lundi 28 septembre 2009 (heure non définie)
Lieux de vote
https://paris.demosphere.net/rv/9375
Il n’y a pas d’impératif, en mairie, sur les marchés, bien sur devant les bureaux de poste, dans ou aux abords des entreprises où cela sera possible.
La liste des lieux de vote:
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Paris: http://www.appelpourlaposte.fr/spip.php?article24
http://www.sudposte75.fr/spip.php?article1049 -
Région Parisienne: voir sur la colonne de droite de:
http://www.appelpourlaposte.fr
Villes ou arrondissements:
- 94: http://comite94dspp.blogspot.com/
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Bagneux, Malakoff, Montrouge :
http://ldh92sud.over-blog.com/article-36463644.html - Bondy: http://libertaires93.over-blog.com/article-36342035.html
- Paris 11e: (voir ci-dessous - message d'Attac Paris 11e)
- Paris 12e: http://www.attacparis12.lautre.net/spip.php?article303
- Choisy le roi : http://www.npa94.org/spip.php?article101
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Ville d'Avray, Sèvres, Issy, Vanves :
http://www.pg92centre.org/?tag=la-poste
Mode opératoire de la votation citoyenne du 28 septembre au 3 octobre 2009
Pour le bon déroulement de la votation, certains impératifs sont à respecter, afin de garantir le caractère démocratique et légitime de notre démarche.
La période de la votation Pour un maximum d’efficacité, il sera possible de voter du 28 septembre au 3 octobre 2009 suivant les opportunités, le temps fort restant bien sur le samedi 3 octobre. Il est possible d’organiser des votations anticipées sur des lieux publics très fréquentés avant le 28 septembre, par exemple les marchés se tenant le dimanche 27 septembre et autres évènements.
Les horaires du vote Le seul impératif reste la fin du scrutin, fixée à 18 heures le samedi 3 octobre pour la remontée des résultats au niveau national. La compilation des résultats se fera au fur et à mesure, en tout état de cause le Comité national sera « de permanence » le dimanche 4 octobre 2009.
Les lieux de vote Il n’y a pas d’impératif, en mairie, sur les marchés, bien sur devant les bureaux de poste, dans ou aux abords des entreprises où cela sera possible. L’objectif étant de donner au maximum de personnes la possibilité de se prononcer. Une carte interactive sera disponible en ligne sur le site du comité national avec par département les lieux de vote. (disponible prochainement)
Le vote
- Toute personne âgée de plus de 18 ans peut voter, quelle que soit sa nationalité, il n’est demandé aucune pièce d’identité.
- Sur la feuille d’émargement, faire inscrire son nom, prénom, sa ville de résidence et sa signature
- Elle pourra ensuite cocher la case de son choix sur le bulletin de vote et l’introduire dans l’urne.
Le processus pouvant être un peu long, prévoir suffisamment d’assesseurs en fonction de la fréquentation potentielle.
Dépouillement et remontée des résultats
Cas 1 : Il existe un comité dans votre département, (Comités départementaux en page d’accueil du site http://www.appelpourlaposte.fr/), c’est lui qui organise le dépouillement et la remontée des résultats sur le comité national.
Cas 2 : Il n’y a pas de comité départemental, dans ce cas le comité local ou la commune organisatrice organisent le dépouillement et remontent les résultats au comité national .
Pour toute information sur la création de comités, les communes désireuses d’organiser la votation, les emplacements des bureaux de vote etc, nous écrire à cont act@appe lpourlap oste.fr
Source : http://www.appelpourlaposte.fr/
Consultation nationale sur la privatisation de La Poste
Tract solidaires Contre la privatisation de La Poste
Votation citoyenne le samedi 3 octobre 2009
Voir également les différents matériels Solidaires ou unitaire liés à cette initiative
Le gouvernement a décidé de passer en force et veut faire adopter par le Parlement un projet de loi transformant La Poste en société anonyme. * Il s’agit du premier pas vers la privatisation du service public postal. *Alors que l’avenir du service public concerne tous les citoyens, Nicolas Sarkozy refuse d’organiser un référendum et veut changer le statut de La Poste par voie parlementaire. * C’est pourquoi, le Comité national contre la privatisation de La Poste organise une votation citoyenne le 3 octobre.
Projet du gouvernement : l’hypocrisie règne en maître !
Le gouvernement a décidé de présenter, lors de la session parlementaire qui s’ouvrira à la rentrée, un projet de loi transformant La Poste en société anonyme (SA). Ce projet a pour objectif affiché de permettre à La Poste de se doter de financements à la hauteur de trois milliards d’euros afin de pouvoir poursuivre sa « croissance organique ». Ces capitaux lui seraient apportés par la Caisse des dépôts et consignations (CDC) qui rentrerait dans son capital, La Poste restant dans ce schéma « 100 % publique ». Ce projet est particulièrement hypocrite.
Comme l’ont montré les exemples d’autres entreprises publiques comme France Télécom, EDF ou GDF, la transformation en SA n’est que le premier pas vers la privatisation de l’entreprise. Non seulement le passage en SA fait passer La Poste du statut d’une entreprise de droit public à une entreprise de droit privé, mais il permet ensuite l’introduction de capitaux privés et la cotation en Bourse comme cela s’est fait pour d’autres entreprises publiques.
Les dirigeants de La Poste ont d’ailleurs vendu la mèche en indiquant que le plan de croissance de La Poste qu’ils ont concocté nécessite un financement à la hauteur de 6 milliards d’euros. D’où viendront donc les 3 milliards manquants ? Gageons que l’on nous expliquera rapidement qu’il faudra bien faire appel à des capitaux privés !
Large unité contre la privatisation
Un cadre unitaire très large s’est constitué il y a plus d’un an pour refuser la privatisation de La Poste. Au sein de La Poste, tous les syndicats refusent la privatisation et devraient appeler à une nouvelle grève au mois de septembre. Regroupant plus de 50 organisations, partis politiques, associations et organisations syndicales, le Comité national contre la privatisation de La Poste s’est fixé comme objectif l’obtention d’un référendum sur l’avenir du service public postal. Devant le refus du gouvernement, il a décidé d’organiser une consultation populaire sur le sujet.
L’exemple d’EDF-GDF et de France Télécom
Le sort d’EDF et de GDF a été bouclé en deux étapes. La loi de 2004 transforme EDF et GDF en sociétés dont l’Etat détient plus de 70 % du capital. Nicolas Sarkozy, alors ministre du budget, affirme haut et fort que “EDF-GDF ne sera pas privatisé, en revanche, nous devons changer, pour l’adapter, le statut de ces grandes entreprises pour leur donner les moyens de développement dont elles ont besoin”. EDF et GDF sont côtées en Bourse. La loi de 2006 permet de faire passer la participation de l’Etat dans le capital de GDF à un un tiers, condition de la fusion avec Suez. France Télécom est transformée en société anonyme en 1996. La part de l’Etat baisse progressivement pour atteindre 27 % du capital et France Télécom s’est totalement transformée en une multinationale prédatrice.
Et le service public ?
Le service public postal va mal. Depuis plusieurs années, La Poste a engagé sa transformation en entreprise commerciale. Cela s’est traduit par une dégradation du service rendu à la grande majorité de la population. La présence postale sur le territoire national a diminué avec la suppression de bureaux de poste ou leur transformation en simples points de contact. Le manque de personnel aboutit à un allongement des délais d’attente aux guichets et le service public bancaire, que La Poste est censée mettre en oeuvre, se réduit.
La privatisation de La Poste aggraverait considérablement cette situation. Le projet de loi ne garantit nullement les missions de service public aujourd’hui encore accomplies par La Poste. Non seulement le statut des points de contact n’est pas précisé, mais leur nombre luimême n’est pas mentionné. L’accessibilité bancaire n’est pas garantie et sa définition a minima pour la Banque Postale lui permet de s’en absoudre partiellement. On peut aussi s’inquiéter de la pérennité du service universel du courrier quand on sait que les obligations actuelles de La Poste en matière de distribution du courrier sont régulièrement évoquées comme étant un “manque à gagner” face à la concurrence.
De plus, la transformation en société anonyme a pour objectif explicite de finaliser la transformation de La Poste en entreprise commerciale dont l’objectif serait de se développer par des acquisitions à l’étranger, de devenir une entreprise multinationale. Rien donc à voir avec le développement du service public. Si, de plus, comme cela est prévisible, des capitaux privés entrent dans son capital, ce sera la fin définitive de la prise en compte de l’intérêt général dans les missions de La Poste.
Bref si le service public postal va mal, la transformation de La Poste en société anonyme serait pour lui le début de la fin.
Les faux arguments des privatiseurs
L’argument essentiel pour transformer La Poste en société anonyme est que cela lui permettrait d’obtenir les capitaux dont elle aurait besoin. La première question à se poser est de savoir pourquoi La Poste aurait besoin de cet argent. En fait, les dirigeants de La Poste veulent rentrer dans le grand jeu des acquisitions à l’étranger comme l’ont fait d’autres entreprises publiques qui ont été privatisées. Il s’agit pour eux de transformer La Poste, d’entreprise de service public en multinationale du secteur postal. Ainsi, la Banque postale s’est déclarée prête à sortir un milliard d’euros cash pour acheter la banque Palatine. Visiblement, on le voit, les liquidités de manquent pas. Le résultat de cette orientation est connu. Appliquée à France Télécom, elle a conduit, il y a quelques années, cette entreprise au bord de la faillite. Elle n’a été sauvée que par une intervention massive de l’Etat. En Allemagne, la Deutsche Post privatisée, qui était prise en exemple par les dirigeants de La Poste, a fait une perte historique de 1,7 milliard d’euros en 2008. Enfin, si besoin de financement il y a, d’autres solutions auraient pu être trouvées comme, par exemple, un emprunt obligataire qui aurait évité un changement de statut de La Poste. Alors que les taux d’intérêt sont aujourd’hui particulièrement bas, un tel emprunt aurait, de plus, pu être effectué dans des conditions financières intéressantes pour l’entreprise.
Votation citoyenne samedi 3 octobre
L’avenir du service public concerne tous les usagers. C’est pour traduire cette idée dans la réalité que le Comité national contre la privatisation de La Poste a demandé au président de la République d’organiser un référendum sur l’avenir de La Poste comme il en a la possibilité. Le président de la République a décidé d’ignorer cette demande et de passer en force en faisant adopter le 29 juillet le projet de loi par le Conseil des ministres avec l’intention de le faire passer devant le Parlement avant la fin de l’année. Dans cette situation, le Comité national a décidé d’interpeller directement nos concitoyens et d’organiser une consultation populaire le 3 octobre dans toute la France. Il s’agit par là d’obliger le gouvernement à reconsidérer sa position pour engager un véritable débat public sur l’avenir du service public postal. De nombreux contacts ont été pris, notamment avec les associations d’élus, et des maires s’engagent les uns après les autres à organiser ces consultations sur le territoire de leur commune.
Le service public appartient à toutes et à tous, montrons le en participant à la votation citoyenne !
3 octobre 2009
Salariés, usagers, ensemble, nous pouvons gagner la bataille de La Poste
Ete 2009 : la nouvelle étape de la privatisation de La Poste est engagée.
Le gouvernement espère faire passer d’ici décembre, « en urgence », le projet de loi destiné :
- d’une part à livrer à la concurrence et au marché privé l’ensemble de la distribution du courrier à partir de 2011, en transposant la 3ème directive européenne de « libéralisation »
- d’autre part à supprimer le statut d’établissement public de La Poste en la transformant en société anonyme.
L’objectif est évidemment de lever l’obstacle juridique que représente ce statut à la privatisation du capital, à la mise en Bourse.
Le prétexte du gouvernement, selon lequel La Poste aurait besoin d’argent pour financer ses investissements, tombe de lui-même quand on sait que le PDG Bailly est prêt à faire racheter pour 1 milliard d’euros la banque italienne « Palatine » par la Banque postale. Songeons encore aux milliards d’euros accordés aux banques privées alors que la Banque postale publique n’a rien perdu dans la « crise financière ».
La promesse que le capital de la SA La Poste resterait détenu par des acteurs du secteur public n’engage que ceux qui veulent bien y croire. On l’a déjà vu pour France Telecom, GDF…
Dans la suite d’un processus entamé depuis 20 ans.
Le processus de privatisation de la Poste ne date pas d’aujourd’hui. Depuis 1990, les gouvernements successifs s’y sont attaqués progressivement (droite, PS ou « gauche plurielle » au niveau français comme européen) : casse des PTT, « libéralisation » du courrier au dessus de 50 grammes, transformations des services financiers de la Poste en « banque postale » de droit privé…
Ses conséquences multiples se font déjà lourdement sentir : suppressions de dizaines de milliers d’emplois, dégradation des conditions de travail, dégradation du service rendu (ex : levée du courrier de plus en plus tôt, distribution de plus en plus tard), augmentation des tarifs, multiplication des prestations facturées…
Ce qui est en jeu avec la lutte pour le retrait de la nouvelle loi anti-postale, c’est d’empêcher ce processus de continuer mais aussi de commencer à l’inverser.
Cela implique d’aller sur le fond politique de cette loi qui est le même que celui des contre-réformes précédentes.
Pour défendre et reconquérir le service public postal, nous nous battons
- contre le changement de statut de La Poste qui ouvre la porte à la phase finale de la privatisation
- contre l’application en France des directives européennes qui détruisent les services publics dans tous les pays. Elles n’ont aucune légitimité.
- pour le maintien et la reconquête du monopole public postal, gage de l’égalité des usagers et des territoires, d’une logique de réponse aux besoins contre une logique de ponction pour les profits.
- pour des services financiers de la Poste qui continuent d’échapper à la spéculation et aux « crises financières », garantissent l’accès de tous aux services bancaires, draine l’épargne populaire vers le financement des priorités nationales. Cela implique la réintégration de la « Banque postale » dans l’établissement public.
Un véritable front de lutte peut se construire :
L’attachement du pays au service public de la Poste est à la hauteur de ce qu’elle représente dans la vie de tous les jours. Pour ne citer que cela, 2 millions de personnes se rendent chaque jour dans un bureau de Poste.
Des mobilisations diverses contre la privatisation et ses effets se sont multipliés, des salariés avec leurs organisations syndicales, comme des usagers.
Depuis 2005, il y a eu ainsi des actions dans plus de 200 centres de distribution contre les suppressions de tournées et postes de facteurs, avec la compréhension et souvent le soutien des usagers.
De nombreuses batailles ont lieu contre les fermetures de bureaux de Poste, leur « restructuration », la suppression de guichets… D’autres fois, c’est contre la suppression de boîtes aux lettres que se fait la mobilisation. Dans notre arrondissement par exemple, 1600 usagers du quartier, avec une association de riverains, se sont exprimés contre la restructuration du bureau de Beaugrenelle (voir en lien).
Tous ces mouvements permettent de freiner le mouvement de casse du service public.
Aujourd’hui la réunion de toutes ces luttes, qui s’opposent à la privatisation, leur développement, renforcés par l’expérience et le bilan désastreux de la privatisation partout dans le monde, peuvent converger pour gagner le retrait de la Loi de privatisation.
La convergence de lutte dépasse aussi La Poste.
Sarkozy a choisi de reporter le dépôt du projet de loi, initialement prévu pour le début de l’année, pour éviter qu’il ne coïncide avec les grandes mobilisations de salariés du 29 janvier ou du 19 mars.
Il a lui-même indiqué la voie pour le mettre en échec : la réunion de toutes les luttes des salariés de tous services publics, du privé, des usagers autour d’objectifs précis comme la défense de La Poste.
Des initiatives dès septembre :
Localement, nationalement, des mobilisations se préparent pour la rentrée. Communistes, nous y prendrons toute notre part comme force politique de lutte et de propositions.
Quatre organisations syndicales de salariés de La Poste de Paris viennent par exemple de décider d’appeler à une grève illimitée des agents des bureaux de Poste à partir de la « Fête » de La Poste, opération de propagande, organisée par la direction fin septembre. Nous appelons les usagers à soutenir ce mouvement.
Des consultations populaires seront organisées sous des formes diverses le 3 octobre « contre la privatisation de La Poste ». Nous appelons à en faire autant de rendez-vous d’explication et de mobilisations précises pour faire monter l’exigence du retrait du projet de loi anti-postale, de la défense et la reconquête du service public national de La Poste.
Courrier, Colis, Enseigne : préparons un tous ensemble !
Cet été aura vu naître nombre de coups fourrés de la part de nos directions : projet de privatisation, annonce d’un plan d’économies d’1 milliard d’€, nouvelle vague de réorgs dans les distris prévue pour la fin d’année, extension de la sécabilité...
PJ: Spécial 4 pages Rentrée 2009
Privatisation
Bailly et le gouvernement tentent de passer en force leur projet de privatisation, contre les postiers et contre les 70% de français qui s’expriment contre la privatisation du service public postal. Le 3 octobre prochain aura lieu, à l’appel de quasiment tous les syndicats, partis de gauche et associations, un référendum d’initiative populaire, refusé par le gouvernement par peur d’un échec cuisant. Nous devons nous battre contre cette attaque majeure et les conséquences que tout le monde imagine bien.
Restructurations
Les distris sont concernées par une nouvelle vague de réorg. Ras-le-bol de voir les tournées s’allonger et le caddie s’alourdir, ras-le-bol des milliers de suppressions d’emplois et d’assister à la dégradation continuelle de nos conditions de travail. Plusieurs distris vont être réorganisées dans un timing serré, cela doit nous donner l’occasion de résister ensemble !
Sécabilité
Facteurs d’Avenir s’attaque de manière frontale à la notion de titulaire de quartier. Après les jours dits “faibles”, après une période estivale sécabilisée à souhait, la boîte annonce, tant à la DOTC Paris Sud que Nord, l’extension de la sécabilité pour la fin d’année. Sans réaction de notre part, ce système de travail à flux tendu va se généraliser de manière permanente. Ce printemps et cet été ont vu fleurir de nombreuses grèves contre la sécabilité, avec des reculs conséquents de la direction (dans le 92 et le 06 notamment), généralisons les grèves avant que la marguerite ne se pérennise.
Face à des attaques d’une telle ampleur, SUD estime qu’il faut préparer dès cette rentrée les conditions d’une grève illimitée. Tous ensemble, donnons-nous les moyens de résister et de gagner face à la casse de nos métiers et du service public !
Rentrée 2009 : ça va bouger !
ColiPoste : Après une grève en juin dernier qui a montré le profond mécontentement des colipostiers, une grève illimitée se construit pour octobre-novembre. Les colipostiers dénoncent le Plan de livraison, déclinaison de Facteurs d’Avenir aux colis.
Enseigne : Les syndicats CGT, SUD, FO et CFTC, après une rencontre fin juillet, ont écrit une déclaration commune, que nous reproduisons au dos de ce 4 pages, d’appel à la grève illimitée pour septembre. Le ras-le-bol est grand chez les guichetiers : réorganisations incessantes, suppressions d’emplois massives, pressions commerciales...
Courrier : Début août, SUD a écrit à nos camarades de la CGT, CFDT, FO et CFTC de Paris, afin de proposer une rencontre intersyndicale. En effet la démarche unitaire initiée à l’Enseigne doit également voir le jour au Courrier. Enseigne, ColiPoste, Courrier : pourquoi pas un tous ensemble contre les mêmes politiques, contre la privatisation ? A nous tous de le concrétiser !
Fin du NPAI : un PND guère pratique L’abandon du NPAI et la mise en place de la nouvelle étiquette des retours saoûlent nombre de collègues. En effet en plus d’être une perte de temps supplémentaire, les motifs de non distribution (boîte non identifiable, boîte non accessible) posent problème dans nombre de cas. Le NPAI que tout le monde connaissait, en particulier les gardiennes, est remplacé par des critères abscons et mal identifiables... Le choix de La Poste, dans le seul but de supprimer des emplois au tri manuel et d’utiliser les nouvelles lectures optiques des machines de tri, s’est fait sans demander l’avis aux premiers concernés : les facteurs et factrices !
On se retrouve par conséquent à manipuler maintenant les étiquettes de réex, les rouges, les bleues, sans toujours avoir la place sur les enveloppes ! Quelle perte de temps ! Une preuve de plus que nos outils de travail ne sont pas pensés pour améliorer nos conditions de travail, mais pour économiser toujours plus du personnel...
La Poste veut sous-traiter les instances à la RATP !
Début juillet, nous apprenions qu’une expérimentation commune entre La Poste et la RATP se mettait en place. Les lettres recommandées avisées pourront être retirées dans un métro ! La direction du Courrier estime que le coût d’une lettre avisée payé à l’Enseigne, environ 1 €, est trop cher, et cherche à sous-traiter cette activité. La concurrence entre métier devient totalement catastrophique et dangereuse. La station choisie pour ce test, Simplon (ligne 4), se trouve au centre de 3 bureaux d’instance du 18ème arrondissement. Cette expérimentation concernera 13 123 foyers, qui seront informés par une campagne publicitaire.
SUD Postaux Paris et SUD RATP ont immédiatement organisé la riposte. En effet, pour les postiers, ce seront encore des suppressions d’emplois avec cette perte d’activité. Pour nos collègues du métro, à qui l’on vient de retirer la vente de tickets par une automatisation totale (cause de fort mécontentement chez les usagers), ce boulot de postiers entraînera une surcharge de travail qui ne trouve aucun intérêt. A l’appel de SUD RATP, + de 30% des agents de la ligne 4 ont fait grève le 25 juillet dernier pour refuser la remise des lettres recommandées ! SUD Postaux Paris et SUD RATP refusent l’externalisation des instances et une mise en concurrence entre les services publics. SUD mettra tout en oeuvre pour l’empêcher ! Le projet est disponible en entier sur notre site : www.sudposte75.fr
Après SECUREX, voici Médica Europe !
La politique de répression conduite par La Poste envers les agents malades continue. Nos directions ont décidé de passer contrat avec Médica Europe, pour remplacer SECUREX, jugée pas assez efficace ! Les abus des médecins SECUREX ne devaient pas suffire à nos directeurs...
Il faut dire, le message de Médica Europe sur leur site internet - www.absenteisme.com - est sans ambiguïté : cette société privée se targue d’annuler 54% des arrêts et de contrôler les salariés dimanches et jours fériés ! Bravo pour la déontologie médicale ! SUD dénonce ces dérives et appelle à généraliser la résistance contre ces pratiques.
SUD met à disposition des postiers un 4 pages sur la réglementation afférente aux contrôles médicaux patronaux, avec les dernières jurisprudences ! Demandez-le à un-e militant-e SUD ou directement au syndicat. La plupart du temps, les constats d’absence et leurs conséquences (suspension de salaire, reprise au travail forcée...) sont injustifiés : alors faisons respecter nos droits ! Etre malade n’est pas un crime !
Allocations de rentrée 2009
SUD vous diffuse la note de service du 11 août 2009 : Les montants de l’allocation de scolarité 2009 sont revalorisés en moyenne de 0.6% au titre de la hausse des prix de 2009.
Les plafonds de ressources sont revalorisés en moyenne de 2.7 %. Le quotient familial est calculé à partir du Revenu Fiscal de Référence (RFR) porté sur l’avis d’imposition 2008 reçu par les postiers en 2009 et portant sur les revenus 2008.
Dans les cas où les postiers n’ont pas reçu leur avis d’imposition 2008 au moment du dépôt de leur demande de prestation, ils pourront présenter une copie de leur déclaration de revenus 2008.
Pour le tableau ouvrir le fichier PDF joint à cete article.
Egalité du Complément Poste SUD attaque La Poste au TGI ! Au printemps dernier, nous avions demandé aux contractuel-les d’effectuer des requêtes, suite à un arrêt de la Cour de Cassation. Le but, réclamer une égalité entre salarié-es et fonctionnaires. La Poste a fait la sourde oreille. L’affaire se réglera devant les tribunaux.
La Poste se voile la face
La direction a répondu aux requêtes des salarié-es en estimant que le problème de cet écart était réglé depuis les accords salariaux de 2001 et 2003. Une erreur d’interprétation de l’arrêt de la Cour de Cassation qui leur permet de botter en touche. Or, l’écart existe bien, que cela soit en se basant sur les textes réglementaires ou par des cas concrets.
Nous avons écrit maintes fois des courriers à la direction, pour entamer des négociations, auxquels elle n’a jamais donné suite.
C’est à la justice de trancher Si nous ne pouvons nous faire entendre par la négociation, nous portons l’affaire à l’automne devant le Tribunal de Grande Instance de Paris devant lequel nous prouverons que nous avons raison. Cela pourrait néanmoins prendre quelques mois avant d’avoir une décision définitive.
La Poste veut éviter de véritables négociations pour arriver à une égalité des droits au niveau du complément poste. Elle devra s’expliquer devant les juges.
De gré ou de force, La Poste devra respecter les lois !
Consultation nationale contre la privatisation de La Poste
Participante au Comité national de défense de La Poste et active dans les Comités locaux, la CGT FAPT réaffirme son refus du projet de Loi de privatisation, appelle à développer et à amplifier l’action et exige un référendum.
Alors que le gouvernement fait preuve d’une extrême frilosité en déclenchant une procédure d’urgence en plein été et se trouve isolé face au refus des postiers et à l’unité syndicale, la population doit pouvoir s’exprimer au travers de la Consultation nationale organisée dans les communes le 03 octobre 2009.
Cette Consultation sera une étape supplémentaire pour exiger du président de la République l’organisation d’un référendum constitutionnel, comme l’article 11 de la nouvelle Constitution le lui permet.
D’autres infos sur le site de la FAPT-CGT : http://www.cgt-fapt.fr/
et sur le site unitaire : http://www.appelpourlaposte.fr/
NPA : Privatisation de la Poste : exprimez-vous !
Le référendum sera aussi organisé dans le 13e ardt
Actuellement, La Poste est un établissement public. Premier service public de proximité, son rôle est crucial pour la collectivité et plus particulièrement en période de crise.
C’est pourtant le moment choisi par Sarkozy, le gouvernement et la direction de la Poste pour transformer celle-ci en Société Anonyme.
Que le capital soit d’abord détenu à 100% par des capitaux publics ne change rien à l’affaire. Chaque fois que l’Etat a effectué ce type d’opération, il a fait entrer des capitaux privés dans la société anonyme, (France Telecom, EDF, GDF…), avec des conséquences immédiates : réduction de la qualité du service, suppressions massives d’emploi, augmentations tarifaires, priorité à la satisfaction des actionnaires.
La transformation en société anonyme constitue la première étape d’une privatisation programmée de La Poste. Les déclarations d’intention sur l’ouverture à des capitaux 100% publics ainsi que les promesses sur le respect des missions actuelles de La Poste ne tromperont personne. Les différents gouvernements ont tous utilisé cet argument avant d’engager la privatisation du service public. Le changement de statut permet justement aux capitaux privés de s’engouffrer dans la brèche et de faire tomber dans leur escarcelle une entreprise publique. Qu’on se rappelle Air France, France Télécom, GDF et EDF !
Quant aux promesses de Sarkozy, chacun se rappelle celle qu’il avait faite à propos de GDF (participation de l’état à hauteur de 70%) avant de piétiner allègrement ses déclarations antérieures (l’Etat est tombé à 35% depuis la fusion avec Suez : il est devenu minoritaire).
Pour le NPA, la privatisation est inacceptable
Le NPA participe pleinement aux collectifs organisés partout en France (voir le site national www.appelpourlaposte.fr), t s’oppose à cette privatisation honteuse et au manque de débat démocratique. Il soutient activement l’organisation de la Consultation Nationale organisée du 28 septembre au 3 octobre.
Face à la menace de privatisation de La Poste, le samedi 3 octobre 2009, lors de la consultation nationale organisée près de chez vous dans le 13e ardt, exprimez votre refus en votant massivement NON au projet gouvernemental.
Attac Paris 11e
Contre la privatisation de la Poste : votation demain
Actuellement, la Poste est un établissement public. Premier service public de proximité, son rôle est crucial pour la collectivité.
Alors que nous vivons une période de crise du capitalisme néolibéral et financiarisé, le président de la République, le gouvernement et la direction de la Poste s’apprêtent à transformer La Poste en société anonyme.
Que le capital soit détenu à 100% par des capitaux publics ne change rien à l’affaire. Chaque fois que l’Etat a effectué ce type d’opération, il a ensuite introduit des capitaux privés dans la société anonyme (France Télécom, EDF, GDF), avec des conséquences immédiates : réduction de la qualité du service, suppressions massives d’emploi, augmentations tarifaires, priorité à la satisfaction des actionnaires.
La transformation en société anonyme constitue donc l’étape clef d’une privatisation programmée de La Poste.
Mais cette privatisation se prépare depuis longtemps : les gouvernements successifs et la direction de la Poste y ont introduit, année après année, des logiques commerciales visant la profitabilité avant la qualité et l’égalité du service, avec pour conséquences : espacement des tournées, délais croissants de livraison, réductions d’horaires, allongement des files d’attente, transformation des usagers en clients qu’il faut faire payer un maximum.
Depuis 2002, plus de 6 000 bureaux de poste sur 17 000 ont été supprimés ou “transformés” et plus de 50 000 emplois ont disparu. La population est la première victime de ce désengagement, que la transformation en société anonyme va entériner et accélérer. La rentabilité maximale immédiate et les impératifs financiers auront désormais priorité sur l’intérêt général.
Un Comité national regroupant plus de 50 organisations a été créé en septembre 2008, autour d’associations, de syndicats et de partis politiques. Il a demandé au président de la République d’organiser un référendum sur l’avenir de La Poste comme il en a la possibilité, sans réponse à ce jour.
C’est pourquoi, face à la menace de privatisation de la Poste, nous vous appelons, le samedi 3 octobre 2009, lors de la votation citoyenne organisée près de chez vous, à exprimer votre refus en votant massivement NON au projet gouvernemental.
samedi 3 octobre 10h-13h :
Mairie du XIe, place Léon Blum
Poste Belleville, 73 boulevard de Belleville
Poste Faidherbe, 33 rue Faidherbe
Poste Goncourt, 5 rue des Goncourt
Poste Sainte-Marguerite, 41 rue des Boulets
Poste Mercoeur, 80 rue Léon Frot
Poste Parmentier, 7 avenue Parmentier
Poste Père-Lachaise, 103 avenue de la République
Poste Richard-Lenoir, 97 boulevard Richard Lenoir
Poste Popincourt, 21 rue Bréguet
Angle rue de Montreuil / boulevard Voltaire
samedi 3 octobre 14h-17h :
Place Léon Blum : Mairie du XIe / devant le McDo / devant le Simply
Maison des Métallos, rue Jean-Pierre Timbaud
Monoprix de la rue du Faubourg du Temple
Angle rue Oberkampf /rue Jacquard
Angle rue de Montreuil / boulevard Voltaire
Angle rue des Boulets /rue de Montreuil (devant Franprix)
Angle rue St-Maur / rue Oberkampf
Rue de la Roquette, au métro Bastille
Source : message reçu le 2 octobre 15h