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mardi 20 octobre 2009 à 19h30

2 parties : 1 2

Ciné Croque, Rencontre :

Fortune et Infortune des familles du Nord

Les Comités Locaux Attac Paris 11e 12e et 19/20e vous invitent à des Projections-débat Du film Fortune et Infortune des familles du Nord de Gilles Balbastre (2008 - France - 51 minutes)

Délocalisation, chômage... une chronique du capitalisme ordinaire dans le Nord de la France...

Gilles balbastre détaille les multiples stratégies utilisées durant des décennies par une grande famille lainière du nord pour maximiser son capital et les conséquences sur le sort des salariés : la fortune des uns, l’infortune des autres.

Quelques informations sur le film
Des images du film ( vidéo Dailymotion)


Le film sera également projeté :

  • Le 10 octobre 16h au Café Le lieu Dit 6 rue Sorbier 20e M° Gambetta,Ménilmontant
  • Le 20 octobre 19h30 à la Maison des Métallos 94 Rue jean Pierre Timbaud 11e M° Couronnes
  • Le 29 octobre à 20h au Café La Commune : https://paris.demosphere.net/node/14596

Source : http://www.attacparis12.lautre.net/spip.php?a...
Source : http://www.maisondesmetallos.org/Cine-Croque-...
Source : message reçu des organisateurs le 5 octobre 00h
Source : message reçu des organisateurs le 18 octobre 22h


Fortune et Infortune

de Gilles Balbastre
2008, 52’

Le journaliste et réalisateur de ce film vit dans le Nord et connaît bien la condition ouvrière de cette région aujourd’hui sinistrée. « Je voulais faire un film avec des riches et des pauvres ». « Fortune et infortunes » donne largement la parole à un industriel de la laine et aux ouvriers qui ont travaillé pour lui et sont aujourd’hui au chômage. M.Dewavrin, l’industriel, apparaît sincère dans son propos. Il est certain, même s’il a « dû » délocaliser et licencier son personnel, d’avoir agi pour le mieux. D’ailleurs, l’une de ses anciennes employées a reçu la légion d’Honneur ! Du côté des anciens ouvriers, la dignité ne suffit pas à cacher l’amertume. Beaucoup n’ont pas retrouvé de travail et rament au quotidien.

Le film raconte aussi la fermeture et la délocalisation de l’usine de textile en Bulgarie. Là-bas, le coût du travail, les lois environnementales « sont bien moins contraignantes qu’en France ». Le Smic n’est que de 150 EUR par mois et on peut polluer presque sans problème. Pourtant, au bout de quelques petites années, l’usine a fermé ses portes pour rouvrir en Chine.

Source : http://www.maisondesmetallos.org/Cine-Croque-...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/9630