mardi 5 novembre 2013 à 13h
Attention: ceci est la manifestation du 5 novembre
Pour la manifestation du 7 novembre à Paris, suivre ce lien
Il faut entendre la jeunesse :
Retour des expulsés, régularisation !
https://paris.demosphere.net/rv/28965
Prochaines dates:
- lundi 4 novembre - blocage de plusieurs lycées (Turgot, Maurice-Ravel, Charlemagne, Paul-Valéry Dorian, Balzac, Galois Noisy ...)
- lundi 4 novembre à 11h - manifestation Pl. République
- mardi 5 novembre - nombreux blocages annoncés dans les lycées
-
mardi 5 novembre - manifestation - Deux rendez-vous :
- 12h Place de la Bastille (puis parcours vers République)
- 13h Place de la République (puis parcours République-Bastille-Nation)
Les deux sont confirmés (par mail RESF le 5/11 à 9h et par tél. FIDL 4/11 à 18h) - jeudi 7 novembre - confirmé - voir ici: manifestation
Manifestation à Paris le 5 novembre
Attention: deux rendez-vous sont confirmés
- 12h Place de la Bastille (puis parcours vers République)
- 13h Place de la République (puis parcours République-Bastille-Nation)
Confirmés par mail RESF le 5/11 à 9h et par le siège FIDL au tél. le 4/11 à 18h
À l'initiative du Réseau Éducation sans Frontières, des représentants de syndicats lycéens et étudiants, de syndicats de personnels de l'éducation, et d'associations des droits de l'homme ont tenu une réunion unitaire le 28 octobre pour envisager les suites à donner aux inadmissibles expulsions de jeunes scolarisés auxquelles le gouvernement a procédé ces deniers mois.
Pour nous, il est hors de question d'accepter que la scolarité d'élèves soit saccagée par des décisions injustes, arbitraires et brutales. Tout élève doit pouvoir mener sa scolarité à terme, quels que soient sa nationalité, son statut ou celui de ses parents. La disparition d'un élève, capturé dans le cadre scolaire ou ailleurs, est un événement intolérable.
Nous exigeons le retour des élèves expulsés avec leurs familles : de Khatchik, lycéen parisien expulsé en Arménie, de Léonarda avec toute sa famille, expulsées au Kosovo, mais aussi de Cheikh Kouyate, lycéen de Crest (Drome) expulsé au Mali en juin alors qu'il allait passer une épreuve de baccalauréat, de David Victor, élève malgache de BTS au lycée L. Rascol d'Albi expulsé en mai, de Dreini Kalanderi, élève kosovar du lycée d'Audincourt expulsé le 1er octobre, et de tous ceux et de toutes celles qui ont sans doute été expulsés en silence.
Un changement profond de la politique migratoire menée depuis des années par les gouvernements successifs est indispensable.
Nous exigeons un changement de loi afin que l'expulsion des jeunes en parcours de formation (apprentis, lycéens, étudiants...) ne soit plus possible. Leur régularisation, comme celle des familles d'enfants mineurs, doit être la règle.
Pour atteindre ces objectifs, les syndicats lycéens appellent les élèves à engager l'action dès la rentrée, dans tous les établissements. Des manifestations sont notamment d'ores et déjà prévues le mardi 5 novembre et le jeudi 7 novembre. Les syndicats et les associations représentées apportent leur soutien au mouvement lycéen, et l'accompagneront avec leurs moyens spécifiques.
Nous appelons à manifester massivement avec les lycéen-ne-s.
CGT Éduc'action, FIDL, FSU, GISTI, JC, LDH, RESF, Solidaires Étudiant-e-s, SUD Éducation, UNEF, UNL ,La Voix des Rroms
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/28965
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 5 novembre 08h
Source : siège FIDL au tél. le 4 novembre 18h
Source : http://www.ministere-de-la-regularisation-de-...
Source : http://www.solidaires-etudiant-e-s.org/commun...
Source : http://www.questionsdeclasses.org/?Il-faut-en...
Source : http://resf93.canalblog.com/archives/2013/11/...
Source : http://www.cgteduc93.fr/spip.php?article5685
Source : http://fontenay-diversite.over-blog.com/artic...
Manifestation nationale
pour l'arrêt des expulsions de jeunes en formation
mardi 5 novembre à 12h - Bastille
Ce rendez-vous est bien confirmé.
Depuis plusieurs semaines, les lycéens de Camille Jenatzy, dans le 18ème, se mobilisent face à l'expulsion de l'un des leurs, Khatchik. Lycée âgé de 19 ans, il a été expulsé en Arménie le 13. Sa famille est en France, et ne s'étant pas fait recenser pour le service militaire, il sera enrôlé dans l'armée contre sa volonté pour 2 ans prochainement. Leonarda, 15 ans, a quant à elle été arrêté devant ses camarades de classe et expulsée au Kosovo...
La semaine de protestation face à ces pratiques scandaleuses s...'est étendu aux autres lycées de Paris et même de France.
La mobilisation continue !
Nous exigeons le retour immédiat de Khatchik, de Leonarda et de sa famille.
Nous voulons aussi, pour qu'il n'y ait plus jamais de cas similaires :
- L'arrêt immédiat de toute procédure d'expulsion concernant un jeune en formation qu'il soit lycéen, apprenti ou étudiant.
- Une loi interdisant d'engager une procédure d'expulsion contre les familles dont un enfant est en cours de scolarité et contre les jeunes majeurs en formation se trouvant en situation irrégulière.
Nous ne voulons plus de cette politique qui n'engendre que la xénophobie et la peur de l''autre !
Nous appelons à une semaine de mobilisation du 4 au 8 novembre. Mardi 5, nous appelons au blocus des lycées et universités partout en France, et à une grande manifestation à midi Place de la Bastille.
Source : https://www.facebook.com/events/1979461203891...
Source : http://communismeouvrier.wordpress.com/2013/1...
Manifestation pour l'arrêt des expulsions de jeunes scolarisés
mardi 5 novembre - appel de l'UNL
L'UNL appelle les lycéens à poursuivre la mobilisation le 5 novembre pour l'arrêt des expulsions de jeunes scolarisés !
La mobilisation faisant suite aux expulsions de Léonarda et de Khatchik a rassemblé aujourd'hui 32 000 personnes partout en France. Aujourd'hui encore, les lycéens ont envoyé un message clair au ministre de l'intérieur pour un changement de politique migratoire.
Le ministre de l'intérieur a annoncé aujourd'hui attendre les conclusions de l'enquête administrative sur l'arrestation et l'expulsion de Léonarda. Nous attendons des réponses de la part du ministre afin que le retour de Léonarda se fasse le plus rapidement possible. Nous attendons également que le ministre s'exprime sur le cas de Khatchit.
Au-delà des cas de Léonarda et Khatchik, cette mobilisation met en lumière l'absurdité et l'injustice de la politique migratoire menée aujourd'hui en France qui conduit à l'expulsion d'une collégienne et d'un lycéen.
L'UNL refuse que des jeunes scolarisés puissent être arrêtés et expulsés et réaffirme le droit universel de chaque jeune à l'éducation. Nous n'attendrons pas que de nouveaux lycéens, collégiens ou étudiants se fassent expulser pour intervenir à nouveau.
L'UNL appelle les lycéens ainsi que chaque citoyen à se mobiliser et à manifester le 5 novembre2013 pour un changement de politique migratoire et revendique :
- Le retour immédiat de Leonarda et Khatchik
- Une circulaire organisant l'arrêt immédiat de toute procédure d'expulsion concernant un jeune en formation qu'il soit lycéen, apprenti ou étudiant.
- Le vote d'une loi interdisant d'engager une procédure d'expulsion contre les familles dont un enfant mineur est en cours de scolarité et contre les jeunes majeurs en formation se trouvant en situation irrégulière.
Dès le 4 novembre, renforçons la mobilisation lycéenne !
Depuis les expulsions de Leonarda et Khatchik, une mobilisation étudiante fait jour. Il aura fallu attendre trois ans, c'est à dire depuis la réforme des retraites, pour qu'un mouvement lycéen puisse se réactiver. Plus de 5000 personnes lors des premières manifs, une force non négligeable qui a obligé le gouvernement à réagir. Hollande s'exprime, Valls revient en France en urgence et « durcit » la circulaire contre les expulsions de jeunes en cadre scolaire. Un coup dans le vide inutile qui n'apaise pas les tensions.
Les expulsions de Leonarda et Khatchik sont intervenues dans un contexte tendu pour le gouvernement socialiste. Chômage en hausse, réforme des retraites contestée, toujours plus d'usines en grève (parfois de la faim, comme à PSA Poissy). Un climat social délétère qui radicalise petit à petit les contestations.
Nous avons participé à toutes les manifestations lycéennes, et nous serons présents à la rentrée. Nous avons pu observer un dynamisme qui caractérise les mouvements de jeunes, et une colère dirigée directement contre la police. Nous avons également vu, comme d'habitude, les organisations de jeunesses et d'autres moins jeunes, s'autoproclamer chefs des cortèges, service d'ordre ou porte-parole du mouvement. On peut passer en revue ces organisations : UNEF, UNL, FIDL, JC principalement. Le service d'ordre a même parfois été assumé par SOS-Racisme (c'est à dire à peu de choses près le PS), ce dernier allant jusqu'à gérer avec la Police la dispersion des lycéens.
Mais face à cette récupération classique, les lycéens ont choisi d'être indépendant. C'est pourquoi à la rentrée, les cortèges lycéens et d'organisations de jeunesses seront séparés. Nous ne pouvons que soutenir cette initiative, en prenant garde à ce qu'elle soit respectée.
Actuellement, les revendications sont d'interdire les expulsions de jeunes en formation. C'est bien sûr insuffisant, mais rien n'empêche les revendications de se radicaliser, au contraire, au départ elles étaient floues, maintenant concrètes.
Dans une bonne partie des médias, on a pu observer les traditionnels clichés : « les blocus ne servent qu'à sécher les cours », « les jeunes sont manipulés » etc … En réalité, les mobilisations lycéennes sont des espaces de politisation énormes pour une jeunesse qui l'est de moins en moins. Il convient donc que nous, anarchistes révolutionnaires, investissons ces espaces, jamais pour diriger, toujours pour soutenir. Afficher nos couleurs, notre volonté de radicalisation, et apporter notre aide lorsqu'elle nous l'est demandée.
Le 4 novembre, une manifestation partira de République, normalement à 11h. Cette date reste à être confirmée. Le 5 novembre, c'est cette fois-ci à Bastille qu'il faudra être, à 12h. Nous formerons probablement un cortège anarchiste, derrière les lycéens bien sûr.
Rendez-vous donc à ces dates, et encore après. Contre l'Etat et sa répression. Pour la solidarité et l'égalité.
Ni patries ni frontières, liberté de circuler !