samedi 27 juin 2009 à 12h30
Menaces sur la résidence universitaire d'Antony : rassemblements le 26 et 27 juin
https://paris.demosphere.net/rv/9256
550 chambres menacées de destruction à la Résidence Universitaire d’Antony :
Afin de manifester l'opposition à la démolition du bâtiment C et exiger sa réhabilitation
- Rassemblement vendredi 26 Juin à 19H30 devant l’hôtel de ville d’Antony
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27 Juin:
12h30 > Pique-nique et échanges : " Quel avenir pour la RUA ? "
15h00 > Visite guidée historique et architecturale
Rendez-vous devant le bâtiment F, 25, av Gallieni. 92160 Antony
Affiche ici - Carton invitation ici
Plus d'info : http://amisrua.antony.free.fr
Extrait du message au collectif de Marie-Hélène Amiable, députée des Hauts-de-Seine, maire de Bagneux :
"Plusieurs nouvelles suscitent de l’inquiétude pour le bâtiment C de la résidence : les étudiants doivent quitter les chambres pour la réalisation des travaux, l’école Jean Zay sera fermée à la rentrée prochaine. Mais quelle est la nature de ces travaux ? La communauté d’agglomération ne s’est pas prononcée sur ce sujet avant de demander à ce que les lieux soient libérés. Vous avez raison de vous mobiliser tant qu’il n’y a pas de certitude.
Oui, la Résidence a un besoin urgent de réhabilitation ! Nous ne cessons d’ailleurs de la réclamer depuis des années. Je l’ai redis récemment dans mon intervention à Valérie Pécresse.
Une destruction ne serait pas la bonne solution, le conseil d’administration du CROUS s’y est d’ailleurs opposé.
Votre mobilisation est très importante et comptera. Sachez que je suis toujours à vos côtés, comme Patrick Alexanian conseiller général des Hauts-de-Seine, pour intervenir contre cette destruction et pour que le logement social étudiant devienne une priorité."
Extrait du message de soutien de Catherine Margaté, maire de Malakoff, présidente du groupe des élus communistes et citoyen au Conseil Général des Hauts de Seine :
"La menace de destruction qui pèse depuis de nombreuses années sur les bâtiments de la Résidence Universitaire d’Antony et les contradictions, l’opacité qui entourent ce dossier ne manquent pas.
Partageant l’inquiétude des étudiants et tous ceux qui défendent le logement étudiant, je suis intervenue à plusieurs reprises, avec mes amis du groupe communiste et citoyen, à l’Assemblée départementale pour dénoncer cette situation et le manque de concertation avec les acteurs compétents en matière de logements étudiants notamment le CROUS territorialement compétent.
Le CROUS qui après avoir rejeté la convention de transfert de la RUA à la Communauté d’agglomération des Hauts de Bièvre, vient, par son Conseil d’administration, d’adopter une motion refusant la fermeture du bâtiment C de la Résidence Universitaire d'Antony.
Après la démolition du bâtiment B en 1986 et de ces 400 chambres, la suppression de 550 places n’est pas acceptable. A la question que j’ai posée au nom du groupe communiste et citoyen et du groupe socialiste et vert au Président du Conseil Général, Patrick Devedjian répond par un programme de 100 logements à Antony disant qu’il en faudra aussi dans l’Ouest, le Centre et le Nord du Département. Quant aux 275 logements en cours de montage à Bagneux et Fontenay dont on nous a dit que l’opérateur devrait être choisi demain par une commission de sélection répondront-ils au besoin de logements étudiants sociaux ? A ce rythme, l’objectif de 3000 nouveaux logements étudiants n’est pas prêt d’être atteint.
C’est donc tout naturellement qu’aujourd’hui je vous apporte mon entière solidarité dans les actions que vous menez pour le maintien et la réhabilitation de la Résidence Universitaire d’Antony".
Extrait de l'article du Parisien du 25/06/09 intitulé "Occupation d'une maternelle vouée à disparaître"
Une vingtaine de parents d'élèves et de militants occupaient jeudi soir avec des enfants une école maternelle située dans un bâtiment de la «cité U» d'Antony et vouée à la fermeture.
[...]
L'école maternelle Jean-Zay, qui accueille 38 enfants selon les parents, a la particularité d'être située au rez-de-chaussée du bâtiment C de la résidence universitaire, l'une des plus grandes d'Europe (2.100 étudiants logés). Ce bâtiment C, qui comprend 550 logements, doit être évacué dès cet été et les défenseurs du site craignent qu'il soit tout simplement détruit pour faire place à des opérations immobilières juteuses.
Georges Siffredi (UMP), président de la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre (CAHB), qui regroupe sept villes et qui a la propriété de la résidence, avait déclaré la semaine dernière qu'il serait «très probable que ce bâtiment (soit) détruit» car «il est en très mauvais état». «On ne sait pas où les enfants vont être accueillis. C'est inadmissible», a jugé Maya Maurice Labbé, elle-même institutrice dans l'Essonne et membre de l'Association des amis de la résidence universitaire d'Antony (AARUA).
«Notre action est pacifique, mais nous exigeons qu'un représentant de la mairie» UMP d'Antony «ou de l'Inspection académique vienne nous voir. Et nous demandons le maintien de la structure de l'école», a déclaré Christine Errabia.