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samedi 5 décembre 2009 à 14h

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Manifestations "Chômage, précarités, licenciements"

MANIFESTATION SAMEDI 5 DECEMBRE

https://paris.demosphere.net/files/docs/3765aad5ad2f8e32d46a77365b7c12bd-8223af89835908463-image.png

La crise financière, et ses conséquences en chaîne sur l’économie réelle avec des taux de chômage qui explosent, des situations de précarité renforcées, des licenciements permanents, ont enfoncé la plupart des pays dans la récession.

Les politiques nationales et internationales accouchent de souris pendant que des millions de personnes basculent dans la misère et que les forces capitalistes continuent à se gaver à coups de milliards.

Le Bureau International du Travail avance le nombre de 210 millions de chômeurs dans le monde fin 2009 et 1,4 milliards de pauvres (mois de 2 dollars par jour) en 2010. En France, ce sont près de 4 millions de personnes au chômage ou en sous-emploi. Les licenciements économiques ont augmenté de 31,4 % en un an ! Pour certaines grandes firmes, le business continue et la crise est un prétexte à restructurations, avec des conséquences en cascade sur les entreprises sous-traitantes.

La crise actuelle est celle d’un système bâti sur l’appropriation toujours plus grande par une petite minorité, de la richesse produite.

C’est avec ce système qu’il faut rompre. Briser les reins de la finance, pour mieux répartir les richesses, et appliquer des mesures d’urgence et structurelles, pour une véritable transformation sociale, voilà les enjeux.

  • Indemnisation de toutes les formes de chômage
  • Augmentation des allocations chômage et des minima sociaux
  • Indemnisation à 100 % du chômage partiel
  • Interdiction des licenciements dans les entreprises qui font du profit
  • Instauration d’un statut du salarié, financé par une nouvelle cotisation patronale, qui garantisse la continuité de rémunération et rende effective l’obligation de reclassement des salariés
  • Arrêt des suppressions d’emplois dans la fonction publique
  • Une nouvelle réduction du temps de travail, sans baisse de salaires et avec embauches correspondantes
  • Arrêt des privatisations et renforcement des services publics
  • Limiter la libre circulation des capitaux et socialiser le secteur bancaire

Ce ne sont pas les idées qui manquent, construisons le rapport de force nécessaire pour les imposer tous ensemble.

Pour Paris : 14H STALINGRAD

Source : http://www.solidaires.org/article27897.html
Source : http://www.pourdesdroitsnouveaux.org/spip.php...


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Nous allons marcher une fois encore !

Partout en France

Chômage et précarité étaient déjà très élevés avant « la crise ». Avec celle-ci, ils explosent : près de 100000 nouveaux inscrits au chômage en mars-avril, sans compter les non-inscrits, les non indemnisés, les intérimaires remerciés en masse, les plans de licenciements qui se succèdent (Continental, Caterpillar, Molex, New Fabris, pour ne parler que d’eux…) : chômeurs, précaires, salariés sont les premiers à payer leur crise ! Un fois de plus c’est la condition des femmes qui est et sera la première touchée par la précarité !. La situation va être intenable ! Quelle est la réponse du gouvernement ? Heures supplémentaires et travail du dimanche…

Nous allons réagir, nous unir, nous rendre visibles, nous faire entendre, obliger le gouvernement à répondre à l’urgence sociale, tous autour du Collectif Droits Nouveaux nous organisons partout où ce sera possible en France :

Les Marches régionales chômeurs / précaires/ salariés en lutte/ mal-logés/ sans papiers

du 20 novembre au 5 décembre

Nous exigereons:

l’arrêt des licenciements et une nouvelle législation sociale qui rende le droit à l’emploi effectif et soit fondée sur la continuité des droits : contrat de travail, obligation de reclassement, et financée par un fonds patronal mutualisé.

  • un revenu décent avec ou sans emploi pour tous et toutes, par une indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité
  • un grand plan de création d’emplois socialement utiles et écologiquement soutenables ; l’arrêt de toute suppression d’emploi et la résorption de la précarité dans les services publics
  • une véritable réduction du temps de travail permettant à chacun-e de travailler moins et de vivre mieux
  • la suppression du 39 49 et l’accueil personnalisé des chômeurs

Pour préparer ces Marches, prenez contact dans votre région avec l’une des organisations signataires. En attendant, prenez contact, participez, rejoignez l’organisation la plus large et unitaire possible (agdeexsprecairexes@gmailex.com)

Le site :  http://www.pourdesdroitsnouveaux.org/

Premiers appelant: AC !, Actuchômage, APEIS, ATTAC-Campus, CGT-Privés d’emploi, Collectif National Droits des Femmes, Coordination des Intermittents et Précaires Ile de France, Copernic, FSU, Marches Européennes, MNCP, MQJS, SNU-Pôle Emploi, Union syndicale Solidaires, Stop Précarité…

Premiers soutiens: des Alternatifs, L’Appel et la Pioche, DAL, Fédération pour une alternative sociale et écologique, MJS, NPA, Parti de Gauche, PCF…

document au format PDF:

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Source : message reçu le 15 octobre 14h


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Déclaration de l’AG des marches contre le chômage, les précarités et les licenciements

Déclaration finale de l’Assemblée Générale Nationale du 10 octobre 2009 des marches contre le chômage, les précarités et les licenciements

Résistons, marchons, agissons !
Toutes et tous dans les marches et les actions le 5 décembre et après !

Les organisations réunies le 10 octobre à Paris font le constat accablant que la précarité, le chômage et les licenciements explosent : 40% de jeunes de moins de 25 ans sont au chômage dans les quartiers ; 4 millions de personnes sont inscrites au Pôle emploi, dont 40% enchainent des petits boulots précaires ; 8 millions de travailleurs pauvres dont 80 % sont des femmes. Et combien souffrent de la difficulté d’accès au logement, aux papiers, à la santé. Tant de souffrance conséquences de la dictature de l’argent et de la loi du profit.

Les organisations sont réunies pour la préparation des Marches régionales contre le chômage, les précarités et les licenciements du 20 novembre au 5 novembre 2009, marches qui annoncent la manifestation nationale du 5 décembre appelée par les quatre organisations de chômeurs et précaires. Elles soutiennent l’appel des quatre organisations de chômeurs et précaires pour la manifestation du 5 décembre : contre le chômage et les précarités, pour un emploi de qualité, librement choisi et correctement rémunéré ou un revenu décent pour tou-te-s, avec ou sans emploi ; et dans l’urgence, pour la revalorisation des différents revenus des chômeurs et précaires, pour l’arrêt des sanctions, radiations et indus par Pôle Emploi.

La situation actuelle de crise nécessite une mobilisation la plus large possible contre le chômage, les précarités dans toutes leurs dimensions qui renforcent le chômage, les licenciements qui augmentent indéfiniment le nombre de chômeurs. Dans les régions, on ne peut dissocier la lutte contre le chômage, les précarités et le refus des licenciements. L’affaiblissement des droits des chômeurs se traduit par l’affaiblissement des droits de tous les salariés.

Des Marches régionales ou entre villes-étapes contre le chômage, les précarités et les licenciements s’organisent dans plusieurs régions (Lyon, Lille, Marseille, etc), marches dont l’organisation est laissée à l’initiative des collectifs locaux qui se réunissent pour les préparer de façon unitaire. De nombreuses autres villes préparent des actions concrètes pour la défense des droits dès la fin octobre (28-29-30 octobre) et dans les semaines précédant le 5 décembre. Les manifestations du 5 décembre, dans de nombreuses villes, seront l’occasion de rassembler largement les chômeurs, les précaires, les salariés en lutte, les sans papiers, les mal logés.

Ces Marches sont le début d’une mobilisation qui se déclinera à la manifestation du 5 décembre et se poursuivra en 2010 : il faut coordonner des actions contre le chômage. Chaque fin de mois, la diffusion des chiffres du chômage doit être l’occasion de mouvements coordonnés partout en France. Il faut dès maintenant affirmer que la lutte contre le chômage, les précarités et les licenciements n’en est qu’au début, il faut reconstruire un mouvement unitaire contre le chômage à la mesure de la période qui s’ouvre de crise économique et d’offensive gouvernementale contre les droits des chômeurs.

Dans la continuité de la déclaration des Etats Généraux du Chômage et de la Précarité organisées en mai à Bobigny, nous déclarons la guerre à la misère ! Les chômeurs, précaires, ont le droit de vivre. Les chômeurs ne sont pas des sous-travailleurs ! Nous refusons la criminalisation des pauvres ! Nous dénonçons les mesures qui créent la précarité et celles qui l’aggravent comme le RSA, les contrats aidés et le trop faible montant des revenus de remplacement. Face à la crise, des mesures immédiates s’imposent. Nous opposons le droit à un emploi bien payé et de qualité, le droit à une garantie de revenu, et l’instauration d’une continuité des droits pour tous et toutes.

  • Le droit à un emploi de qualité pour toutes et tous. Nul ne peut être privé d’emploi et de revenu ! Contester les licenciements est légitime, nous exigeons une nouvelle législation sociale qui rende le droit à l’emploi effectif et soit fondée sur la continuité des droits : contrat de travail, obligation de reclassement, et financée par un fonds patronal mutualisé. Cette loi doit aussi contenir la réduction du temps de travail permettant le travail de tous, l’Interdiction des contrats précaires subis, la réintégration des salariés précaires licenciés depuis des mois.
  • La discrimination sous toutes ses formes (raciste, sexiste…) dans l’accès à tous les droits et à la progression professionnelle doit être combattue par une loi-cadre nationale et les sans-papiers doivent être régularisés. Suppression des inégalités hommes / femmes en matière de formation, de salaires, d’accès aux métiers, de retraite. Droit au logement pour tous.
  • L’accès de tous les chômeurs, précaires et étudiants à un statut de vie sociale et professionnelle garantissant dans tous les cas un revenu individuel et inconditionnel décent dès 16 ans, ayant au minimum pour référence le SMIC revalorisé, et non diminué des prestations sociales et de logement. Ce statut de vie sociale et professionnelle sera à la charge du patronat.
  • La continuité des droits sociaux afférents à ce statut (logement, santé, formation, points de retraite, progression de carrière, papiers…), la possibilité de tout-e travailleur-se à temps partiel de passer sur demande à temps plein.
  • Pour des services publics au service des citoyens et des plus démunis : nous exigeons l’arrêt de toute suppression d’emploi et la résorption de la précarité dans les services publics, l’annulation de toutes les privatisations et le contrôle des services publics par les salariés et les citoyens. Les services publics doivent être étendus à la petite enfance et aux personnes âgées et dépendantes. Nous exigeons la création d’emplois socialement utiles et écologiquement soutenables.

Source : liste AG-IdF, reçu le 14 octobre 11h


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Marches régionales contre le chômage, les licenciements et les précarités

Nous appelons à l’organisation de marches régionales contre le chômage, les licenciements et les précarités aboutissant dans les grandes villes de France le 5 décembre 2009 et invitons dès maintenant à la mise en place d’assemblées unitaires partout pour les préparer. D’autres actions s’imposent pour répondre à l’urgence sociale, notamment à l’échelle européenne dès cette année et en 2010 lors de la présidence de l’U.E. par la Belgique. Nous invitons les chômeurs, précaires, salariés, du jeune au retraité, à rédiger ensemble des cahiers de doléances regroupant nos exigences pour la période actuelle.

Source : déclaration ci-dessous


Déclaration des Etats généraux du chômage et de la précarité

Déclaration des Etats généraux du chômage et de la précarité, Bobigny, 16 et 17 mai 2009 Chômeurs, salariés, coordonnons les luttes !

Les choix des entreprises visent à utiliser la crise pour faire porter sur le monde du travail les coûts de la récession économique et sociale. Les salarié-e-s précaires ont été les premiers licencié-e-s. Les droits des chômeurs ont suivi la même évolution, raccourcissement de la durée d’indemnisation et baisse des revenus. La précarité s’étend sous de multiples formes, accès au logement, santé, transports, formation, papier=. Face à cette explosion du chômage et de la précarité, le gouvernement de Sarkozy choisit pourtant de s’attaquer aux droits et revenus des chômeurs et aux salariés. C’est de la provocation, après les milliards trouvés pour renflouer les banques et des entreprises !

2009 année noire ! La première conséquence de la crise du système économique capitaliste est l’aggravation du chômage et de la précarité ! Plus d’un million de nouveaux chômeurs pourraient grossir les rangs des demandeurs d’emploi cette année. Derrière ces chiffres se cachent autant de drames humains et financiers, de parcours professionnels brisés et de familles parfois. Les jeunes sont particulièrement touchés par le chômage et sont exclus de tout revenu. Les jeunes, les femmes, les immigrés constituent l’essentiel des travailleurs précaires. La précarité s’accompagne de la soumission de la formation aux intérêts patronaux.

Nous déclarons la guerre à la misère ! Les chômeurs, précaires, ont le droit de vivre. Les chômeurs ne sont pas des sous-travailleurs ! Nous refusons la criminalisation des pauvres ! Nous dénonçons les mesures qui créent la précarité et celles qui l’aggravent comme le RSA, les contrats aidés et le trop faible montant des revenus de remplacement. Face à la crise, des mesures immédiates s’imposent. Nous opposons le droit à un emploi bien payé et de qualité, le droit à une garantie de revenu, et l’instauration d’une continuité des droits pour tous et toutes.

  • Le droit à un emploi de qualité pour toutes et tous. Nul ne peut être privé d’emploi et de revenu ! Contester les licenciements est légitime, nous exigeons une nouvelle législation sociale qui rende le droit à l’emploi effectif et soit fondée sur la continuité des droits : contrat de travail, obligation de reclassement, et financée par un fonds patronal mutualisé. Cette loi doit aussi contenir la réduction du temps de travail permettant le travail de tous, l’Interdiction des contrats précaires subis, la réintégration des salariés précaires licenciés depuis des mois.
  • La discrimination sous toutes ses formes (raciste, sexiste…) dans l’accès à tous les droits et à la progression professionnelle doit être combattue par une loi-cadre nationale et les sans-papiers doivent être régularisés. Suppression des inégalités hommes / femmes en matière de formation, de salaires, d’accès aux métiers, de retraite.
  • L’accès de tous les chômeurs, précaires et étudiants à un statut de vie sociale et professionnelle garantissant dans tous les cas un revenu individuel et inconditionnel décent dès 16 ans, ayant au minimum pour référence le SMIC revalorisé, et non diminué des prestations sociales et de logement. Ce statut de vie sociale et professionnelle sera à la charge du patronat.
  • La continuité des droits sociaux afférents à ce statut (logement, santé, formation, points de retraite, progression de carrière, papiers…), la possibilité de tout-e travailleur-se à temps partiel de passer sur demande à temps plein.
  • Pour des services publics au service des citoyens et des plus démunis : nous exigeons l’arrêt de toute suppression d’emploi et la résorption de la précarité dans les services publics, l’annulation de toutes les privatisations et le contrôle services publics par les salariés et les citoyens. Les services publics doivent être étendus à la petite enfance et aux personnes âgées et dépendantes. Nous exigeons la création d’emplois socialement utiles et écologiquement soutenables.

Nous n’avons pas à faire les frais de la faillite du système capitaliste qui engendre misère, licenciements et déstructuration sociale. Nous appelons tous ceux qui ne se résignent pas, les salariés se battant pour leur emploi, les chômeurs pour obtenir un revenu suffisant et un emploi, toutes les organisations du monde du travail à s’unir. Il est temps que les 4 millions de Chômeurs et les millions de Travailleurs Précaires soient vus et entendus ! Il est temps que s’unissent chômeurs, précaires, salariés menacés de licenciement. Nous dénonçons les conditions d’accueil des chômeurs dans le nouveau Pôle Emploi, demandons l’arrêt du 3949 et du suivi mensuel personnalisé et de tout contrôle / radiation / sanction. Nous appelons à intervenir tous ensemble dans les agences à chaque fin de mois pour une agence tournée vers le service public

Nous appelons à l’organisation de marches régionales contre le chômage, les licenciements et les précarités aboutissant dans les grandes villes de France le 5 décembre 2009 et invitons dès maintenant à la mise en place d’assemblées unitaires partout pour les préparer. D’autres actions s’imposent pour répondre à l’urgence sociale, notamment à l’échelle européenne dès cette année et en 2010 lors de la présidence de l’U.E. par la Belgique. Nous invitons les chômeurs, précaires, salariés, du jeune au retraité, à rédiger ensemble des cahiers de doléances regroupant nos exigences pour la période actuelle.

Etats généraux avec la participation de : AC !, APEIS, APNEE, ATTAC-Campus, CGT et CFDT Caterpillar, CGT Tyco, Coordination Sans-Papiers 93, CIP-IDF, CNT-ANPE, Collectif National pour les Droits des Femmes, Fondation Copernic, Front syndical de classe, DAL, Marches Européennes, Mouvement des Quartiers pour la Justice sociale, No Vox, Union Syndicale Solidaires, Sauvons l’université (SLU), FSU-SNU-TEFI-Pôle Emploi, Stop Précarité, Avec le soutien des Alternatifs, l’Appel et la Pioche, la Fédération, NPA, MJS, Parti de Gauche,…

Publié le 20 mai 2009.

document au format PDF:

Source : http://www.cnt-f.org/spip.php?article1075
Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article91231


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Tract CNT

La précarité n'est pas une fatalité

Manifestations partout en France, le samedi 05 Décembre 2009

Assez de baratin. Le chômage et la précarité ne sont pas tombés de nulle part, de la faute à pas-de-chance. Ils sont des variables d’ajustement économique évidents du système capitaliste.

Requalification de tous les contrats précaires en CDI :

Les contrats précaires, quand t’es jeune et que t’arrives sur le marché du travail, c’est vécu comme normal, c’est intériorisé. Mais ne perdons pas de vue que c’est pour nous diviser que se multiplient ces sous-contrats, la flexibilité et les cadences infernales, dans des conditions totalement inacceptables (25 suicidés à France Telecom...). Bref, de la main-d’œuvre docilisée et pas chère, pendant que ces messieurs dames se foutent de nous, à trouver des arguments bidons pour pas qu’on voit l’arnaque : « Les caisses sont vides ». Pour l’armée et les banques, de l’argent y’en a. Le paquet fiscal, les parachutes dorés, les bénéfices pour les actionnaires, ça pas de souci, mais pour nous RIEN !?

Travaillons toutes et tous moins et autrement :

Le chômage, ça fait peur, et ça pousse à tout accepter. Il est limite présenté comme une punition dans ce système méritocratique à la con. Alors qu’il est justement là pour te mettre la pression, qu’avec la concurrence accrue, tu t’estimes heureux d’avoir un boulot, et que tu la fermes, sinon au coin ! Direction pôle emploi, qui va te proposer une « offre raisonnable » d’emploi et va contrôler tes papiers à l’inscription ! Quelles sont les conditions de travail, les salaires de ces boulots ??? Et aux médias de tous les jours de faire le listing, comme un constat malheureux, de la montée du chômage. 100 000 demandeurs d’emploi en plus par mois, au bas mot !... Et aux politicien-ne-s de nous insulter en nous disant qu’on est tous ensemble dans le même bateau, qu’on va devoir se serrer la ceinture (tout en consommant le plus possible, faut bien relancer l’économie !), et qu’on va devoir ramer ensemble.

Combien de dirigeant-e-s ont perdu leur job ? Combien de patron-ne-s ? Quelles sont leurs conditions de travail ? Leurs salaires ? Produisent-ils plus de richesses que les travailleurs ? Partageons les richesses, pas la misère !

Des papiers pour toutes et tous :

La précarité, c’est aussi le quotidien des sans papiers. Travail au noir ou déclaré, c’est sans protection sociale, le tout agrémenté de cache-cache avec les flics et risques d’expulsion. Immigration choisie d’un côté et disqualification des formations de l’autre, tout en reprenant des thèmes idéologiques de l’extrême droite.

Chômeurs-ses, précaires, non-précaires, nous avons tous-tes les mêmes ennemi-e-s. Travaillons tou-te-s, moins et autrement ! Partage du temps de travail, partage égalitaire des richesses !

document au format PDF:

NE RESTE PAS SEUL, ORGANISE-TOI ET LUTTE !

Source : http://www.cnt-f.org/spip.php?article1183


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Le 5 decembre manifestations contre le chomage et pour la justice sociale

Agen, Besançon, Bordeaux, Lyon, Marseille, Paris, Rennes

Le 5 décembre, 7 grandes manifestations régionales auront lieu :

TOUTES ET TOUS CONTRE LE CHÔMAGE ET LES PRÉCARITÉS

MANIFESTONS SAMEDI 5 DÉCEMBRE POUR LA JUSTICE SOCIALE

Alors que le chômage et la précarité explosent, précédées cette année par des Marches contre le chômage, les précarités et les licenciements, les manifestations du samedi 5 décembre seront à la fois un moment d’afficher nos revendications et de préparer la suite.

Les 4 organisations principales de Chômeurs - AC !, APEIS, MNCP et CGT-Chômeurs – appellent à la Manifestation nationale le 5 décembre contre le chômage, les précarités et pour la justice sociale

Elles sont soutenues cette année par plus d’une centaine d’organisation associatives, syndicales et politiques qui seront présentes aux cotés des chômeurs !

Pour revendiquer notamment Pour :

  • un emploi de qualité, librement choisi et correctement rémunéré
  • ou un revenu décent pour tou-te-s, avec ou sans emploi Et dans l’urgence :
  • la revalorisation des différents revenus des chômeurs et précaires
  • l’arrêt des sanctions, indus, radiations abusives…

A cette occasion, les organisations remettront aux parlementaires et aux représentants syndicaux présents sur les lieux leur plateforme commune de revendications afin que un rendez-vous soit pris dans les plus brefs délais pour évoquer ces sujets qui nous préoccupent prioritairement.

LES LIEUX DES MANIFESTATIONS

Le 5 décembre, 7 grandes manifestations régionales auront lieu :

- A Paris RDV à 14h Place Stalingrad (place de la Rotonde) jusqu’à Place Clichy
- À Besançon : Rendez vous le 05 décembre à 15 h, Place de la Révolution
- A Bordeaux RDV à 15h place de la victoire
- A Rennes RDV à 15h place de la gare puis assemblée des chomeurs et précaires de Bretagne
- A Marseille RDV 14 h place Charles de Gaule
- A Lyon RDV à 10h Mas du torreau vers la Bourse, Vault en Velin en passant par Villeurbanne
- A Agen RDV 12h place de la préfecture suivi d’un pique nique

Source : http://www.alternativelibertaire.org/spip.php...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/9380