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jeudi 28 février 2013 à 11h

2 parties : 1 2

Grève et rassemblement

Jeudi 28 février, jour du CDEN « rythmes scolaires »

  • 9h30 : [92] Assemblée générale des grévistes à à la salle Voltaire 33 rue Voltaire à Nanterre RER Nanterre Ville
  • 11h00 : [IdF] grève et rassemblement au Rectorat à partir de (94, avenue Gambetta).
  • 12h00 : [92] Rassemblement devant l'Inspection Académique 167/177 avenue Joliot Curie, 92000 Nanterre RER Nanterre prefecture ou université
  • 14h30 : [IdF] Assemblée commune des écoles de paris et des départements mobilisés en Île-de-France à 14h30 à la Bourse du Travail de Paris, 3, rue du Château d'Eau.

Les syndicats parisiens SNUipp-FSU, SNUDI-FO, SE-UNSA, SUD Education, CGT Educ'Action et CNT Ste appellent à la mobilisation

  • le décret sur les rythmes scolaires doit être abrogé
  • le Maire de Paris doit retirer son projet !
  • les conditions de scolarisation des élèves doivent être améliorées : restitution de tous les postes supprimés depuis 5 ans (RASED, titulaires-remplaçants etc...)!

Samedi 26 janvier, le ministre Peillon a publié le décret 2013-77 du 24 janvier « relatif à l'organisation du temps scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires ». Une véritable provocation !

Après les 90 % de grévistes à Paris le 22 janvier, la mobilisation s'est développée dans tous les départements.

Rien n'est inéluctable : un décret publié peut être retiré !

L'intersyndicale parisienne SNUipp-FSU, SNUDI-FO, SE-UNSA, SUD Education, CGT Educ'Action et CNT Ste réaffirme ses positions :

- « Ce décret n'est pas acceptable, il dégrade les conditions de travail et d'emploi de tous les personnels. Il ne comporte aucune amélioration des conditions d'apprentissage des élèves et ne garantit en rien leur réussite scolaire. Les obligations de service des enseignants doivent rester sous la seule responsabilité de l'Etat.

Les PVP doivent continuer à intervenir sur le temps scolaire. Aucune modification de l'organisation de la semaine scolaire ne doit être mise en place par la Mairie de Paris à la rentrée 2013. »

- Les revendications urgentes pour l'école doivent être satisfaites : baisse des effectifs par classe, création de postes RASED et titulaires-remplaçants, abrogation des mesures Darcos-Chatel, recrutement, formation et titularisation des personnels municipaux des écoles ...

La Mairie de Paris s'obstine dans son intention de mettre en place son projet éducatif territorial contre l'avis quasi unanime des enseignants mais aussi des parents et des personnels municipaux comme cela s'est manifesté dans les premières « réunions publiques » organisées par la Mairie.

L'intersyndicale parisienne SNUipp-FSU, SNUDI-FO, SE-UNSA, SUD Education, CGT Educ'Action et CNT Ste appellent à se mobiliser le jour du CDEN « rythmes scolaires », jeudi 28 février. Un préavis de grève a été déposé. Elle appelle à un rassemblement à partir de 11h devant le Rectorat (Gambetta)

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/24885
Source : http://sudeducation75.org/spip.php?article554


28 février : Journée d'action et de grève

CGT Educ'action Paris

La mobilisation des enseignants parisiens a déjà permis d'obtenir de la mairie de Paris une inflexion de son discours sur la réforme des rythmes : le report est à présent une possibilité. Qu'il devienne le choix du maire, nous allons l'y aider !

La CGT Éduc'Action Paris appelle à ne pas relâcher la pression, par la mobilisation et par la grève, pour le jour du CDEN [1] spécial rythmes scolaires.

Après le désaveu manifeste exprimé lors des différentes réunion publiques organisées par la mairie et malgré la mobilisation à tous crins des militants du Parti Socialiste, après deux journées de grève massive à Paris et une mobilisation nationale exceptionnelle le 12 février, la détermination des enseignants reste intacte.

Nous sommes mobilisés pour l'amélioration de nos conditions de travail, c'est vrai, nous ne le cachons pas et nous n'en avons pas honte. Nous sommes aussi mobilisés pour nos élèves, parce que ce qui nous importe c'est leur réussite.

Et rien de ce qui nous est proposé ne poursuit ces buts !

Les nouvelles propositions de la mairie ne parviennent pas à masquer sa précipitation :

  • Si, comme l'a dit le maire de Paris en recevant l'intersyndicale parisienne, il prend en compte l'échéance électorale de 2014, pourquoi ne pas l'avoir dit à la tribune de l'Espace Reuilly ?
  • Que deviennent tous les arguments mis en avant pour justifier le choix de la pause méridienne ? Les enfants ont-ils changé depuis janvier ?
  • Quel est l'objectif du questionnaire, avec ses questions fermées et ses fausses alternatives, mis en ligne par la mairie à un mois de la décision du conseil de Paris ? Faire croire à une concertation ?
  • A quel jeu le maire joue-t-il, à remettre en cause la légitimité des syndicats enseignants ? La mobilisation des enseignants parisiens à l'appel de l'intersyndicale ne lui apparaît-elle pas comme un gage suffisant ?

Nous ne laisserons pas faire ! Nous ne lâchons rien !

Rassemblement intersyndical devant le Rectorat de Paris à 11h AG des grévistes à 14h30 à la Bourse du Travail (salle Varlin). Nous le savons tous, la grève nous coûte cher. Certains d'entre nous y renoncent parfois pour des raisons financières.

Mais puisque le ministère utilise abusivement les déclarations d'intention de grève pour comptabiliser les grévistes (oubliant les directeurs déchargés, les enseignants du réseau et les remplaçants dont l'affectation n'est pas encore déterminée pour le jour de la grève), rendons lui la monnaie de sa pièce :

La CGT Éduc'Action Paris appelle tous les collègues qui refusent de voir cette réforme s'appliquer à Paris en 2013 à remplir une intention de grève. Rappelons qu'une intention de grève n'oblige pas à faire grève...

Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article920