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jeudi 30 avril 2009 à 18h30

2 parties : 1 2

Université ouverte

Rompre avec la logique de l’évaluation ?

Avec Charlotte Nordmann, qui a publié La fabrique de l’impuissance  : tome II, L’école entre domination et émancipation (eds Amsterdam). Des précisions suivront.

D’ici là on consultera Le carrosse du commun et la citrouille individuelle. Qui sait ? de Muriel Combes, ainsi que divers textes ayant trait à la fonction de l’école, au savoir, et dont les url sont indiqués à la fin de cet article.

La séance sera suivie d’une soupe.

Coordination des intermittents et précaires (idf)
http://www.cip-idf.org
/
14 quai de charente, 75019, M° Corentin Cariou, ligne 7

Source : message reçu le 19 avril 20h


Rompre avec l’évaluation, apprentissage de l’impuissance ?

Université ouverte jeudi 30 avril à 18h30

Le problème de l’évaluation est un problème fondamental dans l’école, car, dès sa fondation, elle a autant pour fonction de classer que d’instruire. Le « moteur » de l’école est la notation : tout « marche » à cela, toute l’activité des élèves est supposée être entraînée, animée, par elle. Mais, autant qu’un moteur, cette évaluation omniprésente est un frein, et même un facteur de paralysie : c’est que l’enjeu unique et omniprésent des activités scolaires est d’être jugé à l’aune d’une norme censée représenter ce qui doit être, ce qui conduit à se comparer systématiquement aux autres soit pour tirer gloire de leur abaissement soit pour s’inquiéter de leur valeur comme d’une menace à la sienne propre.

Toute autre finalité des activités se déroulant à l’école est ainsi évacuée, et ne reste que l’angoisse du jugement du professeur et de l’institution, doublée de l’angoisse du jugement, éventuellement contradictoire, de ses « pairs ».

Le problème est que nous apprenons à lire et à écrire dans ce contexte, et que ce sont ces enjeux et ces sentiments qui peuvent se trouver réactivés chaque fois que nous prenons un stylo ou un livre, de sorte que ces activités qui pourraient être facteur d’émancipation sont souvent au contraire des lieux d’expérience de notre impuissance.

Cette séance de l’université ouverte sera introduite par Charlotte Nordmann, qui a publié La fabrique de l’impuissance  : tome II, L’école entre domination et émancipation (eds Amsterdam).

La séance se déroule à la CIP, 14 quai de charente, Paris 19e, M° Corentin Cariou, ligne 7, et sera suivie d’une soupe.

D’ici là, on pourra consulter divers textes ayant trait à la fonction de l’école et au savoir :

Le carrosse du commun et la citrouille individuelle, Qui sait ? par Muriel Combes

Commencer un mouvement comme si l’on était déjà en train de le continuer... et Pour une politique du savoir, Bernard Aspe, 2009

Université en lutte et évaluation : Inévitablement (après l’école), Julie Roux, enseignante, chômeur, philosophe et chauffeur-livreur, 2007

Contribution sur l’égalité : Le maître ignorant, Jacques Rancière- extraits et 1er chapitre

Université, quelle lutte contre la société de concurrence ?, Cip-idf, 2009

Tendance gréviste, ni CPE ni CDI, Appel de Rennes II, 2006

Intermittents, enseignants, chercheurs, précaires, ce qui nous rassemble..., Cip-idf, 2004

Dix Thèses sur l’Université Productive, Cristal qui songe, 1997

L’école, atelier de la société-usine, L’école en lutte, 1973

On peut consulter par ailleurs : Nous sommes tous des irréguliers de ce système absurde et mortifère, éditorial et sommaire de L’Interluttants n°29, hiver 2008/2009

Source : liste de diffusion COORD-U (coorexd-u@ras.exeu.org), reçu le 25 avril 15h

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/8528