jeudi 28 février 2013 à 9h30
Assemblée et rassemblement
contre la réforme des rythmes scolaires dans le 92
- 9h30 : [92] Assemblée générale des grévistes à à la salle Voltaire 33 rue Voltaire à Nanterre RER Nanterre Ville
- 11h00 : [IdF] grève et rassemblement au Rectorat à partir de (94, avenue Gambetta).
- 12h00 : [92] Rassemblement devant l'Inspection Académique 167/177 avenue Joliot Curie, 92000 Nanterre RER Nanterre prefecture ou université
- 14h30 : [IdF] Assemblée commune des écoles de paris et des départements mobilisés en Île-de-France à 14h30 à la Bourse du Travail de Paris, 3, rue du Château d'Eau.
On continue : grève, AG, rassemblement
- Pour le retrait de la loi d'orientation
- Pour la création de postes statutaires à hauteur des besoins et la restitution des 80 000 postes supprimés
- Pour l'abrogation du service minimum (SMA)
- Pour une école populaire et émancipatrice sans socle commun ni programmes de 2008
https://paris.demosphere.net/rv/24887
Dans les Hauts-de-Seine la mobilisation contre la réforme des rythmes ne cesse de s'amplifier : au moins 120 grévistes le 18 décembre, au moins 170 le 17 janvier et au moins 230 le 22 janvier, à l'appel des enseignants mobilisés et des organisations syndicales SUD Education 92 et CGT Educ'action 92... Le 12 février était très massif avec environ 80% de grévistes. La lutte continue !
La réforme des rythmes scolaire fait l'unanimité contre elle. Son application est aberrante, entraînant des pauses méridiennes de 3 heures ou des horaires décalés entre les maternelles et les élémentaires. Pour faire face au coût supplémentaire à la charge des municipalités, le taux d'encadrement dans l'animation diminue (1 animateur pour 14 en maternelle au lieu de 1 pour 10 et 1 animateur pour 18 en élémentaire au lieu de 1 pour 14). Tout cela dans l'intérêt des enfants paraît-il.
Plusieurs villes reculent devant la complexité de l'organisation et devant la mobilisation qu'elle soulève. Lyon, troisième ville de France a annoncé le report en 2014 et le maire de Paris a commencé à céder lundi 18 février lors d'une réunion publique en disant qu'il mettrait la réforme en œuvre dans la capitale dès 2013 s'il « sentait » que cela était possible, sans exclure de renoncer.
Dans le 92, Issy-les-Moulineaux et Sceaux se sont rétractées. Il n'y a donc aucune ville du département qui appliquera la réforme en 2013. C'est un début de victoire mais ce n'est pas le report que nous voulons, c'est l'abrogation !
Conformément aux décisions prises en assemblée générale le 12 février, nous exigeons :
- L'abrogation des décrets sur les rythmes.
- Le retrait du projet sur la loi d'orientation.
- La création de postes statutaires à hauteur des besoins et la restitution des 80 000 postes suppri-més.
- L'abrogation du service minimum (SMA)
- Pour une école populaire et émancipatrice sans socle commun ni programmes de 2008.
SUD Éducation 92 et la CGT Educ'action 92 appellent les salariés de l'éducation à lutter pour obtenir la satisfaction des revendications largement partagées et à faire grève.
LE 28 FEVRIERAppel à la grève de SUD Éducation 92, de la CGT Educ'action 92, de SUD Education 75, de la CGT Educ'action 75 et de Snudi-FO 75
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/24887
Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...
Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...
Source : appel ci-dessous
Appel des grévistes du 12 février réunis à Gennevilliers
Après le 12 février, pas question de s'arrêter !
Nous étions 80% de grévistes dans le 92 ce mardi 12 février. Nous nous sommes réunis à 77 collègues en Assemblée Générale à Gennevilliers.
La question des suites à donner à ce mouvement nous apparaît cruciale. Il est possible de gagner et de faire reculer le gouvernement. Pour cela, nous devons poursuivre la mobilisation.
Nous refusons les choix actuels qui poursuivent la politique de dégradation de nos conditions de travail, de précarisation, de division des personnels, d'évaluations, de désengagement de l'Etat et de casse des statuts.
Nous refusons de travailler plus pour gagner moins, nous luttons plus pour gagner plus.
Nous, enseignants grévistes, réunis en assemblée générale le 18 décembre, non syndiqués, syndiqués à la CGT, à SUD, au snudi-FO, au snuipp-FSU avons adopté les revendications suivantes :
- Pour l'abrogation des décrets sur les rythmes.
- Pour le retrait du projet sur la loi d'orientation.
- Pour la création de postes statutaires à hauteur des besoins et la restitution des 80 000 postes supprimés.
- Pour l'abrogation du service minimum (SMA)
- Pour une école populaire et émancipatrice sans socle commun ni programmes de 2008.
L'Assemblée Générale réunie à Gennevilliers (comme d'autres AG de région parisienne) se prononce pour une prochaine grève régionale le jeudi 28 février.
L'AG appelle tous les collègues grévistes du 92 à se réunir ce jour-là en Assemblée générale départementale à Nanterre et à se rassembler devant l'Inspection académique (lieux et horaires à préciser dans la semaine).
L'AG se prononce pour une nouvelle grève nationale en mars (à la rentrée des vacances) et s'adresse aux organisations syndicales nationales pour qu'elles agissent dans ce sens.
Source : liste AG-IdF, reçu le 12 février 21h
Rythmes scolaires, poursuivons la mobilisation !
Réforme des rythmes scolaires : c'est non !
CGT educ'action
Près de 70 % des enseignants ont fait grève le 12 février contre le projet de décret ministériel modifiant les rythmes scolaires ou contre la loi d'orientation.
Et pour cause celle-ci est bien mal agencée ! Une réduction de 45 minutes contre une demi-journée de présence supplémentaire ! Quel salarié pourrait accepter un accroissement de sa semaine de travail sans une contrepartie en termes de réduction du temps de travail.
Comment croire que la compensation accordée par l'état aux communes (9€ par élève et par ans) permettra un accueil de qualité ?
Comment croire que l'encadrement sera de qualité quand le ministère modifie les normes jeunesse et sport, que la majorité des écoles et des communes n'ont pas de locaux suffisants pour accueillir les élèves hors des classes ? _ Comment garantir l'égalité de traitement des élèves si on transfère des missions à des communes exsangues qui seront tentées de demander une contrepartie financière aux parents ….
Cette réforme loin d'alléger les semaines scolaires va les alourdir avec ¾ d'heure de temps scolaire transformé en temps périscolaire rendu obligatoire les lundis, mardis, jeudis, vendredis à quoi s'ajoutera la classe le mercredi matin et éventuellement le centre aéré le mercredi après-midi. Les enfants/élèves en seront d'autant plus fatigués.
Dans les faits, la majorité des communes seront tentés d'étendre la pause méridienne, solution la moins couteuse ! En conséquence la durée de la journée restera la même, et la semaine sera étendue par la présence le mercredi matin.
Enfin, qui peut croire, à part le ministre, que la modification des rythmes scolaires résoudra à elle seul la question de la difficulté scolaire ? Avant de s'interroger sur la forme, le ministre devrait s'interroger sur le fond : revenir sur le socle commun de compétence, les programmes de 2008, investir massivement dans des moyens en personnel et dans une réelle formation des enseignants, et dans les RASED, enseignants spécialisés dans la prise en charge de la difficulté scolaire…
S'assurer que le remplacement est assuré tous les jours, voilà déjà une première pierre utile à une refondation.
En demandant de nouveaux sacrifices à ses salariés, le ministre a raté l'occasion de recréer un climat de confiance.
Pour sortir de cette impasse, le ministre doit proposer de réelles améliorations des conditions d'apprentissage des enfants sans aggraver les conditions de travail des personnels.
Le gouvernement ne doit pas accroître les inégalités territoriales, ni transférer des missions de l'éducation nationale vers les collectivités territoriales.
Vincent Peillon doit retirer le décret sur les rythmes scolaires et reprendre les discussions sur ce sujet au plus vite.
Enfin, qui peut croire que les rythmes des élèves dépendent seulement des rythmes scolaires ? Dans une société où le travail est de plus en plus intense, flexible et oppressant, les enfants se voient imposer, comme les salariés, des journées et des semaines interminables.
Réformer le rythme des enfants ne peut passer que par une réforme du temps de travail des salariés ..
La CGT educ'action proposera à l'intersyndicale Ile de France des suites rapides, via une grève le 28 février.
Nous devons collectivement poursuivre la mobilisation, informer les parents et exiger des collectivités qu'elle refuse la mise en place à la rentrée prochaine.
En grève le 28 février !
Motion adoptée à l'AG de grévistes de Nanterre
L'assemblée générale des enseignants grévistes de Nanterre réunie le 12 février juge que la réforme actuelle sur les rythmes scolaires ne va pas améliorer les conditions de scolarisation des enfants, ni les conditions de travail des enseignants puisqu'elle ne réduit pas significativement le temps de présence journalier et va accentuer les inégalités entre les communes. Une vraie réforme des rythmes scolaires mérite de prendre le temps de la réflexion en concertation avec les enseignants et non une loi dans l'urgence.
C'est pourquoi l'AG s'oppose à ce décret et en demande le retrait.
Pour nous l'urgence est :
- . de revenir sur l'ensemble des suppressions de postes orchestrées sous les précédents gouvernements.
- . de remanteler les RASED
- . de remettre en place une réelle formation des enseignants.
Nous demandons aux différentes structures syndicales de se positionner pour le retrait de cette loi
Nous demandons au conseil municipal de s'opposer, aux côté des enseignants, à la mise en place du décret sur les rythmes scolaires.
Nous relayons l'appel de l'assemblée générale parisienne à une nouvelle journée de grève le 28 février.
Nous proposons qu'une assemblée générale de coordination des différents départements de région parisienne se tienne à l'issue de cette journée.