jeudi 13 mars 2014 à 14h
Attention: Manifestation reportée au jeudi 20 mars
https://paris.demosphere.net/rv/30940
Le patronat n'a pas tenu ses délais, il est en retard (radiations !) et dit avoir besoin d'une semaine de plus proposer sa solution le jeudi 20 mars.
La dernière séance initialement fixé le 13 mars a donc été reporté par les partenaires sociaux.
=> Plus de temps pour multiplier initiatives et débats !
Rdv à Paris le jeudi 20 Mars à 14h place de l'Odéon
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/30940
Source : message reçu des organisateurs le 11 mars à 11h
Report au 20 mars
Négociation assurance chômage : l'entourloupe du Medef
Communiqué de la CGT spectacle
Le patronat emmené par le MEDEF fait reporter la séance du 13 au 20 mars. Que cache un tel report de "l'ultime" séance de négociation, inédite dans des négociations de ce niveau ? Le MEDEF, la Cgpme, l'UPA ont commencé la négociation avec une position extrêmement violente à l'encontre des droits de tous les demandeurs d'emploi et des salariés intermittents du spectacle en particulier : le patronat a vacillé le 27 février devant l'ampleur de nos mobilisations à Paris comme dans 22 villes. Le délai d'une semaine vise aussi à contourner les fortes mobilisations annoncées des 13 et 18 mars. Tout indique que ce report annonce une entourloupe majeure : MEDEF et compagnie vont tenter de faire passer la casse des droits le 20 mars en revenant à une ligne dure !
Aussi nous appelons à renforcer cette semaine les mobilisations de la marche pour la culture le 12 mars partout en France, de façon à rappeler au gouvernement ses responsabilités en terme d'emploi. La manifestation du 13 est reportée au 20 mars mais nous appellerons à des actions ! Nous appelons unitairement les professionnels du spectacle en solidarité avec tous les privés d'emploi et travailleurs précaires à manifester de façon visible dans la manifestation du 18 mars pour la défense de la protection sociale et contre le pacte de responsabilité.
Nous appelons à la mobilisation la plus large possible le 20 mars à 14h devant l'Odéon pour se rendre au MEDEF : artistes, technicien ne-s, privé-e-s d'emploi ou non de toutes les professions, toutes et tous ensemble pour faire échec au patronat et exiger une négociation immédiate sur la base de nos propositions pour des droits nouveaux !
Assurance chômage UNEDIC 2014-2017
Ni régression, ni statu quo, mais des droits nouveaux !
Rdv à Paris le jeudi 13 Mars : 14h place de l'Odéon
Manifestation unitaire en direction du siège du medef où à lieu la réunion des "partenaires sociaux"
(NB : le rdv a été modifié de façon a coordonner tous les acteurs de la mobilisation)
Permettre un revenu suffisant à tou-te-s est possible grâce à une autre répartition des richesses !
Soyons nombreux pour réclamer des droits pour tou-tes à chaque réunion de négociation : prochaine et déterminante le jeudi 13 mars
Et préparons nous à empêcher l'agrément ministériel d'une convention UNEDIC dans laquelle nos revendications légitimes ne sont pas entendues.
Un emploi c'est un droit ! Un revenu c'est un dû !
Source : message reçu le 7 mars 23h
Défendre nos droits et en gagner de nouveaux !
Assurance chômage 2014-2017 - Négociations UNEDIC
Chômeurs-ses, précaires ou autres salarié-es, intermittent-es, intérimaires, temps-partiels, Cdd, contractuel-les... : ensemble pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux !
Mobilisation comme chaque jour de « négociation »
Jeudi 13 mars 14h manifestation unitaire
A l'appel de nombreuses organisations syndicales et associatives d'intermittent-es, chômeurs et précaires, intérimaires et de lutte contre le chômage et la précarité..
de la place de l'Odéon vers le Medef - 55, avenue Bosquet M° Ecole Militaire pour un rassemblement et des initiatives
La situation est révoltante : plus de 6 millions de personnes inscrites à Pôle-emploi (malgré les nombreuses radiations). Moins de la moitié des chômeurs officiels est indemnisée par l'assurance chômage (ARE). D'autres perçoivent les misérables minima que sont l'ASS et le RSA. Pas de point retraite pour ce dernier. Un quart des chômeurs serait sans aucun revenu personnel. Et toujours plus d'offres d'emplois précaires et mal payés, d'expulsions, de monde aux Restos du cœur..
Les raisons sont connues, les solutions aussi :
- Des durées d'indemnisation par l'assurance chômage visiblement trop courtes : le premier motif de sortie est la « fin de droit » et non pas la « reprise d'emploi »,
- L'ouverture de droits à ASS et au RSA est basée entre autres sur la situation du foyer et non pas sur celle de la personne. Le montant de ces allocations est misérable.
- L'accès des jeunes de moins de 25 ans au RSA rendu quasi-impossible par la condition d'emploi qui n'est imposée qu'à eux, de 2 ans à temps plein durant les 3 dernières années.
- L'age du départ à la retraite à taux plein.
Un moyen simple pour réduire les résistances, imposer la baisse des salaires d'embauche, la dégradation des conditions de travail...
Pendant ce temps, le patronat obtient encore du gouvernement et avec le soutien de certains syndicats, des dizaines de milliards d'aide toujours sans contrepartie, cette fois grâce au Pacte de responsabilités.
Mais le patronat en veut toujours plus et refuse de payer sa part ! Les organisations patronales refusent toujours la hausse des cotisations sociales et préfèrent l'emprunt de milliards d'euros sur les marchés financiers. Et sous prétexte de faire des économies, les mêmes proposent coup sur coup de réduire les droits des intérimaires, des intermittents, des autres chômeurs en activités réduites, des futur des licenciés, des seniors...
Ni régression, ni statu quo, mais des droits nouveaux ! Que l'on soit indemnisé en ARE, ASS, RSA ou sans revenu, sous contrat de travail de quelques heures ou quelques jours par mois ou plus jamais, notre intérêt commun est de nous mobiliser maintenant. A nous d'utiliser cette période de négociation pour rendre visibles les problèmes de chômeurs et précaires et enclencher la mobilisation qui nous permettra de gagner ensemble la garantie d'un revenu personnel en aucun cas inférieur au SMIC mensuel, pour toutes et tous ! Parce qu'un autre est possible !
Et si le patronat-uni obtenait la signature d'organisations syndicales, le gouvernement aurait quelques semaines pour accepter ou refuser d'agréer ce texte amputant les droits des chômeurs et précaires.
Un emploi c'est un droit ! Un revenu c'est un du !!!
Agir ensemble contre le Chômage !
www.ac-chomage.org
Permanence Anti-RADiations PARAD le lundi à 15h puis à 17h Informations et discussions
Sur FPP 106.3 FM l'émission MODES D'EMPLOI le vendredi 20h30 - 21h30
Manifestation unitaire - C'est le moment ! Ensemble pour nos droits !
Chômeurs, Précaires, Intermittent-es, Intérimaires, Cdd...
Manifestation unitaire 14h Place de l'Odéon pour aller vers le Medef 55, avenue Bosquet M° Ecole Militaire où se tiendra un rassemblement et différentes initiatives.
(Attention: le rendez-vous 13h Medef, initialement annoncé, est annulé)
A l'appel de nombreuses organisations syndicales et associatives d'intermittent-es, chômeurs et précaires, intérimaires et lutte contre le chômage et la précarité..
Chômeurs indemnisé-es ou pas
Précaires indemnisé-es ou pas
Ils parlent de nous et décident de notre sort : faisons nous entendre !
Un emploi c'est un droit !
Un revenu c'est un du !!!
Source : message reçu le 7 mars 08h
Source : http://www.ac-chomage.org/spip.php?article209...
Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?breve1265
Source : http://www.ac-chomage.org/spip.php?article209...
Rassemblement
Assurance chômage UNEDIC 2014-2017
Ni régression, ni statu quo, mais des droits nouveaux !
Le chômage ne se réduit pas à un chiffre ni à une courbe : c'est la situation que vivent au quotidien de plus en plus de femmes et d'hommes, de familles. Les profits et les dividendes explosent mais le gouvernement et le patronat attaquent notre système de protection sociale. Cette dégradation se répercute sur l'emploi (salaires, conditions de travail), entraînant une généralisation de la précarité, une forte dégradation des conditions de vies pour une masse croissante de chômeur-euses et précaires.
La situation est exceptionnelle : presque 6 millions de chômeur-euses, DOM-TOM compris, toutes catégories confondues. Pourtant, moins d'un-e chômeur-euse sur deux inscrit-e à Pôle Emploi touche une indemnisation alors que l'UNEDIC prévoit 63 200 chômeur-euses de plus pour 2014 ! Cette situation n'est plus tenable !
Nous, organisations de chômeur-euses, précaires, intermittent-es et syndicats, exigeons de nouveaux droits pour tous. Pas de modifications à la marge, mais une refonte totale du système d'indemnisation, seule à même de répondre à l'urgence sociale !
Nous refusons tout retour à la dégressivité et tout recul des droits des chômeur-euses !
Permettre un revenu suffisant à tou-te-s est possible grâce à une autre répartition des richesses !
Cette réforme nécessite uniquement un peu de courage politique. Pour cela nous revendiquons :
- Un système d'indemnisation du chômage juste et équitable pour toutes et tous
- Un revenu personnel de remplacement décent pour toutes et tous, au minimum à hauteur de 80% du SMIC brut (allocations chômage et minima sociaux)
- L'ouverture du droit à l'indemnisation dès le 1er jour travaillé
- Les chômeur-euses et précaires ne sont pas des fraudeur-euses : arrêt immédiat des radiations-sanctions, des indus et des contrôles abusifs !
- Le respect du droit à l'information des usagers par toutes les administrations
- L'arrêt des formations bidons! Plus de moyens pour des formations librement choisies
- Un Pôle Emploi à visage humain : plus de moyens, plus d'effectifs, plus d'informations pour un vrai service public de l'emploi. Stop à la sous-traitance et à la politique du chiffre !
- Le rétablissement du fonds social pour les chômeur-euses
- Augmentation des cotisations patronales et taxation substantielle de tout recours abusif aux contrats courts et précaires
- L'élargissement du financement de l'UNEDIC en taxant tous les revenus du capital
- Consulter les associations de chômeur-euses et précaires partout où leur sort se décide
À l'appel des organisations de chômeur-euses, précaires et intermittent-es : AC !, APEIS, MNCP, CIP-IdF, Recours Radiations et des syndicats Solidaires Sud Emploi, Sud Culture Solidaires, FSU/SNU Pôle Emploi.
Nous appelons à des actions unitaires, notamment à chaque jour des réunions de négociations : mardi 28 janvier, jeudis 13 et 27 février, 13 mars
Pour connaître les rendez-vous locaux et autres journées de mobilisations : rendez vous sur les sites des organisations signataires. N'hésitez pas à nous contacter !
Source : message reçu le 24 janvier 12h
Négociations assurance chômage :
le 13 mars amplifions la moblisation
Comité National CGT des Privés d'emploi
"La valse à deux temps du patronat"
Amplifions notre mobilisation le 13 mars prochain, date de la tenue de la cinquième séance des négociations de la convention UNEDIC.
Le 27 février, nous avons enregistré sur les territoires une très forte implication des comités de chômeurs et de syndicats CGT privés d'emploi et précaires qui ont répondu à l'appel et se sont mobilisés pendant la quatrième séance de négociation, pour mieux peser sur les propositions inacceptables du patronat, qui lui propose une régression sociale sans précédent au travers du régime d'indemnisation à la baisse !
C'est pourquoi nous appelons le 13 mars, l'ensemble de nos comités et syndicats à une forte mobilisation en territoire, afin de faire valoir nos revendications CGT pour un meilleur régime d'indemnisation. De par la mobilisation, de chaque camarade devant les pôles-emploi, CAF, occupation d'antenne du MEDEF local, etc.
Chacune et chacun d'entre vous de par votre mobilisation, a contribué durant la séance des négociations à faire reculer le patronat sur son texte initialement proposé.
Tous concernés, tous ensemble, privés d'emploi, salariés précaires, intérimaires, intermittents du spectacle, nous sommes unis dans le combat social, contre un patronat qui veut faire supporter aux plus pauvres la facture du chômage initiée par le MEDEF et ses amis.
Pour tous les sans travail un revenu c'est un dû !
Syndicat CGT des privés d'emploi et Précaires de Paris
Les licenciements n'en finissent plus et sont toujours plus massifs. Le coût de la vie ne fait qu'augmenter. La perspective d'un retour à un vrai travail s'éloigne pour nombre d'entre nous. Mois après mois, chômeurs, précaires, nous sommes poussés par la crise à la misère.
Non seulement nous payons pour une situation dont nous ne sommes pas responsables, mais ceux qui en sont à l'origine, détruisent méthodiquement tout ce qui nous permettrait d'y faire face. Cela suffit ! En ce moment se négocie la convention d'assurance chômage dans un contexte de crise et le carcan de l'Accord National Interprofessionnel paraphé par la CFDT, la CGC, la CFTC et le patronat et largement contesté par la CGT. Revient dans cette négociation les droits dits « rechargeables ». Les droits rechargeables pour les chômeurs devront être financés à moyen constant par le budget de l'Unedic, c'est-à-dire qu'on va devoir indemnisé plus de chômeurs avec la somme actuelle. Proposer des droits rechargeables à moyen constant avec un chômage qui atteint des records historiques c'est réduire ou « le taux d'indemnisation » ou « la durée » alors qu'il serait urgent d'imposer au patronat l'augmentation des cotisations sociales pour pouvoir augmenter le montant de l'indemnisation qui est aujourd'hui à 57,4% du salaire brut. Il est impossible d'ouvrir des droits rechargeables à moyen constant sans baisser le salaire journalier de référence ou la durée d'indemnisation….ou les deux ! L'indemnisation déjà largement attaquée en 2010, durant la dernière convention Unedic, a jeté un million de chômeurs en fin de droit, en réduisant la durée d'indemnisation en nous basculants vers l'ASS ou le RSA ou vers rien du tout pour certains. 5 MILLIONS de Chômeurs Privés d'Emploi 1 Chômeur sur 2 NON Indemnisé Nous n'accepterons plus que les travailleurs privés d'emplois soient pointés du doigt et stigmatisés par un gouvernement discrédité ! Nous refusons d'être poussés à la rue faute de pouvoir continuer à payer nos loyers ; de ne pouvoir accéder à une alimentation saine. Nous ne laisserons pas faire le patronat et le gouvernement qui par soumission au MEDEF va encore exclure un plus grand nombre de chômeurs de l'indemnisation. L'avenir social de l'UNEDIC et son financement : cela nous concerne tous ! Mobilisons-nous !
Rassemblement à 12h00, le 27 février devant le MEDEF 55 avenue Bosquet 75007 PARIS - Métro école militaire
Sud-Culture :
Il y a urgence à réclamer un autre système !
Luttons ensemble pour des droits pour tou-tes.
Mobilisation Unedic, nous sommes tou-tes concerné-es.
Discontinuité de l'emploi ne doit pas rimer avec perte de droits !
Les propositions des « partenaires sociaux » patronaux sont dans la ligne des discours politiques et médiatiques visant à consolider l'idée qu'aucun autre modèle de société n'est possible, que ce sont les entreprises qui doivent être aidées, que les précaires sont des fraudeur/ses et des profiteur/ses. Nous ne pouvons pas laisser cette idéologie se propager sans réagir.
Prochaine (et dernière) séance de négociation : jeudi 13 mars.
D'ici là discutons ; informons, mobilisons-nous et appelons à mobilisation...
Vous trouverez ici un tract SUD Culture à utiliser largement : sur vos lieux de travail, de vie, de mobilisation, par voie électronique aussi...
Voir en ligne : Voir sur le site de SUD Culture
Assurance chômage 2014-2017 - Négociations UNEDIC
Pour les droits des chômeur-ses et précaires :
un revenu personnel et décent et la continuité des droits sociaux !
Leurs crises nous coûtent toujours plus cher !
L'échec de la Convention assurance chômage 2011-2013, de ceux qui l'ont conclue puis agréé, est net :
- Seulement 40% des chômeurs officiels sont indemnisés par l'assurance chômage pour des durées manifestement trop courtes puisque 41% des arrêts d'indemnisation sont motivés par une fin de droit et non par une reprise d'emploi (31%), même précaire. Alors bien sûr, Resto du cœur et foyers Abbé Pierre connaissant des records en 2013.
- Plutôt que de relever les cotisations notamment patronales ou de proposer un financement alternatif, les organisations signataires ont préféré emprunter à la finance internationale. La précarité de l'emploi et des revenus s'étend : 40 % des chômeurs indemnisés sont en activité réduite c'est-à-dire cumulent pour vivre un petit salaire direct et un mince revenu de remplacement. Trois quarts des jeunes indemnisés le sont suite à une fin de CDD ou de mission d'intérim.
Assurance-chômage, ASS, RSA...
Les stratagèmes des employeurs pour ne pas faire face à leurs responsabilités ont déjà conduits à l'éclatement du dispositif avec la création de deux misérables minima sociaux sous condition de ressources, inaccessibles aux jeunes de moins de 25 ans et à beaucoup d'autres : l'ASS (477 €/mois et 400 000 allocataires) et le RSA (483 €/mois et 870 000 allocataires).
Chaque mois, 2,2 millions de personnes perçoivent des allocations chômage d'au plus 1020 € pour la moitié d'entre elles. Un quart des chômeurs serait sans aucun revenu personnel.
Nous voulons :
- Un seul système d'indemnisation et l'égalité des droits (par le haut !) !
- L'indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité par la garantie d'un revenu personnel et inconditionnel, en aucun cas inférieur au SMIC mensuel !
- La continuité des droits sociaux - santé, retraite, formation.. -
que l'on soit avec ou sans emploi, discontinu ou pas ! - Droit à une information loyale notamment dans les cas de trop-perçu !
- Le libre choix de son emploi et de sa formation :
Arrêt des contrôles et des sanctions contre les chômeurs et précaires ! - Réduction du temps de travail jusqu'à disparition du chômage de masse !
- Présence des chômeurs et précaires partout où se décide leur sort !
Rendez-vous :
- Les jeudis 13 et 27 février, puis 13 mars dès 13H Rassemblement face au MEDEF 55, rue Bosquet M° Ecole Militaire On n'oublie pas : le 13 février 2013, Djamel Chaar s'immolait, confronté à l'obscurantisme des textes du si généreux système d'indemnisation
Un emploi c'est un droit ! Un revenu c'est un dû !!!
Agir ensemble contre le Chômage !
Négociation assurance chômage
Faire reculer le patronat pour assurer de nouveaux droits pour toutes et tous !
jeudi 6 mars 2014
Le 13 mars doit se dérouler l'ultime séance de négociation au MEDEF de la future convention assurance chômage définissant les droits à indemnisation des privés d'emploi pour les deux prochaines années.
Le patronat (MEDEF, CGPME, UPA) tente de faire passer une baisse des droits sans précédent :
modulation à la baisse du montant et de la durée des droits en cas de baisse du taux de chômage, de même qu'un passage du seuil d'ouverture de droits de 4 à 6 mois ;
relèvement de 50 à 55 ans du seuil permettant l'allongement des droits des seniors, particulièrement touchés par le chômage ;
suppression du régime spécifique des intérimaires, faisant baisser de 20% leur indemnisation ;
suppression de la carence de 75 jours appliquée en cas d'indemnité supra-légale ;
suppression du régime des intermittents du spectacle, malgré la grande précarité de leurs parcours professionnels.
Dans ce contexte, la CGT défend des propositions pour mieux indemniser, mieux former les demandeurs d'emploi et lutter contre la précarité, alors qu'un chômeur sur deux n'est pas indemnisé :
les primo-demandeurs d'emploi, indemnisés dès 2 mois de travail ;
de réels droits rechargeables, un jour travaillé générant un jour indemnisé ; et sans contrepartie comme l'indique le scandaleux ANI du 11 janvier 2013,
un droit à la formation qualifiante systématique ;
pas d'allocation inférieure à 80 % du SMIC ;
une surcotisation des employeurs abusant des contrats courts ;
une contribution des employeurs sur les ruptures conventionnelles ;
la pérennisation de toutes les annexes prenant en compte la discontinuité d'emploi, avec négociation sur la base de nos propositions.
Nos propositions sont une étape vers la construction d'une sécurité sociale professionnelle digne de ce nom pour lutter contre la perte des droits occasionnés par le chômage, alors que le MEDEF continue son œuvre de démantèlement de la protection sociale.
C'est pourquoi à travers toutes ses organisations, la CGT appelle à des rassemblements et manifestations dans toute la France, en interpellant les représentants patronaux le 13 mars et, notamment à Paris, au départ d'Odéon à 14h en direction du MEDEF.
Montreuil, le 6 mars 2014