mercredi 3 juin 2009 à 20h30
Exils
https://paris.demosphere.net/rv/8966
lundi 18 mai 2009
Présenté dans le cadre du festival États d’urgence : aux frontières de l’immigration, le mercredi 3 juin 2009.
Exils, de Tony Gatlif, avec Romain Duris, Lubna Azabal… 2004
Zano propose à sa compagne Naïma de traverser la France et l’Espagne pour rejoindre Alger et connaître la terre qu’ont dû fuir leurs familles. Ils suivent à rebours le chemin de l’exil, leur bagage plein de musique, à la recherche d’eux-mêmes.
Discussion : Frédéric Decosse
Source : http://www.cridupeuple.com/ Exils
Aux frontières de l'immigration
Festival États d'Urgence
Cinquième édition - organisé par L’association Le Cri du peuple
Ca pourrait n’être qu’une définition : entrée dans un pays de personnes non autochtones qui viennent s’y établir, généralement pour y trouver un emploi. Ou encore des chiffres : « 191 millions de migrants dans le monde », « 28000 expulsions en France l’année dernière ». Outre sa formulation en termes de flux ou de « problème » l’immigration n’est, en premier lieu, qu’un volet du couple immigration/émigration, manière de rappeler qu’avant d’arriver dans un pays, il faut en quitter un autre. L’histoire des migrations a souvent été celle de va-et-vient brouillant les frontières entre ceux qui viennent travailler et ceux qui s’intallent. Dans un monde dont on aime à rappeler qu’il est global, alors que la liberté de circulation des biens et des services est à l’ordre du jour, comment interpréter la fermeture des frontières et la criminalisation de l’immigration ? Il est vrai que les frontières physiques sont plus aisées à passer lorsqu’on a besoin de main-d’oeuvre bon marché. En temps de crise, la frontière se décrit comme assaillie par des « hordes » de migrants. Aux frontières physiques qu’il faut traverser pour atteindre l’eldorado économique ou politique succèdent des frontières sociales construisant le migrant et parfois ses enfants, comme « autre » : l’étranger, le travailleur, l’immigré.
Après s’être penché sur la répression dans les démocraties, l’homophobie ou la pauvreté dans l’abondance, le cri du peuple s’intéresse à l’immigration et à sa représentation au cinéma. Nous tenterons cette année encore de décortiquer
un enjeu important des sociétés capitalistes contemporaines, en projetant des films touchant à la complexité des phénomènes migratoires. La dimension sud-sud de la plus grande partie des migrations internationales sera abordée, de même que les débats tenteront de dépasser l’indignation et l’appel à la morale pour aborder de front ce qui ne tourne pas rond dans nos sociétés entourées et productrices de frontières.
Mardi 02 juin, 20h30
Avant-première d'Amreeka , Chérien Debis, 2009
Discussion : Cherien Debis (sous réserve), Cécilia Baeza
Mercredi 03 juin, 20h30
Exils, Tony Gatlif, 2004
Discussion : Frédéric Decosse
Vendredi 05 juin, 20h30
Haïti chérie , Claudio Del Punta, 2008
Discussion : Anne Lescot
Samedi 06 juin, 20h30
Golden Door, Emanuele Crialese, 2008
Discussion :Denis Lacorne
Dimanche 07 juin, 20h30
Little Sénégal , Rachid Bouchareb, 2001
Discussion: Audrey Célestine
Lundi 08 juin, 20h30
Vivre au paradis , Boualem Guerdjou, 1999
Discussion: Muriel Cohen
Mardi 09 juin, 20h30
It's a free world, Ken Loach, 2008
Discussion: Nicolas Jounin
Au studio des Ursulines
10 rue des Ursulines
RER: Luxembourg
Tarif unique
6 euros
Tout le programme
Source : message reçu le 25 mai 08h