https://paris.demosphere.net/rv/9338
Chaque lundi, à partir de 18h30, Place de l’Hôtel de Ville de Paris
Le 29 janvier, nous étions 2 millions dans les rues... et nous sommes rentrés chez nous. Le 19 mars nous étions 3 millions... et nous sommes rentrés chez nous.
ALORS BASTA, NOUS NE VOULONS PLUS RENTRER !
Retrouvons-nous tous les lundis Chaque lundi, à partir de 18h30 : devant nos Mairies à 18h30 pour prendre notre émancipation en main.
Les « je ne veux plus rentrer chez moi » se sont retrouvés devant des mairies, maisons du peuple, tous les lundis et quel que soit le temps depuis le mois de mars.
Le but était de reprendre l’espace public et d’en faire un espace d’expression sans hiérarchie, un lieu d’émancipation et, en cela, déjà l’action est réussie.
L’été arrivant, il n’est pas question d’abandonner l’espace public au seul commerce. Parce que le capitalisme ne prend pas de vacances et continue son œuvre de destruction de nos vies, de nos corps et de nos imaginaires, nous continuerons sans relâche à le combattre en échangeant et en débattant où que nous soyons cet été.
Il y a partout en France des mairies, mais aussi des lieux où les gens se retrouvent nombreux pour flâner, se reposer un instant : là nous pouvons distribuer nos tracts et entamer le débat.
L’éducation populaire par le partage des idées, des peurs, des espoirs, des expériences, des textes, des luttes, des joies et des peines, permet de construire un savoir collectif. Sur ce savoir, libre des médias et de la propagande des pouvoirs politiques et économiques, nous pouvons envisager avec courage et fierté la vie que nous voulons mener, la société que nous voulons construire. Commençons, parce que c’est plus facile et ça fait du bien par dire ou écrire, crier ou dessiner ce que nous ne voulons plus. Souvent, nous n’osons pas nous exprimer de peur d’être renvoyé du côté des rêveurs, des utopistes, ou des irresponsables, ensemble retrouvons ce courage de dire NON pour enfin dire à quoi nous rêvons de dire OUI !
« Politiser les masses, ce n’est pas, ce ne peut pas être faire un discours politique. C’est s’acharner avec rage à faire comprendre aux masses que tout dépend d’elles, que si nous stagnons c’est de leur faute et que si nous avançons c’est aussi de leur faute, qu’il n’y a pas de démiurge, qu’il n’y a pas d’homme illustre responsable de tout, mais que le démiurge c’est le peuple et que les mains magiciennes ne sont en définitive que celles du peuple ».
Ainsi pensait et agissait Frantz Fanon (« Les Damnés de la Terre » 1961)
(lire la suite sur le document en pièce jointe)
Site : http://www.jeneveuxplusrentrerchezmoi.fr
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Source : message reçu des organisateurs le 18 juillet 22h
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