mardi 13 décembre 2011 à 14h
Mobilisation contre les plans d'austérité et de rigueur
- 13h - Rassemblement devant Moody's et manifestation vers l'assemblée nationale
- 14h - Rassemblement pont de la concorde, devant l'assemblée nationale
Rendez-vous particuliers:
- 9h30 - information syndicale -Blanc-Mesnil
- d'autres rendez-vous à venir, ici, sur Démosphère
Rassemblement contre les plans d'austérité et de rigueur
https://paris.demosphere.net/rv/19165
Les organisations syndicales appellent dans tous les départements d'Île-de-France, tous les salariés à agir pour se faire entendre des décideurs (gouvernement, élus, responsables d'entreprise) dans la période du 1er au 15 décembre 2011, et au Rassemblement Mardi 13 décembre à 14h Pont de la Concorde face à l'Assemblée Nationale.
Communiqué des organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, dénoncent fermement les plans d'austérité et de rigueur décidés et imposés par le gouvernement.
L'austérité en France et en Europe n'est pas la solution à la crise. Au contraire, elle risque d'entraîner la récession.
Le gouvernement décide de mesures dans le domaine social sans rencontrer ni entendre les organisations syndicales. Il fait porter les efforts sur les salariés, ce qui creuse les inégalités et plonge des milliers de familles dans les difficultés sociales
Après la taxe sur les complémentaires, les déremboursements, l'instauration de forfaits et franchises, les ponctions sur le budget de l'assurance maladie, la diminution des prestations sociales, le gouvernement s'en prend aux salariés malades, potentiellement « fraudeurs » et « responsables des déficits publics », en instaurant un jour de carence de plus dans le privé et un dans la Fonction publique et en tentant d'opposer les uns aux autres.
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA décident d'agir ensemble pour s'opposer à ces mesures et obtenir d'autres solutions. Avec un appel commun, elles s'adresseront aux salariés pour interpeller le gouvernement, les élus et les responsables d'entreprises dans la période du 1er au 15 décembre. Dans ce cadre, le 13 décembre sera un temps fort de mobilisations interprofessionnelles, notamment avec des rassemblements.
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, se retrouveront rapidement après le 15 décembre, afin d'en tirer le bilan et d'envisager, ensemble, de nouvelles initiatives en janvier.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/19165
Source : http://urif.cgt.fr/?p=1107
Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/Communiqu...
Source : http://cgteduc93.free.fr/?Rassemblement-a-14h...
Contre l'austérité, mobilisation générale !
SUD-Solidaires
Les plans d'austérité se suivent et se ressemblent !
> Septembre : taxe sur les complémentaires santé, baisse de l'intéressement et de la participation, taxe alcool, tabac et boissons sucrées, hausse de la CSG notamment pour les personnes en congé parental, hausse des prélèvements sur les Plans d'épargne logement et contrats d'assurance-vie…
> Novembre : santé toujours plus chère, prestations sociales et aides au logement ne suivant pas l'inflation, hausse de la TVA par exemple pour l'entretien donc le loyer des HLM, pressions sur les collectivités locales pour diminuer les services publics, recul de l'âge de la retraite, instauration d'un jour de carence dans la Fonction publique…
Cette cure d'austérité augmente de 325€ par an les dépenses d'un Smicard, tandis que les riches contribuent très peu et récupèrent 2 300 millions € de baisse de l'ISF, l'impôt de solidarité sur la fortune.
Les richesses sont confisquées
par un tout petit nombre !
Les inégalités augmentent, c'est le rapport officiel de l'Insee pour 2009 qui le dit : près de la moitié de la population a perdu du pouvoir d'achat, jusqu'à 1,1%, tandis que les 10% les plus riches ont gagné 0,7%. Depuis 1998, les 1% les plus riches ont bénéficié chaque année de 5,2% de revenus. Pas étonnant que les yachts et résidences de luxe trouvent des acheteurs.
Cette inégalité des revenus s'est complétée d'une inégalité de la politique fiscale : plus on est riche (individus et entreprises), moins on paie, grâce aux cadeaux fiscaux. Ainsi en France, un récent rapport parlementaire (l'UMP Carrez) chiffre à 100 milliards d'euros en 2010 le coût des baisses d'impôts consenties entre 2000 et 2010.
Les richesses sont mal utilisées
Les riches sont tellement riches qu'ils ne savent plus comment dépenser. Ils n'investissent plus dans les entreprises, qui ferment et licencient, car le profit est moins important que dans les marchés financiers et la pure spéculation. Les richesses vont de moins en moins vers les salaires et de plus en plus vers les profits depuis près de 30 ans, sous la pression du chômage : les dividendes aux actionnaires ont été multipliés par 2,7 depuis 1982, ce qui alimente la spéculation.
Tout cela par la volonté des marchés financiers
Ils font et défont les gouvernements, imposent l'austérité dans toute l'Europe…
> qui réduit l'activité économique…
>ce qui va encore diminuer les recettes des États et augmenter leur déficit et leur dette…
>ce qui va justifier de nouvelles mesures d'austérité…
Si nous laissons faire, nous allons droit à la récession économique qui entrainera l'accroissement de la pauvreté et une nouvelle aggravation des inégalités.
Ce n'est pas à nous de payer leur dette Les marchés financiers ont obtenu des pouvoirs publics, et des institutions financières internationales, la libre circulation des capitaux et l'absence de tout contrôle public sur leurs activités. Mais quand la crise financière arrive, les banques exigent des Etats, avec le chantage aux faillites en cascades, de racheter leurs dettes. Les dettes privées des banques sont devenues une dette publique des États, qui se plaignent maintenant de leur dette et s'en servent de prétexte pour imposer l'austérité.
Face à cela, il y a nécessité d'une riposte unitaire interprofessionnelle !
Pour mettre un coup d'arrêt à ces politiques d'austérité, il est nécessaire de construire un rapport de forces par la mobilisation. Lors de la réunion intersyndicale nationale du 18 novembre dernier, Solidaires a insisté sur la responsabilité des organisations syndicales pour organiser la riposte, sur la nécessité de construire une stratégie d'action unitaire qui aille au-delà du mois de décembre.
Nous avons signé le communiqué unitaire qui appelait à faire du 13 décembre une première journée de mobilisation se traduisant par des rassemblements dans tout le pays, indiquait une volonté commune de s'engager dans la durée et de construire un rapport de force pour imposer d'autres choix économiques et sociaux.
En ce sens, le communiqué commun actait une nouvelle réunion de l'intersyndicale en décembre pour « envisager de nouvelles initiatives en janvier ».
Cette perspective a disparu du tract national intersyndical d'appel aux actions du 13 décembre malgré la demande de Solidaires. Les autres organisations syndicales CGT, FSU, CFDT et UNSA, ont refusé de reprendre la phrase du communiqué commun.
Solidaires n'a donc pas signé ce tract, considérant qu'il était en retrait par rapport au communiqué commun. Pour Solidaires, la journée du 13 décembre n'est qu'une étape qui doit, au vu des attaques gouvernementales et patronales, avoir des suites plus importantes.
Cette question doit être débattue avec les salarié-es, dans les intersyndicales locales et professionnelles. Solidaires insistera sur cette proposition lors de la réunion intersyndicale qui suivra le 13 décembre.
Contre leur austérité, pour un meilleur partage des richesses !
Le 13 décembre, rassemblement devant l'assemblée nationale sur le pont de la concorde à 14h pour dire que nous refusons de payer leur crise !
Préparons la suite pour construire une mobilisation d'ampleur dès le mois de janvier
Source : http://solidairesparis.org/spip.php?article39...
Source : http://www.sudposte75.fr/spip.php?article1871
CFDT, CGT, FSU et Unsa dénoncent
les plans d'austérité injustes
dangereux pour l'activité et l'emploi, inefficaces pour réduire la dette"
La France et l'Europe sont confrontées à une crise économique et sociale profonde. Des millions de travailleurs, en France et en Europe, voient leur emploi détruit ou menacé et le niveau de leur protection sociale mis en cause.
Dans ce contexte, après un premier plan de rigueur annoncé en août, le gouvernement vient de décider d'une nouvelle série de mesures d'austérité, en l'absence totale de discussion avec les organisations syndicales.
Ces mesures inéquitables et injustes :
- font porter principalement les efforts sur les salariés et impactent leur pouvoir d'achat ;
- font l'impasse sur le besoin de relance et de soutien à l'activité et à l'emploi et dégradent la qualité des services publics.
Après la taxe sur les complémentaires santé, la poursuite des déremboursements, le gouvernement décide d'augmenter d'un jour la carence en cas d'arrêt maladie. Il s'en prend aux salariés malades, tous assimilés à des fraudeurs. Il rend de plus en plus difficile l'accès aux soins d'une part importante de la population.
Dans le même temps, les efforts demandés aux plus aisés restent symboliques et des niches fiscales inefficaces et injustes sont laissées en l'état.
Ces mesures sont économiquement inefficaces pour réduire l'endettement : elles réduisent l'activité au risque d'une spirale infernale qui mène à la récession.
CFDT, CGT, FSU et Unsa interpellent gouvernement et patronat pour des mesures justes et équitables afin de lutter contre la spéculation, relancer la croissance économique et soutenir l'emploi, assurer des services publics de qualité.
Elles demandent en particulier au gouvernement de :
- mettre fin à la défiscalisation des heures supplémentaires, défavorable à l'emploi, inégalitaire et coûteuse (4 milliards d'euros) ;
- faire contribuer les hauts revenus par la création d'une tranche supplémentaire d'impôt sur le revenu et supprimer les niches fiscales inefficaces ;
- conditionner les aides aux entreprises à leur politique sociale ;
- renoncer au doublement de la taxe sur les complémentaires santé ;
- abandonner l'instauration des jours de carences supplémentaires.
Les organisations syndicales appellent tous les salariés à agir pour se faire entendre des décideurs (gouvernement, élus, responsables d'entreprise) dans la période du 1er au 15 décembre 2011, en particulier lors du temps fort de rassemblements le 13 décembre.
Source : liste de diffusion Prep.Coord.Nat., reçu le 28 novembre 14h
Les retraités manifestent le 13 décembre 2011
Il faut en finir avec la dictature des marchés financiers et les choix politiques d'austérité qui en découlent, qui visent à renforcer les profits des banques. Leurs outils de coercition sont les agences de notations dont elles se servent comme avant-garde pour leurs mauvais coups.
Les peuples d'Europe sont plongés les uns après les autres dans la pire des situations, alors qu'il y a avec 23 millions de chômeurs, particulièrement les jeunes, et que l'unique réponse des dirigeants politiques est l'austérité :
- Pression sur les salaires,
- Réduction des pensions,
- Réduction des services publics,
- Réduction de la protection sociale,
- Durcissement des conditions de travail et de vie pour les plus faibles.
Le nouveau plan Fillon pour, soit disant réduire le déficit de la France, est injuste, inéquitable et inacceptable. Sa mise en œuvre pénaliserait gravement les retraités.
- Augmentation des cotisations mutuelles suite au doublement de la taxe sur les mutuelles de 3,5% à 7%. A noter que la mise ne place de "contrats groupes" dans les grandes entreprises qui, s'ils baissent leurs cotisations individuelles par des contributions patronales, cassent la solidarité intergénérationnelle, et provoquent l'augmentation des cotisations mutuelles des retraités et des salariés des petites entreprises.
- Augmentation de la TVA : La TVA passe de 5,5 à 7% sur les médicaments non remboursés, sur les rénovations de logement, sur les livres…
- Désindexation pour les prestations sociales : Les aides sociales étaient indexées sur l'inflation. Leur revalorisation a été repoussée en avril, et elles ne devraient augmenter que du taux de la croissance, c'est à dire "zéro", voire une baisse en cas de récession !
- Augmentation générale de l'impôt sur le revenu par le gel du barème.
Alors que, d'après les Comptes de la Nation, le pouvoir d'achat des ménages a baissé entre 2007 et 2010, les dividendes versés aux actionnaires ont explosé, et les cadeaux faits aux plus riches et aux entreprises continuent.
Au cœur de l'actualité, il y a la réouverture des restos du cœur et des banques alimentaires : tout le monde sait que ce sont les retraités qui les fréquentent le plus, car la pauvreté explose ! Le recul de leur pouvoir d'achat les plonge de plus en plus nombreux dans la misère. C'est inadmissible dans un monde où règne l'opulence et le gaspillage chez les plus riches !
La CGT vous appelle à rejoindre les manifestations prévues le 13 octobre 2011 pour exprimer vos revendications et vos exigences.
PLFSS 2012, Le senat refuse la rigueur
Article CGT
En première lecture, le Sénat avait considérablement modifié le projet de loi de financement de la sécurité sociale voté à l'assemblée nationale, notamment en prévoyant l'ajout de 5 milliards d'euros de recettes et en supprimant les mesures socialement les plus injustes.
Le gouvernement, soutenu en cela par les députés UMP, ont fait le choix de supprimer toutes les avancées obtenues par le Sénat, préférant se priver de mesures de financement pérenne et reposant sur le principe d'une meilleure répartition des richesses au bénéfice de mesures insuffisantes. Mais surtout, ces mesures portent essentiellement sur les ménages et les salariés, à l'image du gel des prestations familiales, de l'accélération de la contre-réforme des retraites et de la hausse de la CSG.
Le Sénat, en adoptant une motion soumise à l'Assemblée Nationale, et rejetant de fait le PLFSS, a envoyé un signal fort au gouvernement, lui signifiant qu'il refusait les mesures de rigueur qu'il comporte.
Sans aucune illusion sur le prochain vote de l'Assemblée Nationale, La CGT se félicite toutefois de la décision de la majorité des sénatrices et sénateurs, qui renvoie aux députes de la majorité présidentielle, la responsabilité d'engager un plan de rigueur sociale pouvant conduire à terme à une véritable récession et pour le moins à la poursuite de la politique d'affaiblissement de la sécurité sociale, tournant ainsi le dos au programme national de la résistance.
La CGT affirme que d'autres choix sont possibles pour le financement de la Protection Sociale, et appelle les salariés à participer massivement aux manifestations et rassemblements interprofessionnels le 13 décembre 2011 organisés par l'intersyndicale CGT, CFDT, FSU, UNSA et Solidaires.