dimanche 25 novembre 2007 (heure non définie)
grèves, occupations et blocages dans plusieurs universités - LRU, loi Pécresse
https://paris.demosphere.net/rv/11241
pour des informations plus à jour voir ici (mois de décembre)
Grèves, occupations et blocages
Des grèves occupation et blocages ont lieu dans plusieurs universités de la région Parisienne. Il nous est difficile de suivre l'évolution et toutes les décisions des AG. Les infos ci-dessous sont très incomplètes, n'hésitez pas à les compléter: cont act@pari s.demosp here.net
Quelques infos:
Novembre
Lundi 19 - 6h du matin - Blocage Paris 7 Denis Diderot - Métro Bibliothèque François Mitterand
Lundi 19 - 7h30 du matin - Paris-10 Nanterre - Journée contre la répression , Audeoud démission!
Lundi 19 au matin - Paris-13 Villetaneuse - blocage et AG (midi) voir ici
mardi 20 - Paris 13 - Villetaneuse - blocage décidé en AG (du lundi 19)
mardi 20 - 14h - Place d'Italie - manifestation (plus d'infos et RDV précis ici) - à l'appel de la coordination nationale de Tours (voir ci-dessous)
mercredi 21 - 11h - Paris 10 - Nanterre - AG (voir blog AGEN)
mercredi 21 - 12h - Cergy-Pontoise - Site des Chênes - AG Mercredi - Lieux envisagés: Maison des Etudiants (RDC Tour des Chênes) OU Amphi Scelle (source)
mercredi 21 - vers midi ? - Paris 13 - Villetaneuse - AG
jeudi 22 - Paris 13 - Villetaneuse - blocage jusqu'au lundi 26 midi - voté en AG le mercredi 21 (confirmé)
jeudi 22 - 10h - Paris 3 - Censier - AG (source)
jeudi 22 - 12h - Cergy-Pontoise - Site des Chênes - Amphi Planiol - AG (source)
jeudi 22 - 12h - Paris 13 - Villetaneuse - AG des personnels - Amphi D Galilée (confirmé)
jeudi 22 - 15h - Sorbonne - manifestation (précisions ici) - journée de grève et de manifestation étudiante et lycéenne à l'appel de la coordination nationale de Tours
jeudi 22 - 16h - action pour le logement étudiant (voir ici)
vendredi 23 - Paris 7 - Paris Rive Gauche - blocage jusqu'au 26 voté par l'AG du 21 (bilan FSE ci-dessous)
vendredi 23 - Paris 8 - Saint Denis - blocage jusqu'au 26 voté par l'AG du 21 (bilan FSE ci-dessous)
vendredi 23 - 12h - Paris 13 - Villetaneuse - AG - amphi 5 (confirmé)
vendredi 23 - Paris 13 - Villetaneuse - blocage jusqu'au lundi 26 midi - voté en AG le mercredi 21 (confirmé)
samedi 24 - Lille - Coordination Nationale
dimanche 25 - Lille - Coordination Nationale
lundi 26 - heure? - Paris 7 - Paris Rive Gauche - AG (bilan FSE ci-dessous)
lundi 26 - 12h - Paris 13 - Villetaneuse - AG et blocage (jusqu'à l'AG) - (confirmé)
mardi 27 - Paris 7 - Diderot - blocage et occupation (voir ici)
mardi 27 - Paris 13 - Villetaneuse - blocage jusqu'au mercredi 28 midi - voté en AG le lundi 26 (confirmé)
mardi 27 - 13h - (annulé?) - rassemblement devant l'assemblée nationale
mardi 27 - 14h - République - manifestation
mardi 27 - 18h - manifestation à Saint Denis - Paris-8
mercredi 28 - 12h (heure à confirmer) - Paris 13 - Villetaneuse - AG
mercredi 28 - 12h - INALCO - AG - (plus de précisions ici) - l'AG aura lieu au centre Dauphine
jeudi 29 - Paris 13 - Villetaneuse - blocage (confirmé)
jeudi 29 - 15h - BNF - manifestation
vendredi 30 - Paris-10 Nanterre - projections débats - journée "Banalisée"
vendredi 30 - 12h - Paris 13 - Villetaneuse - AG amphi 5 (confirmé)
(mois de décembre, voir ICI)
Voici quelques sites ou vous trouverez des informations (pas toujours à jour et pas toujours complètes)
CNT éducation : point au jour le jour sur La mobilisation des facs
http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1437
indymedia paris - forum ou circulent des infos
http://paris.indymedia.org (site parfois hors service)
Eurowiki - regroupe des informations sur les mobilisations
http://www.eurowiki.com/wiki/index.php?title=Accueil
Comité Paris-13 - infos sur la mobilisation à Paris 13 - Villetaneuse et aussi des infos plus générales (voir forum)
http://comiteparis13.xoo.it
AGEN - Paris 10 - Nanterre: infos sur Paris-10 et aussi plus générales
http://agen-nanterre.over-blog.com
N'hésitez pas à nous signaler d'autres sites avec des informations à jour (cont act@pari s.demosp here.net)
Appel de Lille de la Coordination Nationale Étudiante (24-25 Nov.)
Nous, étudiants de 67 universités, réunis en Coordination nationale les 24-25 novembre 2007 à Lille, adoptons l'appel suivant.Plus de la moitié des universités sont en blocage total ou partiel et plus de 60 universités sont touchées par la mobilisation.
Nous rejetons la LRU parce qu'elle signifie la privatisation de l'enseignement supérieur. L'introduction de financements privés va renforcer les inégalités entre universités et filières et va permettre une mainmise du patronat sur le contenu des formations. L'université n'est pas responsable du chômage, et adapter l'université aux exigences du "monde du travail" ne rapprochera pas les étudiant-es de l'emploi : la professionnalisation est au contraire le plus court chemin vers la déqualification et vers la précarité. La LRU implique aussi la précarisation des statuts des enseignants et personnels, et la transformation des présidents d'université en véritables managers.
Nous refusons la logique d'autonomie financière, qui implique le désengagement financier de l'État, et donc l'augmentation à terme des frais d'inscription. Nous refusons également l'instauration d'une pré-sélection à l'entrée de l'université, qui remet en cause l'accès de tous à l'université.
La ministre Pécresse a récemment annoncé le déblocage de moyens pour les étudiants en 1er cycle (réorientation, tutorat), ainsi que la suppression des cautions pour le logement... en échange d'un « retour au calme » sur les campus. Cela prouve que le gouvernement voit bien qu'il y a un problème dans les universités, et qu'il a peur du mouvement étudiant. Mais ces annonces ne répondent pas au problème central : la LRU, et les dangers qu'elle nous promet. C'est pourquoi nous demandons au bureau national de l'Unef de prendre clairement position pour l'abrogation de la loi Pécresse, et de cesser toute négociation jusqu'au retrait de cette loi.
La LRU n'est ni amendable, ni négociable, que ce soit sur un plan local ou national. Depuis le début de la lutte, c'est la position de toutes les assemblées générales et de la coordination nationale, seules instances représentatives des étudiant-es mobilisé-es.
Si nous nous battons pour l'abrogation de la LRU, c'est parce que nous nous battons pour le droit à l'éducation pour tous, et contre la destruction du service public. Étudiants et lycéens, avec la LRU et les 11 500 suppressions de postes dans l'Éducation, c'est notre avenir qui est menacé. Exiger l'abrogation implique donc de lutter pour une augmentation massive du budget de l'enseignement supérieur, pour la création des milliers de postes dont il y a besoin, pour de vrais diplômes nationaux reconnus dans les conventions collectives, pour l'égalité entre Français-es et étranger-es dans l'accès aux études. Cela implique aussi de lutter pour une augmentation massive des aides sociales, et d'être solidaires des salarié-es qui luttent en ce moment pour une amélioration de leur pouvoir d'achat.
Il est possible de gagner, de faire reculer le gouvernement sur nos revendications. SNCF et RATP, Air France, EDF-GDF, avocats, salariés de la fonction publique... Sarkozy a beau dire qu'il ne reculera pas face à nous, lui et son gouvernement ont été affaiblis par les grèves. La réussite de la journée de grève du 20 novembre a montré qu'il existait une volonté de lutte dans de larges secteurs de la jeunesse et du monde du travail. Les cheminots en particulier ont montré que lutter contre Sarkozy et sa politique était possible.
En effet, la LRU n'est pas une loi isolée mais fait partie d'un contexte de casse généralisée du service public dûe à une libéralisation grandissante de la société et de l'économie française, ce que nous condamnons.
Pour cela, la coordination nationale appelle les étudiant-es à approfondir et amplifier la mobilisation dans les campus, à renforcer les liens entre personnels, enseignants et étudiants. Les lycéens doivent se mobiliser encore plus massivement. Et lycéens et étudiants doivent chercher la convergence avec les travailleurs, en premier lieu ceux de l'Éducation nationale, notamment dans les universités et dans les lycées.
La plupart des présidents d'université étant en faveur de la LRU, ils n'hésitent pas à recourir à la répression pour briser la mobilisation. Les fermetures administratives, les interventions policières... ne répondent pas à de prétendus « problèmes de sécurité » : elles visent à nous empêcher de nous mobiliser, c'est-à-dire nous priver de notre droit de nous révolter. Nous condamnons toutes les interventions policières et les arrestations. Nous exigeons l'amnistie de tous les inculpés des mouvements sociaux, y compris ceux du mouvement cheminot. Nous exigeons la réouverture de toutes les universités fermées administrativement, et le retrait de toutes les forces de police qui occupent actuellement des universités.
Nous réclamons la démission des présidents d'universités ayant fait appel à la répression et collaboré à l'expulsion de sans-papiers.
Suspendre les cours est le seul moyen efficace pour que tous les étudiant-es, notamment les boursiers, puissent se réunir et décider ensemble de se mobiliser. Sans blocages votés dans des assemblées générales massives, les étudiants ne disposent pas réellement de droit de grève. Sans occupation des locaux, ils ne disposent pas véritablement du droit de se réunir. Face aux tentatives de faire reprendre les cours par l'intermédiaire des référendums, nous réaffirmons la seule légitimité des assemblées générales pour décider des suites du mouvement : c'est dans les AG que les informations, les différents points de vue peuvent être échangés et que les étudiant-es peuvent voter en connaissance de cause. C'est aux grévistes d'organiser eux-mêmes la prise de décision et non aux présidences d'université, qui pour la plupart soutiennent la réforme.
Nous appelons donc au boycott des votes organisés par les administrations universitaires.
Nous exigeons la réouverture de toutes les universités fermées administrativement, et le retrait de toutes les forces répressives (polices, vigiles privés...) qui occupent actuellement les universités.
Leur projet est de détruire l'ensemble des acquis sociaux. Face à ce projet, c'est ensemble que nous gagnerons : nous devons construire un mouvement d'ensemble des jeunes et des salariés pour riposter à l'offensive du gouvernement.
Nous appelons à un véritable service public dans tous les domaines : éducation, santé, transports, protection sociale ce qui implique un réengagement massif de l'État dans le financements de l'enseignement supérieur et la recherche, la titularisation des précaires, l'augmentation des salaires et du point d'indice dans la fonction publique....
Nous reprenons l'appel de la coordination de Tours à la journée de mobilisation mardi 27 novembre.
Nous appelons à faire du jeudi 29 novembre une manifestation nationale étudiants/lycéens.
Nous appelons à une journée nationale de solidarité avec les sans-papiers le lundi 3 décembre.
Nous proposons une prochaine journée de mobilisation interprofessionnelle le mardi 4 décembre.
Nous rejoindrons toute initiative proposée par les salariés en grève : leur combat est aussi le nôtre.
Nous appelons tous les jeunes et les salarié.es à se saisir de ces dates pour nous rejoindre dans la grève. Nous appelons à la tenue de réunions interprofessionnelles dans toutes les villes.
Source : message reçu
Etat de la mobilisation dans les universités, au jeudi 22 novembre (FSE)
Source : FSE Paris, via indymedia paris
Etat de la mobilisation dans les universités lundi 19 novembre
Point effectué par la FSE Paris
41 universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants (ou fermés administrativement) : Paris I (site de Tolbiac), Paris III, La Sorbonne, Clignancourt Paris IV, Paris VII, Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Paris XIII Villetaneuse, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Rennes II, Toulouse II le Mirail, Toulouse III Rangueil, Pau, Perpignan, Aix-Marseille I (sites d'Aix et Marseille), Lyon II, Montpellier II, Montpellier III, Lille III, Limoges, Brest, Le Havre, Bordeaux I, Bordeaux II, Bordeaux III, Amiens, Angers, Metz, Nancy II, La Rochelle, Dijon, Grenoble III, Orléans, Reims, Saint Etienne, Valenciennes, Poitiers, Arras
Le Snesup (syndicat majoritaire chez les enseignants chercheurs) appelle, à partir de vendredi 16 novembre, à la tenue d'AG de personnels afin de voter la grève.
Lundi 19 novembre, au moins 6 nouvelles universités ont rejoint la grève avec blocage : Clignancourt Paris IV, Paris VII, Rennes II, Poitiers, Bordeaux I, Arras ( le site de Marseille d'Aix en Provence). La moitié des universités est désormais en grève avec blocage. Et la liste va s'allonger demain avec des piquets bloquants annoncés à Rennes I, Clermont, Besançon, Toulouse I, Lille I
Région parisienne
Tolbiac Paris I [GREVE AVEC BLOCAGE] : le centre est en grève (avec piquets) depuis mardi 30 octobre. Depuis cette date, la présidence de Paris I multiplie les actes de répression (avec l'appui unanime des directeurs d'UFR qui affichent leur "solidarité totale" avec la présidence) : fermetures administratives (du vendredi 2 novembre au mardi 6 novembre, jeudi 8 novembre, samedi 10 novembre), intervention policière (mercredi 7 novembre à 22h), communiqués mensongers. Malgré la fermeture administrative, les grévistes ont pu rentrer dans le centre lundi 5 novembre. Mercredi 7 novembre, une AG de 1300 étudiants a revoté les piquets de grève à une large majorité, ainsi que l'occupation. Vendredi 9 novembre, une nouvelle AG a élu 5 mandatés à la coordination nationale (FSE, SUD, non syndiqués). La présidence a décidé d'organiser un référendum électronique ( ! !) du mardi 13 novembre au jeudi 15 novembre. Mardi 13 novembre, l'AG de 1300 étudiants a reconduit la grève avec blocage à une écrasante majorité, jusqu'à mardi 20 novembre. L'AG a également voté le boycott du référendum électronique et la démission du président de Paris I. Mercredi 14 et jeudi 15 novembre, fermeture administrative. Fac réouverte vendredi avec la remise en place des piquets de grève.
La Sorbonne [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 6 novembre, une AG d'au moins 300 étudiants votent la grève avec piquets de grève à une nette majorité. Le vote sur l'occupation atteint tout juste 50%. Plus d'une centaine d'étudiants occupent la Sorbonne, avant une intervention policière vers 22h. La grève n'est pas effective pour le moment. Prochaine AG mardi 13 novembre. Pas de délégué à la coordination nationale car pas de nouvelle AG depuis mardi 6 novembre. Jeudi 8 novembre, manifestation sauvage (environ 1000 étudiants) qui atteint la Sorbonne. 50 personnes parviennent à rentrer malgré le barrage de flics, avant d'être évacués. Ensuite, blocage des voies à gare du nord pendant 1h30. Mardi 13 novembre, AG de plus de 400 étudiants a voté la grève avec blocage et occupation. Jeudi 15 novembre, AG de 600 étudiants a voté à une écrasante majorité le blocage et l'occupation. Jeudi soir, la police est intervenue pour virer les 150 étudiants qui occupaient le site. Vendredi matin, la police est intervenue très violemment, a cassé les piquets de grève et a arrêté un étudiant.
Censier Paris III [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 13 novembre, AG d'environ 700 personnes a voté la grève avec blocage. Prochaine AG jeudi 15 novembre. Jeudi 15 novembre, AG de 600 personnes votent la reconduite du blocage à une majorité plus large que mardi.
Clignancourt Paris IV [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 6 novembre, une AG d'environ 120 étudiants vote la grève avec blocage à l'unanimité moins 4 voix. Mercredi 7 novembre, une AG de 400 étudiants reconduit le blocage à une courte majorité (187 contre 165). Lundi 12 novembre, une AG de plus de 600 étudiants a voté la levée du blocage (par 10 voix d'écart). Vendredi 16 novembre, une AG d'une centaine de personnes a voté la grève avec blocage.
Malesherbes Paris IV : Mercredi 7 novembre, AG à 70. Election d'un délégué (FSE) observateur pour la coordination nationale de Rennes. Mardi 13 novembre, AG d'environ 500 étudiants ; la grève avec blocage a été rejeté à une courte majorité (une cinquantaine de voix).
Paris VI Jussieu : Jeudi 8 novembre, une AG d'environ 300 étudiants (plus une vingtaine de personnels) a décidé de la mise en place de barrages filtrants lundi 12 novembre.
Paris VII (Paris Rive Gauche) [GREVE AVEC BLOCAGE] : Jeudi 8 novembre, AG d'environ 300 étudiants. Mardi 13 novembre, AG de plus de 500 étudiants vote la grève avec blocage à partir de lundi 19 novembre. Lundi 19 novembre, AG de 500 étudiants a reconduit le blocage jusqu'à mardi.
Paris VIII Saint Denis [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 6 novembre, AG d'environ 500 personnes. Mercredi 7 novembre, AG de 400 personnes. Lundi 12 novembre, AG de 800 à 1000 personnes vote la grève avec blocage et occupation. Mardi 13 novembre, une nouvelle AG de 500 personnes a reconduit le blocage.
Nanterre Paris X [GREVE AVEC BLOCAGE] : Jeudi 8 novembre, une AG de 800-1000 étudiants a voté la grève avec piquets de grève (615 POUR, 199 CONTRE), ainsi que l'occupation. Vendredi 9 novembre, les bâtiments A, B, C, D, E, L ont été bloqués. Dans les bâtiments F (droit) et G (économie), des piquets de grève filtrants ont été installés. Lundi 12 novembre, les forces de l'ordre ont pénétré dans le campus, cassé (temporairement) les piquets de grève et gazé des étudiants ; AG de 1500 étudiants qui a reconduit le blocage. Mardi 13 novembre, blocage de l'ensemble du campus ; à 10h, les CRS ont matraqué et délogé les étudiants qui bloquaient le bâtiment de droit. Les étudiants de l'UFR de STAPS ont voté la grève.
Créteil - Paris XII : Jeudi 8 novembre, une AG de 200 personnes s'est prononcé pour l'abrogation de la loi Pécresse (la motion a été portée au CA qui l'a adopté ... ainsi que deux autres motions : une motion "fixe les principes qui présideront à la mise en oeuvre de la loi", et l'autre motion valide les nouveaux statuts et réglement intérieur de l'université ! !). Mardi 13 novembre, AG a mis en place des barrages filtrants.
Villetaneuse - Paris XIII [GREVE AVEC BLOCAGE] : AG mercredi 7 novembre (élection de deux délégués à la coordination nationale). Mardi 13 novembre, une AG de plus de 300 personnes a voté la grève avec blocage et occupation (la direction de l'UNEF s'est prononcé contre) par 205 voix contre 83.
Evry : Lundi 12 novembre, AG de 300 étudiants a voté la grève.
Cergy Pontoise : Mardi 13 novembre, AG de 200 étudiants a voté la grève
Marne la Vallée : Jeudi 8 novembre, AG de 200 personnes.
Saint Quentin : AG de 250 étudiants cette semaine.
IEP Paris : Jeudi 15 novembre, AG de 120 étudiants
EHESS : Mardi 13 novembre, AG d'une soixantaine de personnes a voté l'abrogation de la LRU
Source : http://paris.indymedia.org/article_propose.ph...Appel de la coordination nationale de Tours
Le mouvement étudiant continue de grandir : 28 universités sont bloquées, et de plus en plus d’universités sont touchées par le mouvement. Des interventions policières et des arrestations arbitraires ont eu lieu dans plusieurs villes cette semaine. Nous les condamnons fermement. Mais Sarkozy et les présidents d’université pourront envoyer la police et la gendarmerie tant qu’il veulent contre nous, cela ne nous empêchera pas de nous mobiliser.Nous continuerons la grève jusqu’au retrait de la loi Pécresse parce qu’elle signifie la privatisation de l’enseignement supérieur. L’introduction de financements privés va renforcer les inégalités entre universités et filières et va permettre une mainmise du patronat sur le contenu des formations. L’université n’est pas responsable du chômage, et adapter l’université aux exigences du "monde du travail" ne rapprochera pas les étudiant-e-s de l’emploi : la professionnalisation est au contraire le plus court chemin vers la déqualification et vers la précarité. Nous refusons également l’instauration d’une pré-sélection à l’entrée de l’université.
Pour les présidents d’universités, c’est également la possibilité de recruter des personnels en dehors du staut de la fonction publique, et de gérer la carrière de ces derniers. Nous refusons catégoriquement la généralisation de la concurrence et de la précarité pour les personnels, ainsi que le renforcement des pouvoirs des présidences et du patronat au sein des Conseils d’Administration.
Cette réforme n’est ni amendable, ni négociable, que ce soit sur un plan local ou national. Si nous nous battons pour l’abrogation de la LRU, c’est parce que nous nous battons pour le droit à l’éducation pour tous. Exiger l’abrogation implique donc de lutter pour une augmentation massive du budget de l’enseignement supérieur, pour une augmentation massive des aides sociales, pour de vrais diplômes nationaux reconnus dans les conventions collectives, pour l’égalité entre Françai-e-s et Etranger-e-s dans l’accès aux études.
La journée du 14 novembre montre que la contestation sociale s’amplifie. La grève des cheminots et de la RATP est partie pour durer. Les cheminots, les salariés de la RATP et d’EDF-GDF ont raison de lutter sur la question des retraites. Nous aussi, étudiant-e-s, sommes concernés, car le gouvernement et le MEDEF veulent augmenter la durée de cotisation de l’ensemble des salarié-e-s, à 41 voire 45 ans. Parce que nous ne voulons pas perdre notre vie à la gagner, nous soutenons le mot d’ordre de 37,5 annuités de cotisations pour tous aux côté des cheminots et des salarié-e-s d’EDF, de GDF, de la RATP...
Les salarié-e-s de la fonction publique ont tout autant raison de se mettre en grève contre le démantèlement des services publics, contre les 22 000 suppressions de postes, qui dégradent notamment les conditions d’études des lycéen-ne-s, et pour l’augmentation des salaires. C’est d’embauches dans les services publics dont nous avons besoin : dans les universités mais également dans les écoles, dans les hôpitaux. C’est pourquoi nous soutenons les revendications des salarié-e-s du public : pour des embauches massives, pour la défense des services publics et l’augmentation des salaires.
Suspendre les cours est le seul moyen pour que tous les étudiant-e-s, notamment les boursiers, puissent se réunir et décider ensemble de se mobiliser. Sans blocage, les étudiant-e-s ne disposent pas réellement de droit de grève. Face aux tentatives de faire reprendre les cours par l’intermédiaire des référendums, nous réaffirmons la seule legitimité des Assemblées Générales pour décider des suites du mouvement : c’est dans les AG que les informations, les différents points de vue peuvent être échangés et que les étudiant-e-s peuvent voter en connaissance de cause. Nous condamnons également les fermetures administratives, qui visent à dissuader les étudiants de se rendre sur leur lieu d’étude et de se mobiliser. Etant donné que le mouvement est amené à durer, nous exigeons que les examens soient reportés d’un mois, pour que tous les étudiant-e-s puissent faire valoir leurs droits sans être pénalisés.
Notre mouvement contribue à affaiblir Sarkozy et ses ministres, et c’est une bonne chose. Leur projet est de détruire l’ensemble des acquis sociaux. Face à ce projet, c’est ensemble que nous gagnerons : nous devons construire un mouvement d’ensemble des jeunes et des salarié-e-s pour riposter à l’offensive du gouvernement.
Nous appelons à amplifier et appronfondir la mobilisation par la généralisation des AG et des piquets de grève dans toutes les universités.
Nous appelons les lycéen-ne-s à organiser partout des AG, pour préparer la grève à partir du 20.
Nous ferons tout pour que la journée de grève du 20, aux côtés des salarié-e-s en lutte, soit un succès.
Nous appelons à une journée de grève et de manifestation étudiante et lycéenne le 22.
Nous proposons qu’étudiant-e-s et cheminots, salarié-e-s en lutte d’EDF, de GDF et de la RATP s’organisent ensemble le 21 novembre pour populariser leur grève vis-à-vis des usager-e-s et de la population.
Nous proposons une date de mobilisation interprofessionnelle le 27 novembre aux autres secteurs en lutte. Nous rejoindrons toute initiative proposée par les salariés en grève : leur combat est aussi le nôtre.
Source : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_arti...
Etat de la mobilisation au Jeudi 15 novembre matin
Infos FSE : http://www.luttes-etudiantes.com/
Point réactualisé sur la situation : 37 facs en grève avec blocage (partiel ou total)
Etat de la mobilisation dans les universités jeudi 15 novembre
37 universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants : Paris I (site de Tolbiac), La Sorbonne Paris IV, Paris III, Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Paris XIII Villetaneuse, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Rennes II, Rennes I, Toulouse II le Mirail, Toulouse III Rangueil, Pau, Perpignan, Aix en Provence, Lyon II, Montpellier II, Montpellier III, Lille III, Lille I, Limoges, Brest, Le Havre, Bordeaux II, Bordeaux III, Amiens, Angers, Besançon, Metz, Nancy II, La Rochelle, Dijon, Grenoble III, Orléans
Le Snesup (syndicat majoritaire chez les enseignants chercheurs) appelle, à partir de vendredi 16 novembre, à la tenue d’AG de personnels afin de voter la grève.
Région parisienne
Tolbiac Paris I [GREVE AVEC BLOCAGE] : le centre est en grève (avec piquets) depuis mardi 30 octobre. Depuis cette date, la présidence de Paris I multiplie les actes de répression (avec l'appui unanime des directeurs d'UFR qui affichent leur "solidarité totale" avec la présidence) : fermetures administratives (du vendredi 2 novembre au mardi 6 novembre, jeudi 8 novembre, samedi 10 novembre), intervention policière (mercredi 7 novembre à 22h), communiqués mensongers. Malgré la fermeture administrative, les grévistes ont pu rentrer dans le centre lundi 5 novembre. Mercredi 7 novembre, une AG de 1300 étudiants a revoté les piquets de grève à une large majorité, ainsi que l'occupation. Vendredi 9 novembre, une nouvelle AG a élu 5 mandatés à la coordination nationale (FSE, SUD, non syndiqués).
La présidence a décidé d’organiser un référendum électronique (!!) du mardi 13 novembre au jeudi 15 novembre. Mardi 13 novembre, l’AG de 1300 étudiants a reconduit la grève avec blocage à une écrasante majorité, jusqu’à mardi 20 novembre. Mercredi 14 et jeudi 15 novembre, fermeture administrative
La Sorbonne [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 6 novembre, une AG d'au moins 300 étudiants votent la grève avec piquets de grève à une nette majorité. Le vote sur l'occupation atteint tout juste 50%. Plus d'une centaine d'étudiants occupent la Sorbonne, avant une intervention policière vers 22h. La grève n'est pas effective pour le moment. Prochaine AG mardi 13 novembre. Pas de délégué à la coordination nationale car pas de nouvelle AG depuis mardi 6 novembre. Jeudi 8 novembre, manifestation sauvage (environ 1000 étudiants) qui atteint la Sorbonne. 50 personnes parviennent à rentrer malgré le barrage de flics, avant d'être évacués. Ensuite, blocage des voies à gare du nord pendant 1h30. Mardi 13 novembre, AG de plus de 400 étudiants a voté la grève avec blocage et occupation. Mercredi 14 novembre, le blocage a été effectif. AG jeudi 15 novembre. Situation tendue avec des flics en civil qui rodent.
Censier Paris III [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 13 novembre, AG d’environ 700 personnes a voté la grève avec blocage. Prochaine AG jeudi 15 novembre.
Clignancourt Paris IV : Mardi 6 novembre, une AG d’environ 120 étudiants vote la grève avec blocage à l’unanimité moins 4 voix. Mercredi 7 novembre, une AG de 400 étudiants reconduit le blocage à une courte majorité (187 contre 165). Lundi 12 novembre, une AG de plus de 600 étudiants a voté la levée du blocage (par 10 voix d’écart). Prochaine AG vendredi 16 novembre avec le blocage à l’ordre du jour.
Malesherbes Paris IV : Mercredi 7 novembre, AG à 70. Election d'un délégué (FSE) observateur pour la coordination nationale de Rennes. Mardi 13 novembre, AG d’environ 500 étudiants ; la grève avec blocage a été rejeté d’extrême justesse (une dizaine de voix).
Paris VI Jussieu : Jeudi 8 novembre, une AG d'environ 300 étudiants (plus une vingtaine de personnels) a décidé de la mise en place de barrages filtrants lundi 12 novembre.
Paris VII (Paris Rive Gauche) : Jeudi 8 novembre, AG d’environ 300 étudiants. Mardi 13 novembre, AG de plus de 500 étudiants vote la grève avec blocage à partir de lundi 19 novembre.
Paris VIII Saint Denis [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 6 novembre, AG d’environ 500 personnes. Mercredi 7 novembre, AG de 400 personnes. Lundi 12 novembre, AG de 800 à 1000 personnes vote la grève avec blocage et occupation. Mardi 13 novembre, une nouvelle AG de 500 personnes a reconduit le blocage.
Nanterre Paris X [GREVE AVEC BLOCAGE] : Jeudi 8 novembre, une AG de 800-1000 étudiants a voté la grève avec piquets de grève (615 POUR, 199 CONTRE), ainsi que l'occupation. Vendredi 9 novembre, les bâtiments A, B, C, D, E, L ont été bloqués. Dans les bâtiments F (droit) et G (économie), des piquets de grève filtrants ont été installés. Lundi 12 novembre, les forces de l’ordre ont pénétré dans le campus, cassé (temporairement) les piquets de grève et gazé des étudiants ; AG de 1500 étudiants qui a reconduit le blocage. Mardi 13 novembre, blocage de l’ensemble du campus ; à 10h, les CRS ont matraqué et délogé les étudiants qui bloquaient le bâtiment de droit. Les étudiants de l’UFR de STAPS ont voté la grève.
http://agen-nanterre.over-blog.com/http://agen-nanterre.over-blog.com/
Créteil - Paris XII : Jeudi 8 novembre, une AG de 200 personnes s'est prononcé pour l'abrogation de la loi Pécresse (la motion a été portée au CA qui l'a adopté ... ainsi que deux autres motions : une motion "fixe les principes qui présideront à la mise en oeuvre de la loi", et l'autre motion valide les nouveaux statuts et réglement intérieur de l'université !!). Mardi 13 novembre, AG a mis en place des barrages filtrants.
Villetaneuse – Paris XIII [GREVE AVEC BLOCAGE] : AG mercredi 7 novembre (élection de deux délégués à la coordination nationale). Mardi 13 novembre, une AG de plus de 300 personnes a voté la grève avec blocage et occupation (la direction de l’UNEF s’est prononcé contre) par 205 voix contre 83.
[ajout] Blocage voté le 15/11 pour le vendredi 16 et le lundi 19 au matin. AG prévue le 19/11 midi pour décider de la suite.
Evry : Lundi 12 novembre, AG de 300 étudiants a voté la grève. Prochaine AG jeudi 15 novembre.
Cergy Pontoise : Mardi 13 novembre, AG de 200 étudiants a voté la grève
Marne la Vallée : Jeudi 8 novembre, AG de 200 personnes.
par AGEN publié dans : Luttes étudiantes
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