».

Une partie d'entre elles se sont emparées de cette idée et se sont rassemblées dans un collectif unitaire pour organiser, le 12 avril, une marche dirigée tant contre la politique d'austérité et anti-immigré-e-s du gouvernement que contre l'extrême droite et la réaction. Elles affirment également la nécessité de construire « une dynamique pour une alternative sociale, démocratique, écologique et féministe, fondée sur la solidarité ». Elles souhaitent enfin que ce rendez-vous ne soit pas sans lendemain.

À ce jour, plusieurs dizaines d'organisations ont décidé de soutenir cette initiative et de mobiliser.

Parmi elles on trouve nombre d'organisations politiques comme le NPA, Alternative libertaire, mais aussi celles du Front de gauche (PCF, PG, GU, PCOF, GA, Alternatifs, Fase, C&A), des structures syndicales (CGT-Finances, CGT-Services publics, CGT Île-de-France, FSU, SUD-PTT, SUD-Éducation, SUD-Santé…), des associations comme Droit au logement, l'Apeis, Attac, la Fondation Copernic...

La position d'AL

Pour Alternative libertaire, il est nécessaire de lancer des initiatives avec des cadres de mobilisation à la hauteur de la situation. Il faut à la fois développer des luttes de masse et se réapproprier la rue comme espace politique, en vue de construire une alternative autogestionnaire, anti-autoritaire et libertaire.

La décision d'AL d'être partie prenante de cette marche du 12 avril a tenu compte de trois facteurs : ses atouts, ses limites et la marge de manœuvre dont AL disposait pour s'exprimer et même peser sur le contenu unitaire.

Il n'était pas question pour AL de cautionner une initiative qui n'attaque pas clairement le gouvernement PS-EELV, ou laisse entendre que les classes populaires avaient besoin d'un « vrai gouvernement de gauche ». Au bout du compte, non seulement l'appel est clair sur ces deux points, mais AL, avec d'autres organisations, ont joué un rôle décisif en ce sens.

Néanmoins, les difficultés ont été réelles, et peuvent constituer un handicap à cette initiative.

Plusieurs organisations politiques (NPA, puis PG et PCF) ont en effet clamé, avec tambours et trompettes, que l'idée d'une marche le 12 avril émanaient d'elles. Cette façon de chercher à « labelliser » l'initiative n'était pas de nature à faciliter le rassemblement, et bon nombre d'organisations du mouvement social ont protesté contre cette mesquinerie.

Cela a constitué le principal frein à la participation d'organisations syndicales et du mouvement social qui, dans un contexte de faiblesse et de dispersion des luttes (hormis à Notre-Dame-des-Landes), peinent à faire entendre leurs voix.

Pour autant, ces organisations ont participé de bout en bout à toute la phase de discussion de cette initiative. Cela démontre à la fois une volonté d'être présent dans la rue, et une forte réticence devant les méthodes politiciennes. Pour un certain nombre de syndicats, le 1er mai, quinze jours plus tard, offre la possibilité d'être toutes et tous ensemble dans la rue, sans l'inconvénient des magouilles du Front de gauche.

Ce n'est pas faux. Le problème est que le 1er mai a un caractère rituel, et qu'en comparaison du Jour de colère prévu le 4-5 avril, il apparaîtra pâlement routinier. Sans que cela gêne le 1er mai, une date de convergence nationale le 12 avril nous fera en revanche sortir de l'ordinaire.

L'autre facteur d'appréciation pour AL à été la possibilité de peser davantage sur cette initiative en étant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Très logiquement, le Front de gauche va tenter de faire de cette journée une opération au service de sa campagne électorale. Très logiquement, les syndicats, associations de lutte, anticapitalistes et libertaires qui seront là aussi feront entendre leur propre son de cloche. AL fera le maximum pour cela.

Le combat libertaire ne peut se résumer aux échéances du 12 avril, ni du 1er mai, mais il peut s'appuyer dessus ; il faut en faire des moments forts d'expression anticapitaliste et autogestionnaire. Nos luttes ne doivent exprimer une révolte, mais aussi poser clairement les termes d'une alternative révolutionnaire au sinistre choix qu'on nous propose : barbarie libérale ou fasciste.

Pour la réussite de cette journée

  • un tirage de 150.000 affiches unitaires est programmé ;
  • des montées en autocars sont organisées dans de nombreux départements ;
  • AL participe à plusieurs collectifs unitaires locaux pour mobiliser au-delà des cercles militants ;
  • les organisations décroissantes et écologistes (dont AL) ont cosigné l'appel antiproductiviste à la marche du 12 avril ;
  • AL a proposé à plusieurs partenaires la constitution d'un pôle anticapitaliste et autogestionnaire dans cette marche ;
  • RDV le 12 avril à 14 heures, place de la Nation à Paris.

Sur Facebook : Pour un 12 avril rouge et noir

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Source : http://www.alternativelibertaire.org/?Le-12-a...
Source : http://www.alternativelibertaire.org/?Tout-e-...


Le 12 avril 2014

Toutes et tous ensemble : Marchons contre l'austérité !

SUD Santé Sociaux

L'objectif du gouvernement est d'imposer 50 milliards d'économies d'ici 2017. C'est un plan d'austérité sans précédent. Un nouveau cadeau au patronat de 35 milliards d'euro sous forme d'exonérations de cotisations sociales, sera payé par les chômeur-euse-s, les salarié-e-s, les retraité-e-s et tous/toutes les assuré-e-s sociaux.

Après la loi de sécurisation de l'emploi facilitant les licenciements, le pacte de responsabilité offrant, sans condition, 35 milliards de cadeaux supplémentaires aux patrons, ce sont 400 millions d'euro qui vont être ponctionnés sur les chômeuses et chômeurs pour satisfaire la destruction des garanties sociales demandées par le Medef !

Pour « gaver » un patronat qui en demande toujours plus, le gouvernement annonce comme objectif 50 milliards d'économies à réaliser sur notre dos.

  • salaires et pensions bloqués,
  • stagnation du SMIC,
  • gel du point d'indice,
  • destruction des services publics,
  • attaques contre la protection sociale…

Nous produisons des richesses,
Les capitalistes encaissent les profits,
Ça suffit !

Dans le privé comme dans le public, les salarié-e-s de la santé et du social sont les premières victimes du plan d'austérité !

Alors, que nous vivons déjà le blocage des salaires, des attaques sur les congés, les RTT..., partout, dans chaque établissement ou service nous subissons des restructurations permanentes...

Les plans sociaux, les plans de licenciements se multiplient à travers tout le territoire dans le privé, comme le public où 200 000 salarié-e-s subissent la précarité !

Au-delà de la journée de mobilisation intersyndicale nationale (SUD-CGT-FO-FSU) du 18 mars, où les personnels de la Santé et du Social du secteur privé et du public se sont mobilisés, le 12 avril nous devons continuer la construction d'une large mobilisation à l'appel des associations, des partis et des syndicats pour dire non à l'austérité orchestrée !

En effet, c'est au plus près des problèmes rencontrés que se construit la mobilisation.

Elle doit regrouper l'ensemble des professionnel-le-s de la santé du médico-social et du social, quelles que soient leur qualification, leur appartenance ou non à un syndicat.

Des revendications claires,
Unitaires et populaires !

SUD exige :

  • l'arrêt immédiat de la politique d'austérité,
  • la défense et l'amélioration des conventions collectives et du statut public !
  • l'arrêt des suppressions d'emplois et la fin de la précarité, la création d'emplois stables en CDI dans le privé et sous statut dans la FPH !
  • l'arrêt des restructurations dans le sanitaire, le social et le médico-social, l'abrogation de la loi Hôpital Patient Santé Territoire !
  • l'augmentation immédiate des salaires !

300 euro tout de suite,
Pour toutes et tous !

Avec SUD Santé Sociaux
Le samedi 12 avril
Dans l'unité, j'en suis !

Source : http://www.sudsantesociaux.org/le-12-avril-20...


Appel de SYRIZA (Grèce) - section de Paris

Tou-te-s dans la rue le 12 avril contre l'austérité et pour l'égalité !

Een présence d' Alexis Tsipras

syriza

En Europe depuis plusieurs années les dirigeants ont décidé de sauver les banques au détriment des peuples européens. Sous l'autorité de l'Allemagne, ils se sont servi de la crise, créée par les banques et les marchés financier, pour imposer la restructuration néolibérale des sociétés européennes : les Mémorandums de « dévaluation interne » et les règles de gouvernance économique qui leurs sont associées ont institutionnalisé des politiques austéritaires et affaibli la démocratie

Or ce bilan désastreux ne conduit à aucune remise en question du libéralisme. Au contraire, à l'instar des dirigeants grecs, les dirigeants d'Europe affirment que les programmes de « sauvetage des banques » n'ont pas encore été correctement appliqués, et que leurs effets finiront par arriver sur le long terme. Les mêmes mensonges sont répétés sans cesse : la main d'œuvre est surprotégée ; le marché du travail grec est trop rigide ; les demandeurs d'emploi reçoivent des indemnités trop généreuses, etc.

Même dans ses rêves les plus fous, le grand patronat n'avait jamais rêvé des salaires de 300 euro en Europe, de l'abolition des conventions collectives, de la démolition du système de santé publique et de l'exonération des charges sociales patronales.

En Grèce, la catastrophe humanitaire actuelle, sans précédent pour un pays en temps de paix, n'était pas inéluctable. Elle est le résultat des politiques d'austérité brutales et inégales, imposées aussi bien par la troïka (FMI, BCE et Commission européenne) que par la caste politique et économique qui gouverne le pays. Sous le prétexte de réduire la dette et le coût du travail, les dirigeants politiques grecs ont en effet renoncé à servir les besoins productifs et sociaux de leur pays et se sont mis au service du capital international et des banques.

Dans ce but, les gouvernements n'hésitent pas à cultiver le discours xénophobe de l'extrême droite. Le gouvernement de Samaras montre la voie qui sera suivie par tous les gouvernements néolibéraux pris dans la spirale de la récession : bafouer la Constitution, mépriser le Parlement, raviver la théorie des deux extrêmes, manier les provocations et la rhétorique de la guerre civile.

En France, François Hollande a également annoncé des coupes budgétaires de 50 milliards d'euros pour la période 2015 - 2017. Il applique une politique de l'offre en accumulant les cadeaux fiscaux au patronat. Il franchit aujourd'hui encore un pas supplémentaire vers le désastre néolibéral avec son pacte de responsabilité, véritable cadeaux au Medef. de 35 milliards à travers les exonérations de cotisations sociales patronales pour les entreprises, sans contrepartie.

Le pacte de solidarité - censé compléter le pacte de responsabilité, et qui prévoit des baisses de cotisations sociales pour les salariés -, est une fausse réponse à un vrai problème : le pouvoir d'achat des salariés et le besoin urgent d'une augmentation de leurs salaires.

Le vrai problème, c'est le coût du capital ! Ils nous imposent l'austérité tandis que les actionnaires se gavent . Les entreprises françaises distribuent aujourd'hui 7 fois plus de dividendes qu'il y a 20 ans.

Le président « socialiste », est complice des fermetures d'usines, des licenciements et de la poursuite de l'augmentation du chômage. Fidèle à cette orientation néolibérale, le nouveau gouvernement Valls appliquera avec plus de férocité l'austérité, la politique qui sert les intérêts de la classe dominante.

Est-il possible que M. Hollande n'ait rien entendu du débat international sur l'échec de l'austérité en Grèce ?

Ce n'est pas l'Europe que nous voulons.

C'est une Europe qui redistribue les richesses au profit des puissants et des riches, et la pauvreté, la misère, la douleur aux pauvres et aux faibles. C'est pour cela qu'aujourd'hui les peuples de l'Europe guettent l'étincelle qui déclenchera le changement.

  • Le 12 avril tous dans la rue pour créer un grand front contre l'austérité et pour l'égalité
  • Le 12 avril tous dans la rue pour le renversement des politiques néolibérales ;
  • Le 12 avril tous dans la rue pour le partage des richesses et le développement de la protection sociale ;
  • Le 12 avril tous dans la rue pour la défense de la démocratie ; contre la montée des fascismes et de la xénophobie ;

C'est pourquoi SYRIZA-section de Paris lance un appel vers tous les Grecs qui vivent et travaillent en France à manifester le samedi 12 avril à 14h à la place de la République à Paris, en présence d' Alexis Tsipras , Presisent de SYRIZA et candidat à la présidence de la Commission Européenne ,

Pour un pas décisif vers la fin des politiques néolibérales en Europe et du fardeau de l'austérité qui menace la démocratie.

Nous, citoyens de l'Europe, soyons tous ensemble dans la rue le 12 avril pour déclencher l'étincelle du changement !

Source : http://syriza-fr.org/2014/04/08/appel-de-syri...


Chômeurs, travailleurs précaires, intermittents, intérimaires

Communiqué

Nous sommes ici, chômeurs, travailleurs précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers, pour vous informer.

Nous sommes ici parce que les négociations sur le régime d'assurance chômage se sont faites sans nous et contre nous. Nous refusons cet accord du 22 mars 2014 conclu entre les organisations patronales et la CFDT, la CFTC et FO.

Nous ne sommes pas dupes et nous sommes en colère : cet accord, imposé par le MEDEF, nous affaiblit tous. Le gouvernement ne doit pas agréer cet accord.

Quand la pauvreté touche plus de 9 millions de personnes, quand 80 % des embauches se font en contrats courts, quand un chômeur sur deux n'est pas indemnisé, il est scandaleux de s'attaquer aux droits sociaux en faisant payer les plus précaires.

Sous des prétextes fallacieux et sans débat contradictoire, c'est toute la protection sociale mutualiste qui est visée.

Nous avons des propositions.

Des propositions adaptées à la discontinuité de l'emploi en partie portées par le Comité de suivi à l'Assemblée nationale. Ces propositions ont émergé d'un vaste mouvement d'opposition qui dure depuis 11 ans : nous demandons à ce qu'elles soient prises en compte, aujourd'hui.

Nous demandons une réforme complète de l'Unédic, de son fonctionnement, de sa représentativité, de son financement afin que tous les chômeurs bénéficient d'une indemnisation adaptée.

Nous refusons de payer cette crise de l'idéologie néo-libérale. Nous voyons la vie autrement, nous voulons vivre dignement.

Les salariés intérimaires et intermittents dont l'emploi est par nature discontinu et précaire, sont plus que jamais attaqués par cette nouvelle convention. Leur mobilisation se renforce de jour en jour.

Des actions, des assemblées générales, des manifestations sont prévues dans tout le pays pour demander la renégociation de cet accord.

Les festivals approchent. Les intermittents de l'industrie culturelle se mobilisent.

Nous soutenons Franck de Bourgogne, intermittent, précaire, en grève de la faim depuis 30 jours, nous soutenons le mouvement lycéen contre les expulsions des élèves sans papiers et la grève des employés de la Poste du 92. Nous participerons à la manifestation du 12 Avril contre l'austérité, le racisme et le sexisme.

Chômeurs, travailleurs précaires, Intermittents, intérimaires, salariés au régime général ou aux régimes spécifiques, avec ou sans papiers:

Ce que nous proposons nous concerne tous.

Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.

Source : message reçu le 8 avril 21h


Proposition pour une marche nationale, à Paris

Communiqué commun NPA / PG

Deux délégations du NPA et du Parti de Gauche respectivement menées par Olivier Besancenot d'une part, Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard d'autre part se sont rencontrées hier après-midi au siège du PG.

Les deux organisations ont conclu à un large accord. Il porte à la fois sur la nécessité de ne pas laisser la rue à la droite, à l'extrême-droite, aux racistes, antisémites, sexistes et homophobes de tous poils en rassemblant tous ceux qui à gauche refusent la politique du gouvernement. Car "trop c'est trop » ! Il est temps que puisse s'exprimer le ras-le-bol de gauche face à la politique pro Medef d'un gouvernement qui crée les conditions de la montée de la désorientation et de la réaction à qui il donne des gages en reculant !

Le NPA et le PG observent avec satisfaction que des préoccupations similaires surgissent de plusieurs endroits : appel d'Ensemble, l'idée de Pierre Laurent d'une initiative en avril, propositions d'action de l'ensemble du FDG. Concrètement, les deux organisations se rejoignent sur la nécessité d'une marche nationale, à Paris le même jour. Au vu du calendrier électoral et des manifestations déjà prévues dans le calendrier, dont la mobilisation syndicale du 18 mars à laquelle le NPA et le PG appellent, la date du 12 avril semble la meilleure. Les deux partis ont insisté sur le fait que cette date est juste une proposition. Le succès de toute initiative dépendra en effet d'un appel le plus large possible réunissant responsables politiques, associatifs et syndicaux, collectifs de salariés en lutte (entreprises qui licencient ou menacées de fermeture) et équipes militantes... C'est au collectif qui les réunira que reviendra donc la charge de concrétiser cette volonté commune. Les deux organisations ont convenu d'oeuvrer en ce sens.

Source : http://npa2009.org/node/40375
Source : http://npa.78.yvelines.over-blog.org/article-...


Santé et protection sociale

Personne aujourd'hui ne peut dire qu'il ne savait pas

« Maintenant cela suffit ! Marchons contre l'austérité, pour l'égalité , le partage des richesses »

Nous en sommes !

Marchons contre la privatisation et la commercialisation de la santé et de la protection sociale !

La défense de la santé doit s'organiser au niveau européen :

En Grèce, rappelons que le système de santé en Grèce ne cesse de se dégrader ! Le personnel de santé qui part à la retraite n est pas remplacé ! Des spécialités font défaut et on assiste déjà à un départ de médecins grecs vers l'étranger ! L'absence de soins fait progresser les maladies : Dans les hôpitaux , le manque de matériel, de personnels fait reculer l'accès aux soins comme par exemple dans un hôpital de Crète Où on peut lire « Le lundi pas de consultation en cardiologie » « pas de consultation ORL pendant dix jours » Dans le domaine psychiatrique on constate un manque de nourriture pour nourrir tous les patients , c'est ainsi qu'un appel au secours a été lancé par l'hôpital de Leros, dans la même logique Les personnes en situation de drogue ne sont plus suivies et sont laissées à l'abandon. !

(lire la suite ici...)

Source : message reçu le 11 avril 10h