thème : répression
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vendredi 13 novembre 2009 à 13h30

2 parties : 1 2

Solidarité avec Nadia et Sophie

Le procès de Sophie et Nadia, suite à la plainte d’un avocat et de la bâtonnière du barreau de Créteil se tiendra finalement, après plusieurs renvois, le vendredi 13 novembre, à 13h30, au TGI de Créteil (94). La présence d’un maximum de monde est nécessaire pour montrer au tribunal notre solidarité avec les deux inculpées.


Nadia et Sophie, militantes de resf 75, passeront en procès le vendredi 18 septembre* à 13h30 à la 11e chambre du TGI de Créteil.

Deux points de rendez-vous pour un départ en groupe ont été fixés.

  • Le premier point de rendez-vous est fixé à la mairie du Xe - 72 rue du Faubourg Saint Martin - départ au plus tard 12h10.
  • Le deuxième point de rendez-vous est fixé à la sortie du métro Créteil Université - ligne 8 - départ au plus tard à 12h50.

Pour aller au TGI de Creteil par les transports en commun, cliquez sur les liens ci-dessous :
Métro ligne 8 busRER A bus

18 septembre 2009 : A la demande de la partie adverse, le procès est renvoyé au 13 novembre 2009.

Source : http://www.educationsansfrontieres.org/articl...


Relaxe pour Nadia et Sophie !

Le procès de Sophie et Nadia aura donc lieu le vendredi 13 novembre, à 13h30 au TGI de Créteil. Le STE 75 appelle à la grève pour aller les soutenir à l’audience.

Le procès de Sophie et Nadia, deux militantes poursuivies dans le cadre de leur engagement au sein du réseau éducation sans frontières était initialement prévu le 6 mars dernier. Il a été une nouvelle fois reporté, lors de l’audience du 18 septembre, en raison de l’absence d’une des plaignantes. Une trentaine de personnes s’était déplacée pour affirmer leur solidarité avec les accusées.

Il aura donc lieu le vendredi 13 novembre, à 13h30 au TGI de Créteil.

Le STE 75 appelle à la grève pour aller soutenir Sophie et Nadia à l’audience

document au format PDF:
     

Source : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_arti...


Relaxe pour Nadia et Sophie !

Nadia et Sophie, deux militantes du Réseau éducation sans frontière (75), doivent passer en procès suite à la plainte d’un avocat dont la pratique avait été dénoncée par les membres du réseau.

Le RESF avait en effet mis au point une liste non exhaustive et sans cesse réactualisée d’avocats dont il a pu être constaté le sérieux dans la défense des personnes sans papier. Cette liste avait pour but de permettre aux multiples comités RESF locaux de trouver rapidement les coordonnées d’avocats ayant fait preuve de leur honnêteté et de leur efficacité dans la défense des sans papiers. Parallèlement, ont également été recensés, toujours par l’ensemble des acteurs du RESF, des avocats dont les pratiques professionnelles mettaient en danger l’avenir immédiat des personnes qu’ils devaient défendre. C’est l’un d’eux qui a porté plainte pour propos insultants, plainte à laquelle s’est joint le bâtonnier du barreau de Créteil, décidé apparemment à faire un procès pour l’exemple. Il est reproché à Sophie d’être l’auteure de ces propos (qu’elle n’a fait que transférer) et à Nadia de les avoir diffusés dans le cadre d’une liste internet locale.

Pour la CNT FTE, il semble surtout que le fond de l’affaire soit que des personnes se transmettent des informations sur des pratiques qui vont du manque de sérieux à l’escroquerie (des avocats oubliant de faire les recours nécessaires à temps, ne se présentant pas aux audiences et / ou pratiquant des tarifs ahurissants au regard des tâches à effectuer...). Ces pratiques profitent de la méconnaissance qu’ont la plupart des sans-papiers du système judiciaire français, de l’urgence des démarches à effectuer et de la gravité des enjeux : une expulsion du territoire français avec la perte de tout ce qui a été construit ici et, pour certains, la mort à la descente de l’avion.

Relever et dénoncer ces pratiques, c’est aussi empêcher certains professionnels cyniques de faire d’immondes profits sur le dos des sans-papiers.

Ce procès vise à intimider l’ensemble du RESF en attaquant deux personnes pour leur utilisation d’un outil militant dont la création, l’actualisation, la diffusion et l’utilisation ont toujours été collectives. Il réactive encore le vieil adage "diviser pour mieux régner". Mais nous leur opposons ce qui fait notre force : les actions collectives et la solidarité.

La CNT FTE soutient sans réserve les actions de Nadia de Sophie au sein du Réseau Éducation sans frontière dans lequel nombre de ses militant-e-s s’impliquent activement depuis sa création. Nous continuerons, comme nous l’avons toujours fait, à soutenir les sans papiers et leurs familles dans nos écoles et au-delà, et, par conséquent, à utiliser des listes qui nous permettront de faire appel, le cas échéant à des avocats qui fassent honneur à leur profession.

La CNT-FTE demande la relaxe de Sophie et Nadia.

Source : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_arti...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/9864