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samedi 26 mai 2012 à 19h

Du 2 au 27 mai

Nouvelle session de l'Université populaire gesticulante

Les Conférenciers gesticulants en escale à Paris - la SCOP Le Pavé.

Au Grand Parquet
www. legrandparquet.net
01 40 05 01 50
Plein tarif : 10 € - Tarif réduit : 5 € - Tarif Rmiste : ?? €

Des conférences, d'accord, mais pourquoi gesticulées ?

On pourrait définir la conférence gesticulée comme la rencontre entre - des savoirs chauds - savoirs « illégitimes », savoirs populaires, savoirs politiques, savoirs de l'expérience...savoirs utiles pour de l'action collective...

Et - des savoirs froids - L'université publie d'excellentes analyses politiques, sociologiques, sur tous les sujets dont nous avons besoin... Sur la culture du capitalisme, sur le social, sur l'insertion, sur l'école, sur la Ville...

L'idée de la conférence gesticulée est celle d'une transmission, qui n'est JAMAIS autorisée, jamais organisée : la transmission de l'expérience collective, (c'est-à-dire politique) que nous emmagasinons au fil de notre expérience.

La conférence gesticulée est une arme que le peuple se donne à lui-même. C'est une forme volontairement pauvre, pour ne pas être parasitée par des considérations «culturelles» où l'esthétique prendrait le pas sur le politique. Permettre à autrui d'entrer dans notre subjectivité et d'y atteindre l'universel et donc le politique en dévoilant les systèmes de domination à l'œuvre tels que nous les avons vécus.


Jeudi 3 mai 20h

Pôle Emploi à la dérive "Sommes-nous encore là pour vous aider ?"

Par Jean Pierre Battini, Marie Pierre Bouly, Clément Dieulot, Sylvie Locher, Jacques
Rousselin, Aline Schapira durée : +/- 1h30

Quatre conseillers de pôle emploi, et deux demandeurs d'emploi dans le cadre syndical du SNU Pôle emploi,
décomposent la machine infernale de la fusion ANPE/ASSEDIC. Ou comment dans le combat entre l'éléphant
et le caïman, ce n'est pas l'éléphant qui gagne... Quand la logique gestionnaire prend le pas sur
l'accompagnement des chômeurs, la politique publique d'emploi est défaite et privatisée. Les conseillers ne sont plus là pour aider
mais pour orienter le plus rapidement possible vers des officines privées de formation. C'est la destruction d'un métier dont on ne
peut sortir que par une alliance entre conseillers et usagers


Vendredi 4 MAI

Alec Somoza / 19 H :
« schizophrénie d'un parcours militant : comment l'éducation au développement durable changera le monde (ou pas) »

Peut-on dépasser le capitalisme avec les deux principaux outils à notre disposition : l'économie de marché et la démocratie ? En conquérant le pouvoir amènera t-on un système meilleur ? Faut-il raisonner avec les dispositifs traditionnels de militantisme alors qu'ils semblent s'écrouler les uns après les autres ? Dans un climat de crise alors qu'on se laisse gagner par le sentiment d'impuissance, résister c'est créer, donner envie, parce qu'il faut qu'il y ait quelque chose de désirable, de positif pour dépasser le capitalisme. De la Jamaïque à la Bretagne en passant par le Pérou et l'Essonne, j'ai cherché la Voie, j'ai rencontré des Guides, je me suis fait Prophète, et je suis devenu Imposteur en CDI. Voici le récit initiatique de la quête schizophrénique d'un jeune utopiste ou comment l'éducation au développement et à la solidarité internationale changera le monde (ou pas...?!).

durée : +/- 1h20

Grandyann / 21 H :
« Un monde de brutes, l'Artisanat »

Germaine, Jeanne et Marie-Joseph étaient les poules de ma grand-mère. Je suis charpentier. Le charpentier sait dimensionner, tailler et assembler une charpente et surtout il sait la tracer parce que la charpente c'est avant tout l'art du trait.
Le capitalisme s'approprie et détruit ce métier pour le transformer en compétences à son service. L'opérateur bois ne conçoit, ni ne taille plus une charpente; il sait soit la dimensionner, soit la tracer, soit l'assembler...
Cette conférence gesticulée sur l'artisanat dans le monde du bâtiment se tisse de mon parcours professionnel, de mon métier de charpentier, de mon statut d'artisan et de l'élevage des volailles. Un aller retour permanent entre ces fils que des expériences géantes viennent jalonner.

durée : +/- 1h30


Samedi 5 MAI

Benjamin Caillard / 19 H 00 :
« (con)science et progrès : la recherche scientifique au service de l'humanité (la plus aisée) »

Nous avons un comportement légèrement schizophrène face à la science... D'un côté elle se cache derrière l'essentiel des innovations technologiques qui polluent la planète et créent une société de contrôle absolu, seule voie d'échappatoire pour nos soi-disant démocraties ; d'un autre côté, 3 personnes sur 4 croient que c'est de la science que viendront les solutions aux grandes maladies, à la pollution, à la famine...
Benjamin Caillard est maître de conférences à l'université Bordeaux I.
Il est très très très en colère contre plein de choses, et il essaie de le dire de manière un peu constructive dans cette gesticonf....

durée : +/- 2h00

Jérémy Muccio / 21 H 30:
« L'entreprise médicale nuit gravement à la santé »

Bienvenue dans un monde merveilleux.
Bienvenue dans un monde où seul votre bien-être est important. Bienvenue dans le monde de la santé.
Tous nos chercheurs, praticiens et techniciens sont à votre entière disposition et travaillent sans relâche pour vous offrir une vie toujours plus belle, toujours plus longue.
Ne laissez plus vos soucis de santé parasiter votre existence. Nous somme là pour vous faciliter la vie. Votre santé c'est notre devoir.
Laissez vous faire, laissez nous faire. Ayez confiance...
Jérémy Muccio est Masseur-Kinésithérapeute libéral depuis juin 2005.
Sa conférence gesticulée traite avec autodérision de tous ces sujets, et de la place que notre société réserve à la santé et aux soins.

durée : +/- 1h30


Jeudi 10 mai - 20h

L'eau ça chie! Une autre histoire de l'eau

par Anthony BRAULT et Samuel LANDE (SCOP LE PAVE)

Et si l'invention la plus bête de l'humanité était les toilettes à eau, reliée à la deuxième invention la plus bête de l'humanité : le tout-à-l'égout à eau...ou comment rendre la question de l'eau insoluble et se livrer pieds et poings liés aux firmes multinationales de traitement de l'eau. Pourtant nous n'avons besoin que de deux litres d'eau potable par jour, et nous en consommons 160 qui pourraient être simplement hygiénisés. Une solution existe, mais elle nous oblige à dépasser un tabou : celui du caca. Serons-nous capables ?


Vendredi 11 MAI

Pierre Labriet / 19 H :
« Médias : Une histoire de tuyaux : »

Cherchons ensemble des tas de tuyaux qui relient nos maisons à des fournisseurs de contenus, principalement détenus par des grands groupes industriels. Mais pourquoi les marchands d'eau, d'énergie ou d'armes ont-il tant besoin de se connecter à nos maisons?
Une conférence gesticulée sans tabous et plutôt bien tuyautée.

durée : +/- 2h00

Filipe Marques de L'Engrenage-Un Pavé à Tours / 21 H 30 :
« La critique des médias est un sport de combat
(ou comment se battre contre des moulins à vents) »

C'est l'histoire d'un mec qui en veut { Mickey parce qu'il en fait bizarrement le symbole des médias de masse. C'est l'histoire d'un ancien jeune de banlieue aux prises avec les médias parce qu'ils racontent que chez lui ça s'appelle « quartier sensible ». C'est l'histoire d'un animateur de radio associative qui a lancé une émission de critique radicale des médias pour changer le monde et qui a juste changé des disques. C'est l'histoire d'un patient maladroit qui s'inscrit au kung-fu pour perdre du poids (et faire plaisir à son médecin) et y découvre surtout le poids des médias de masse. C'est l'histoire d'un activiste benêt qui croit à la festi-politique des groupes, à la dissidence aventureuse, au mani-festif résistant, { la contestation joyeuse et { l'insurrection pâtissière. C'est l'histoire d'un militant de l'éducation populaire qui cherche des façons de se passer des médias de masse pour animer la transformation sociale. C'est l'histoire d'un vaincu qui cherche à comprendre pourquoi on continue tous à suivre la fiction médiatique et n'accepter que les sujets de débat qu'on nous impose au quotidien.

C'est l'histoire d'un gars plein d'espoir et bientôt vainqueur parce qu'il sait qu'on va s'organiser collectivement pour sortir de cette ère de l'information- marchandise qui fait reculer tous les jours la démocratie. Sans quoi il s'inscrira à l'aqua-gym.

durée : +/- 1h45


Samedi 12 MAI

Benjamin Cohadon/ 19 H :
« De l'idéologie médicale aux normes sociales, ou comment la santé m'a rendu malade ! »

Aujourd'hui, une nouvelle profession est née : celle de bioéthicien. Ils ont pour rôle non seulement de vérifier que la procédure expérimentale propre à la logique scientifique a été bien suivie, mais aussi que l'humain soit respecté dans ces pratiques. Un métier a été crée pour surveiller que les médecins ne soient pas inhumains avec leur patient...

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Benjamin Cohadon a étudié la médecine au sein du système de santé français pendant 5 ans. Il a aussi travaillé en tant qu'aide-soignant et infirmier dans différentes structures médicales. Mais à un moment, son expérience associative et militante n'arrivera plus à lui changer les idées. L'hôpital a eu raison de lui et la façon dont sont "soignés" les "consommateurs de soin" en France devient insupportable à ses yeux.

Pour que tout çà ait quand même un sens, il lui faut au moins témoigner. C'est donc ce témoignage, à base de rugby, de néolibéralisme, de trou de la sécu, de danse africaine, de corps-machines, de folie douce, d'esprit carabin, de douleurs oubliées, de médecine scientiste, de papy italien,..., que vous pourrez entendre si vous tendez l'oreille à travers les murs de sa cellule, les murs de la norme sanitaire.

durée : +/- 3h + entracte


Dimanche 13 MAI

Gérard Baraton/ 15 H :
« La valse du temps perdu : un spectacle à vendre »

j'ai un spectacle { vendre, ça s'appelle «La Valse du Temps Perdu» et l'acheteur me répond «Je n'ai pas de temps à perdre, moi, Baraton... avec un titre pareil les annonceurs vont me lâcher, ils ne voudront jamais raquer! La Valse, c'est mou, c'est lent, c'est vieux, c'est mélancolique, et du Temps perdu, c'est nostalgique!».
Chez nous, à iDTHEâTRE, on ne veut pas de trucs qui plombent ! c'est tout l'inverse qu'il nous faut !
Les clients sont moroses Baraton, ils ont peur de perdre leur emploi, certains l'ont déj{ perdu, alors il faut des trucs qui pétent, des spectacles joyeux qui vont les détendre et leur faire oublier qu'ils ont été licenciés la veille !
Votre spectacle, Baraton «La Valse du Temps perdu», si ça ne se vend pas, le titre sera raccord !

durée : +/- 1H30

Désiré PRUNIER / 17 H :

« La transition »

Retour vers le futur... Comment aurons-nous réussi à surmonter les crises de notre époque, les "années folles du pétrole"?... Comment aurons-nous mené cette grande transition, malgré les aveuglements, les dénis, les oppositions, les indifférences, les résignations d'alors?
Désiré Prunier vient témoigner de son expérience...

durée : +/- 1h30


Jeudi 17 mai 20h

Bourdieu ni maître, Inculture(s) 3

De/par Joackim Rebecca (SCOP le Pavé)

Si cela fait 10 ans que Pierre Bourdieu nous a quittés, il reste le sociologue le plus cité au monde.
Dès ses premiers travaux sur le colonialisme et sur l'école, en passant par le langage symbolique ou encore la question de l'Etat, il nous laisse des armes d'émancipation contre les points aveugles de la domination.
Pour autant, ma première rencontre avec Bourdieu fût un malentendu. Afin d'échapper à certains déterminismes, je désirais de plus en plus la position du petit bourgeois : "un prolo qui se fait petit pour devenir bourgeois". Entre les dribbles pour effacer ma culture populaire et les accélérations répétées pour atteindre les dispositions légitimées, je devenais une sorte de bâtard social ! Le tout, en jonglant à merveille avec les discours de distinction sociale.

Non réservé aux seuls universitaires.


Vendredi 18 MAI

Juliette RYSER / 19 H :
« Détournement de fond»

Comment l'idéologie néolibérale, son langage, son arrogance, ses valeurs déteignent sur toutes les activités sociales. Avec comme conséquence de les vider de leur sens, de leur sève, de leur vie, de déposséder chacun de son métier, de son savoir, de sa dignité. Quelques exemples suisses. L'éducation, l'art, la démocratie....les clowns et le chocolat!

"Pour Dario Fo, les jongleurs du moyen âge sont la voix du peuple, après les avoir fait revivre sur scène, je m'aperçois que les conférenciers gesticulants existent pour de vrai! Révélation! Je les rejoins!"

durée : +/- 1h30

Noémie MOUTEL/ 21H :
« Tu (t')enfanteras dans la douleur ( ?) »

Cette conférence, c'est une compilation des questions que je me pose depuis que j'ai commencé à m'émanciper...

Je suis partie à 17 ans voyager et étudier en Angleterre et aux Etats-Unis, pendant 5 ans. J'y ai découvert un pan de notre culture occidentale que l'on peut qualifier de néo-païen. C'est un mélange de cultes et de traditions païennes, de rituels shamaniques, d'écologie, d'expériences de vie communautaire, de performances artistiques et militantes.

C'était pour moi la découverte de la nature et de ses cycles. C'était aussi l'époque des grandes transformations, de fille en femme et d'enfant en adulte.

Je partage dans cette conférence ce que j'ai appris des beatniks, des hippies et des illuminés de la contre-culture américaine. L'écriture de cette gesticulation m'a d'ailleurs inspirée à reprendre des études universitaires pour approfondir encore les liens entre féminité, humanisme et écologie.

durée : +/- 1h30


Samedi 19 MAI

Lionel BARBOT / 19 H :

Marie Claude, ma conseillère pôle emploi :
Non Monsieur Paysan n'est pas une profession. L'ordinateur a même répondu que le mot était incorrect. Il propose une quinzaine de vraie profession agricole reconnues : polyculture, maraîchage élevage bovin, élevage porcin... "

Elle avait raison la paysannerie c'est bien plus qu'une profession c'est une manière de vivre et de travailler ce sol nourricier, d'effectuer une transmission de savoirs et de savoir-faire. A l'école, il fallait utiliser agriculteur ou exploitant agricole, le mot paysan (sentant la bouse) était bien trop dégradant pour désigner la profession de nos parents.

Je veux vous conter la paysannerie, les origines de l'agriculture, la révolution verte des 60 dernières années, la vie du sol, les conditions de vies de ceux qui travaillent la mince pellicule de terre qui nous nourri...

durée : +/- 2h00

Hervé CHAPLAIS / 21 H 30 :
« Rurals ou La convergence des rustres »

Rural : "Ce qui n'est pas encore urbain mais qui le sera demain". Jean-Patrick Courtois, Sénateur-Maire, Rapporteur du projet de loi de réforme des collectivités territoriales au Sénat

S'urbaniser : (18ème Siècle) ''Acquérir des manières raffinées, polies et courtoises''.

Cette conférence gesticulée traite de l'opposition rural/urbain comme une de ces fausses oppositions à deux balles destinées à nous détourner de la disqualification des cultures populaires qu'elles soient de campagne ou de quartier. Disqualification comme élimination pure et simple. Disqualification comme folklorisation et stigmatisation. Pour résister à la loi de la jungle néolibérale et prendre ensemble le maquis, prenons le chemin creux de la ''Convergence des Rustres''.
Itinéraire de l'illusoire ascension sociale d'un fils d'ouvrier rural trempé dans des petites bourgeoisies. Bref, l'histoire d'un cul entre deux chaises.

durée : +/- 1h30


Jeudi 24 mai 20h

Le plein d'énergie, Inculture(s) 4

par Anthony BRAULT (SCOP le Pavé)

Une conférence gesticulée qui articule une crise énergétique qui, très simplement, pourrait mener à la fin de notre civilisation industrielle et à une crise de l'action collective : l'écart entre ce que l'on sait et ce qu'on arrive à faire pour changer le monde produit de l'impuissance. Comment augmenter son pouvoir d'agir ? En reprenant les idées de Saul Alinsky, qui a préconisé de "péter dans un opéra" pour réhabiliter un quartier insalubre. Et ça a marché.
Anthony Brault nous propose, le temps de sa gesticulation un cours d'histoire politique mondial sur la période 2010 - 2040, une expérience intime et collective, un cours de science sur l'énergie que nous utilisons, un jeu collectif, un cours de psychiatrie pour sortir de sa toxicomanie au pétrole, un débat participatif et une recette pour changer le monde.


Vendredi 25 MAI

Pauline CHRISTOPHE / 19H :
« En sortant de l'école »

Toute petite, je voulais être "maîtresse d'école". Puis j'ai commencé le théâtre.
Comédienne.... Professeur des Ecoles...? A un moment, il a fallu choisir.
En tant que militante, j'ai cru que ma place était l'Education Nationale.
En fait, très vite, la désillusion s'empara de moi, pas...
"Réalité du terrain", comme on dit ?
"Perdre la vocation" ou au contraire l'avoir plus que jamais ?
Comment rester quand on n'y croit plus ? Et comment défendre ce en quoi on croit ? Je n'étais pas { ma place dans ce système-là.
Après cinq ans d'enseignement, et accablée par les nouvelles réformes, je me suis mise en disponibilité. Mais je n'avais pas dit mon dernier mot.
Sortir de l'école pour mieux pouvoir y revenir ?
Mais pour quelle Ecole ?

durée : +/- 1h30

Thierry ROUQUET/ 21 H :

« Un dernier tango pour les Services Publics »

S'articulant autour de l'histoire de l'Argentine et du tango, une brève histoire qui s'étale sur ces trente dernières d'années et qui montre qu'à partir du laboratoire argentin les idées libérales ont été étendues au monde entier. Tous les services, y compris nos services publics, sont destinés à intégrer la sphère marchande sous la conduite de l'Organisation Mondiale du Commerce et des Banques
Centrales. La crise actuelle, tragédie ou opportunité, permet-elle de tracer de nouvelles pistes ?
Résister, c'est créer nous dit Stéphane Hessel.

durée : +/- 1H30


ANNULÉ ! : Samedi 26 MAI

Franck LEPAGE de la SCOP Le Pavé / 19 H : Inculture(s) 1
« L'éducation populaire, Monsieur, ils n'en ont pas voulu !»

Une autre histoire de la France démocratique, culturelle, sociale, éducative, politique, civique, citoyenne, décentralisée, partenariale, associative, européenne et mondialisée, bref... une autre histoire du capitalisme.

« ...Avant, j'étais prophète... Prophète salarié.
Mon travail consistait à dire la vérité. (La vérité officielle).
Et puis un jour, je me suis mis à mentir, et ils ont adoré.
On me faisait venir de plus en plus souvent.
On me disait que cela mettait de l'animation et de la démocratie.
Quand ils ont trouvé que j'allais trop loin, ils m'ont viré.
Depuis, je suis clown... Clown-consultant ».

durée : +/- 3h30 + entracte


ANNULÉ ! : Dimanche 27 MAI

Franck LEPAGE de la SCOP Le Pavé / 15 H : Inculture(s) 2

« Et si on empêchait les riches de s'instruire plus vite que les pauvres... ou comment j'ai raté mon ascension sociale. Une autre histoire de l'éducation »

En 1792, la Convention auditionne le rapport du marquis de Condorcet sur l'instruction publique.

Qui se souvient des autres projets d'éducation, dont celui de Mirabeau, de Talleyrand, et celui de Lepeletier de St Fargeau ?

A la différence de ce dernier qui interrogeait vraiment les conditions d'une égalité des apprentissages et des savoirs, le plan de Condorcet comporte un fort risque d'élitisme et une différenciation des citoyens par le savoir, difficulté habilement contournée par le recours ambigu au concept de "méritocratie".

Deux siècles et 182 ministres plus tard, on pose toujours la question : "Comment concilier égalité des savoirs et méritocratie ?" On ne le peut pas ! La méritocratie et l'égalité sont inconciliables ! Ce sont deux principes opposés et il faut nécessairement choisir, le comble de la perversité étant de choisir la méritocratie en faisant semblant de désirer l'égalité.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/21162
Source : message reçu des organisateurs le 18 mai 18h
Source : http://www.legrandparquet.net/le-grand-parquet-universite-populaire-gesticulante.html