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lundi 25 mai 2009 à 18h30

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Assemblée Populaire "Je ne veux plus rentrer chez moi"

Le prochain Rdv "Je ne veux plus rentrer chez moi" aura lieu lundi 25 mai à 18h30 devant la mairie du 13ème (Place d'Italie).

Combien de allons-nous temps encore les porter

Le 29 janvier, nous étions 2 millions dans les rues... et nous sommes rentrés chez nous. Le 19 mars nous étions 3 millions... et nous sommes rentrés chez nous.

ALORS BASTA, GRÈVE GÉNÉRALE ILLIMITÉE ! NOUS NE VOULONS PLUS RENTRER !

Retrouvons-nous tous les lundis devant nos Mairies à 18h30 pour prendre notre émancipation en main. Ensemble, discutons, partageons. Grossissons le nombre et la force d’un contre pouvoir émergeant, depuis la base, depuis la rue !

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site: http://www.jeneveuxplusrentrerchezmoi.fr
email : contact@jeneveuxplusrentrerchezmoi.fr

Source : message reçu des organisateurs le 19 mai 12h


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"Je ne veux plus rentrer chez moi"

« Politiser les masses, ce n'est pas, ce ne peut pas être faire un discours politique. C'est s'acharner avec rage à faire comprendre aux masses que tout dépend d'elles, que si nous stagnons c’est de leur faute et que si nous avançons c'est aussi de leur faute, qu'il n'y a pas de démiurge, qu'il n'y a pas d'homme illustre responsable de tout, mais que le démiurge c'est le peuple et que les mains magiciennes ne sont en définitive que celles du peuple ». 

Ainsi pensait et agissait Frantz Fanon » (Les Damnés de la Terre (1961))

Ainsi pensons-nous et essayons-nous d’agir modestement mais sans relâche tous les lundis devant les mairies, les maisons du peuple, depuis le 23 mars 2009.

Qui sommes-nous ?

Cette question nous est souvent posée et pas seulement par les RG !

Dans cette société capitaliste, qui ne peut se passer de la segmentation, de la mise en concurrence, du contrôle, nous sommes sommés de répondre. Alors oui, nous assumons d’être une bande aléatoire d’hommes et de femmes de tout âge et de toute condition, des gens ordinaires et unis par le désir d’un monde juste, des militants résolus du partage et de l’émancipation, des fous de la création et de l’affirmation, des passionnés de la langue poélitique, « des amoureux du dissensus, des pourfendeurs du consensus, des soldats de l’humain » comme le proclamait l’ homme de théâtre Jean-Louis Hourdin.

Nous nous réunissons donc devant les mairies les lundis à partir de 18h30, parce que des mairies il y en a dans toute la France et dans tous les pays. Nous choisissons de débattre dans l’espace public pour rappeler que l’espace public est privatisé par le commerce, volé au peuple détourné de sa fonction de « liyannaj ».

Le 23 mars nous étions une quinzaine devant la mairie du 2èmearrondissement de Paris : en quelques semaines, nous étions une soixantaine, le 1er mai nous fûmes 500. Mais peu importent les chiffres, l’audimat n’est pas notre légitimité.

Nous voulons être partout où le peuple a besoin de témoigner, de partager, partout où le peuple revendique et lutte.

Nous ne cherchons pas à être médiatisés, juste reliés par une information sur les réseaux internet par exemple, pour savoir que des groupes, aussi petits soient-ils, se réunissent comme nous pour faire converger leurs luttes en une lutte finale qui sonnerait la fin du capitalisme.

Notre action est d’offrir un espace d’expression sans hiérarchie, un lieu d’émancipation et en cela déjà notre action est subversive.

D’autres que nous se retrouvent devant des mairies en France, qu’ils le fassent savoir pour ne pas rester isolés et encourager d’autres à en faire autant.

Nous espérons ainsi contribuer à construire un rapport de force, préparer un réseau nécessaire à la convergence des luttes et pourquoi pas à l’élaboration d’une société non capitaliste. Pour cela, il faut beaucoup de temps pour partager les peurs et les surmonter, confronter les désirs, mettre les idées en débat, écrire l’avenir, organiser les solidarités.

Un des moyens pour se donner ce temps, surtout aux plus isolés, aux plus fragiles, aux plus asservis à des patrons, des métiers, des organisations qui les isolent du collectif, est la grève générale ou l’instauration de communes.

Rappelons-nous que l’histoire est pleine de témérités qui devraient nous encourager à oser refuser l’inacceptable et oser construire, tout en luttant collectivement, le monde digne et juste dont nous rêvons.

Les esclaves, les révolutionnaires, les communards, les grévistes du Front Populaire, les résistants, les insurgés de 1968 comme ceux du Chiapas et de nombreux peuples ont osé. Leur hardiesse est au cœur de sublimes conquêtes et de progrès indéniables.

Reprenons le flambeau et faisons-nous confiance pour faire avancer encore l’humanisation de l’homme, l’humanité vers son émancipation.

« Je reviendrai et je serai des millions » Spartacus

Vous trouverez de plus amples informations sur notre site [http://www.jeneveuxplusrentrerchezmoi.fr] et pouvez nous contacter à l'adresse suivante: contexact@jeneexveuxplusexrentrercexhezmoi.fexr.

Contribution d’Aline, une fidèle de « je ne veux plus rentrer chez moi ».

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Source : message reçu le 21 mai 18h


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Compte rendu de l’Assemblée Populaire parisienne du lundi 11 mai.

L’Assemblée Populaire parisienne du lundi 11 mai s’est tenue devant la mairie du XXème. Nous étions 60 personnes dans la durée et 80 personnes se sont arrêtées un moment, des visages connus, et de nouveaux visages. Etait présent en sus un journaliste de l’AFP, venu faire connaissance avec notre mouvement suite au communiqué (rédigé par Aline, François S. et Nanni) adressé la semaine dernière à l’agence de presse. Après avoir discuté un moment avec quelques personnes présentes (Aline, Claudine, Anita, Nanni, Thomas), il a assisté au début de l’Assemblée. Nous avaient également rejoint, et même précédé, les forces de l’ordre, composées de 7 cars de CRS postés devant la mairie et autour de la place, ainsi que de personnel des renseignements généraux ou équivalent (6 hommes). Il ressort de notre entretien (Aline, Olivier, Thomas) avec ces derniers qu’ils ont été victimes de la mauvaise information qui avait fait de nous les occupants de l’Hôtel de Ville au premier mai. Ils étaient donc venus : 1/ nous empêcher de prendre d’assaut la mairie, ce qui ne leur a pas posé trop de difficulté compte tenu de notre manque de velléité pour cela ; 2/ assouvir leur policière curiosité à notre égard, et trouver la réponse à la passionnante question « qui sont ils ? » ; 3/ nous « suggérer » de déclarer nos rassemblement en préfecture pour les mettre en conformité avec la loi, ce sur quoi nous n’avons pris aucun engagement, non seulement faute de goût personnel pour la démarche mais surtout faute de légitimité à prendre une telle décision hors du cadre de l’Assemblée. L’Assemblée s’est tenue malgré tout normalement, sans interférence policière, si ce n’est leur forte et très visible présence. Elle s’est terminé vers 20h45, ce qui a permis aux forces de l’ordre de rentrer chez eux avant d’être en heures de nuit donc de nous coûter encore plus cher en impôts !Après quoi les survivants (une vingtaine de personnes) ce sont rendu dans un café proche pour les prolongations.

Devant la mairie, Aline a ouvert l’Assemblée par une évocation de la présence policière, notant la démesure entre notre nombre et notre objectif immédiat (discussion) et le dispositif en place. Elle a par la même occasion invité l’Assemblée à se poser la question de ce qu’est la « voie publique », l’espace public, et la manière dont on l’occupe, dont on le perçoit. Elle a posé la question de savoir ce qu’est l’espace commun dès lors que l’on ne peut s’y retrouver à plus de trois sans être contraint d’en demander l’autorisation, et dans une plus large mesure a posé la question de nos valeurs dans le monde tel qu’il est aujourd’hui.

Elle a ensuite présenté pour les nouveaux arrivants la démarche des Assemblées Populaires lancées par l’appel « Je ne veux plus rentrer chez moi ».

Anita a ensuite invité les nouveaux arrivants, ceux qui donc n’avaient jamais pris la parole en ces Assemblées, à s’exprimer.

Les prochains rendez-vous « Je ne veux plus… » :

  • Il a été décidé (vote à main levé) après discussion que l’Assemblée parisienne du lundi 18 mai se tiendrait devant la mairie du XIème.
  • Mardi 19 mai se tiendra une réunion extraordinaire à partir de 19h au premier étage de la mairie du … Il a été soulevé la nécessité de prévoir un ordre du jour très précis pour une assemblée ouverte à tous.
  • Lundi 1er juin : l’Assemblée se tiendra place de l’Hôtel de Ville (décision prise à l’Assemblée du 4 mai, cf. compte-rendu).

Autres rendez-vous (proposés par des participants à l’Assemblée) :

  • Les 15, 16 et 17 mai, portes ouvertes aux ateliers de « La Forge » à Belleville, qui ont été sauvegardés il y a quelques années grâce à une mobilisation citoyenne en solidarité avec les artistes menacés d’expulsions (information Octavio).
  • Le 15 mai, mobilisation nationale à l'appel des Enfants de Don Quichotte pour organiser des campements partout en France (information Anouk).
  • Tractage : en soirée jeudi 14 mai à la mairie du XIème.

Compte-rendu de la commission lien avec les luttes (rapporté par Mus) :

Contact avec la FNAC Bastille, Conforama et Continental. 60 licenciement prévus en juin à la FNAC Bastille (XIème).

Discussions et propositions pratiques :

- Le choix du lieu de la prochaine Assemblée (lundi 18 mai) a tenu une certaine place. Plusieurs facteurs ont été discutés : celui de savoir dans quel arrondissement les Assemblées s’étaient déjà déroulées, pour continuer à explorer de nouveaux territoires ; celui de l’opportunité de choisir l’arrondissement en fonction de l’actualité locale (lutte en cours dans l’arrondissement) (proposition d’Anita).. La question s’est posée de déterminer comment se décidera le lieu de nos prochaines Assemblées. Il a été proposé (Octavio) de suivre l’ « escargot » parisien, ce qui permettrait de décider rapidement chaque semaine, voir pour plusieurs semaines, de ce point logistique. Il a été rappelé que l’égalité veut que l’on passe par tous les arrondissements, ce à quoi Octavio a ajouté qu’il serait judicieux de commencer par les quartiers populaires pour être déjà un peu plus fort au moment d’aborder XVIème, XVIIème et autre VIIIème.

- La question a été posée de savoir si l’on se rassemblait tous les lundis devant les mairies, ou si l’on décidait de choisir à certain moment d’autres lieux de réunions (François S. proposait de se rassembler devant des entreprises en lutte, pour aller à eux plutôt que de les attirer à nous). Daniel a insisté sur l’importance de faire le lien entre le politique (Assemblée Populaires, …) et l’économique (mouvement en direction des entreprises). Il a été objecté (Aline) que cela ne doit pas se substituer aux lundis devant les mairies mais se rajouter ou se coordonner avec. Ce qui relève plutôt de la compétence des commissions, qui sont justement crées pour mettre en pratique des décisions prises en Assemblée et établir des ponts. Par Octavio que le choix des mairies est important symboliquement et pour la visibilité du mouvement. Il a été ajouté (Thomas) que le rassemblement devant les mairies était l’origine et l’originalité de notre action, un élément constitutif de notre mouvement, ce qui n’empêchait pas de mener des actions différentes d’autres jours de la semaine. À la suite de l’intervention d’un riveraine qui nous a raconté son licenciement et le traitement indigne qu’elle subit de la part du Pôle Emploi, François S. a proposé de se déplacer séance tenante vers ces lieux proches. Il a été objecté par Anita que cela pouvait faire prendre des risques à la personne en question. Balthazar a ajouté que nous ne pouvons pas nous charger des luttes de chacun , mais qu’en revanche nous pourrions utiliser notre présence devant la mairie pour se faire les médiateurs des doléances et les faire remonter à la municipalité.

- L’idée a été lancé (Jean-Paul) de commencer à se renseigner et à contacter chaque semaine les luttes, les associations et les différents acteurs de la vie sociale locale de l’arrondissement dans lequel doit se tenir l’Assemblée suivante. Une commission a été créée pur cela (un seul membre pour l’instant, Thomas).

- Pour aider à prendre la mesure de l’assentiment de l’Assemblée sur un point ou un thème, voir à prendre une décision, il a été proposé (Anouk) de secouer les deux mains vers le haut pour marquer son assentiment, vers le bas pour marquer sa désapprobation.

- S’est également posé la question de savoir comment nous devons réagir face à la présence policière qui a fait son apparition. Olivier propose de s’organiser prochainement en fonction des lois, tout en rappelant que nous nous donnons notre propre légitimité. Thomas, tout en marquant son opposition à la déclaration en préfecture que l’on entend nous imposer, a fait remarquer que la question se pose malgré tout de par ses répercussions (par exemple, l’ « illégalité » de nos rassemblements rend impossible à des personnes sans-papiers de nous rejoindre sans se mettre en danger). Poursuivant en ce sens, Aline note aussi que des membres de l’Assemblée peuvent être intimidé par la pression policière, craindre des sanctions ou en tout cas d’être conduit au poste, ce qui nuit à la sérénité générale de nos rassemblements. La question n’a pas été tranchée.

- A été posée la question du vote, à savoir si ce mode de décision était encore opérant, ou s’il représentait une pratique autoritaire.

- Olivier a proposé de soutenir la lutte des Tamouls du Sri Lanka, lutte qui existe également en France, au sein de l’immigration Cingalaise. S’en ait suivi un débat sur notre aptitude, compétence, velléité et tout simplement sur l’opportunité de se pencher dès maintenant sur les questions internationales. Mus a objecté que nous n’en avions pas encore les moyens en terme de force, de nombre et qu’il était plus pertinent de commencer par les luttes nationales avant de s’intéresser aux questions internationales. François S. conteste que ces questions soit prioritaires pour le mouvement que nous mettons en place, et met en avant le risque de division interne que des sujets aussi sensibles et compliqués font peser sur l’Assemblée.

- La question de la visibilité et de la promotion de nos Assemblées Populaires s’est aussi posée. Il a été proposé d’organiser des diffusions de tract dans le métro, principalement sur la ligne menant à la mairie de notre prochain rassemblement, ce à quoi il a été objecté que nous en serions empêché par le personnel RATP voir policier. Anouk a proposé que l’on utilise les affiches « Je ne veux plus… » pour coller à l’avance près du lieu de rassemblement. Autre proposition d’Anouk : rendre téléchargeable sur le site le matériel militant (tracts et affiches) pour que chacun puisse se l’approprier, l’imprimer et le diffuser selon ses possibilités. Daniel a quant à lui contacté un imprimeur pour éventuellement réaliser des auto-collants : 180€ les 5000 autocollants A6. (par exemple en deux partie, une partie « Je ne veux plus… » et une partie vierge à compléter.) Anouk a également proposé le projet suivant : projection au moyen d’un ordinateur et d’un vidéo-projecteur des doléances sur un mur dans la rue. Cette proposition rejoint le projet de Claude B. et Anita (cf. compte-rendu de l’Assemblée populaire du lundi 4 mai).

- Aline a rappelé que nous devions parler tous ensemble de la manière dont on peut organiser la convergence des luttes. Ce débat n’a pas vraiment eu lieu.

- François S. a proposé de rendre nos rassemblements plus gais, par exemple en y invitant des artistes. Il lui a été répondu par Anouk que c’est peut-être à ceux qui se sentent concernés de venir vers nos Assemblées, et surtout que le côté festif ne doit pas prendre le pas sur la discussion commune.

- Il a été souhaité que chacun participe concrètement à l’élaboration de notre projet selon ses compétences. Balthazar Oazar a, à ce propos, définit trois axes principaux correspondant aux affinités de chacun : goût du contact, lien avec les luttes ; goût du dialogue, importance des Assemblées et autres débats ; goût pour l’action (et entre autre l’action artistique).

Pour clore ce compte-rendu qui s’est ouvert sur l’intérêt policier pour notre mouvement (et même si ce point ne doit pas prendre plus d’importance qu’il n’en a réellement), citons le bel optimisme de Gilles, qui voit dans cette intrusion la preuve du potentiel que porte notre action, concluant l’Assemblée par cette belle parole : « soyons désormais le collectif des sans peurs ».

Et comme l’a dit notre amarade Balthazar Oazar : « ici, on s’arrête sur un trottoir et on commence à vivre. Parce que parler et écouter, c’est la vie. »

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Source : message reçu des organisateurs le 15 mai 16h


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Compte-rendu de l’Assemblée Populaire du lundi 4 mai, place de l’Hôtel de Ville.

L’Assemblée parisienne du 4 mai s’est tenue devant l’Hôtel de Ville. Elle a rassemblé environ 65 personnes. Aline et Thomas ont ouvert l’Assemblée par une brêve introduction sur la démarche de "Je ne veux plus". Aline a expliqué pour les nouveaux arrivants le contexte de la naissance du mouvement, dans un contexte où les conditions sont réunies pour remettre en cause le système capitaliste, et que dans ce contexte, notre groupe informel reprèsente un outil pour penser et construire les moyens de dépasser le capitalisme et d’inventer le futur.

 Thomas a ensuite pris la parole pour ajouter que notre Assemblée populaire est un outil en formation, que nous construisons tous ensemble au fur et ‡ mesure et en commun. Puis il y a eu de nombreuses prises de paroles concernant tant l’organisation pratique que les perspectives de développement du mouvement. Enfin, les commissions (et tous ceux qui ne voulaient pas encore rentrer chez eux) se sont réunies pour un dernier tour de table, qui a porté sur l’organisation pratique des décisions prises.

Notons que nous avons tous remarqué avec tristesse la disparition de la Ronde des Obstinés, sans laquelle la place n’était plus celle que nous avions laissé trois jours plus tôt..

Relevé des décisions:

L’assemblée continuera de se tenir tous les lundi à 18h30. Il a été décidé qu’elle se tiendrait devant la mairie d’un arrondissement diffèrent chaque semaine, sauf le premier lundi du mois où nous nous retrouverons place de l’Hôtel de Ville. La prochaine assemblée se tiendra devant la mairie du XXème lundi 11 mai. (Ces décisions ont été votées à la majorité).

Mise en ligne systématique d’un compte-rendu d’assemblée, avec chargé(e)(s) de rédaction tournant.

Constitution de commissions:

Commission tract:

Lénaïc et Nanni tireront chacun de leur côté quelques centaines de tracts pour notre prochaine assemblée. Plusieurs distributions sont prévues dans le XXème: mercredi 6 mai (contact Lénaïc) et Jeudi 7 mai à 19h (contact Benjamin). Une diffusion est aussi prévue (date à préciser) au sein de l’IRTS (contact Aline).

Commission liaison avec les luttes en cour : composée pour l’instant de deux membres, Mustapha et Farida. Contact avec un délégué syndical de France 2 ayant de sa propre initiative contacté les salariés en lutte de Caterpillar et Continental.

Commission rédaction d’un communiqué de presse : François Soltic, Aline et Nanni composent cette commission chargée de rédiger une déclaration suite à  notre assemblée du premier mai et aux évènements connexes (notamment l’occupation de l’Hôtel de Ville, que nous souhaitions dissocier de notre mouvement sans pour autant s’en désolidariser).

Commission lien avec les radios libres : contact Lénaïc.

Anita et Claude B se sont proposées pour réaliser des panneaux visuels regroupant les pages "Je ne veux plus…" complétées.

Propositions concrètes :

Claude propose de trouver une salle pour se réunir une journée ou une demi journée pour se donner le temps de mettre au point un certain nombre de points.

La conjonction des luttes a tenu beaucoup de place dans les débats. Il a été rappelé que commence cette semaine le mouvement des gardiens de prisons.

Des mouvements procédant de la même démarche que le notre ou de démarches proches (JC du Val de Marne, …) ayant été recensés, il a été souhaité de prendre contact et éventuellement de s’organiser de manière concertée.

Organisations de commissions sur la base du volontariat mais devant rendre compte devant l’assemblée de leur action.

L’idée d’aller lorsque nous serons un peu plus nombreux devant le siège de France télévision et d’y exiger un RDV a été rappelé (idée lancée à l’assemblée du premier mai).

François S a rappelé qu’un éditeur s’est proposé à l’Assemblée du 1er mai pour réunir et éditer les pages "Je ne veux plus…" (complémentaire avec le projet de Claude B et Anita).

Jean-Marc a proposé d’organiser quelque choses pour les élections europèennes le mois prochain, par exemple en invitant des amis europèens.

Il a été proposé de dresser un jour à définir des tables place de l’Hôtel de Ville pour un RDV plus convivial, peut être aussi plus informel.

Jo a insisté sur l’importance de clarifier le sens de notre action, d’aller au-delà de la dialectique critique/propositions.

Une étudiante (venue à la base pour la ronde disparue) a suggéré d’occuper pleinement la place de l’Hôtel de Ville comme lieu de convergence des luttes à entretenir. 

Il a été proposé d’organiser des colloques autour de thématiques définies. A cela a été répondu que c’est une possibilité, mais que ce n’est ni le cœur, ni l’originalité de notre démarche. Ces colloques pourraient être réalisés en marge.

A également été proposé d’envisager des communications en direction des hôpitaux psychiatriques.

Il a été précisé que l’Assemblée ne doit pas être la réunion d’une minorité, mais un espace où chacun peut apprendre et s’exprimer dans le respect tant de l’individuel que du collectif

Discussions sur l’organisation pratique :

Le débat sur l’organisation des prochaines assemblées a tenu beaucoup de place. Plusieurs propositions et argumentaires ont été développés avant qu’une décision (sus-mentionnée) soit votze):

Claude B  a insistée sur l’importance de ne pas se cantonner au public militant. Elle a rappelé que le caractère décentralisé de nos assemblées est essentiel pour entrer et rester en contact avec les plus faibles et les plus isolés, qui sont au premier plan concernés par notre action. Elle a aussi mis en avant que nous n’étions pas encore assez nombreux pour nous séparer en sous- groupes.

Aline a rappelé que l’idée des mairies, c’est l’idée que cela peut se passer devant toute mairie de grande ville ou de village de manière autonome.

Jean-Marc a mis en avant la nécessité d’une articulation entre local (mairie) et "global" (Hôtel de Ville).

Il a été proposé soit : de se retrouver deux fois par semaine, une fois devant l’Hôtel de Ville, une fois avec un RDV local ; de se retrouver régulièrement devant l’Hôtel de Ville et s’appuyer sur les commissions pour le local ; de tenir une assemblée unique chaque lundi, mais la conserver itinèrante, avec une mairie différente par semaine et un RDV mensuel à l’Hôtel de Ville (cette dernière solution a été adoptée).

La question des moyens de communication : Benjamin a souligné l’importance de l’outil internet dans notre démarche. Des questions se sont posées sur l’utilisation de la liste mail et du Wiki. L’utilisation de la liste de diffusion comme lieu de discussion est contestée. On reproche notamment la grande difficulté de s’y mettre d’accord sur un texte par exemple, le fait qu’y soit débattu des questions qui ont déjà été réglé en assemblée, et le nombre trop élevé de mails que des discussions par cette voie implique. L’outil Wiki est proposé comme alternative, mais rencontre des réticences face à la nécessité d’apprendre à se servir de l’outil et le temps nécessaire pour en tirer réellement profit. Une des personnes présente dans l’Assemblée dit pouvoir envoyer des sms illimités et être en mesure d’assurer la communication immédiate par ce biais si on lui fournit un sms type.

Source : http://www.21mars2009.fr/post/2009/05/07/Comp...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/8886