samedi 10 octobre 2009 à 10h
Assemblée générale de Sauvons l'Université
https://paris.demosphere.net/rv/9665
Voici un texte d'appel à l'AG de SLU le 10 octobre à Paris :
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2970
Nul besoin d'être mandaté, chacun peut venir pour son intérêt propre, pour faire lien avec ses collègues, par sympathie, par intérêt, etc. Merci de diffuser l'information sur vos listes. Le texte d'appel est également téléchargeable comme "tract" (au bas du fichier), susceptible d'une distribution dans les casiers.
Le 10 octobre prochain à partir de 10 h et jusqu’à 18h aux Olympiades (Paris VII, amphi 46, métro Olympiades) . Venez nombreux, adhérents ou sympathisants de SLU. Tout le monde est le bienvenu.
Quelques autres informations importantes sur le site :
- une mise au point concernant les ACERU (Assistant Contractuel d’Enseignement et de Recherche) :
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2969
- une autre concernant le nouveau contrat doctoral :
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2968
- une encore, sur la politique de désUMRérisation actuelle :
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2963
Source : liste de diffusion Prep.Coord.Nat., reçu le 27 septembre 23h
N’oubliez pas le 10 octobre 2009 : l’AG de SLU !
1. Depuis plus de deux ans, nous assistons à la mise en œuvre d’un projet global de transformation brutale de l’ensemble de la chaîne éducative, de l’école maternelle à l’université, et de remise en cause du rôle et du fonctionnement de la recherche. Ce projet découle des conseils et des prescriptions déjà anciennes de différentes institutions internationales (de l’OCDE à la commission européenne), traditionnellement attachées à la limitation de la place des secteurs publics, hostiles au statut particulier des fonctionnaires en France. Ce qui, a priori, ne semble jouer que sur l’organisation de certaines formations d’enseignement et de recherche à l’université aura des effets sur la nature même des enseignements et le fonctionnement des écoles, collèges et lycées. Si le projet mis en place est global, notre réflexion et nos réponses doivent donc l’être tout autant.
2. De cette globalité, la réforme en cours de la formation et du recrutement des enseignants dite « mastérisation » est une illustration. Plus qu’une modification sectorielle et segmentée, elle constitue le cœur de la question posée à l’ensemble des enseignants : sont-ils/elles prêt-e-s à accepter l’asservissement complet de l’enseignement à la seule compétitivité économique, où les maîtres-mots seront la concurrence entre les établissements et les individus, le désengagement financier de l’Etat, la précarité des métiers et l’autoritarisme des modes de direction ? En 2009-2010, avec les conditions transitoires d’inscription et les stages destinés aux étudiants, on touchera du doigt les premiers effets de la réforme. Il est donc plus que jamais essentiel de continuer à remettre en cause sa logique.
3. La loi LRU, suivie de l’avalanche de décrets et d’arrêtés d’application qui se succèdent depuis 2008, est l’outil dont s’est doté, avec une détermination que nous avons sans doute longtemps sous-estimée, le gouvernement en place. Malgré, de janvier à juin dernier, le mouvement le plus important qu’ait jamais connu l’université française, les principaux éléments de cette loi sont partout mis en place, avec des effets déjà sensibles en termes budgétaires et de gouvernement. C’est donc à ce niveau local aussi qu’il faut aussi analyser, agir, résister et proposer des alternatives point par point quand cela est possible.
4. Après des mois de lutte pied à pied, localement et nationalement, pour faire vivre le vaste mouvement évoqué plus haut, nous devons redevenir plus clairement une force de proposition, opposer à nos adversaires une autre conception de la place de l’université dans l’enseignement supérieur ainsi que du rôle et du fonctionnement de la recherche. Cela implique de débattre de l’avenir du système dual typiquement français (CPGE et Grandes écoles vs universités), de la vie et des nécessités de la recherche dans l’enseignement supérieur (priorités et organisation de la recherche ; lien grands organismes /universités), de l’articulation entre les cycles dans les formations, etc... Il en va de notre crédibilité et de notre efficacité. Dans la résistance de ces deux dernières années à la politique de l’actuel gouvernement, SLU a joué son rôle d’information et de mobilisation, à côté d’autres associations et des syndicats, et en collaboration avec certains d’entre eux. Nous avons été reconnus comme un des acteurs importants du mouvement des universités, notre site a connu une fréquentation de plus en plus importante et est devenu de l’avis général un point de référence, le nombre d’adhésions à l’association a crû (sans que nous devenions pour autant une organisation de masse !). Le rôle et le fonctionnement de SLU doivent-ils évoluer ? C’est une autre des questions à aborder.
Bref, nous avons beaucoup à nous dire le 10 octobre prochain à partir de 10 h et jusqu’à 18h aux Olympiades (Paris VII, amphi 46, métro Olympiades) . Venez nombreux, adhérents ou sympathisants de SLU. Tout le monde est le bienvenu.