mercredi 12 mars 2014 à 14h
Marche pour la culture
https://paris.demosphere.net/rv/31292
Attention: certaines annonces indiquent un rassemblement 14h place du Châtelet d'autres une manifestation de Châtelet à l'Opéra.
Pour
- Contrer les baisses programmées du budget du ministère et des collectivités locales avec les conséquences dramatiques contre l'emploi alors que le budget de la culture n'a jamais autant baissé !
- Une décentralisation basée sur des compétences partagées : en clair, la possibilité de maintenir des financements de tous les échelons territoriaux en refusant le transfert de compétences de l'Etat aux collectivités territoriales.
- Une vraie ambition de ce gouvernement en matière de démocratie culturelle.
A Paris, nous appelons a un rassemblement « festif » place du chatelet avec conférence de presse et rencontre avec le public le 12 mars a partir de 14h.
Nous marchons sur deux pieds : l'emploi et l'ambition culturelle le 12 et pour les droits sociaux le 13 mars
Des préavis de grève sont déposés pour les 12 et 13 mars.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/31292
Source : liste de diffusion CIP-IDF, reçu le 6 mars 22h
Source : liste de diffusion CIP-IDF, reçu le 6 mars 08h
Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article1705
CGT Spectacle : les 12 et 13 mars la lutte se poursuit !
Communiqué CGT Spectacle
Le 27 février, MEDEF, CGPME et UPA ont vacillé sous l'ampleur de nos mobilisations unitaires et ont retiré une partie de leurs « propositions » de casse de l'assurance chômage pour le régime général, comme pour les annexes 4 (intérimaires), 8 et 10 (intermittents du spectacle). Mais, à la prochaine séance de négociation, la délégation patronale peut revenir à la charge ou bien se satisfaire d'un statu quo en attendant une autre fenêtre de tir. La CGT spectacle et ses syndicats défendent des propositions pour un juste régime d'assurance chômage : retour à 507h sur 12 mois ouvrant 12 mois d'indemnisation (voir sur notre site rubrique annexes 8 et 10).
http://www.fnsac-cgt.com/rubrique.p...
Nous exigeons que ces propositions adaptées à nos métiers soient enfin prises en compte.
A Paris : 12 mars
- Manifestation à partir de 14H depuis la Place du Châtelet pour rejoindre l'Opéra.
- Parcours : Place du châtelet ; Boulevard de Sébastopol ; Rue Etienne Marcel ; Rue des Petits Champs ; Avenue de l'Opéra ; Place de l'Opéra.
A Paris : 13 mars
- Manifestation à partir 14h de la place de l'Odéon jusqu'au siège du Medef (55 avenue Bosquet - 75007 métro École Militaire).
12 mars : Je marche pour la culture
pour l'emploi et la culture le 12 mars. pour les droits sociaux le 13 mars.
A Paris : rassemblement à 14h place du Châtelet pour une rencontre festive avec la presse et le public
L'art, la culture et l'information ont besoin d'une politique ambitieuse, d'une vision audacieuse. Depuis plusieurs décennies nous assistons à une situation inédite : démantèlement du service public, diminutions budgétaires, désengagement politique, restriction des acquis sociaux, inégalités territoriales, marchandisation et mise en concurrence se conjuguent pour faire de la culture un produit de consommation et de « marketing ». Faisons échec au saccage des droits sociaux
Une bataille essentielle se joue sur le front de l'emploi dans nos secteurs d'activité. Dans le cadre des nouvelles négociations sur l'assurance chômage, le MEDEF, la CGPME et l'UPA veulent mettre fin au régime spécifique des intermittents du spectacle dans le cadre de la solidarité interprofessionnelle. Depuis de nombreuses années, les organisations représentatives du secteur culturel ont élaboré des propositions alternatives pour une réforme juste et durable de l'indemnisation chômage des salariés intermittents du spectacle. Ces préconisations, soutenues par les parlementaires du Comité de suivi sur la réforme de l'intermittence, doivent être enfin prises en compte dans les négociations en cours.
La braderie de la culture est annoncée !
L'obsession du gouvernement à vouloir réduire, sans discernement, la dépense publique sonne le glas du service public en général et de celui de la culture en particulier. Des réductions inédites s'annoncent sur les prochains budgets de l'Etat et des collectivités territoriales. Le secteur indépendant (compagnies, ensembles, lieux, fabriques…) qui est déjà le plus précarisé et pourtant bien souvent à l'origine des projets, des productions et des initiatives ne pourra plus assurer ses missions d'intérêt général au plus près des habitants. Le secteur culturel, pionnier de la décentralisation, risque de subir le cataclysme de la réforme voulue par le gouvernement. Une décentralisation efficace doit s'appuyer sur une gouvernance partagée pour reconnaître la place des collectivités territoriales dans les politiques publiques de la culture sans qu'elles ne se substituent à l'Etat garant du pacte républicain, une compétence partagée afin que les initiatives artistiques et culturelles puissent bénéficier à tous niveaux du soutien politique et des financements publics. Les politiques publiques doivent être les outils contre les inégalités d'accès à l'art et la culture en développant une action volontariste sur les territoires défavorisés. Pour cela il est nécessaire de raisonner dans la durée et non plus sur des projets à court terme. La liberté d'expression nécessite une intervention publique qui, par une refonte des aides à la presse, garantisse l'indépendance des équipes rédactionnelles et lutte contre la concentration des titres de presse.
Imaginez une vie sans culture !
Nous interpellons les pouvoirs publics, les élu-e-s et les organisations patronales sur les risques de remise en cause de tout ce que nous avons construit et imaginé depuis des décennies au service de la population : nous sommes fiers que notre pays soit la terre d'élection de tant d'artistes, ait donné les moyens à tant de créativité contribuant ainsi à un rayonnement culturel partout dans le monde et à une véritable attractivité culturelle. Nous, nous marchons pour la culture car une société sans politiques publiques pour l'art et la culture et sans droits sociaux ne peut garantir la liberté, l'égalité et la fraternité. Nous nous adressons à tous les citoyen-ne-s, passionné-e-s de l'art et la culture, pour les appeler à marcher avec nous pour redonner à la culture toute sa place et nous rejoindre le 12 mars pour participer à la grande braderie de la culture dans toute la France !
D'IMPORTANTES MANIFESTATIONS POUR LE DROIT À L'ASSURANCE CHÔMAGE DE TOUS LES DEMANDEURS D'EMPLOI ET NOTAMMENT DES SALARIÉS INTERMITTENTS AURONT LIEU LE JEUDI 13 MARS. A PARIS : LA MANIFESTATION PARTIRA À 14H DEPUIS L'ODÉON POUR SE RENDRE AU MEDEF À L'OCCASION DE LA DERNIÈRE SÉANCE PROGRAMMÉE DE NÉGOCIATION !
La culture en marche : une première réussie …
Pour se faire entendre par le gouvernement, on remet ça le 12 mars
Le lundi 10 février, les marches pour la Culture ont réuni près de 3000 manifestants dans différentes villes (1500 à Paris, 250 à Nantes, 250 à Rennes, 200 à Lyon, 200 à Bordeaux, 150 à Montpellier, 150 à Lille, 100 à Metz, 100 à Marseille…). Les marcheurs ont à cette occasion réaffirmé avec force que la Culture doit redevenir un enjeu pour le gouvernement, une ambition au service de tous les publics !
Une délégation des organisations professionnelles relevant du champ du Ministère de la Culture et de la communication a été reçue à Matignon par trois conseillers du Premier Ministre : elle y a exprimé son refus des baisses scandaleuses du budget du ministère (on parle avec insistance à nouveau de - 20% pour la période 2015-2017), son refus des délégations de compétence qui dépèceraient le ministère sous prétexte de décentralisation, son refus de mise à mal des dispositifs de protection sociale, notamment dans le cadre des négociations sur l'assurance chômage en cours.
Ce fut à la vérité un dialogue de sourds : les conseillers de J-M. Ayrault nous ont répété que si des crédits devaient être préservés dans certains secteurs, ce serait au détriment d'autres postes du Ministère. Il a été tout juste convenu que dans le prochain texte de loi relatif à la décentralisation, la clause de compétence générale pourrait être maintenue (à moins que soit instaurée une « clause de compétence partagée ») qui permette aux différentes collectivités territoriales d'intervenir dans le champ culturel. En tout état de cause, cela n'empêcherait pas la délégation de compétence à la demande d'une collectivité.
Les agents du Ministère de la Culture, notamment dans les DRAC ainsi que les professionnels du spectacle, du cinéma, de l'audiovisuel, de l'information, de l'action culturelle et des arts visuels, toutes et tous, connaissent une dégradation de leur travail et une précarité accrue. Sous l'effet de cette politique d'austérité, c'est moins d'emplois, moins de services publics, la remise en cause des carrières et un recul de l'accès des publics à la Culture. S'obstiner dans cette voie est désastreux. Cette politique sacrifie l'avenir de notre société en portant atteinte à une de ses valeurs essentielles !
C'est pourquoi, les organisations professionnelles appellent dans l'unité à une nouvelle marche pour la Culture le 12 mars prochain.
La CGT Fédération du spectacle appelle le jeudi 13 février à 11h à une AG au théâtre Paris Villette - 211 Avenue Jean Jaurès, 75019 Paris - pour faire le point sur la négociation assurance chômage en cours.
Enfin, la CGT-Culture met tout en œuvre pour continuer à construire dans l'unité un grand mouvement de mobilisation des personnels du ministère, notamment dans les DRAC.
Mobilisation nationale unitaire :
la Culture en marche pour son avenir
« La culture, c'est l'avenir ». « La culture n'est pas un luxe dont on peut se débarrasser en période de disette ». Axelle, musicienne, rappelle, non sans amertume, ces mots prononcés en 2012 par François Hollande. Elle participe, ce lundi 10 février 2014, à « la Marche pour la culture », mobilisation nationale unitaire (CGT, CFDT, FO, CGC, Syndeac*, grands syndicats d'employeurs des secteurs de la musique, de l'opéra, des orchestres et de l'art contemporain…)
Autour d'Axelle, mais aussi dans plusieurs villes de France (dont Nantes, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier…), artistes, producteurs de spectacles vivants, organisateurs de festivals, bibliothécaires, archéologues, associations d'usagers du service public et de la culture… entament leurs marches. Ils veulent notamment rappeler ses promesses au Président avant qu'une délégation soit reçue à Matignon.
« On représente un petit secteur, mais on a la prétention de penser que c'est un secteur essentiel », considère Denis Gravouil, responsable de la CGT Spectacle. Or, toutes les décisions prises par le gouvernement infirment ce point de vue. Par exemple, la délégation des compétences de l'Etat aux collectivités territoriales, dans le cadre de la nouvelle loi de décentralisation. Tout cela sur fond de nouvelles baisses des budgets culturels de l'Etat et des collectivités territoriales (-18%) d'ici à 2017.
Autre dossier très sensible, le devenir du régime des intermittents du spectacle. Le flou persiste sur l'épineux dossier de l'assurance chômage. Une prochaine séance de négociation est prévue jeudi prochain, et même si la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti et le ministre du Travail, Michel Sapin assurent régulièrement qu'il ne faut toucher ni aux droits des chômeurs, ni aux droits des intermittents du spectacle, « les velléités du Medef et de la CGPME ne vont pas dans ce sens », s'inquiète Denis Gravouil. « Le patronat brandit systématiquement la caricature de l'intermittent privilégié, percevant des allocations plus élevées que la moyenne… or, ce qui pèse dans les comptes de l'Unedic, rappelle-t-il, c'est la précarité. Plus de 4 milliards d'euros pour les ruptures conventionnelles et plus de 8 milliards pour l'ensemble des CDD ».
Une nouvelle mobilisation est prévue le 12 mars prochain, en lien avec la fin de ces négociations, mais aussi pour peser sur les arbitrages budgétaires pour les trois prochaines années.
*Syndeac : Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles
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