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mardi 17 novembre 2009 à 14h

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Journée nationale de manifestations pour l'université

A l'appel d'organisations lycéennes, étudiantes et de la Coordination Nationale des Universités.

La Coordination Nationale des Universités (du 27/10) appelle à des mobilisations locales et à des rassemblements régionaux le 17 novembre 2009, en particulier pour assurer le succès de la journée de grève et de manifestation du 24 novembre 2009.

Source : http://nanterre.over-blog.com/article-mardi-1...
Source : http://www.revolte-lyceenne.moonfruit.fr/#/calendrierdesluttes/3242279
Source : communiqué des précédentes CNU ci-dessous
Source : message reçu le 14 novembre 17h
Source : http://www.etudiant-paris4.fr/


Journée internationale de lutte pour l'université

Le 17 Novembre est la journée internationale des étudiants, une célébration internationale de l'activisme étudiant.

Cette journée commémore l'anniversaire de l'agression nazie de 1939 à l'Université de Prague après les manifestations étudiantes contre la mise à mort de Jan Opletal et l'occupation de la Tchécoslovaquie. Au cours de l'assaut, neuf leaders étudiants ont été exécutés et plus de 1200 étudiants ont été envoyés dans des camps de concentration. En outre, toutes les universités tchèques et les collèges ont été fermés. La journée a été marquée en 1941 à Londres par le Conseil international des étudiants et la tradition a été maintenue par les successeurs de l'Union internationale des étudiants.

 Le 17 Novembre commémore également d'autres événements dramatiques comme la révolte des étudiants en Grèce le 17 Novembre 1973 et la manifestation des étudiants qui s'est tenue à nouveau à Prague, mais le 17 Novembre 1989, contre un autre régime autoritaire.

Les étudiants ont toujours été en première ligne contre les dictatures, luttant pour le maintien de la démocratie et se battant pour promouvoir la citoyenneté active, les droits de l'homme et la participation.

Cette année cette journée prend une siginification particulière. Le monde universitaire est confronté au processus de globalisation. En Europe les contre-réformes libérales vont bon train. En Italie, en Espagne, en Croatie, en France et maintenant en Allemagne et en Autriche où les étudiants sont en grève depuis le début du mois, des contre-réformes sont mises en place dans le but, à court terme, de privatiser l'enseignement supérieur. A cette attaque globale nous devons apporter une réponse globale !

mardi 17 novembre, suivie d'une manifestation à 14h
Métro Luxembourg.
Journée internationale de lutte pour l'université

Source : http://nanterre.over-blog.com/article-mardi-1...


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Motions et appel de la 13e Coordination Nationale des Universités (Nanterre, 27 octobre 2009)

Communiqué de presse

La Coordination Nationale des Universités, réunie ce mardi 27 octobre 2009 à l’université Paris Ouest Nanterre, et représentant vingt établissements, réaffirme son opposition fondamentale aux réformes portées par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et par le Ministère de l’Education Nationale.

Elle dénonce dans ces réformes une mise à sac de la recherche et de l’enseignement, de la Maternelle à l’Université, l’instauration d’une logique managériale et l’imposition de l’idéologie du profit financier. Elle dénonce la dégradation programmée des conditions de travail et de vie des étudiants et des personnels.

Elle appelle la communauté universitaire et éducative, les étudiants et les parents d’élèves à entrer en résistance et à tout mettre en oeuvre pour défendre le service public d’enseignement et de recherche.


Motion n°1

La Coordination Nationale des Universités appelle les UFR à s’approprier la motion suivante, comme cela a déjà été fait dans plusieurs établissements :

Nous refusons la mise en place de masters professionnels d’enseignement et nous ne remonterons aucune maquette les concernant, que ce soit au niveau mention, spécialité ou parcours.

Ce nouveau type de master aurait pour conséquence inéluctable la création d’un immense vivier de « reçus-collés » sans aucune perspective professionnelle crédible, et mettrait en cause, à court terme, l’existence même des concours.

Nous dénonçons des mesures transitoires absurdes. Alors que, l’an dernier, le Ministère a accusé les enseignants de vouloir brader les diplômes en validant automatiquement le semestre, il exige maintenant la validation automatique de tout ou partie du M1, y compris pour les étudiants recalés au concours.

Nous ne collaborerons pas à une réforme aussi chaotique.


Motion n°2

La Coordination Nationale des Universités reprend à son compte les motions de la Coordination Nationale de la Formation des Enseignants (CNFDE) du 24 octobre 2009, en particulier son appel à la mobilisation. Comme la CNFDE, la CNU réaffirme que, de la maternelle à l’université, enseigner est un métier qui s’apprend.

Elle exige le retrait des décrets du 28 juillet 2009 et de la circulaire d’organisation des stages du 27 août 2009, qui conduit à ce que des étudiants deviennent des moyens d’enseignement, assumant des responsabilités qui devraient n’être confiées qu’à des fonctionnaires.

Elle dénonce une réforme qui obéit à une logique de réduction des coûts et de sélection sociale en ne rémunérant plus l’année de formation professionnelle. Elle vise à normaliser le recours à des personnels précaires, en dehors du statut de fonctionnaire d’État.

Elle appelle les personnels des IUFM et des UFR à ne pas participer à la mise en place des stages en responsabilité pour les étudiants préparant les concours de recrutement et à tout mettre en oeuvre pour l’empêcher.

Elle appelle les enseignants, dans les écoles et les établissements du second degré, à ne pas participer à l’accueil, l’encadrement et l’évaluation des étudiants dans le cadre de ces stages.

Elle s’associe à l’inquiétude des parents d’élèves et les appelle à dénoncer la mise en place de ces stages.

Elle réaffirme son attachement au service public d’État d’enseignement et à une voie unique de recrutement et d’embauche, les concours nationaux. La formation, pour toute la profession, premier comme second degré, requiert une coopération étroite entre UFR, IUFM et formateurs de terrain.

Elle réaffirme que la réforme de la formation et du recrutement des enseignants, dite de la « mastérisation », détruit la formation initiale et continue des enseignants et contribue à détruire le service public de l’éducation nationale.

En conséquence, elle appelle les étudiants, stagiaires et collègues et parents d’élèves à se mobiliser dans les écoles, les établissements du second degré, les universités, les IUFM. En particulier, elle appelle à la journée de mobilisation du 17 novembre et à la grève du 24 novembre.


Motion n°3

La Coordination Nationale des Universités exprime son inquiétude devant les pressions croissantes exercées sur la situation administrative et professionnelle de chercheurs et des enseignants-chercheurs sur des critères qui paraissent principalement « managériaux » et de nature à porter atteinte à l’indépendance de la recherche et de l’enseignement supérieur.

La CNU exige l’arrêt immédiat de cette politique, dont par ailleurs la crise de France Telecom a mis en évidence les effets néfastes dans un contexte de privatisation des services publics analogue à celui actuellement infligé à la recherche publique et aux universités.

La Coordination exige :

La liberté pour les chercheurs et les enseignants chercheurs d’exister en tant qu’individus au sein des laboratoires avec leur propre sujet de recherche original.


Motion n°4

La Coordination Nationale des Universités dénonce la privatisation rampante de l’enseignement et de la recherche qui s’opère par le biais :

- des fondations universitaires ou partenariales de droit privé, visant à justifier le désengagement financier de l’Etat et menaçant l’indépendance du service public ;

- des partenariats public/privé, plaçant les établissements sous le joug des entreprises ;

- d’un budget en trompe-l’oeil : la hausse de 1,8 milliard annoncée par Valérie Pécresse pour les universités recouvre, pour l’essentiel, des primes, et des crédits d’impôt reversés au secteur privé ;

La CNU exige des créations massives de postes statutaires et la résorption de la précarité, ainsi que l’arrêt de la politique contraignant les chercheurs du secteur public à travailler pour le secteur privé, pendant que le secteur privé licencie ses propres chercheurs.


Appel et calendrier

La Coordination Nationale des Universités appelle à des mobilisations locales et à des rassemblements régionaux le 17 novembre 2009, en particulier pour assurer le succès de la journée de grève et de manifestation du 24 novembre 2009.

La CNU soutient l’appel de la Ronde Infinie des Obstiné-e-s (à l’initiative de Paris 8) à se retrouver, à partir du 16 novembre, tous les lundis, de 18h à 20h, Place de l’Hôtel de Ville à Paris.

La CNU lance un appel à la CNFDE, au Forum des sociétés savantes, à la Coordination des BIATOSS, à la Coordination des étudiants, à Ecole en Danger et aux différents collectifs défendant le service public d’enseignement, afin de se réunir en symposium contre la réforme de la mastérisation, le samedi 30 janvier 2010 à Paris I ou Paris IV.

La CNU envisage une prochaine réunion, en fonction de l’actualité, le samedi 5 décembre 2009 dans une université parisienne.

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...


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Communiqué de la 12e Coordination Nationale des Universités,

réunie à l’université Paris 8-St Denis le 30 septembre 2009.

Nous avons encore plus de raisons d’être en colère et de nous battre que l’an dernier.

En convoquant ce 30 septembre une nouvelle Coordination Nationale des Universités en lutte, nous réaffirmons notre refus de la loi LRU que, depuis deux ans, le gouvernement cherche à nous imposer. Les raisons de notre engagement persistent, le mécontentement de toutes les composantes de la communauté universitaire est demeuré tel qu’il était en février 2009 lorsqu’a été lancé le mot d’ordre d’arrêt de l’université. Le maintien de la Coordination Nationale des universités en lutte apporte ainsi un premier démenti aux efforts de propagande orchestrés par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. La CNU continue à dénoncer cette réforme qui contrevient fortement à l’idée que nous nous faisons des missions de l’université, qui affaiblit le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche et qui, au-delà, contribue au démantèlement de l’éducation nationale.

La CNU réaffirme ses revendications du semestre passé et appelle dans l’immédiat :

- à organiser des AG dans les universités avec élection de mandatés à la CNU, et des réunions interprofessionnelles ;
- à lutter contre la loi LRU en refusant le passage aux RCE, la cession du patrimoine immobilier et les heures complémentaires ;
- à combattre la logique de la gestion des ressources humaines appliquée à l’université et à la recherche, fondée sur l’idéologie de l’évaluation individuelle (primes individualisées, entretiens professionnels des BIATOSS, modulations de service), situation aggravée par la loi dite de « mobilité » des fonctionnaires votée cet été ;
- à refuser la dégradation de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés en bloquant l’élaboration et la remontée des maquettes « métiers de l’enseignement », que ce soit sous la forme de spécialité, mention ou parcours, en dénonçant les dangers des mesures transitoires, en refusant d’appliquer les nouvelles modalités des stages.

Afin d’assurer la convergence de ces divers modes de résistance, afin de rappeler au ministère que la réprobation envers sa politique est largement partagée par les membres de la communauté universitaire, afin de promouvoir la démocratie au sein de nos établissements, afin de défendre les statuts de fonctionnaires pour tous ceux qui y travaillent, afin de défendre l’existence d’une université ouverte à tous et de favoriser l’insertion des jeunes chercheurs et doctorants, la Coordination Nationale des Universités en lutte va poursuivre son action en collaboration avec les organisations syndicales, les associations et sociétés savantes impliquées dans cette dynamique.

Nous appelons à une journée nationale de manifestations le 17 novembre et à la 13ème CNU le 27 octobre (Paris IV ou X ?)

Rappel

- 3 octobre : coordination BIATOSS (Maison des syndicats, Paris 6)
- 7 octobre : journée du travail décent
- 10 octobre : AG de SLU à Paris 7 (site Olympiade)
- 17 octobre : réunion des sociétés savantes sur les réformes en cours (Institut Poincaré) semaine du 22 octobre : appel à des débats sur les réformes en cours dans les universités
- 27 octobre : prochaine CNU

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Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/9704