vendredi 5 juin 2009 à 20h30
Haïti Chérie
https://paris.demosphere.net/rv/8967
lundi 18 mai 2009
Présenté dans le cadre du festival États d’urgence : aux frontières de l’immigration, le vendredi 5 juin 2009.
Haïti chérie, de Claudio Del Punta, avec Yeraini Cuevas, Valentin Valdès…2008
Jean-Baptiste et Magdaleine vivent sur une plantation de canne à sucre en République Dominicaine, où ils subissent une condition de quasi-esclavage, de sous-alimentation et de violence. Ils décident de quitter la plantation et de retourner en Haïti. Avec l’aide d’Ernesto, médecin militant de la plantation, ils s’enfuient, emmenant avec eux Pierre, un jeune coupeur de canne de 14 ans complètement dévoué à Magdaleine. Le groupe traverse la République dominicaine jusqu’en Haïti, essayant d’oublier leur vie de misère et les injustices qu’ils ont subies jusque lors. Le retour est surtout une rencontre tragique avec un monde dévasté par la pauvreté et la violence.
Présenté au festival de Locarno 2007
Discussion : Anne Lescot
Aux frontières de l'immigration
Festival États d'Urgence
Cinquième édition - organisé par L’association Le Cri du peuple
Ca pourrait n’être qu’une définition : entrée dans un pays de personnes non autochtones qui viennent s’y établir, généralement pour y trouver un emploi. Ou encore des chiffres : « 191 millions de migrants dans le monde », « 28000 expulsions en France l’année dernière ». Outre sa formulation en termes de flux ou de « problème » l’immigration n’est, en premier lieu, qu’un volet du couple immigration/émigration, manière de rappeler qu’avant d’arriver dans un pays, il faut en quitter un autre. L’histoire des migrations a souvent été celle de va-et-vient brouillant les frontières entre ceux qui viennent travailler et ceux qui s’intallent. Dans un monde dont on aime à rappeler qu’il est global, alors que la liberté de circulation des biens et des services est à l’ordre du jour, comment interpréter la fermeture des frontières et la criminalisation de l’immigration ? Il est vrai que les frontières physiques sont plus aisées à passer lorsqu’on a besoin de main-d’oeuvre bon marché. En temps de crise, la frontière se décrit comme assaillie par des « hordes » de migrants. Aux frontières physiques qu’il faut traverser pour atteindre l’eldorado économique ou politique succèdent des frontières sociales construisant le migrant et parfois ses enfants, comme « autre » : l’étranger, le travailleur, l’immigré.
Après s’être penché sur la répression dans les démocraties, l’homophobie ou la pauvreté dans l’abondance, le cri du peuple s’intéresse à l’immigration et à sa représentation au cinéma. Nous tenterons cette année encore de décortiquer
un enjeu important des sociétés capitalistes contemporaines, en projetant des films touchant à la complexité des phénomènes migratoires. La dimension sud-sud de la plus grande partie des migrations internationales sera abordée, de même que les débats tenteront de dépasser l’indignation et l’appel à la morale pour aborder de front ce qui ne tourne pas rond dans nos sociétés entourées et productrices de frontières.
Mardi 02 juin, 20h30
Avant-première d'Amreeka , Chérien Debis, 2009
Discussion : Cherien Debis (sous réserve), Cécilia Baeza
Mercredi 03 juin, 20h30
Exils, Tony Gatlif, 2004
Discussion : Frédéric Decosse
Vendredi 05 juin, 20h30
Haïti chérie , Claudio Del Punta, 2008
Discussion : Anne Lescot
Samedi 06 juin, 20h30
Golden Door, Emanuele Crialese, 2008
Discussion :Denis Lacorne
Dimanche 07 juin, 20h30
Little Sénégal , Rachid Bouchareb, 2001
Discussion: Audrey Célestine
Lundi 08 juin, 20h30
Vivre au paradis , Boualem Guerdjou, 1999
Discussion: Muriel Cohen
Mardi 09 juin, 20h30
It's a free world, Ken Loach, 2008
Discussion: Nicolas Jounin
Au studio des Ursulines
10 rue des Ursulines
RER: Luxembourg
Tarif unique
6 euros
Tout le programme
Source : message reçu le 25 mai 08h