jeudi 25 juin 2009 à 19h
Spectacle de soutien au projet Zelda
https://paris.demosphere.net/rv/9006
25 JUIN à partir de 19h
Avec Manuel Pratt en solo, dans la Grande Salle du CICP (21ter rue Voltaire, Métro Nation ou Rue des Boulets)
Prix libre
Apéro, tables de presse et présentation du projet ZELDA
ZELDA est né d’une envie de vivre plus en accord avec nos idéaux politiques tout en ayant un réel espace d’interaction avec l’extérieur. Il s’est concrétisé avec la rencontre du CLIP, structure juridique nous permettant de s’inscrire dans un projet plus global de réappropriation de l’espace urbain. L’idée est d’acheter un bâtiment via une structure collective (personne morale) ; les usagers (habitants, associations…) en sont membres sans pour autant être individuellement propriétaires, et sont seuls habilités à organiser et à gérer collectivement le lieu. Le cœur politique du projet repose sur l’idée d’autogestion : il s’agit de mettre en place un espace où se pratique l’autogestion, qui puisse également servir à promouvoir les idées d’autogestion et d’auto-organisation dans les luttes militantes aussi bien que dans la vie quotidienne.
Il n’est pas seulement un projet d’alternative, ni un futur porte-avion pour les luttes : il est lui-même une lutte. Pour le dire autrement : cet espace ne constitue pas seulement une alternative, ni même un point de départ pour lancer ou accueillir des luttes, il constitue en lui-même une forme de lutte sur différents fronts – anticapitalisme, écologie, réappropriation de l’espace urbain. Dans cette perspective, qu’il se monte à Paris (dans l’environnement a priori le plus défavorable), dans le cadre d’un réseau qui le dépasse (le CLIP), et soit pensé comme une globalité (dépassant l’alternative d’habitation pour intégrer des zones ouverte sur l’extérieure) constituent des éléments essentiels qui signent sa dimension de lutte politique projective.
Il s’agit de mettre enfin en pratique une idée fondamentale : « résister c’est créer » ou, réciproquement, « créer c’est résister ». Zelda constitue une ouverture vers un terrain de lutte, les luttes urbaines ; vers un mode d’action : la subversion ; vers des milieux dont le lien à la politique est de plus en plus lâche : les milieux alternatifs, culturels, et plus généralement la population réelle, qui tous pourraient trouver à s’investir dans un dispositif autogestionnaire.
Source : message reçu des organisateurs le 29 mai 16h
Source : http://scalp-reflex.over-blog.com/article-329...