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jeudi 26 mai 2011 à 9h

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Urgent - Occupation en cours de Standard & Poor's !

Voir ici : https://paris.demosphere.net/node/24667


Action Anti-G8 à Paris

Dans le cadre du FRAP 2011

Nous, jupes roses et sans-culottes, cagoules et bonnets, mitaines et foulards imbibés de citron, masques de latex et lunettes de plongée, communiquons à tou.te.s notre volonté de passer à l'action, ce jeudi 26 au matin, contre la finance organisée et ses réseaux mafieux. Nous appelons une horde débonnaire et clandestine à venir nous rejoindre le jeudi 26 mai à 9h à la Rotonde de la Villette (Métro Stalingrad) pour un départ groupé en direction d'un symbole bien connu de la manigance capitaliste, en vue de son occupation.

Nous avertissons copains et copines que le risque juridique sera faible, mais que la jouissance sera grasse, car nous avons prévu de nous maintenir dans ledit lieu jusqu'à la dissolution de la dette grecque et du déficit de la sécu française.

Nous avons prévu de monopoliser l'espace, d'y faire du boucan et d'y jeter des paperasses, d'y crier notre mépris pour le pognon et la magouille. Toute participation insolente et désinvolte de votre part ne nous rendra que plus forts et plus aguerris pour les batailles suivantes.

Prenez avec vous tout ce qui agace les nanti.e.s et les cadres, qui rend nauséabond l'atmosphère et réjouit les compagnon.ne.s révolté.e.s.

Jeudi 26 mai à 9h00 pétante,

Place de la rotonde (Métro Stalingrad)

Premiers signataires :Collectif des Allumés de la Fraude (CAF), Organisation des Téléspectateurs Anarco-Nihilistes (OTAN), Fédération Malgache des Insoumis (FMI), Groupe Invivable des Garçonnières du Nébraska (GIGN), Union Nécrosée des Lessiveurs de Parpaings, Association des fossoyeurs du Pole Emploi, Le collectif "Bien Assez de Conneries !" (BAC), le Cercle des Amis de l'Intifada, l'Union Radicale Survivre SAns Fessebouc (URSSAF), L'Internationale vegan pour une revanche des animaux, Collectif "Vivons bien, vivons couchés", le Syndicat Démocrate Individualiste contre la Guerre (SDIG) et le Syndicat Démocrate pour l'Abolition du Téléthon (SDAT)...

Source : programme du FRAP ci-dessous
Source : http://paris.indymedia.org/spip.php?article68...


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Communiqué de presse

Action d'occupation contre le G8 et le système économique mondialisé.

Étendre le terrain de jeu des multinationales, mondialiser l'austérité pour les peuples tout en "sauvant les banques" : voilà ce qui se joue derrière les réunions du G8 et du G20 qui se tiennent cette année en France.

C'est pour dénoncer cette marche forcée vers un système économique dont les ravages sociaux et environnementaux sont, jour après jour, toujours plus évidents, que des militant-e-s engageront une action d'occupation le 26 mai au matin à Paris.

Après s'être rassemblé-e-s place de la Rotonde à Stalingrad, nous nous dirigerons vers une cible symbolique du système financier actuel.

Nous tenterons d'occuper cet acteur de la mondialisation néolibérale pour dénoncer ses méfaits, les conséquences de son activité sur nos vies, et ce à quoi nous nous opposons quotidiennement : ce système économique et politique qui favorise les multinationales, les banques et les institutions financières au détriment des peuples et de l'environnement.

Nous espérons vous rencontrer lors de cette action.

Nous vous donnons donc rendez vous jeudi 26 mai à 9H00, place de la rotonde, métro Jaurès ou Stalingrad.

Source : message reçu le 24 mai 00h


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Le G8 est partout ! Nous aussi !

Ne les laissons pas décider pour nous !

La rue est grise. Comme chaque matin vous vous enfilez dans les couloirs étroits du métro ou entre les files de voitures crachant leurs hydrocarbures. Des flots d'hommes et de femmes en costard-cravates se pressent pour rejoindre leurs bureaux en haut de hautes tours de verre et vous bousculent sur leur passage, le regard vide et les oreilles recouvertes de leurs écouteurs.

Vous pensez à la vieille dame qui cherchait de quoi manger dans les poubelles de votre immeuble ce matin, au jeune gars qui vous a demandé de l'argent tout à l'heure à côté de la borne velib,

Puis vous vous dites tout à coup que la ville est bien laide, que votre loyer est bien cher, que l'âge de la retraite est bien loin, que votre salaire est bien bas et que votre temps libre est bien rare…

Morose le quotidien ?

Grisonnante la réalité du monde capitaliste ?

Envie de changement ?

Si vous avez déjà rêvé de gueuler à tue-tête que cette vie n'est pas celle que vous avez choisie, pensé à faire tomber les tours de bureaux qui barrent l'horizon, fantasmé d'arracher la cravate rouge et bleue de votre patron ou de jeter votre télé par la fenêtre, ou simplement frémi de plaisir à l'idée de danser au milieu de la rue en vous fichant totalement du code de la route, alors vous avez sans doute votre place parmi nous !

Du 26 au 28 mai 2011, rejoignez-nous
pendant deux jours de pur anticapitalisme !

  • jeudi 26 mai 2011 9h00 - ACTION MASSIVE CONTRE LA FINANCE, 9h00 pétante Place de la Rotonde, Métro Stalingrad
  • jeudi 26 mai 2011 19h30 - Débat « Enjeux et résistances face au G8 », à 19h30 à la Petite Roquette (6 Rue Saint Maur, Paris 11e)
  • vendredi 27 mai 2011 18h00- PARADES ANTI-G8 dans la désobéissance et l'impertinence, 18h00, Métro Belleville

Plus d'information sur les mobilisations pendant et après le G8 sur :
http://nog2011.noblogs.org
ou par mail à infoparis_nog2011@riseup.net

Nous sommes le peuple des cagoules noires et des nez rouges, des froufrous roses, des salopettes bleues et des feux d'artifices. Profondément anticapitalistes, antisexistes, antiracistes et antifascistes, nous avons décidé pendant deux jours de récupérer l'espace public et d'y déployer notre rage de vivre et notre fièvre de liberté ! Nous attendons un milliard de participant-e-s. Des bataillons de cosaques, des soviets de prolétaires, des foules de tafiolles et de transpédégouines, des bateaux de clandestin-e-s, des hordes de teufeur-euse-s et des terroristes en congé se joindront à nous pour célébrer la fin de l'ère capitaliste et l'abolition des marchés financiers !

Ce qui nous anime, c'est la colère et la joie d'être uni-e-s dans la lutte contre le système économique capitaliste, responsable de la mort de tant de belles choses et résolument opposé à la liberté des êtres humains.

Crises économiques, licenciements et chômage, harcèlement au travail et salaires de misère, pollution et destruction de l'environnement, omniprésence policière et vidéosurveillance, guerres économiques et apartheids sociaux, centres de rétention et expulsions, urbanisme décadent, individualisme et destruction des liens sociaux, etc.

Depuis tant d'années nous supportons l'agressive colonisation du libéralisme économique, qui prospère sur la destruction et l'exploitation des peuples, le démantèlement des systèmes de protection sociale et la vente d'armes aux régimes dictatoriaux. L'impérialisme économique, qu'il soit américain ou européen, s'est imposé comme modèle unique de société : piller la majeur partie du globe pour permettre à une petite minorité de choisir sa « destinée », c'est l'idéologie dominante dans les sphères politique et économique de notre société. Amérique latine, Sous continent Indien, Proche-Orient et Afrique sont depuis trop longtemps les souffre-douleurs de notre modèle de société égoïste et profondément ethnocentré.

Après avoir sucé les richesses du monde en faisant tourner à plein régime une industrie énergivore et dégueulasse, 10% d'escrocs et de profiteur-euse-s s'organisent depuis les années 1970 pour s'enrichir sur la dette et spéculer sur les dernières ressources encore disponibles, quel qu'en soit le prix à payer pour les 90% de la population restante.

Et lorsque les peuples du Sud et de l'Est viennent justement frapper à notre porte pour exiger leur dû ou trouver un refuge loin des guerres que nos élites ont provoqué chez eux, l'Occident remet sur pieds des camps pour étrangers (centres de rétention), engage des milices frontalières (Frontex), s'enferme derrière des murs technologiques et négocie avec tous les dictateurs des pays limitrophes pour bloquer l'afflux de ces immigrant-e-s légitimes.

Toutes ces choses nous écœurent quotidiennement, alors nous les vomiront durant ces deux jours, avec allégresse et boucan !

Parce qu'il est hors de question de laisser 10% d'arrivistes continuer à pourrir notre monde ! Parce que nous voulons abolir le G8, l'Organisation Mondiale du Commerce, le Fond Monétaire International et la Banque Mondiale ! Parce que nous ne sommes pas des esclaves ni des produits de consommation…

Nous danserons sur les ruines de leur systeme !

Prenez un congé de deux jours, libérez vous de l'étreinte du travail et venez nous rejoindre dans ce foutoir organisé !

Capitalistes, du balais !

Concerts :

  • Dubamix [Dub]
  • Stupid Girl [Slam]
  • 40 23 [Punk]
  • Sending All Processes The Kill Signal (Allemagne) [Digital Hardcore]
  • 0101 / LaHP [Tekno Speedcore]

Source : http://nog2011.noblogs.org/?p=507


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Festival des Résistances et des Alternatives à Paris

FRAP 2011 - du 25 mai au 8 juin
http://frap2011.org

ÉDITO
LUTTOPIE : LUTTES, AMOURS ET FANTAISIE !

Mai 2011 : qui se souvient encore que cet automne des millions de personnes sont descendues dans la rue ! Il est vrai que ce fut de manière inattendue, car qui aurait pu croire qu'une stratégie de grève de 24 h à repétition, organisée d'en haut par des centrales syndicales, remporterait un tel succès ? Deux mois et demi d'agitation ! Le FESTIVAL DES RÉSISTANCES ET DES ALTERNATIVES À PARIS, qui chaque année essaye de faire le point sur les luttes en cours, reflète cette parenthèse dans le temps de l'acceptation sociale. De ce mouvement, il reste ce foisonnement souterrain d'initiatives sur Paris, ces multiples rendez-vous qui tous les jours donnent des migraines à celles et ceux qui veulent être là où les luttes sont. Nucléaire, gaz de schiste, éducation, Rroms, etc. Malheureusement, à l'image des journées de cet automne qui ne surent pas devenir "mouvement" poussé par la base, toutes ces luttes restent émiettées et dans un cadre bien national. Cette année, le FRAP a donc décidé de se joindre aux réseaux qui dénoncent le G8-G2O et de se donner un caractère plus international en revenant sur les luttes en Afrique et au Moyen-Orient, mettant en lumière la Russie antifasciste, les luttes populaires en Amérique latine, etc. Comme à son habitude, pour battre en brèche les cloisonnements, le festival se veut cocktail entre individus et collectifs, entre générations, au-delà de nos milieux sociaux. Débats, actions, repas, musique, théâtre, nuit de projection, etc. : il ne saurait y avoir de cadre établi pour les journées du FRAP: sexualité, art et politique, critique du sport, LUTTOPIE se doit d'être globale. Et enfin, en cette période préélectorale, la dernière journée sera consacrée à un atelier de préparation à la grève générale car il faut préparer le futur ! Le programme du FRAP sera marqué du sceau de notre fantaisie car la résistance n'est pas un sacerdoce. Il sera aussi dédié à nos amours car enfin, nos désirs doivent être à la hauteur de nos révoltes comme nos révoltes à la hauteur de nos désirs !

CHARTE DU FRAP

Soutenir les luttes et les alternatives, créer un espace public de réflexion, de rencontre, d'expérimentation, de créativité et de fête.

Chaque année, des individu-e-s, des associations, des squats et des collectifs préparent au sein d'assemblées générales organisatrices, le Festival des Résistances et des Alternatives à Paris (FRAP).

D'ou vient le FRAP ?

Les "Festivals des Résistances" apparaissent à la fin des années 90 à Limoges, puis à Rennes (1999) et Grenoble (FRAKA, Festival de Résistances et d'Alternatives au Kapitalisme,1999). En 2001, cet engagement s'étend sous des noms différents à Gap, Angers, Bayeux, Lyon, Brest, Saint-Etienne, Dijon et Paris. Des fils se tissent entre ces festivals, mais les échanges restent limités. Tous ne renouvellent pas l'expérience. Les organisateurs-trices des FRA ne souhaitent pas créer de coordination nationale, mais décident parfois de mutualiser leurs expériences. En 2003, le FRAP est en lien avec le FRAKA de Grenoble et le Festival des Résistances et des Alternatives de Saint-Etienne. Depuis 2004, des festivals ont lieu à nouveau à Grenoble, à Lyon ou à Nantes.

Pas de subvention !

Le FRAP s'auto-finance grâce à la libre contribution de chacun et est fidèle aux principes de gratuité, d' accès et de prix libres. Un but du FRAP est de mutualiser des moyens humains et techniques à notre disposition (récup', glanage, auto-production) tout au long de l'année, pour mettre en place un projet commun. Ce faisant, le FRAP démontre qu'on peut faire des choses avec un petit budget et dément l'idée reçue selon laquelle, plus on a d'argent plus on a de moyens. Cette pratique d'échange et de solidarité fait que nous, artistes, squatteurs, militants, associations, collectifs, syndicats et individus, gagnerons ensemble en autonomie. Certaines organisations subventionnées participent au FRAP, mais le FRAP lui-même n'est pas subventionné.

Agir hors du champ électoral !

Le deuxième élément indiscutable de l'identité du FRAP est un positionnement contre le spectacle électoral. Jusqu'en 2002, le Festival a eu lieu au moment d'élections nationales. Un des buts du FRAP est de proposer des alternatives au modèle présenté par les candidats et journalistes. La conséquence première de ce positionnement est de refuser des groupes qui veulent participer au FRAP pour soutenir un parti ou une candidature à des élections. Sous le principe de zone d'autonomie temporaire, le FRAP se réapproprie l'espace public. A la fois éphémère comme lieu de discussions, d'échanges, de propositions, c'est aussi un espace de respiration sociale, de partage et de construction d'alternatives plus tenaces. Comme le militantisme n'est pas un ascétisme, la fête et les formes d'expression artistiques, anti-répressives et (ré)créatives participent à la rencontre et à l'élaboration collectives des résistances.

Vers une organisation collective et autogestionnaire de l'événement.

Le FRAP est organisé collectivement, avec des assemblées générales décisionnaires non-hiérarchiques. C'est là que sont discutées toutes les propositions et qu'ont lieu les débats entre participants. L'organisation est donc décentralisée et autogérée. Les lieux de réunions et de festivités correspondent à sa volonté de subversion et d'indépendance. Le travail préparatoire en ateliers rend compte en assemblée générale de ses propositions de réflexions et d'actions. C'est une double revendication de contenus théoriques et de réalisations communes. Cependant, le FRAP ne se contentera pas d'une « critique de la vie quotidienne » mais vivra quotidiennement sa critique. Ici, il y a un vouloir-vivre le monde pour le changer et un vouloir-changer le monde pour y vivre. Le FRAP réclame aussi son éclectisme. Cela ne veut pas forcément dire chercher le consensus à tout prix. Le FRAP tente de mêler diverses approches du militantisme ou de l'engagement, à provoquer des rencontres inattendues avec d'autres modes de vie, de pensée, d'action...

Le FRAP est son propre média

Le FRAP revendique l'autonomie dans sa communication. La récupération par les média dominants des discours et des images des luttes implique que nous fassions notre propre communication par l'affichage, la diffusion de programmes, l'annonce des thématiques sur les médias alternatifs. La continuité des FRAP et la circulation d'informations toute l'année permettent une mise en réseau informelle et pourtant durable.

Source : message reçu le 31 mai 21h
Source : message reçu le 28 mai 12h
Source : message reçu des organisateurs le 11 mai 11h
Source : http://frap.samizdat.net/
Source : http://frap.samizdat.net/#charte
Source : http://letohubohu.free.fr

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/17292