thème : écologie
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mercredi 6 mai 2009 à 20h30

2 parties : 1 2

R.A.S. Nucléaire, rien à signaler.

Un film documentaire de 58 min
de ALAIN DE HALLEUX

Pour ou contre le nucléaire ?
Et si la question était ailleurs ?

Un témoignage essentiel manque au débat, celui des travailleurs du nucléaire.
Notre sécurité est entre leurs mains.

Un film produit par Crescendo films et Iota production avec ARTE France, la RTBF, le CBA et Lichtpunt.

La projection sera suivie d'un débat avec le réalisateur.

Réservations indispensables à : inviextation@cexrescendoexfilms.fr


RAS nucléaire, rien à signaler

ARTE diffuse, mardi 12 mai 2009 à 22 heures 50, le documentaire écrit et réalisé par Alain De Halleux "RAS nucléaire, rien à signaler".

Des ouvriers du nucléaire sortent de l'ombre pour dresser un tableau inquiétant de leurs conditions de travail et de sécurité. Une enquête exemplaire.

On les appelle les "jumpers", ils sont chargés d'entrer dans le générateur de vapeur pour obturer les tuyaux qui le relient au réacteur nucléaire.

Séjour maximum autorisé : de 90 à 120 secondes, sous peine de surdosage radioactif ! Ils font partie de la masse des ouvriers intérimaires et sous-payés, chargés de maintenance dans les centrales nucléaires (décontamineurs, mécaniciens, contrôleurs...). Des travailleurs de l'ombre qui, avec ce film, sortent pour la première fois du silence pour dresser un tableau inquiétant d'un des fleurons de l'industrie européenne. Depuis la libéralisation des marchés et la privatisation des groupes

énergétiques, les conditions de travail semblent en effet se dégrader, au mépris de la santé des ouvriers et de la sécurité. Au nom de la rentabilité, EDF/GDF-Suez, Areva et les autres recourent de plus en plus à la sous-traitance, rognent sur les effectifs et la maintenance, font pression sur les employés...

Urgent à signaler

Malgré les efforts déployés pour alerter l'opinion (souvent sanctionnés par des licenciements), les autorités font la sourde oreille. Un malaise que dénoncent des ouvriers principalement belges et français, éclairé par des experts-chercheurs, une sociologue et un ancien président d'EDF, Marcel Boiteux... "Du risque 0, nous sommes passés au risque calculé", affirme un employé. Les "petits" incidents se sont multipliés, avec une centaine d'alertes de niveau 1 chaque année : en 2006, après un court-circuit, une centrale suédoise frôle la catastrophe à 7 minutes près; en 2008, une fuite d'uranium contamine cent ouvriers à Tricastin.

Contrôleurs priés d'ignorer les dysfonctionnements, employés cachant les incidents par peur des sanctions, grands groupes déresponsabilisés par l'externalisation des tâches : ce constat édifiant montre combien la sécurité collective est en jeu.

Source : message reçu le 6 mai 14h


RAS Nucléaire rien à signaler

Alain de HALLEUX - documentaire Belgique / France 2008 58mn -

Du 11/05/09 au 11/05/09

RAS Nucléaire rien à signaler

Des ouvriers du nucléaire sortent de l’ombre pour dresser un tableau inquiétant de leurs conditions de travail et de sécurité. Une enquête édifiante. On les appelle les « jumpers », ils sont chargés d’entrer à l’intérieur du générateur de vapeur pour obturer les tuyaux qui le relient au réacteur nucléaire. Séjour maximum autorisé : 1mn30 à 2mn, sous peine de surdosage radioactif ! Ils font partie de la masse des ouvriers intérimaires et sous-payés, chargés de maintenance dans les centrales nucléaires (décontamineurs, mécaniciens, contrôleurs…). Des travailleurs de l’ombre qui, avec ce film, sortent pour la première fois du silence pour dresser un tableau inquiétant d’un des fleurons de l’économie européenne.

Depuis la libéralisation des marchés et la privatisation des groupes énergétiques, les conditions de travail semblent en effet se dégrader, au mépris de la santé des ouvriers et de la sécurité. Au nom de la rentabilité à tout prix, EDF/GDF-Suez, Areva et consorts recourent de plus en plus à la sous-traitance, rognent sur les effectifs et la maintenance, font pression sur les employés… Malgré les efforts pour alerter l’opinion (souvent sanctionnés par des licenciements), les autorités font la sourde oreille. Un malaise que dénoncent des ouvriers principalement belges et français, éclairé par des experts-chercheurs, une sociologue et l’ancien président d’EDF, Marcel Boiteux… « Du risque 0, nous sommes passés au risque calculé », affirme un employé.

Les « petits » incidents se sont multipliés, avec une centaine d’alertes de niveau 1 chaque année : en 2006, après un court-circuit, une centrale suédoise frôle la catastrophe à 7mn près. en 2008, une fuite d’uranium contamine cent ouvriers à Tricastin. Contrôleurs priés d’ignorer les dysfonctionnements, employés cachant les incidents par peur des sanctions, grands groupes déresponsabilisés par l’externalisation des tâches : ce constat édifiant montre combien la sécurité collective est en jeu.

Source : http://www.cinemas-utopia.org/saintouen/index...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/8709