samedi 17 octobre 2009 à 14h30
Manifestation nationale pour les droits des femmes
Rendez-vous particuliers:
- 14h00 - Cortège latino américain - devant l'Opéra Bastille
- 14h00 - Collectif des droits nouveaux" - point fixe sur l’esplanade du Théâtre Dejazet, 41, bd du Temple
- 14h00 - Travailleuses sans papiers - point de presse - N°2 du Bd Beaumarchais
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14h00 - Union syndicale Solidaires - angle boulevard Beaumarchais / Bd Richard Lenoir
14h30 - Mix-Cité - place de la Bastille devant l'Indiana Café (coin avec la rue de la Roquette).
Appel à la mobilisation pour les droits des femmes
https://paris.demosphere.net/rv/9388
http://www.mobilisationdroitsdesfemmes.com/
Depuis la fin du 19e siècle, et même avant, les femmes se battent pour accéder à l'égalité des droits. Le Mouvement de Libération des Femmes, mouvement social de fond, a bousculé la société contemporaine. De fait, grâce au caractère combatif et incisif du MLF, dans une période propice aux luttes sociales, l'égalité des droits a été obtenue. Égalité formelle des droits, oui, mais pas égalité réelle ! Les inégalités ne sont plus dans le code civil ou pénal parfois, mais sont encore bien présentes dans la vraie vie ! La liste en est connue : bas salaires, temps partiels, chômage, retraites inférieures, familles monoparentales, sont avant tout l'apanage des femmes. On peut compléter le tableau, de façon non exhaustive, par le peu de place accordé aux femmes dans la représentation politique ou par les violences qu'elles subissent. Bref, le compte de l'égalité n'y est pas !
La crise financière, économique et sociale ne fera qu'aggraver la situation : ce sont toujours les plus fragiles qui sont encore plus fragilisés. Et quand on voit l'obstination d'un Sarkozy à démanteler la Fonction et les services publics, il y a de quoi s'inquiéter : les femmes doivent déjà par exemple, aux deux bouts de la chaîne, pallier les carences d’un véritable service public de la petite enfance et l’absence notable d’un service public national pour les personnes âgées.
Certes, le pays résiste, résistance dont nous sommes partie prenante, nous qui savons conjuguer lutte pour les droits des femmes et lutte pour le maintien des acquis sociaux. Mais nous ressentons le danger de voir la lutte pour l'égalité femmes/hommes passer au second plan au profit de la lutte contre les discriminations et pour la diversité, comme le prouve la disparition du Service pour les Droits des Femmes et de l'Egalité. Pour éviter cette régression majeure, pour la reconnaissance de la lutte pour les droits des femmes, il nous faut réaliser l'unité. D'autant plus que les idées et les combats féministes ont cheminé. Ils irriguent actuellement les syndicats, les partis politiques de gauche et d'extrême gauche et ce depuis des années déjà.
Seule cette unité, qui doit perdurer, pourra constituer un barrage réel à la régression de la situation des femmes, à la reconquête du lien social. La lutte difficile mais efficace des travailleuses et travailleurs sans papiers pour leur régularisation en apporte la démonstration.
C'est pour cette raison que nous vous appelons à construire ensemble une grande manifestation nationale pour les droits des femmes le 17 octobre prochain. Celle-ci sera notre apport commun à la reconquête du lien social, et constituera un élément de sortie de crise. Elle se déclinera selon six thématiques : liberté de disposer de son corps au travers notamment d’un véritable accès à l'avortement et la contraception, autonomie financière au travers de vrais emplois, de vrais statuts, des salaires décents et du temps pour vivre, dignité avec le vote et l'application de la loi-cadre contre les violences faites aux femmes et avec la reconnaissance des droits des lesbiennes, égalité dans la vie politique, économique et sociale, laïcité avec aucune ingérence des intégrismes religieux dans nos vies ou contre nos droits, solidarité dans la lutte pour les droits des femmes du monde entier et l'égalité pour les femmes étrangères en France.
A l'initiative du Collectif national pour les Droits des Femmes et de Femmes solidaires
Premières organisations signataires : ANCIC, APEIS, AWSA-France (Arabian Women Solidarity Association), Association Droits des Femmes XXe, CADAC, Centre de Planification de saint Egrève, Chiennes de garde, Collectif de Pratiques et de Réflexions Féministes, « Ruptures », CGT, CGT-Jeunes, Collectif 13 DDF, Coordination Lesbienne en France, CQFD-Fierté lesbienne, Espace Simone de Beauvoir de Nantes, Fédération IFAFE (Initiatives des Femmes Africaines de France et d’Europe), Féministes Laïques Algériennes et Iraniennes, Femmes Libres, Femmes en Noir, Forum Femmes Méditerranée, FSU, La Gauche Alternative 54, La Marche Mondiale, LDH (Ligue des droits de l'Homme), LFID (Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie), LMDE, Les Alternatifs, les caféministes de la nouvelle éducation populaire Les Jeunes Radicaux de Gauche, Les Jeunes Verts, Les Verts, Maison des Babayagas, MFPF, Mix-Cité Orléans, Mix-Cité Paris, MJS, MRAP, Négar, NPA, Organisation de Femmes Égalité, Paroles de Femmes, PCF, Parti de Gauche, PS, Planning Familial 37, Planning Familal 66, Pluri-Elles Algérie, RAJFIRE, Réseau Féministe « Ruptures », Solidaires, SOS Femme Alternative, SOS SEXISME , Sud Étudiant, UGICT-CGT, UGICT-CGT des Organismes sociaux, UNEF, UNL, Utopia.
Source : http://ldh92sud.over-blog.com/article-3363732...
Source : http://www.mobilisationdroitsdesfemmes.com/
Cortège latino américain à la Manifestation pour les droits des femmes
Le 17/10/2009
RV à 14h devant l'Opéra Bastille - Paris
Contact : Site Internet
Dans le cadre de la manifestation pour les droits des femmes : http://www.mobilisationdroitsdesfemmes.com/
Point fixe du "collectif des droits nouveaux"
Le collectif des droits nouveaux (plusieurs associations) tiendra un point fixe lors de la manifestation des droits des femmes samedi 17 octobre à Paris
C’est l’occasion de distribuer le tract sur les marches régionales contre el chômage et les précarités
Nous serons avec la banderole, les carcans, les tracts
RDV Point fixe :
À Paris : Rendez-vous à partir de 14h00 sur l’esplanade du Théâtre Dejazet, 41, bd du Temple (métro République).
Source : message reçu le 15 octobre 14h
Une circulaire pour régulariser les travailleuses et les travailleurs sans papiers !
Services à la personne : les travailleuses sans papiers rentrent aussi dans le mouvement
Organisation de Femmes Egalité femm esegalit e@yahoo. com www.femmes-egalite.org
Communiqué
Plus de 1000 travailleurs sans papiers se sont mis en grève le 12 octobre pour exiger que les mêmes critères de régularisation par le travail soient appliquées à tous et toutes.
Notre Organisation de Femmes Egalité, aux côtés des syndicats, CGT, CFDT, Union Syndicale Solidaires, FSU, UNSA, et des Associations, LDH, Cimade, RESF, Autremonde et Droits Devant, soutient ce mouvement. Nous exigeons une circulaire qui établisse des critères améliorés, simplifiés, appliqués sur l’ensemble du territoire national pour la régularisation des travailleurs et travailleuses sans papiers.
Les travailleuses sans papiers, exerçant principalement dans les services à la personne, rentrent aussi dans le mouvement. Avec elles nous exigeons du gouvernement qu’il applique à toutes les femmes sans papiers travaillant dans ce secteur les mêmes critères qu’il a appliqués à toutes celles qui ont été régularisées suite au mouvement de grève du 15 avril 2008.
Sur les 90 femmes dont les dossiers ont été présentés aux préfectures en 2008, 11 n’ont pas encore été convoquées. Les préfectures n’ont pas examiné leurs dossiers, sans aucune raison.
Nous ne baisserons pas les bras tant que ces femmes ne seront pas régularisées.
Derrière elles, il y a très nombreuses sont les femmes qui travaillent dans l’ombre, qui gardent des enfants ou les cherchent à l’école, s’occupent des personnes âgées, font le ménage, le repassage, les courses et autres tâches domestiques. Leur travail est socialement nécessaire et très recherché.
Les travailleuses à domicile exercent une activité dans un secteur qui est toujours sous tension car la main d’œuvre manque.
Travaillant chez les particuliers elles ne peuvent pas faire grève, leur voix est leur force pour se faire entendre et la grève des travailleurs sans papiers leur arme pour obliger le gouvernement à considérer aussi leur situation. Le 17 octobre dans la manifestation pour les Droits des Femmes, elles seront nombreuses pour le dire.
Comme nous l’avons dit depuis le début de notre engagement aux côtés des travailleuses sans papiers et des travailleurs grévistes, nous poursuivrons le combat jusqu’à leur régularisation.
Un point de presse sera organisé le 17 octobre à 14 précises, devant le N°2 du Bd Beaumarchais 75011
Paris le 15 octobre 2009
Organisation de Femmes Egalité
Contact 06 282 56 282
Source : message reçu le 15 octobre 18h
Pour les droits des femmes : manifestation nationale le 17 octobre
Union syndicale Solidaires
L’union syndicale Solidaires, dont est membre SUD PTT, est une organisation syndicale fortement attachée au développement des droits pour toutes et tous, dans le monde du travail et dans la société, ainsi qu’à la lutte contre toute forme de discriminations. C’est au nom de ces valeurs que nous combattons les inégalités que les femmes continuent à subir dans notre société.
Au travail, les femmes sont moins payées et plus précarisées. Elles sont plus au chômage alors même qu’elles ont un niveau de diplômes souvent supérieur. Dans la famille, la charge des enfants et des tâches ménagères reste peu partagée. Les violences sous toutes les formes continuent de faire vivre dans la peur et la honte de nombreuses femmes. Les luttes pour le droit de choisir sa maternité et la libre disposition de son corps ont permis un progrès considérable : pour autant, rien n’est jamais acquis définitivement et le manque de moyens entrave cette liberté fondamentale pour les femmes. Malgré la loi sur la parité, les femmes sont largement sous représentées dans la vie publique.
Des lois ont été obtenues grâce aux luttes menées depuis les années 70. Mais si l’égalité est inscrite dans les textes, elle reste encore à conquérir dans les faits.
Aujourd’hui, patronat et gouvernement s’entendent pour faire payer la crise aux salarié-es, aux précaires, aux chômeurs et aux chômeuses. Dans ce contexte, les femmes risquent de payer le prix fort. La montée du chômage et de la précarité, les attaques sur le travail dominical, les nouvelles attaques programmées sur les retraites, la remise en cause de la MDA (majoration de la durée d’assurance pour les mères de famille)…tout cela va pénaliser les femmes. Elles paient cher aussi, en matière d’égalité professionnelle, l’absence de véritable service public pour la prise en charge de la petite enfance, comme des personnes âgées et dépendantes : c’est à elles que revient, au sein de la famille, d’assumer ces carences de services publics, pourtant indispensables.
Pour toutes ces raisons, l’Union syndicale Solidaires appelle les salarié-es, précaires, chômeurs et chômeuses retraité-es, à participer massivement à la manifestation nationale initiée par le Collectif national pour les droits des femmes, avec le soutien de nombreuses organisations.
Tous et toutes dans la rue samedi 17 octobre à Paris / 14 h – Bastille
Rendez-vous de l’Union syndicale Solidaires : angle boulevard Beaumarchais / Bd Richard Lenoir
Le Collectif National contre les Franchises,
pour l’accès aux soins partout et pour tous
et pour une sécurité sociale solidaire
La Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité
Dénoncent les atteintes à l'aménagement équitable du territoire et surtout au droit à la santé des femmes que constituent les fermetures de maternités et de centres d’interruptions volontaires de grossesse, les menaces sur le planning familial et la gynécologie médicale.
Appellent à participer à la manifestation pour les droits des femmes le 17 octobre à Paris à 14H30,
place de la Bastille.
NOUS SOMMES TOUTES ET TOUS CONCERNE(E)S !
COORDINATION NATIONALE des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité
Source : message reçu le 16 octobre 13h
Occupation contre la fermeture du centre IVG de Tenon (Paris 20ème).
Communiqué du NPA.
Occupation à l’hôpital Tenon (Paris 20e) pour la défense du centre d’IVG.
Le 14 octobre, une trentaine de militant(e)s, du Collectif Droits des Femmes du 20ème (composé de plusieurs associations et partis de gauche) et avec le soutient des syndicat de l’hôpital, ont occupé l’hôpital Tenon pour la défense de son centre d’IVG. Une délégation doit être reçu par la direction ce matin pour défendre l’existence de ce service.
Alors que les délais d’attente pour avorter en Ile-de-France sont déjà de trois semaines et que plus de la moitié des Interruptions Volontaires de Grossesse (IVG) en Ile-de-France sont réalisées par le secteur privé qui ne respecte pas toujours les tarifs réglementaires, et refuse parfois de prendre en charge les mineures ou les étrangères sans papiers, l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) ferme trois structures IVG.
Depuis le mois de mai 2009, les centres d’IVG des hôpitaux Jean Rostand, Tenon et Broussais ne fonctionnent plus et ont cessé d’accueillir les femmes. L’AP-HP assure que les IVG seront toujours accueillis à l’hôpital Saint Antoine en attendant la fermeture programmée de sa maternité.
Le NPA soutient les exigences du Colectif Droits des femmes du 20ème :
Pour que le droit à l’avortement ne soit pas un article de loi sans contenu ni garantie, mais un droit réel accessible à toutes...
Pour la défense de l’hôpital public et de ses structures IVG autonomes (en termes de personnel, de budget et de direction).. .
Pour la création d’autres structures dédiées à l’IVG dans les hôpitaux où elles n’existent pas...
Pour les droits des femmes, pour leur liberté, pour leur autonomie...
Cette lutte sera relayée samedi 17 octobre à la manifestation pour les droits des femmes.
Le 14 octobre 2009.