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mardi 23 juin 2009 à 12h

2 parties : 1 2

Grève mardi 23 juin en solidarité avec Erwan Redon...

A Paris, rassemblement à midi devant le ministère de l’éducation, rue de Grenelle, métro "rue du bac" !

Source : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_arti...


Mobilisons nous pour Erwan Redon professeur des écoles désobéissant qui risque le licenciement

MARSEILLE : ZONE SINISTREE Mobilisons pour Erwan Redon professeur des écoles désobéissant qui risque le licenciement ...il n’est pas le seul à être à être dans le collimateur de l’inspecteur d’académie Trève !

Gérard Trève, Inspecteur d’Académie des Bouches du Rhône, s’apprête à licencier un désobéisseur.

Erwan Redon, professeur des écoles à l’école des Convalescents (Marseille 1er) fait partie des désobéisseurs. Ceux-ci ont depuis plusieurs mois déjà, entamé un mouvement de résistance contre la casse organisée du service public d’éducation. Ils refusent de participer à la mise en œuvre des nouveaux programmes inspirés par la vision d’une école rétrograde et utilitariste. Cette nouvelle école impose « l’aide personnalisée » mais condamne les RASED, supprime les cours du samedi matin mais organise des stages de remise à niveau qui induisent du travail pendant les vacances, payé en heures supplémentaires défiscalisées. Elle permet en outre d’obtenir des primes à la tâche qui mettent les personnels en concurrence.

Les désobéisseurs accompagnent leur acte d’une intense réflexion pédagogique, de dialogues avec les parents d’élèves et de nombreuses propositions pour une école meilleure, tout en assurant la totalité de leur service.

Alors que ce mouvement de désobéissance civile s’amplifie nationalement, la répression qui s’ensuit est à géométrie variable selon les académies. Dans les Bouches du Rhône, la hiérarchie a décidé de mater ces fonctionnaires frondeurs. Des menaces dans l’hiver, des sanctions au printemps.

Alors qu’ils assuraient leur temps de service devant les élèves (remplaçant la coquille vide de l’aide personnalisée par différents projets et ateliers), certains désobéisseurs se sont vus délester de plusieurs dizaines de journées de salaires sur leur bulletin de paye. L’arbitraire semble de mise puisque d’autres sont épargnés mais c’est pourtant la politique de l’exemple qui est orchestrée. Dans la lettre adressée aux inspecteurs de l’éducation nationale (IEN) datée du 2 février 2009, Gérard Trève écrit : « Je précise que je suivrai strictement l’avis que chacun d’entre vous me donnera sur l’opportunité de restituer ou non le salaire des quelques enseignants que j’ai sanctionnés. Il vous appartient de déterminer si les enseignants concernés ont agi de façon délibérée ou s’ils ont été mal conseillés »

Pour Gérard Trève, Erwan Redon appartient à la première catégorie puisqu’il lui signifiera plus tard une ponction de 32 jours de salaire, tout comme sa collègue, également désobéisseuse. Erwan, une déjà longue histoire de désobéissance...

Mais pour notre inspecteur d’académie, dont l’heure de la retraite approche, il est urgent de solder le dossier « Erwan Redon ». L’étranglement financier de ce jeune père de famille ne sera pas le point d’orgue de la punition infligée par son chef. Erwan est convoqué pour une commission disciplinaire le 7 juillet 2009 (L’administration, elle, n’est pas en vacances).

Que lui reproche-t-on ? Officiellement une “insuffisance professionnelle”. L’expression est suffisamment vague pour permettre l’arbitraire le plus inventif lors de l’instruction du dossier.

Mais il se trouve qu’Erwan Redon refuse aussi l’inspection depuis 2005 et qu’il est bien connu des services académiques. A la fin de l’année 2006, il lui fut d’ailleurs refusé l’organisation d’une classe de neige. Les parents de l’école La Paix qui avaient protesté contre la privation de sortie de leurs enfants finirent d’abord en garde à vue puis au tribunal après que l’inspecteur d’académie adjoint eut déposé plainte contre eux pour être entrés dans l’école. Erwan, quant à lui, fut immédiatement suspendu. Tandis que publiquement la hiérarchie stigmatisait sa soi-disant insuffisance professionnelle, les négociations avec les syndicats dans les coulisses de l’Inspection Académique, portaient sur les expérimentations pédagogiques d’Erwan et son refus d’être inspecté. Celui-ci fut sommé d’y renoncer alors que le refus d’inspection est reconnu par la note de service en date du 13 décembre 1983, publiée au BO du 20 décembre de la même année.

Erwan Redon n’est pas le seul à condamner la politique gouvernementale et ses nombreuses déclinaisons : hiérarchie omnipotente, programmes scolaires rétrogrades, fichage généralisé des élèves, « politique migratoire » qui enferme puis expulse des familles dont les enfants devraient être dans nos classes... Les actes qu’il a posés en participant aux recherches pédagogiques des « CREPSC » (proche de l’ICEM-Freinet), en militant syndicalement à SUD et à l’UDAS, ainsi que dans les collectifs « anti hiérarchie », « stop fichage » (CNRBE) ou à RESF, dans lesquels nous nous reconnaissons, risquent de lui coûter très cher. Les licenciements ne sont pas un mythe dans l’Education Nationale et moins encore dans les Bouches du Rhône où deux collègues ont pu le vérifier cette année dans le secondaire.

Pour ne pas avoir à écrire une nouvelle strophe au poème de Martin Niemöller : Quand ils viendront chercher les désobéisseurs, nous ferons plus que protester ! CALENDRIER DE MOBILISATIONS

Mercredi 10 juin : Erwan est convoqué pour consulter son dossier professionnel. 11h : conférence de presse : devant l’école d’Erwan (13, rue des Convalescents, 13001 Marseille) 14h : rassemblement devant l’école des Convalescents.

Vendredi 12 juin : Appel à la grève départementale.

Mardi 23 juin : Appel à la grève nationale. Rassemblement devant les Inspections Académiques.

Mardi 7 juillet : CAPD disciplinaire. 9h : Rassemblement national devant l’Inspection Académique des Bouches-du-Rhône (28, bd Charles Nédélec, 13001 Marseille. Métro St Charles).

Pour l’hébergement sur place, contacter :mylene.romeas@orange.fr ou florence.gilain@free.fr

Pour être inscrit sur la liste de diffusion, envoyer un mail à ecoleenlutte@yahoo.fr http://www.soutienerwanredon.org soutienerwanredon@gmail.com

Pour signer la pétition : à signer en ligne : http://www.soutienerwanredon.org/

Le tract de SUD Bouches du Rhône :

http://www.sudeducation.org/IMG/pdf...

Source : http://www.sudeduccreteil.org/spip.php?articl...


Appel à la grève et rassemblement pour Erwan, contre la répression

Appel à la grève et rassemblement pour Erwan, contre la répression

Marseille, Mardi 23 juin : Rassemblement de soutien.

Appel à la grève et rassemblement pour Erwan, contre la répression

Marseille rassemblement 10h devant la Mairie des arrondissements 1/7, en haut de La Canebière (Mobiles), 13001

Marseille rassemblement à 12h devant l’inspection d’académie 13 28 bd Charles Nédelec, 13001

A l’appel de SNUipp-FSU, SE-UNSA, SNUDI-FO, SGEN-CFDT, SDEN-CGT, SUD Education, CNT, UDA, tous signataires de ce communiqué :

Les sanctions ne sont pas une réponse, non aux sanctions, non aux licenciements !

Nous assistons depuis quelques années à une dangereuse multiplication des sanctions et procédures disciplinaires.

Les retraits de salaires, annulations de promotions et procédures de licenciement ne peuvent être une réponse au malaise qui s’est profondément installé dans notre profession.

Les réformes imposées, que nous percevons à juste titre comme des reculs considérables des conditions d’accueil des élèves, des régressions de nos conditions de travail et un renoncement à la réussite de tous les élèves ont conduit à des mobilisations massives de toute la profession. Elles ont aussi généré des prises de conscience et un engagement militant dérangeant pour notre hiérarchie.

Notre administration recourt à des méthodes expéditives, calquées sur celles du privé, avec menaces de sanctions, allant jusqu’au licenciement, à la clé. Cela ne peut être la réponse à notre légitime inquiétude quant au devenir de l’école, de ses élèves et de ses maîtres. Ce ne peut être davantage une réponse aux difficultés rencontrées par un enseignant dans l’exercice de son métier.

Le conseil de discipline, instance certes paritaire, met l’administration dans la situation d’être à la fois juge et partie. Il ne garantit pas un traitement équitable pour les collègues concernés.

Les organisations signataires dénoncent cette situation, s’opposent aux sanctions, notamment aux licenciements d’enseignants et exigent que chaque cas se règle dans le respect des droits et devoirs de chacun.

http://www.soutienerwanredon.org/

Source : http://www.alternativelibertaire.org/spip.php...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/9161