thème : international
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mercredi 14 octobre 2009 à 18h

Conférence Débat

« Le blocus des Etas-Unis contre Cuba : le discours nord-américain et la réalité »

Le mercredi 14 octobre à 18h00 à la Maison de l’Amérique Latine.

Avec la participation de

  • S.E.M. Orlando Requeijo, Ambassadeur de Cuba
  • et M. Rémy Herrera, académicien.

"Cuba exigera la levée du blocus étasunien à l’Assemblée Générale de l’ONU" (radio Havane Cuba)

La Havane, 16 septembre, (RHC-AIN)- Un rapport intitulé « Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les Etats-Unis d’Amérique à Cuba sera présenté par notre pays à l’Assemblée Générale de l’ONU.

Bruno Rodriguez, ministre cubain des Affaires étrangères a précisé, au cours d’une conférence de presse, que le 28 octobre sera la 18e occasion consécutive à laquelle l’ONU se prononcera au sujet de cette politique criminelle, intacte depuis son application cela fait 50 ans. Il a ajouté :

“Le montant total des dégâts causés ces 50 ans est très difficile à estimer. Ce montant implique aussi des dégâts indirects et la comptabilisation d’effets qui se multiplient. Comment comptabiliser l’effet dissuasif qu’a le blocus sur les exportateurs, les fournisseurs internationaux ? Comment comptabiliser l’effet d’intimidation qu’a le blocus sur les investisseurs étrangers ? Comment comptabiliser les dégâts que cause le dit « risque pays » ? qui existe justement car Cuba est soumise à un blocus par la principale économie de la planète qui se trouve à 180 kilomètres de ces côtes ?

Les estimations faites par Cuba ont été avalisées internationalement. Je me souviens même de la visite d’une commission du mécanisme de supervision du Congrès des Etats-Unis, il y a quelques années seulement. Elle a enquêté sur la méthodologie utilisée par Cuba pour comptabiliser les dégâts causés par le blocus et elle l’a trouvée techniquement irréprochable.

Des estimations très conservatrices indiquent que le blocus a causé, depuis le début de son application, des dommages atteignant 236 milliards de dollars au cours actuel du dollar étasunien.

Ces estimations n’incluent pas les dommages directs occasionnés à des objectifs économiques et sociaux cubains par des sabotages et des attentats terroristes qui ont été commis et financés durant des années depuis le territoire étasunien.

Cuba demande une fois de plus l’appui de la communauté internationale au projet de résolution qui sera présenté le 28 octobre prochain à l’Assemblée générale des Nations Unies intitulé « Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier des Etats-Unis contre Cuba. Nous exigeons la fin immédiate et inconditionnelle du blocus contre notre pays ».

Le ministre cubain des Affaires étrangères a ajouté qu’il n’y a eu aucun changement concernant le blocus sous l’administration Obama qui a prolongé pour des raisons d’intérêt national la loi en vertu de laquelle le blocus est appliqué. « Cela –a ajouté Bruno Rodriguez- malgré l’opposition majoritaire de la population étasunienne ».

Il a relevé que le blocus est éthiquement inacceptable ; une politique obsolète qui a échoué et qui est condamnée de façon réitérée dans le monde entier et au seins d’organismes internationaux comme le prouvent les 185 voix pour la résolution cubaine présentée en 2008 devant l’Assemblée Générale de l’ONU et seules trois contre y compris celle des Etats-Unis.

Avec des arguments solides et des chiffres contenus dans le document, Bruno Rodriguez a démontré que le blocus impérialiste est illégal ; qu’il viole le droit international et les droits du peuple cubain et qu’il porte atteinte à la paix, au développement et à la sécurité d’un État souverain.

Il a relevé que les dégâts sont énormes dans tous les secteurs, en particulier dans l’agroalimentaire, la santé, les transports, le tourisme, les télécommunications et l’industrie sidérurgique et mécanique, entre autres.

Il a expliqué que les mesures annoncées par le Président Obama le 13 avril, concernant les voyages et les envois d’argents des Cubains résidant aux Etats-Unis à leurs familles à Cuba sont limitées et insuffisantes.

« Dans le cadre du blocus criminel, l’exportation des biens et de services dans les deux directions est interdite y compris celle de médicaments et de technologies de la santé pour sauver des vies et ces restrictions sont appliquées aussi à des pays tiers qui vendent à Cuba des équipements ou des produits ayant des composants étasuniens »- a rappelé le ministre cubain des Affaires étrangères, qui a précisé :

“La Révolution cubaine est solide et invincible, avec ou sans blocus économique, commercial et financier des États-Unis.”

Lors de la conférence de presse où a été présenté le rapport de Cuba à l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies sur la nécessité de mettre fin à cette politique, le ministre cubain a déclaré que Cuba ira de l’avant malgré les obstacles. Il a précisé :

“ Malgré la crise financière internationale, le harcèlement étasunien qui a coûté plus de 96 milliards de dollars de pertes en ces 50 ans, l’impact du changement climatique et d’autres facteurs, notre pays continuera de relancer son économie”

Il a souligné que le peuple cubain et ses dirigeants sont optimistes et ont confiance dans l’avenir de leur Révolution.

Le groupe organisateur de la Rencontre des Intellectuels et Artistes

Source : message reçu le 12 octobre 14h

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/9826