mardi 9 octobre 2012 à 13h30
Attention, ceci est la manifestation du 9 octobre
Pour la manifestation retraites à Paris du 11 octobre,
suivre ce lien
Manifestation - journée d'action européenne
Pour la défense de l'emploi et de l'industrie
https://paris.demosphere.net/rv/22472
Trajet / parcours: départ 13h30 de Place d'Italie en direction de Montparnasse
(Place d'Italie, Avenue des Gobelins, Bld Arago, Place Denfert Rochereau, Bld Raspail, Bld Montparnasse, Place du 18 juin)
Deux mobilisations sont prévues le 9 octobre:
- 10h30 : action en direction du salon de l'Auto avec la participation des salariés de toutes les usines PSA.
- 13h30 : Place d'Italie: manifestation pour la défense de l'emploi et de l'industrie (le cortège de PSA Aulnay ouvrira la manifestation).
Mardi 9 octobre, l'emploi et les enjeux industriels seront au coeur d'une première mobilisation à l'échelle européenne. Cette initiative a lieu à l'appel de la Fédération Européenne de l'Industrie. En France, 7 manifestations seront organisées le 9 octobre. Cette journée sera une journée interprofessionnelle d'actions liant les enjeux industriels aux préoccupations des salariés de tous les secteurs, sur l'emploi et le pouvoir d'achat.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/22472
Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/RDV-et-ho...
Source : http://www.ulcgt11.fr/spip.php?article1969
Source : communiqué ci-dessous
L'industrie : L'avenir de l'Île - de - France
Tract CGT
Mardi 9 octobre - 13h30 - Place d'Italie
Les salariés attendent des réponses à leurs exigences pour une amélioration immédiate des conditions de vie et de travail. Oui dès maintenant, il faut des mesures immédiates pour répondre à l'urgence de la situation :
Chez Peugeot-Citroën, Sanofi , Air France, Bouygues, Arcelor ainsi que dans des dizaines de PME ou Très Petites Entreprises les annonces de destructions d'emplois s'accélèrent. La CGT estime à plus de 30 000 les emplois menacés en Île-de-France.
Cette catastrophe sociale et économique doit être stoppée au plus vite !
Dans certaines entreprises, les salariés sont mobilisés depuis plusieurs semaines pour s'opposer aux licenciements et obtenir des décisions favorables à l'emploi.
La CGT considère qu'il faut des mesures aptes à relancer l'économie :
- Porter le SMIC a 1700 euros brut/mois comme base des grilles de salaires.
- Augmenter les salaires, les points d'indice dans la Fonction Publique, les pensions et les minima sociaux.
- Contrôler les aides publiques aux entreprises. (170 milliards d'euros versés en 2010).
- Stopper les plans de suppression d'emplois et contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements.
- Développer les politiques publiques et les moyens des services publics.
- Réformer la fiscalité en profondeur, créer de nouvelles tranches d'impôts pour les hauts revenus.
- Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits pour l'investissement productif.
- Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.
- Conquérir dans l'entreprise, de nouveaux droits et pouvoirs pour les salariés, instaurer une sécurité sociale professionnelle.
- Ramener l'âge de départ à la retraite à 60 ans à taux plein, pour tous !
- Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique.
Il faut des mesures immédiates pour répondre à l'urgence de la situation !
Le patronat (Médef) s'appuie sur la situation économique pour exiger plus de « souplesse », plus de « compétitivité ». Nous récusons l'idée que les entreprises aient besoin de plus de flexibilité alors qu'elles font des salariés une variable d'ajustement pour accroître leurs profits. Au contraire d'une généralisation de la précarité, la CGT propose la mise en place d'une sécurité sociale professionnelle.
Aujourd'hui, des mobilisations sont nécessaires, des rendez vous sont proposés pour permettre l'expression des revendications :
- Mardi 9 octobre, l'emploi et les enjeux industriels seront au coeur d'une première mobilisation à l'échelle européenne. Cette initiative a lieu à l'appel de la Fédération Européenne de l'Industrie. En France, 7 manifestations seront organisées le 9 octobre. Cette journée sera une journée interprofessionnelle d'actions liant les enjeux industriels aux préoccupations des salariés de tous les secteurs, sur l'emploi et le pouvoir d'achat.
- Samedi 29 septembre, à Aulnay sous Bois avec un rendez vous de lutte unitaire, avec les PSA et de nombreuses entreprises pour la défense et le développement de l'emploi.
- Dimanche 30 septembre, avec une manifestation à Paris contre la ratification du traité de stabilité européen. Ce traité imposerait une austérité renforcée en France comme cela est le cas dans plusieurs pays européens, Avec la Confédération Européenne des Syndicats, la CGT est opposée à la ratifi cation de ce traité par la France, quelque soit la procédure utilisée. L'austérité érigée en dogme ne peut que conduire à l'appauvrissement des salariés et des retraités et empêchera toute reprise de la croissance.
Mardi 9 octobre Manifestons à Paris 13h30 - Place d'Italie vers Montparnasse
Grève et manifestation pour l'emploi
Appel de l'Union Solidaires Industrie au 9 octobre :
LʼUnion Solidaires Industrie sʼest associée à lʼappel pour la journée du 9 octobre 2012, initialement lancé par la Cgt. Si cette mobilisation est placée sous le signe de la « défense de lʼindustrie et de lʼemploi », nous pensons quant à nous quʼelle doit revendiquer une autre « industrie », que ce soit sur lʼemploi, les activités, les salaires, les conditions de travail ou encore de nouveaux droits à conquérir.
Les licenciements collectifs et les fermetures dʼusines continuent, la précarité sʼétend - intérim, sous-traitance, CDD, bas salaires - et, pendant ce temps, le patronat sʼenrichit sur notre dos à coups de milliards dʼeuros. Les 5 millions de chômeurs/ses, pour une très grande majorité dʼentre eux/elles, sont encore plus en difficulté et paient « la crise » au prix fort.
Lʼobsession du patronat pour la « compétitivité » et « la baisse du coût du travail » représente un danger majeur quʼil nous faut combattre ici et maintenant, tant les conséquences sur lʼemploi risquent dʼêtre désastreuses, dans un contexte déjà bien difficile pour nous toutes et tous.
Pointer le rôle des organisations patronales ne suffit pas : le gouvernement a aussi sa part de responsabilité. Sʼil ne faut rien attendre de Montebourg et consorts, il ne faut pour autant rien lâcher et obliger le gouvernement à écouter nos revendications. Construire le rapport de force pour obtenir le fameux changement tant promis, cela passera avant tout par nos luttes, en ne comptant que sur nous-mêmes.
Il est possible de renverser la tendance, dʼobtenir des droits nouveaux comme le droit de veto pour les comités dʼentreprises contre les licenciements collectifs, dʼaugmenter réellement les salaires en partageant les richesses, de réduire le temps de travail pour permettre lʼembauche de nouvelles personnes et de faire ainsi baisser le chômage et la précarité.
Les solutions existent, les alternatives aussi. La participation de Solidaires industrie aux manifestations de Paris, Bordeaux, Lyon, etc. le 9 octobre, et lʼappel à la grève des différents syndicats locaux permettront de construire une étape importante pour un mouvement plus large et interprofessionnel si possible.
Dans lʼunité syndicale, mobilisons-nous massivement Grèves et manifestations !
Source : liste AG-IdF, reçu le 4 octobre 13h
Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...
Le 9 octobre, c'est la GRÈVE
Tract de SUD-Postaux
En 10 ans, La Poste a supprimé plus de 80 000 emplois (voir graphique central), soit près d'une usine Continental par mois ! Pour les agents, les conséquences en sont la dégradation des conditions de travail, l'augmentation des cadences, mais aussi un important durcissement managérial ayant conduit quelques fois à des drames. Pour la société, il s'agit ni plus ni moins, que de la production d'un chomâge de masse aux conséquences catastrophiques.
Alors, que par le passé, il devenait encore possible de trouver un emploi stable pour bâtir son projet de vie, aujourd'hui, la plupart des jeunes se retrouvent confrontés à la galère des jobs et des formations sans issue. Pas une journée sans que la presse ne communique sur un nouveau plan social dans les grandes entreprises ; Sanofi, Arcelor-Mittal, Air France KLM etc... jettant à la rue leur lot de futurs pauvres et galériens, pour le seul profit des milliardaires du CAC 40.
Dans le privé comme dans le public, les politiques capitalistes mènent les travailleurs et la population dans un mur. Alors que nous avons les moyens de produire en abondance pour les besoins de la population, nous nous serrons la ceinture et trimons de plus en plus durement dans les boîtes !
Il est plus que temps de dire STOP et d'être dans la rue aux côtés des travailleurs de l'industrie et du privé !
Le 9 octobre : pour l'emploi, faisons converger nos luttes, TOUTES et TOUS :
- au salon de l''automobile à 10h00 (métro : Porte de Versailles L.12) contre les licenciements boursiers !
- à la MANIFESTATION à 13h30 à Place d'Italie !
Source : message reçu le 7 octobre 11h
L'action c'est maintenant
Déclaration de l'UD CGT de PARIS du 13 juillet 2012
La Fonction publique, un atout indispensable
Malgré l'annonce du rétablissement de 1000 postes d'enseignants à la rentrée 2012 sur les 13000 supprimés par le gouvernement Fillon, l'essentiel des premières mesures annoncées par le gouvernement Ayrault confirme une volonté de "maîtrise et de réduction des dépenses publiques", soit l'austérité ou la rigueur pour les fonctionnaires et le service public pour satisfaire les engagements européens de réduire la dette et les déficits publics.
En effet, l'actuel gouvernement prévoit une baisse de 2,5 % des effectifs pour 2013-2015 (hors éducation, justice, police et gendarmerie) soit 15 000 emplois supprimés dans l'ensemble des ministères ce qui reviendrait à ne plus remplacer non pas un départ sur deux à la retraite mais 2 sur 3 comme cela est d'ores et déjà le cas aux Finances Publiques, mais 3 sur 4 voire 4 départs à la retraite sur 5.
A cette destruction de postes, s'ajouterait une réduction de 7% en 2013 par rapport à 2012, de 4% en 2014 et 4% en 2015, soit 15% sur trois ans des dépenses de fonctionnement pourtant indispensables à l'action publique, ce qui altérerait fortement la qualité de service public rendu aux usagers, l'exercice des missions et dégraderait de manière significative les conditions de travail des agents.
Sur le plan salarial, la même politique de rigueur est à l'œuvre puisque le gel du point d'indice se poursuivra pour la 3e année consécutive ce qui aura des conséquences néfastes, et ce, de manière durable pour le pouvoir d'achat des fonctionnaires. Les lettres de cadrage du gouvernement posent comme règle « de stabiliser en valeur les dépenses de personnels » et, d'ici à fin 2015, les ministères devront réduire « de moitié les crédits réservés aux mesures catégorielles ».
Le gouvernement a notamment fait part de sa décision de poursuivre le gel en valeur des dotations aux collectivités locales en 2012 et 2013 avec des répercussions négatives sur l'emploi dans les secteurs économiques impactés par la commande publique.
Voilà pour la Fonction Publique, mais c'est dans l'ensemble des secteurs, public et privé, que nous devons agir !
Les 9 et 10 juillet, le gouvernement a réuni les organisations syndicales, patronales et les représentants des collectivités territoriales, pour la Conférence sociale.
Si plusieurs mesures annoncées par le gouvernement sont en rupture avec la politique menée antérieurement, la décision de la France de ratifier le Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG) même si s'ajoute à celui-ci le pacte pour la croissance d'un montant de 120 milliards d'euros obtenu par notre pays, cet ratification qui met en scène la rigueur cadre mal avec le refus de l'austérité affiché par le gouvernement. L'union des syndicats CGT de Paris considère, que la France ne doit pas signer ce traité, celui-ci installerait l'austérité en Europe.
Le travail : une richesse
Pour la CGT, il s'agit de ne pas séparer l'économique du social et de garder le cap sur son orientation : le travail n'est pas un coût et notre pays ne souffre pas d'un coût du travail trop élevé, mais d'une répartition des richesses qui depuis de nombreuses années a favorisé le capital, au détriment de l'emploi stable, des salaires et de la protection sociale. Précarité, bas salaires, licenciements boursiers et autre ruptures « négociées », en attestent. Rompre avec les choix qui ont appauvri la majorité d'entre nous et détérioré les conditions de vie et de travail est une nécessité.
A titre d'exemples de cette rupture nécessaire : la mise en place de la sécurité sociale professionnelle qui suppose la création d'emplois stables, l'arrêt de la précarité, une protection sociale solidaire, de qualité et accessible à tous, la modulation des cotisations sociales en fonction du comportement social des entreprises, l'application de sanctions aux entreprises qui ne respectent pas la loi sur l'égalité Hommes/Femmes, l'arrêt d'une organisation du travail basée sur une flexibilité toujours plus importante et sur des techniques managériales destructrices pour les salariés, la maîtrise de la finance avec la création d'un pôle financier public au service des intérêts du pays, de sa population et du développement des entreprises. La CGT revendique par ailleurs : Augmentation générale des salaires, du smic et du minimum de pension à 1700 €, augmentation des retraites et des minima sociaux ; Suppression des exonérations des cotisations sociales et patronales ; Arrêt de tous les licenciements, des suppressions d'emplois ; Non à toute compensation ou transfert du financement de la protection sociale par l'impôt, la TVA ou la CSG ; Réforme de la fiscalité ; Taxation des revenus financiers et Développement d'une politique favorisant les investissements créateurs d'emploi ; Abrogation de la CSG, de la CRDS, de la TVA sociale et des lois HPST, abrogation de la RGPP, abrogation des lois concernant les retraites : les lois Balladur, Juppé, Fillon ; Abrogation des lois et décrets instituant les Ordres Nationaux. Ces orientations s'inscrivent dans le cadre d'une lutte à l'échelle européenne pour que les peuples s'approprient leur destin, se libèrent des marchés financiers et de la loi du profit.
L'Europe du capital : une impasse !
Poursuivre la construction de l'Europe du capital est une impasse. IL FAUT AGIR POUR NOUS Y OPPOSER ! L'Europe subit une crise économique et financière d'une ampleur sans précédent. L'ensemble des ingrédients, crise du système financier international, crise des dettes privées, puis crise des dettes publiques, depuis 2008, ont conduit à la situation que nous connaissons aujourd'hui. L'union européenne en tant qu'union politique et monétaire, s'est avérée incapable d'apporter des solutions ou des réponses aux problèmes qu'elle a engendrés. Face à une spéculation qui la cible et la touche tout particulièrement, elle a été incapable d'enrayer la contagion. Renouant brutalement avec l'orthodoxie budgétaire, elle a promu des plans d'austérité qui ont condamné toute perspective de reprise.
Pour l'industrie
L'action européenne pour l'industrie, le 9 octobre prochain, sera un instrument de notre opposition à cette politique antisociale. Cette journée d'action se déclinera pour la France par des rassemblements et trois manifestations : L'une à Paris pour les régions, Ile de France, Normandie, Nord-Pas de Calais, Picardie et Centre, l'autre à Lyon, pour les régions, PACA et Rhône-Alpes et la dernière à Bordeaux.7 fédérations sont concernées par cette action. La commission exécutive propose de s'inscrire dans cette journée. Profitons de l'été
La Commission exécutive propose en outre de profiter des mois d'été,
- pour la poursuite de notre offensive sur les questions de protection sociale, d'emploi et de salaire, en s'emparant de la pétition de l'Union départementale, « La protection sociale, un choix de société » pour la faire signer en tous lieux (entreprises, lieux publics, etc.)
- pour la poursuite des initiatives impulsées par les unions locales sur les élections des très petites entreprises qui auront lieu en cette fin d'année.
L'action à l'ordre du jour
La construction du rapport de force, la mobilisation, le développement des luttes sont résolument à l'ordre du jour, Gagnons ce rapport de force, en nous déployant dans chaque arrondissement parisien, avec nos propositions. Tout cela permettra aussi de construire un comité général à la hauteur des enjeux, le 25 septembre 2012, en portant ensemble les revendications de tous les salariés, sans omettre celles des salariés ingénieurs, cadres et techniciens construites à la conférence de l'UGICT du 27 septembre 2012 et en valorisant les revendications des retraités.
L'heure est à l'action, celle-ci doit être à la même hauteur de celles qui se déroulent en Europe.
La lutte appelle la lutte
Filière automobile : contre la casse, proposer, mobiliser
Sur fond de suppressions d'emplois chez PSA, Renault et dans la sous traitance et alors que le gouvernement se prépare à annoncer un plan d'aide à la filière automobile, la fédération CGT de la Métallurgie a tenu ce mardi 24 juillet, une conférence de presse.
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT Métallurgie énonce des propositions pour développer l'industrie automobile.
Jean-Pierre Mercier, délégué syndicale CGT PSA Aulnay, conteste les arguments de la direction de PSA pour justifier la fermeture de l'usine.
Texte liminaire de la conférence de presse
A la veille du second CCE de PSA sur les restructurations et du conseil des ministres qui va semble-t-il proposer des mesures concernant la filière, il nous a semblé important de repréciser la position de la CGT. Faut-il le rappeler, la CGT s'oppose fermement à la restructuration et aux suppressions d'emplois annoncées par la direction. Nous pensons au contraire qu'il faut maintenir la construction et le montage d'automobiles à AULNAY, maintenir l'emploi sur tous les sites voire en créer pour répondre aux besoins croissants en matière de déplacement.
Sans avoir la prétention de répondre à toutes les problématiques, permettez-moi d'évoquer quelques points.
Tout d'abord, les annonces faites ne sont pas liées à la situation actuelle contrairement à ce que dit le PDG. La CGT a dévoilé il y a un peu plus d'un an, ce plan de la direction qui ressemble à si méprendre à l'actuel. Seul le calendrier électoral était avancé pour justifier la période pour le dévoiler, c'est-à-dire après les élections présidentielles et législatives.
D'ailleurs, l'année 2011 a été très bonne pour le groupe avec un bénéfice de 784 millions d'euros dont 250 ont été versés aux actionnaires. Au niveau des ventes, PSA a maintenu celles-ci à un point très élevé, plus de 3,5 millions de véhicules soit quasiment son record qui était de 3,6 millions l'année précédente.
En Europe, premier marché mondial après la Chine, on constate un léger tassement des ventes dû essentiellement, mais vous pourriez le deviner au marché espagnol, italien , royaume uni , grec et portugais. De plus, des problèmes d'approvisionnement liés à la catastrophe du Japon ou aux déboires d'un fournisseur italien de vis auraient fait perdre plusieurs dizaines de milliers de véhicules au groupe et l'équivalent de 400 millions d'euros.
Il y a aussi l'abandon du marché iranien, 200 000 véhicules vendus chaque année. Malgré tout la C3 fabriquée à AULNAY reste la 3ème voiture la plus vendue en France et la 10ème en Europe.
La direction de PSA évoque la conjoncture qui ne s'améliore pas. Certes, la crise sévit de plus en plus et on ne voit pas comment bon nombre de nos voisins européens vont pouvoir s'acheter une voiture neuve. Ils pensent d'abord à survivre, à se loger et à manger. La situation est identique pour la France.
Le PDG de PSA veut profiter de cette situation pour faire évoluer la stratégie du groupe vers plus de profitabilité, plus de productivité au détriment de l'emploi et des productions en France. Une stratégie qui s'apparente de plus en plus à celle du groupe RENAULT comme l'indique la récente alliance avec GM.
Nous contestons l'idée de surcapacité de production, d'ailleurs les constructeurs ferment des sites en France pour aller s'implanter dans d'autres pays dits à bas coûts.
C'est le cas chez RENAULT, comme chez PSA. Nous ne nous sommes jamais opposés à des implantations de sites dans d'autres pays à condition qu'elles servent au marché local. Force est de constater que les productions "low-cost" comme on les appelle, servent d'abord pour le patronat, à pointer le coût du travail comme ils disent, pour faire pression sur les salariés en France.
Lors du rachat de DACIA par RENAULT, le PDG de l'époque jurait la main sur le cœur que jamais aucune LOGAN ne serait vendue en France. On voit ce qu'il en est aujourd'hui.
Fermer des sites, restructurer, supprimer des emplois permet d'abord d'augmenter la flexibilité des salariés par une organisation rigide du travail. Cela accroit la pénibilité et les mauvaises conditions de travail. Cela augmente également la précarité, il n'est plus rare à présent de voir des agences d'intérim à l'intérieur des sites comme c'est le cas chez VALEO.
Tous les 10 ou 15 ans, on nous fait le coup des surcapacités pour mieux justifier les restructurations, le marché automobile continue lui à progresser.
Dramatiser la situation, c'est aussi faire pression sur les syndicats. Le chantage à la signature de l'accord compétitivité/emploi chez SEVELNORD pour obtenir la fabrication d'un nouveau modèle, en est l'illustration. On peut noter d'ailleurs que dans un tout autre contexte, des négociations sont engagées chez RENAULT.
On peut également constater la complicité de l'UIMM, dont le président, Mr SAINT GEOURS par ailleurs directeur des marques chez PSA, qui propose en urgence une réunion spécifique sur la filière automobile dès la rentrée de Septembre
Les salaires dans notre pays ne sont pas un problème pour la compétitivité des entreprises. Au contraire, il y a nécessité de les augmenter afin de favoriser la croissance et favoriser le renouvellement du parc dont l'âge moyen est de 9 ans en France comme en Europe. Ce qui fait la différence sur le prix des véhicules low-cost, ce sont d'abord les aides d'état, les exonérations d'impôts etc. tout cela au détriment de l'intérêt des populations. Comme le disait Carlos GOSHN dernièrement, le MAROC nous a fait un pont d'or pour nous implanter sur son territoire. Mes camarades de RENAULT pourront vous détailler la chose.
Ce qu'il convient de souligner ce sont les bénéfices et dividendes enregistrés, ces dernières années.
Depuis 2005, plus de 12 milliards pour RENAULT et plus de 2 milliards pour PSA concernant les bénéfices. Près de 3,5 milliards chez RENAULT et près de 1,5 milliard chez PSA concernant les dividendes (Renault dispose d'une trésorerie de 11,4 milliards d'euros et PSA de 9,5 milliards d'euros de disponibilité.)
Au-delà de PSA et RENAULT, il y a un enjeu pour toute la filière automobile.
Nous attendons de l'Etat qu'il annonce demain le gel de toutes les restructurations dans la filière et qu'il organise rapidement une réunion pour faire un état des lieux de la filière. Pas à la sauce de l'ancien gouvernement et les états généraux de l'automobile qui n'ont fait la part belle qu'aux propositions patronales sans réelle contrepartie, ni contraintes, comme ce fut malheureusement le cas MOLEX de la part du ministre ESTROSI.
Faire également un bilan des fonds publics versés aux entreprises tant au niveau régional qu'au niveau national par le prisme du crédit impôt/recherche, du recours au chômage partiel, les pôles de compétitivité etc.
Faire état du taux de crédit pratiqué par le FSI ou le FMEA vis-à-vis des petits sous-traitants et favoriser l'aide financière aux PME et PMI de la filière.
Nombre d'entre vous ont évoqué les passes d'armes entre le ministre du redressement productif et le PDG voire la famille PEUGEOT. Pour autant et cela s'est confirmé hier à Matignon, le gouvernement n'a toujours pas remis en cause ni la fermeture d'AULNAY, ni les suppressions d'emplois.
Ce soir, nous rencontrerons l'expert désigné par Mr MONTEBOURG. Il avait 15 jours pour vérifier la réalité des comptes de PSA. Nous attendons plus, beaucoup plus.
La CGT a fait des propositions, j'en ai évoqué quelques unes notamment autour de la question des salaires.
La fabrication de 2 modèles par site afin de lisser les productions et de gérer les fins de vie des modèles.
L'idée d'un livret épargne automobile qui permettrait d'emprunter à taux zéro notamment pour les plus jeunes.
La mise en œuvre d'accord de pénibilité pour favoriser le départ des anciens et l'embauche de jeunes.
Dès demain au CCE, nous voterons une expertise avec, nous l'espérons, l'ensemble des organisations syndicales, pour travailler des alternatives au plan VARIN. Nous souhaitons que les experts du CCE soient entendus par le gouvernement.
Nous l'avons dit, la direction a choisi cette période de congés et de ramadan pour annoncer les mauvaises nouvelles. Elle compte là-dessus pour éviter des réactions et commencer déjà à enclencher des mutations, des reclassements en dehors de toute légalité.
Nous entendons bien amplifier la réaction du personnel. La CGT prendra ses responsabilités. Réunion des syndicats CGT PSA fin aout sur des modalités d'actions Journée d'action le 9 octobre sur l'industrie et ses emplois.
Le 9 octobre, en grève pour le droit à l'emploi !
SUD postaux Paris
Cet été, l'annonce du projet de fermeture du site de PSA-Aulnay a remis au centre de l'actualité la question des licenciements. A la Poste depuis des années, le problème numéro un, ce sont les réorganisations, autrement dit les suppresions d'emplois. Dans cette situation, l'heure n'est pas aux discours hypocrites comme en tient la direction du Groupe La Poste. Il est temps d'agir !
A La Poste, derrière les beaux discours, le retour des réorgs.
Dans la foulée de la remise du rapport Kaspar, la direction de La Poste a annoncé dans les médias 15 000 embauches, mais avec les 30 000 départs prévus, ce seront donc encore 15 000 suppressions d'emplois ! Quelle escroquerie ce Grand Dialogue !
De plus, la majorité des embauches se font aujourd'hui en contrats précaires (contrats pro, contrats d'apprentissage, intérim). Nous allons être de moins en moins nombreux à bosser, et une part croissante des collègues seront des salariés jetables et pas chers. Derrière l'écran de fumée, la direction a préparé en sous-main ses projets de réorgs. Elle a laissé passer l'orage médiatique autour des suicides, et repasse à l'offensive.
Des milliers de licenciements en cours ou prévus...
PSA, Sanofi, L'Equipe, TF1, Plysorol, Air France... Pas un jour ne passe sans que nouveaux licenciements ne soient annoncés. Pourtant, les profits du CAC 40 ne se portent pas si mal : 73 milliards de bénéfices nets en 2011.
L'aggravation du chômage pèse sur tout le monde. C'est en effet la peur du chômage qui permet d'imposer bas salaires et précarité. Le chômage fait des ravages dans nos entreprises et dans nos quartiers. Pendant ce temps, du côté du gouvernement, on nous prépare une politique d'austérité : d'un côté les salariés doivent se serrer la ceinture... mais le gouvernement ne fait rien contre les patrons qui licencient.
Dans la rue contre les licenciements et contre les suppressions d'emplois !
A La Poste comme à PSA, dans le public comme dans le privé, ce sont finalement les mêmes questions qui se posent : l'emploi... et en filigrane, les salaires et les conditions de travail.
Nous n'avons pas d'autre choix que de nous mobiliser si nous voulons stopper les suppressions d'emploi dans le public comme dans le privé, si nous voulons nous débarasser de ce cancer social qu'est le chômage, il faut agir par nous-mêmes !
Le 9 octobre, les salariés de plusieurs secteurs seront dans la rue, avec les travailleurs de l'automobile qui manifesteront au Mondial de l'automobile.
Le 9 octobre, pour dire ASSEZ de perdre notre vie et notre santé au travail, et d'appauvrir la société :
TOUS et TOUTES EN GRÈVE interprofessionnelle pour défendre nos emplois !
La rentrée c'est maintenant
CGT Territoriaux 93
C'est avec un programme chargé que nous abordons cette rentrée.
Au delà des conflits interprofessionnel qui font rage comme à PSA ou de la manifestation confédérale le 9 octobre, les dossiers qui concernent les services publiques sont nombreux.
Par exemple, même si la loi sur la résorption de la précarité est loin de nos espérance, c'est à nous de réunir le rapport de force pour que tous les agents concernés soient informés de leurs droits et surtout pour que les plans de titularisations soient les plus courts possible.
De plus, le texte définissant les mutuelles labellisée pour la participation des employeurs à la protection social des agents est paru le 31 août (vous trouverez la liste ici) Ont noteras qu'il y a peu de labellisation concernant la prévoyance. C'est à nous de mettre en débat auprès des agents les possibilités qui s'offrent à eux afin que leur choix soit entendu par les employeurs.
Par ailleurs, La pétition pour que la gestion de l'eau soit un service public est maintenant officiellement lancée. A nous de la faire vivre dans tous nos syndicats et de retourner les signatures à nos structures. Vous trouverez la déclaration commune ici et les informations nécessaires sur le site de la campagne européenne.
Malgré le changement de gouvernement, les luttes ne changent pas. Les salariés restent confronté en masse à des licenciements, des fins de contrats, des mobilités forcées et du harcèlement en guise de management moderne.
En ces temps plein de lutte, Les valeurs de la CGT doivent être entendu par tous pour que le monde bouge.
Le collectif comm.
Source : http://www.csd93.fr/?p=45
La Poste en grève le 09 octobre 2012
LIEN : http://dupin-bernard.over-blog.com/
Monsieur le Président Directeur Général,
Notre Fédération CGT Fapt dépose un préavis de grève de 24 heures afin de couvrir tous les arrêts de travail qui seront décidés dans les bureaux, services et centres pour la journée du Mardi 9 octobre 2012. Ce préavis concerne l'ensemble des personnels, fonctionnaires, contractuels de droit public ou privé, cadres ou non cadres, de tous les services de la Poste, et pour tous les régimes de travail, y compris cycliques ou assimilés, à partir du lundi 8 octobre à la prise de service jusqu'au vendredi 12 octobre fin de service des brigades de nuit. Il y a urgence à La Poste, d'ouvrir de véritables négociations sur l'organisation, le contenu, les conditions, la reconnaissance, la finalité du travail. Pour l'essentiel cela passe par un développement et une valorisation du service public postal et notamment :
- le développement de la présence postale et la mise en oeuvre d'un réseau de bureaux de Poste de plein exercice et de centres de tri sur tout le territoire en lien avec la ré industrialisation nationale nécessaire,
- la distribution quotidienne du courrier, des colis et de la presse à J 1 sur l'ensemble du territoire, la mise en oeuvre des moyens permettant de tendre vers le H ,
- le développement des activités financières de la Banque Postale au sein du groupe La Poste et de leur rôle social par le droit au compte et à l'épargne pour tous, et pour le financement des besoins collectifs à travers la proposition de la CGT d'un pôle financier public au service de l'intérêt général, l'unité et la complémentarité des activités de La Poste.
- Un service public fort en plus d'être utile socialement l'est aussi à la production industrielle. Les postières et les postiers ont donc toute leur place dans la journée d'action européenne pour le développement de l'industrie et de l'emploi.
Pour améliorer les conditions de vie et de travail des postières et des postiers, il faut ouvrir sans attendre des négociations sur les 4 grands chantiers qui proposent la CGT :
- Organisation, contenu, finalité et conditions du travail,
- Emplois, droit et garanties des salaires,
- Salaires, pouvoir d'achat, social d'entreprise,
- Démocratie et droit de revendiquer.
La direction a la responsabilité et les moyens de répondre aux besoins de son personnel, dont les revendications portent notamment sur :
L'emploi :
- le remplacement de chaque départ, la création des emplois nécessaires, l'embauche à temps plein en CDI de tous les salariés en contrat précaire (intérimaire, CDD) et en contrat de formation (apprentis, contrat en alternance, contrat pro, …), la titularisation des contractuels, l'ouverture de concours de fonctionnaires,
- l'embauche de 21.000 emplois en CDI nécessaires à la déprécarisation,
- le maintien et le renforcement des droits et garanties, communs à tous les postiers pour gagner un nouveau statut de travail salarié et la sécurisation des parcours professionnels.
Le pouvoir d'achat :
- Revalorisation de toutes les grilles indiciaires et de salaires sur la base d'un SMIC à 1700€ brut et, pour les cadres, sur la base du plafond de la Sécu (3031€ brut),
- la suppression de tous les écarts salariaux et leur régularisation sur les 5 dernières années minimum, l'application de la loi à travail de valeur égale, salaire égal
- le versement d'une prime exceptionnelle de 400 €uros à tous les personnels du groupe au titre des résultats de 2011,
- la reconnaissance des qualifications par une revalorisation des grilles indiciaires et salariales,
- la déclinaison des mesures Fonction Publique pour les fonctionnaires rattachés à un niveau équivalent aux catégories B et C,
- une véritable promotion pour tous, classifiés et reclassés et une reconstitution de carrière pour les agents reclassés actifs et retraités,
- le 13ème mois pour tous, la revalorisation des Compléments Poste,
- 50 points d'indice coup de chapeau 6 mois avant le départ à la retraite pour les AFO et une mesure similaire pour les ACO,
- la prise en charge par l'employeur des jours de carences,
Les conditions de travail :
- le retour au droit à la retraite à 60 ans à taux plein et aux départs anticipés dès 55 ans avec bonification d'un trimestre par année pour les métiers pénibles,
- la reconnaissance, la prévention et la réparation de la pénibilité pour l'ensemble des métiers,
- des mesures spécifiques permettant aux salariés éligibles au service actif de prendre leur retraite dès l'ouverture de leurs droits,
- le respect des rythmes biologiques et de la vie professionnelle, vie privée,
- l'arrêt de toute forme de pressions,
- la réouverture des négociations sur les questions d'égalité professionnelle
Le service public :
- l'amélioration des conditions de travail et l'arrêt des réorganisations, restructurations qui suppriment des emplois, qui dégradent le service rendu et remettent en cause la santé du personnel,
- le développement du service public postal en s'appuyant sur le savoir-faire des postiers à partir de l'unicité de La Poste et de la complémentarité de ses activités, la distribution 6 jours sur 7, le respect du J 1, une véritable présence postale sur tout le territoire, la sécurité de l'épargne, l'accessibilité et le droit au compte pour tous.