thème : écologie
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lundi 11 mai 2009 à 20h30

RAS Nucléaire rien à signaler

Cinéma Utopia Saint-Ouen l'Aumône et Pontoise

Projection unique le lundi 11 Mai à 20h30 à St-Ouen l’Aumône suivie d’un débat

avec Eric Ouzounian (Auteur du livre «Vers un Tchernobyl français ? Un responsable d’EDF brise la loi du silence ») Rencontre animée par Marc Denis, des Verts de Cergy,

Docteur en Physique et membre du comité de pilotage du réseau national de mesures de la radioactivité dans l’environnement.


RAS Nucléaire rien à signaler

Alain de HALLEUX - documentaire Belgique / France 2008 58mn -

Du 11/05/09 au 11/05/09

RAS Nucléaire rien à signaler

Des ouvriers du nucléaire sortent de l’ombre pour dresser un tableau inquiétant de leurs conditions de travail et de sécurité. Une enquête édifiante. On les appelle les « jumpers », ils sont chargés d’entrer à l’intérieur du générateur de vapeur pour obturer les tuyaux qui le relient au réacteur nucléaire. Séjour maximum autorisé : 1mn30 à 2mn, sous peine de surdosage radioactif ! Ils font partie de la masse des ouvriers intérimaires et sous-payés, chargés de maintenance dans les centrales nucléaires (décontamineurs, mécaniciens, contrôleurs…). Des travailleurs de l’ombre qui, avec ce film, sortent pour la première fois du silence pour dresser un tableau inquiétant d’un des fleurons de l’économie européenne.

Depuis la libéralisation des marchés et la privatisation des groupes énergétiques, les conditions de travail semblent en effet se dégrader, au mépris de la santé des ouvriers et de la sécurité. Au nom de la rentabilité à tout prix, EDF/GDF-Suez, Areva et consorts recourent de plus en plus à la sous-traitance, rognent sur les effectifs et la maintenance, font pression sur les employés… Malgré les efforts pour alerter l’opinion (souvent sanctionnés par des licenciements), les autorités font la sourde oreille. Un malaise que dénoncent des ouvriers principalement belges et français, éclairé par des experts-chercheurs, une sociologue et l’ancien président d’EDF, Marcel Boiteux… « Du risque 0, nous sommes passés au risque calculé », affirme un employé.

Les « petits » incidents se sont multipliés, avec une centaine d’alertes de niveau 1 chaque année : en 2006, après un court-circuit, une centrale suédoise frôle la catastrophe à 7mn près. en 2008, une fuite d’uranium contamine cent ouvriers à Tricastin. Contrôleurs priés d’ignorer les dysfonctionnements, employés cachant les incidents par peur des sanctions, grands groupes déresponsabilisés par l’externalisation des tâches : ce constat édifiant montre combien la sécurité collective est en jeu.

Source : http://www.cinemas-utopia.org/saintouen/index...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/8695