thème : sexisme
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samedi 27 juin 2009 à 14h

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La Marche 2009

« 1969-2009 : Fier-e-s de nos luttes, à quand l'égalité réelle ? »

La prochaine Marche des Fiertés aura lieu le 27 juin 2009.

Le cortège partira dès 14h de la place du 18 juin 1940 (Montparnasse), puis rejoindra la place de la Bastille, en passant par les boulevards Montparnasse, Saint-Michel et Saint-Germain, le pont de Sully, et le boulevard Henri IV.

A toute fin utile, précisons que le public ne sera pas cantonné derrière des barrières. Toute personne à pied est autorisée - et même vivement encouragée - à se joindre au cortège à la suite des chars !

Source : http://marche.inter-lgbt.org/spip.php?article...


Marche des fiertés LGBT

Marches des Fiertés en France : la CGT combat toutes les discriminations

Article de la CGT

Après le 17 mai, journée mondiale de lutte contre l’homophobie, les marches des Fiertés vont se dérouler un peu partout en France. La CGT appelle une nouvelle fois à participer à ces manifestations revendicatives auitant que festives

Voir le parcours de la marche de Paris le 27 juin

Voir la liste et les infos pratiques sur toutes les marches 2009

A cette occasion, Frédérique Bartlett, membre de la commission exécutive de la CGT et animatrice du collectif Collectif confédéral de lutte contre l’homophobie, nous explique notamment pourquoi et comment la CGT s’engage dans les marches des Fiertés ainsi que dans la journée internationale du 17 mai.

Pour regarder la vidéo : "Discriminations, Homophobies, un enjeu syndical", cliquez sur l’image ci-dessous :

- Lutte contre les LGBTphobies en milieu scolaire : le Ministre de l’Education prend de nouveaux engagements_ Communiqué de presse du Collectif éducation contre les LGBTphobies en milieu scolaire

- Lire aussi "La mobilisation du droit contre la discrimination liée à l’orientation sexuelle" un article du Peuple

- Consulter notre dossier "homophobie"

La CGT combat toutes les discriminations et parce qu’il n’existe aucune hiérarchie dans les discriminations, chacune d’entre elles doit être combattue.

La transidentité (identité des personnes ne ressentant pas d’adéquation entre leur sexe biologique et leur genre réel) est toujours classée, au contraire de l’homosexualité, comme une maladie mentale. À cause de ce classement, une discrimination institutionnelle perdure envers les personnes transgenres et transsexuelles.

Cette discrimination institutionnelle génère d’immenses difficultés dans la vie privée ou dans la sphère publique (changement d’état-civil, accession à la propriété, droit aux soins...) et, dans le monde du travail, des rejets à l’embauche, des licenciements ou des mises au placard. Les personnes transgenres et transsexuelles sont victimes d’une véritable exclusion sociale : leurs droits humains fondamentaux sont ignorés, bafoués.

Rejet de la société, pauvreté, précarité, y compris dans le domaine de la santé, absence de perspective professionnelle sont les conséquences de ces discriminations.

Pourtant, en matière de droit du travail, il existe une jurisprudence de la cour de justice européenne, datant de 1996, censée protéger les personnes transgenres et transsexuelles. Cette jurisprudence, malheureusement trop peu exploitée, a permis plusieurs jugements importants en leur faveur (le dernier en 2008), ainsi que deux délibérations de la Halde, Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité, condamnant les discriminations professionnelles à l’encontre de personnes transgenres et transsexuelles.

Cependant, dans le monde entier, les personnes qui vivent leur identité de genre en dehors des normes en vigueur sont confrontées aux violences, abus, viols, tortures, crimes de haine.

Pour permettre à chacune et chacun de vivre dans la dignité, pour faire reculer l’intolérance, pour imposer le respect et l’égalité de toutes et de tous, luttons contre la transphobie ! Exigeons la dépathologisation de la transidentité ! Luttons pour que les personnes transgenres et transsexuelles soient considérées comme des salariés ordinaires, comme des assurés sociaux ordinaires, comme des retraités ordinaires, en fait : comme des êtres humains ordinaires !

Source : http://cgt.educaction94.free.fr/spip.php?arti...
Source : http://cgteduc93.free.fr/?+Marche-des-fiertes...


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Gay Pride 2009

Appel unitaire à un pôle radical dans la Marche des fiertés LGBT de Paris

Samedi 27 juin 14h Montparnasse

Le NPA et Alternative libertaire vous invitent à constituer un pôle radical dans la Marche des fiertés parisienne du samedi 27 juin 2009. Le thème choisi par l’Inter-LGBT est « 1969-2009 : fièr-e-s de nos luttes. À quand l’égalité réelle ? ». Nous pensons qu’il peut être l’occasion de participer à la politisation de la Marche des fiertés selon les trois axes suivants :

- les luttes LGBTI s’inscrivent dans le combat global contre le patriarcat : si l’égalité des droits entre hétéros, homos, bi, trans’ et intersexes n’est pas encore atteinte en France, celle-ci ne peut être une fin en soi des luttes LGBTI. En effet, l’égalité des droits ne mettra pas fin au système qui nous opprime comme il opprime les femmes : le patriarcat. Ce système consiste en l’exploitation matérielle et sexuelle des femmes par les hommes. Il est à la base de la séparation de l’humanité en deux genres construits comme hétérosexuels et complémentaires. L’oppression des personnes homosexuelles, bisexuelles, transsexuelles ou intersexes découle directement de ce système patriarcal. La binarité des genres et la contrainte à l’hétérosexualité reposent sur la naturalisation abusive du sexe et de la sexualité. On ne sortira de ce système que par un combat fédérant tous les groupes opprimés par le patriarcat, que ce soient les femmes ou toutes les personnes qui ne suivent pas la norme de genre binaire et hétérosexuelle.

- la lutte contre le patriarcat s’appuie sur la solidarité internationale : comme le capitalisme, le patriarcat est un système d’oppression qui ne connaît pas de frontières, même s’il peut avoir des déclinaisons locales variables. La Marche des fiertés doit être l’occasion de manifester la solidarité internationale des opprimé-es du patriarcat. Aujourd’hui, aucun peuple ne peut malheureusement se prévaloir d’être sorti de ce système et, en conséquence, la lutte pour les droits des femmes ou des personnes LGBTI ne peut en aucun cas servir l’impérialisme des pays dominants. Nous ne sommes pas dupes de cette instrumentalisation. Le combat contre le patriarcat se mène à la base par ceux et celles qu’il opprime, en s’appuyant sur des solidarités horizontales à travers le monde.

- la lutte contre le patriarcat doit s’articuler avec le combat anticapitaliste et contre toutes les formes de domination : le patriarcat est un système de domination sociale qui implique à la fois l’exploitation matérielle des femmes par les hommes et l’oppression sociale des femmes, des personnes homosexuelles, bisexuelles, transsexuelles ou intersexes. Comprendre la nature même de ce système et le combattre ne peut que nous amener à remettre en cause toute forme de domination. Comme nous refusons la récupération raciste des luttes féministes et homosexuelles, nous nous battons contre la récupération capitaliste de la visibilité homosexuelle. L’articulation de la lutte antipatriarcale et de la lutte anticapitaliste est une nécessité si nous ne voulons pas favoriser une oppression en en combattant une autre.

Documents joints

Source : http://www.denfert.com/npaparis14/spip.php?ar...


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Rejoignez les Panthères roses à la Marche des Fiertés

Rendez-vous samedi à 15h00 face au 37 bd du Montparnasse

On ne s’en lasse pas, on veut l’égalité des droits, là, là, là !

Retrouvez les Panthères roses ce samedi pour mettre de la politique dans la Marche des Fiertés, aux côtés du pôle formé par Alternative Libertaire et le NPA, avec aussi les TumulTueuses.

Un peu plus de 2 ans après l’élection de Nicolas Sarkozy, les trans, les gouines et les pédés sont toujours excluEs du mariage, de l’adoption et de la PMA ; les trans ne peuvent toujours pas changer d’État Civil dans des délais et des conditions vivables ; les pédés sont encore plus exclus du don du sang ; sans parler des expulsions qui se multiplient pour faire du chiffre - renvoyant entre autres des trans, des gouines et des pédés dans des pays où elles seront en danger - et des casses sociales qui réduisent l’accès aux soins, à l’éducation, à une retraite décente, etc.

Bref, comme nous l’avons développé la semaine dernière devant le siège du parti présidentiel et dans une lettre ouverte à l’Inter-LGBT, l’UMP est à la pointe des inégalités.

Quelques pancartes, en avant première, à venir porter avec nous :

-  Adoption et PMA : on veut des enfants pas naturels !
-  Le bon goût est universel, pourquoi pas le mariage ?
-  Changer d’état-civil, c’est moi décide !
-  Citoyenneté, droit au séjour : chacunE vit où ilLE veut, quand ilLE veut.
-  Accès aux soins et prise en charge à 100% pour touTEs

Source : http://www.pantheresroses.org/article.php3?id...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/9048