samedi 17 octobre 2009 à 14h
Rassemblement de solidarité avec les compagnons serbes toujours otages
Deja plus d'un mois que 6 jeunes de belgrades sont otages du gouvernement serbe
https://paris.demosphere.net/rv/9866
Au moins 6 compagnons anarchistes de Serbie, parmis lesquels plusieurs membres de la section serbe de l'AIT (Association Internationale des Travailleurs), dont le Secrétaire de notre organisation internationale, ont été arrêtés le 4 septembre dernier a Belgrade. Depuis, ils sont tenus au secret absolu, sans aucun contact avec l'extérieur. Toute communication leur est interdite.
Ils sont sous le coup de charges particulièrement graves : terrorisme international. Pas moins. Et pourquoi ? Parce qu'un A cerclé a été tagué sur le mur de l'ambassade de Grèce à Belgrade le 25 août dernier, accompagné du jet de deux bouteilles incendiaires qui n'ont pas fonctionné. Après ce qu'a connu dans un passé très proche l'ex Yougoslavie, l'accusation pourrait apparaitre grotesque si ce n'etait ce qu'encourent les compagnons : au moins 15 ans de prison. Et que l'action ait été revendiquée par un groupe anarchiste sans rapport avec nos compagnons ne change rien à l'affaire : L'Etat serbe cherche en effet à tout prix à forger des coupables.
Cette arrestation fumeuse, sans aucune preuve et basée sur des allégations policières mensongères, n'est pas sans rappeler les arrestations qui surviennent en France depuis plus d'un an.
Il faut dire qu'en Serbie, le processus de privatisation sauvage qui a suivit l'effondrement du régime communiste puis celui de Milosevic, pousse au chômage et à la misère une partie toujours plus grande de la classe ouvrière, le tout avec l'appui des partis politiques toutes tendances confondues et l'encadrement des syndicats officiels.
Les compagnons de l'initiative anarcho-syndicaliste (ASI-AIT) sont une des rares voix qui se font entendre pour contester et oser contre attaquer, sur des bases anti-capitalistes et anti-nationalistes claires.
Ce nouvel épisode du harcèlement de l'Etat contre les anarchistes et les anarcho-syndicalistes en Serbie [1]] est certainement l'un des plus violents. Le gouvernement cherche à faire taire ces empêcheurs de profiter en rond et semble décidé cette fois a frapper fort en faisant des compagnons des exemples.
D'ores et déjà, face aux procès qui s'annoncent et qui risquent d'être long et couteux, nous maintenons l'appel que nous lancions a la solidarité financière avec les compagnons de Serbie au mois de mai dernier [2]], dans ce qui était une prémisse annonciatrice de ce qui se passe aujourd'hui.
Leurs tentatives d'intimidation ne nous feront pas taire ni renoncer,
LIBERTE POUR LES COMPAGNONS DE SERBIE ET D'AILLEURS !
Vive l'anarcho-syndicalisme !
Vive l'Association Internationale des Travailleurs !
Pour la révolution anarchiste communiste et expropriatrice !
Solidarité Anationale !
PARIS, Rassemblement samedi 17 octobre 14 heures, parvis de Beaubourg pour exprimer notre solidarité.
Et pour ceux qui ne pourraient pas se rendre à ce rendez vous,
QUE FAIRE DANS L'IMMEDIAT ?
quelques idées :
- En envoyant (et en incitant à envoyer) un courrier électronique de protestation au gouvernement serbe à l'aide du formulaire sur le site de soutien :
http://asi.zsp.net.pl/free-the-anar...
ou par courrier postal à l'ambassade serbe et aux missions diplomatiques (les adresses en France : http://www.mfa.gov.rs/Embassies/)
Pour info, la traduction du courrier proposé sur le site de soutien :
Libération immédiate des prisonniers politiques en Serbie
Nous vous écrivons pour exiger la libération immédiate de Tadej Kurep, Ivan Vulović, Sanja Dojkić, Ratibor Trivunac et Nikola Mitrović, arrêtés le 4 septembre à Belgrade pour des motifs absurdes. Les assertations du procureur sont franchement ridicules.
Il semble parfaitement évident que cette affaire a été politisée et qu'une vitrine est faite d'un incident mineur.
En attendant, l'État continue de détourner l'attention de la violence institutionnalisée quotidienne infligée par la guerre, la police et l'exploitation, qui est la véritable terreur de la vie quotidienne de millions de personnes dans le monde entier.
Nous ne voulons pas rester inactifs lorsque des personnes qui luttent pour la justice sociale sont réprimées en raison de leur activité politique. Nous ferons campagne pour la libération de ces militants et pour la fin de la répression étatique.
- En relayant la campagne de solidarité auprès des organisations militantes proches de chez vous ainsi que sur vos blogs, vos sites web, les forums, etc.
- En traduisant les informations internationales de la campagne de solidarité, notamment des sites : http://asi.zsp.net.pl (flux rss :
http://asi.zsp.net.pl/feed/)et http://asisolidarity.squat.gr/ (flux rss :
http://asisolidarity.squat.gr/feed )
- En élaborant et diffusant vous-mêmes du matériel de propagande (tracts, articles, communiqués, multimédia, etc.).
Faites remonter par mail vos initiatives, etc ... à contact@cnt-ait.info
- En participant à la caisse de solidarité, face aux frais de défense à venir :
Chéques à l'ordre de CNT-AIT, mention "solidarité ASI-AIT" au dos, à envoyer à :
CNT AIT
108 rue Damrémont 75018 PARIS
Source : liste de diffusion cntait-info, reçu le 15 octobre 00h