jeudi 30 avril 2009 à 19h30
Soirée-débat "Portugais en France" à Choisy-le-Roi
https://paris.demosphere.net/rv/8573
Jeudi 30 avril, soirée débat : Portugais en France
Coorganisée avec le CRDP (Centre Régional de Documentation Pédagogique) de l’académie de Créteil et le cinéma Paul Eluard, 4, avenue de Villeneuve-Saint-Georges, 94600 Choisy le roi
- A 19h30 : restauration légère de grillades (réservation au 01 48 90 01 70)
- A 20h30 : projection des films (participation 2,70 €) suivie du débat.
Autour d’une thématique de l’émigration portugaise en France, en lien avec l’anniversaire de la Révolution des œillets, la soirée comportera deux films, dont les réalisateurs seront présents ainsi que l’historienne Marie-Christine Volovitch-Tavares, auteure de « Portugais à Champigny, le temps des baraques » (éd. Autrement).
Portugais de France : histoire de générations
de Daniel Martin, Jean-Luc Millet (30 mn - Prod. CRDP)
La figure de l’ouvrier portugais représente, en France, un des éléments les plus emblématiques dans l’évocation de l’immigration liée aux Trente Glorieuses. Il semble admis que le parcours des travailleurs portugais fournisse l’exemple d’une intégration réussie dans la société française. Mais ce serait considérer que les Portugais de France forment une communauté homogène et occulter le point de vue de ces familles, où le passé et les aspirations de trois générations génèrent des positions différentes, entre France et Portugal.
Marie-Christine Volovitch-Tavares, historienne, et Albano Cordeiro, sociologue, retracent les faits marquants de l’arrivée des migrants portugais et analysent les particula rités des liens tissés en France, à travers une sélection d’archives et le témoignage d’acteurs et de témoins.
Le drôle de mai, chronique des années de boue
de José Vieira (52 mn - Prod. La 8)
“Aux premiers beaux jours, le bidonville devenait comme un village. Quand le printemps revenait, la boue commençait à sécher. Le dimanche il y avait des bals, les familles se retrouvaient. Il flottait dans l’air un parfum de nostalgie encore toute fraîche. Mais au printemps 68, vers la mi-mai, l’air devint soudain irrespirable. (…) ». Chronique d’un bidonville en mai 68, le film s’articule autour du récit d’un homme en quête de l’histoire des immigrés portugais pris dans la tourmente des événements. Partant de ses souvenirs, se confrontant aux récits des autres et aux images d’époque, il tente ainsi de construire une mémoire collective des années de boue.