jeudi 25 juin 2009 (heure non définie)
Pas de répit pour l'action
Appel de la CGT-Fonction publique
https://paris.demosphere.net/rv/9205
L’approche de l’été n’empêche pas le gouvernement de poursuivre ses projets néfastes pour la Fonction publique, ses personnels et les citoyens. Au contraire, les jours qui viennent sont lourds de menaces.
Le projet de loi dit « de mobilité et des parcours professionnels » passe à la commission des lois de l’Assemblée Nationale le 17 juin et son examen par les députés pourrait avoir lieu en plein mois de juillet. Or, ce texte contient des dispositions - extension du non-titulariat, recours massif à l’intérim, position de pré-licenciement des fonctionnaires entres autres – qui visent à mettre à mal une conception du statut des fonctionnaires tourné vers l’intérêt général.
Un « rendez-vous salarial » est annoncé pour le 25 juin. C’est peu de dire qu’il n’y a rien de bon à en attendre. A l’évidence, les ministres en charge de la Fonction publique n’auront que des miettes à mettre en avant en matière de mesures générales pour 2009 et 2010, aggravant encore le décrochage de la valeur du point. En revanche, ils auront à cœur de promouvoir encore davantage des mesures injustes et inégalitaires.
La casse de l’emploi public se poursuit et même s’aggrave avec l’annonce de 34.000 suppressions d’emplois pour 2010 dans la Fonction publique de l’Etat, alors même que des secteurs déjà asphyxiés seront maintenus dans une situation de pénurie alarmante.
Tout cela vient s’ajouter à une Révision Générale des Politiques Publiques qui n’est rien d’autre qu’un démantèlement généralisé de la Fonction publique, à une politique fiscale inique et asséchant les ressources publiques, au projet de loi « hôpital Patients Santé Territoire » qui, se cumulant à la tarification à l’activité à 100 %, vise à faire de l’hôpital public une entreprise régie par les règles du secteur marchand…
La CGT Fonction publique exige le retrait de tous ces projets rétrogrades. Elle revendique notamment :
- L’augmentation immédiate des salaires par une forte revalorisation de la valeur du point ;
- Une véritable refonte de la grille indiciaire, améliorant la prise en compte des qualifications et les déroulements de carrière ;
- La fin des suppressions d’emplois et les créations partout où elles sont nécessaires ;
- La fin de la précarité et un plan de titularisation.
La CGT Fonction publique appelle les agents à porter ces exigences en faisant converger les initiatives le jeudi 25 juin.
En recherchant l’unité partout où c’est possible, cette journée doit être l’occasion de délégations, de dépôt de motions, de rassemblements…. auprès des préfectures, des permanences des parlementaires.
Cette nouvelle mobilisation s’inscrit clairement dans le mouvement initié depuis le début de l’année et qui doit encore s’amplifier à la rentrée.
Source : http://cgteduc93.free.fr/?Pas-de-repit-pour-l...
Source : http://cgt.educaction94.free.fr/spip.php?arti...
la FERC Sup-CGT, interpelle Gouvernement, Ministres et Parlementaires.
Communiqué de presse
samedi 20 juin 2009
Ministère et Gouvernement refusent de répondre aux légitimes revendications des personnels (enseignants, enseignants-chercheurs et BIATOS) de l’Enseignement Supérieur,
Avec le passage des universités aux « compétences élargies », les personnels seront directement gérés - dans le cadre d’un « plafond d’emplois », de la loi LRU, de la LOLF et de la RGPP – de manière déconcentrée, université par université, au seul « gré » des Présidents,
Sont prévues, après les 27 000 suppressions de postes statutaires en 2008, 30 600 supplémentaires en 2009 et 35 000 en 2010, dans la seule Fonction Publique d’Etat,
Les Parlementaires sont saisis du projet de loi « mobilité et parcours professionnels dans la Fonction Publique », véritable « plan social » dans la Fonction Publique,
La FERC Sup-CGT réaffirme les revendications portées par les grèves et manifestations du premier trimestre dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche. Elle rappelle que, pour sa part, elle a toujours combattu la loi « LRU », plan d’ensemble visant à démanteler le service public d’Enseignement Supérieur et de Recherche, tant en ce qui concerne les diplômes nationaux qu’en ce qui touche aux droits et garanties nationales des personnels universitaires. C’est pourquoi elle exige :
L’abrogation de la loi LRU, du Pacte de la Recherche et des décrets qui en découlent
L’arrêt du démantèlement des organismes de Recherche
La restitution de tous les postes supprimés au budget 2009
La mise en place d’un plan de création de postes de titulaires tant dans l’Enseignement Scolaire que le Supérieur et la Recherche, et la résorption du non-titulariat par un plan d’intégration
Le respect et la défense des statuts dans le cadre de la Fonction Publique d’Etat
Le refus de l’externalisation des services et des missions, notamment ceux réalisés par les personnels de catégorie C et l’arrêt des restructurations/démantèlements des services, établissements et administrations Les personnels et la FERC Sup refusent toute remise en cause des droits et garanties des fonctionnaires, consignées dans leurs statuts nationaux et le code des pensions (aujourd’hui en ligne de mire) dans le cadre de la Fonction Publique d’Etat et exigent en conséquence :
Le retrait du projet de loi « mobilité »
La revalorisation des carrières et l’augmentation des salaires et traitements indiciaires permettant à toutes les catégories de vivre dignement
le retrait des mesures d’individualisation et, en particulier, des primes au mérite
La reconnaissance des qualifications au lieu d’une évaluation basée sur la performance et les résultats individuels La FERC Sup-CGT fera tout pour que, partout en France, dans tous les établissements d’Enseignement Supérieur, l’ensemble de la communauté universitaire continue de se mobiliser et trouve les formes de lutte adaptées pour faire aboutir ses revendications et faire barrage aux mauvais coups qui se préparent. Elle invite les personnels à participer massivement à la journée de mobilisation du 25 juin 2009 avec l’ensemble des organisations syndicales de la CGT Fonction Publique
POUR SAUVER LES ARCHIVES de France, grève le 25 juin
Syndicat des Archives de France CGT
56 rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris
tél : 01 40 27 63 33 télécopie : 01 40 27 63 66
MOBILISATION GENERALE
POUR SAUVER LES ARCHIVES
TOUS EN GREVE LE JEUDI 25 JUIN 2009 !
Qu’importe pour messieurs Nicolas Sarkozy, François Fillon et Eric Woerth de condamner à mort la Direction des Archives de France, institution qui puise ses racines dans la Révolution française et qui reste un important pilier de la démocratie ; qu’importe pour eux de rayer d’un trait de plume deux siècles de construction d’un réseau qu’ils condamnent à la balkanisation ; qu’importe pour eux de se débarrasser de l’administration qui a en charge, au nom de l’Etat, l’élaboration et la mise en œuvre des normes juridiques, scientifiques et techniques relatives à la collecte, à la conservation et à la communication des archives publiques.
L’essentiel est, de leur point de vue, de faire passer coûte que coûte et le plus rapidement possible le ministère de la Culture par les fourches caudines de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP).
Nous savons maintenant que c’est lors du Comité Technique Paritaire Ministériel (CTPM) du 3 juillet prochain que sera scellé le sort du ministère de la Culture, donc de la DAF, et que seront « validés » contre l’avis des organisations syndicales les décrets et arrêtés de réorganisation.
Il est donc aujourd’hui impératif de nous mobiliser tous ensemble pour exiger le maintien de la DAF, le maintien de l’organisation actuelle du réseau des services publics d’archives et le renforcement de son personnel statutaire.
C’est pourquoi les syndicats CGT et CFDT Archives ont déposé un préavis de grève pour le jeudi 25 juin 2009 (préavis reconductible et incluant la revalorisation des régimes indemnitaires pour la CGT).
La date du 25 juin n’a pas été retenue par hasard. C’est en effet jeudi prochain que sera posée officiellement la première pierre du futur centre de Pierrefitte-sur-Seine en présence notamment de François Fillon et de Christine Albanel.
Que l’on soit en poste à la DAF, aux Archives Nationales, aux Archives Départementales ou Communales, que l’on soit contractuel ou fonctionnaire, quelle que soit sa filière ou sa catégorie, que l’on soit syndiqué ou non, il est de notre responsabilité à tous de construire la mobilisation et le rapport de force nécessaire pour faire entendre nos justes revendications.