mercredi 10 juin 2009 à 20h
Projection : « A l’extrême marge de la société industrielle : les restes du monde... »
https://paris.demosphere.net/rv/8984
Dans le cadre du Festival Nossas Novas du cinéma documentaire brésilien indépendant.
Mercredi 10 juin 20h
L’économie de marché vue par deux cinéastes brésiliens depuis l’envers le plus extrême de son décor : la décharge, où s’accumule tout ce que l’industrie rejette le plus loin de son regard.
En première partie, le court pamphlet de Jorge Furtado - considérés par beaucoup comme un classique - puis un portrait dressé par Eduardo Coutinho d’hommes et de femmes qui survivent grâce aux ordures amassées dans une décharge publique située à une quarantaine de kilomètres de Rio de Janeiro.
- L’île aux fleurs de Jorge Furtado - 12’ - 1989 (« Ilha das flores ») VF
- Boca de lixo de Eduardo Coutinho - 50’ - 1992 - VOST-FR
Pour plus d’infos sur le festival : www.nossasnovas.fr
Entrée Libre
Festival Nossas Novas du documentaire brésilien indépendant à paris - 2nde édition
La seconde édition du Festival NOSSAS NOVAS du documentaire brésilien indépendant à Paris, se déroulera du 07 au 13 juin 2009, entre le cinéma Action Christine, la Vache Bleue et le café associatif La Commune d'Aligre. Bien que la majorité des films soient, comme l’année précédente, réalisés par de jeunes collectifs et auteurs, le Festival Nossas Novas a fait le choix cette année de laisser une place à certains « classiques » qui méritent d’être revus sous un angle actuel – notamment au travers d’un hommage rendu au cinéaste Edouardo Coutinho. L’ensemble des films de l’édition 2009 s’articulera autour des marginalités sous toutes leurs formes.
La marginalité sociale et urbaine, d’abord, présente derrière la caméra, au cours de deux soirée dédiées aux collectifs de cinéastes nés dans certaines favelas et quartiers populaires, qui nous livrent à travers leurs films documentaires le regard d’une communauté sociale sur elle-même – avec des films du groupe carioca « Nos Do Morro », né dans la favela du Vidigal, du « Cinema Nosso » ou encore du Central Unica das Favelas (CUFA).
La marginalité du cinéma documentaire est également au rendez-vous avec une soirée dédiée au cinéma itinérant de Cao Guimarães. La marge ethnique et culturelle doit aussi être explorée au travers d’une sélection de films courts : de la lutte des indiens Potiguara de Pernambuco jusqu’aux campements tziganes d’Alagoas – où nous retrouvons des oeuvres du collectif du nordeste Telephone Colorido, déja représenté dans la première édition du festival.
TOUS LES ÉVÉNEMENTS DU FESTIVAL SONT GRATUITS
Le Collectif Vira Lata
Source : http://www.nossasnovas.fr/v2/