thème : éducation
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mardi 28 avril 2009 à 12h

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Journée nationale de manifestations Enseignement supérieur Recherche ET Santé

Parcours Manifestation Enseignement Supérieur Recherche, en convergence avec manifestation Santé comme décidé à la dernière intersyndicale de mercredi 22 avril :

Départ Enseignement Supérieur - Recherche : 12H Jussieu

Convergence Manifestation Enseignement Supérieur- Recherche et Manifestation Santé à Port Royal vers 13H30

Ensuite manifestation commune par le boulevard Saint Michel vers le Sénat

Ci-dessous, un tract pointant les convergences des réformes de l'hôpital et de l'enseignement supérieur-recherche.

[ plus d'infos sur la manifestation santé ]

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/8471
Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...
Source : message reçu des organisateurs le 24 avril 11h


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Enseignement - Recherche - Santé

Même Combat !

Tous unis contre des réformes qui visent à détruire le service public.

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1. Une même logique :

Université :

La loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités (LRU) consacre le désengagement financier de l'état dans le secteur de l'enseignement et de la recherche. Cela entraîne(ra) :

La privatisation du secteur. Tous les pouvoirs étant concentrés dans les mains des seuls présidents devenus des managers.

Un accès à l'enseignement inégalitaire et non garanti pour tous.

Les enseignants chercheurs devront « vendre » de l'enseignement et auront des objectifs dont dépendra la répartition entre leurs enseignements et leurs recherches.

Soumission des programmes d'enseignement et de recherche au secteur privé entraînant la suppression des filières considérées comme « non rentables ».

Une mise en concurrence des universités entre elles, des chercheurs entre eux. Logique managériale proprement délétère et contre-productive.

Une augmentation vertigineuse des frais d'inscription pour les étudiants.

Disparition du statut de fonctionnaire dans l'enseignement et multiplication des contrats de type privé.

La suppression de 1000 postes statutaires et l'emploi massif de précaires. Dans une logique dite de « recentrage sur le cœur de métier », externalisation et disparition progressive des administratifs de catégorie C.

Hôpital :

La loi Bachelot consacre le désengagement financier de l'état dans le secteur de la santé. Cela entraînera :

La privatisation, transformant les hôpitaux en entreprise productrice de soins.

Une inégalité d'accès aux soins et la dégradation de leur qualité.

Les médecins devront « vendre » du soin et auront des objectifs dont dépendra, dans de fortes proportions, leur part variable de rémunération.

Soumission à la future Agence Régionale de Santé (ARS). Le directeur de l'ARS aux pouvoirs exorbitants sera le vrai patron pour imposer les choix politiques.

Le recrutement discrétionnaire, par les futurs directeurs de l'ARS de contractuels à situation précaire, avec une importante part variable de rémunération liée aux objectifs, en feront des Directeurs aux « ordres ». La nomination et le recrutement, y compris sur contrats de droit privé relèveront directement du directeur de l'établissement.

La suppression massive d'emplois d'infirmières et d'aides-soignants.

2. Un même objectif : la privatisation.

Les contre-réformes qui touchent les secteurs de l'enseignement supérieur et de la recherche et de la santé, bien que présentées par le gouvernement comme « nécessaires» et ne visant que des aspects techniques (gestion du personnel, financements etc.), revêtent en réalité un aspect profondément idéologique. Le but est d'abord de marchandiser la connaissance et la santé. La recherche et l'enseignement supérieur n'auront plus pour vocation première de construire et de diffuser des connaissances (indépendamment d'un quelconque pouvoir politique), mais pour fonction désormais d'être utilitariste. L'utilité sera jugée à l'aune de ses applications industrielles ou pratiques. De même, le maître-mot n'est plus la santé mais la rentabilité. La préoccupation centrale n'est plus le malade mais le compte d'exploitation de l'hôpital.

Les premières victimes en seront les étudiants, les patients et les personnels de l'université et de l'hôpital.

3. Une même tactique : le passage en force.

La tactique du gouvernement est désormais bien rodée. Il s'agit, dans un premier temps, de préparer l'opinion sur des « réformes » nécessaires, dénonçant le soi-disant archaïsme des fonctionnaires et des institutions dans lesquelles ils travaillent. Le citoyen est sommé de croire que « nous allons dans le mur », que partout ailleurs en Europe et dans le monde des « réformes » semblables ont été menées et que la France doit prendre le train en marche, au risque de perdre de sa compétitivité.

Bachelot, dimanche 8 février: « si nous ne réformions pas l'hôpital, il s'enfoncerait dans une crise grave ».

Sarkozy, le 22 janvier : « Et nous ne sommes pas aujourd'hui dans le peloton de tête des pays industrialisés pour la recherche et l'innovation. Il y a une raison à cela quand même, c'est parce que bien souvent on a reculé devant la nécessité de réformer nos universités et de nos organismes de recherche. »

Dans un deuxième temps le gouvernement passe en force, sans concertation, ses contre-réformes: la LRU a été votée fin juillet 2007 ! Le projet de décret réformant le statut des enseignants chercheurs est passé au conseil d'état et devant le conseil des ministres pendant les vacances parisiennes, les 21-22 avril !

Il est urgent d'unir nos forces et de nous opposer à une politique qui sonne le glas de la fonction publique.

Enseignement - Recherche - Santé

Même Combat !

UNISSONS-NOUS !!!

document au format PDF:

Source : https://paris.demosphere.net/admin/content/text-matching?action=similar&tmDocId=20039


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Communiqué de l'Intersyndicale Enseignement Supérieur Recherche (22 avril 2009)

Les organisations syndicales et associations de l'enseignement supérieur et de la recherche réunies le 22 avril dénoncent le passage en force du projet de décret sur les enseignants chercheurs, qui a été validé ce matin en conseil des ministres, contre l'avis de l'écrasante majorité de la communauté universitaire en lutte depuis de nombreuses semaines. L'annonce par le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche de la publication d'une circulaire d'accompagnement, procédure inusitée, montre que ce projet - et notamment la modulation des services qui en est le cœur - n'est pas clair. Contrairement à ce qu'affirmaient ce matin le Premier Ministre à France Inter ou Valérie Pécresse dans sa lettre aux Présidents d'Université du 17 Avril, c'est l'ensemble des réformes en cours qui est contesté. Le vrai report de la réforme de la formation des enseignants n'est pas encore gagné, puisque les lauréats du concours 2010 ne seraient pas tous fonctionnaires stagiaires à l'issue du concours. Comment prétendre remettre à plat la formation des enseignants en restant dans un calendrier précipité (tout devrait être réglé à la mi-juillet), tout en voulant entériner la mise en place de quelques masters « métiers de l'enseignement » (dont plusieurs issus des établissements de l'enseignement privé), et sans avoir réglé les questions de méthodes (articulation commission Marois-Filâtre, groupes de travail) ? Les organisations syndicales et associations de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche demandent pour l'année 2009-2010 le maintien des formations existantes (pas d'inscription en master pour s'inscrire aux concours) et des statuts des lauréats des concours.

La communauté universitaire saura montrer qu'elle entend résister à ces réformes. La mobilisation se poursuit d'ores et déjà dans nombre d'universités rentrées des vacances de printemps.

Les organisations syndicales sous-signées appellent les personnels et les étudiants à participer nombreux aux initiatives du 28 avril et aux manifestations organisées le 1er mai par toutes les confédérations syndicales dans l'ensemble du pays.

FSU : SNESUP - SNCS - SNASUB - SNETAP - SNEP CGT : SNTRS Solidaires (Sud Education - Sud Recherche EPST ) SLR SLU

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...


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Manifestation "de la maternelle à l'université"

Journée nationale de manifestation Journée nationale de manifestation - associée au contre-sommet de Louvain (envoi de délégués à Louvain par les universités).

Mardi 28 avril jour de la Sainte Valérie

Source : communiqué de la Coordi. Nationale des Universités ci-dessous
Source : http://universitesenlutte.wordpress.com/categ...
Source : message reçu le 10 avril 20h


Communiqués et motions de la

8ème Coordination Nationale des Universités (personnels),

qui s'est tenue le 6 avril à Paris 3.


Communiqué du soir:

Cours à l'université : pas de reprise sans le retrait des réformes contestées

Ayant pris connaissance du communiqué de Lionel Collet, président de la Conférence des Présidents d'Université, diffusé le lundi 6 avril 2009, la Coordination Nationale des Universités (CNU) réunie ce même jour tient à réaffirmer sa détermination à combattre les réformes qui menacent l'Université et la Recherche. Le mouvement inédit initié par la communauté universitaire depuis plus de deux mois a forcé les Ministères à manœuvrer ; mais aucune de nos revendications n'a été pour l'instant satisfaite. La durée du mouvement de grève est à imputer au seul gouvernement. Les prétendues avancées obtenues ne sont que des trompe-l'œil et ne modifient en rien la logique des réformes. En outre, la Conférence des Présidents d'Université n'a aucune légitimité à décréter unilatéralement la reprise des cours.

La CNU appelle donc le monde de l'éducation et de la recherche à poursuivre la lutte et à mener les actions nécessaires à son amplification et à son succès, en prenant part massivement aux manifestations, de la Maternelle à l'Université, prévues notamment :

Ce printemps 2009, l'Université et la Recherche sont dans la rue.


I. MOTIONS

1. Motion générale

UNIVERSITÉ : LE MOUVEMENT CONTINUE

La CNU réunie ce jour à Paris III, réaffirme sa détermination intacte et absolue face au massacre, organisé par le gouvernement, du service public de l'Enseignement et de la Recherche.

Le mouvement durera tant que nous n'aurons pas obtenu le retrait des réformes contestées depuis tant de semaines maintenant. Le gouvernement n'a jusqu'ici répondu que par des simulacres de négociation : face à un tel mépris la CNU appelle à la poursuite de la mobilisation sous toutes ses formes ; grèves, blocages, démissions administratives… pour obtenir satisfaction sur l'ensemble de ses revendications.

En outre, elle attire l'attention solennellement sur un phénomène nouveau et inquiétant : la violence policière contre des manifestants pacifiques est devenue, dans maintes villes de France, l'unique mode de gestion de cette crise. Elle dénonce la multiplication des pressions administratives à l'égard des membres de la Communauté Universitaire et de Recherche.

Elle appelle à la convergence des luttes du privé et du public, à la radicalisation du mouvement, et à la désobéissance civile, notre réponse à la répression politique du mouvement de contestation.

Le gouvernement compte sur les vacances de printemps pour éteindre le mouvement. Mais ce printemps, nous sommes dans la rue, nous y restons.

2. Motion sur la validation du semestre

La CNU soutient les UFR et les IUT qui décideraient la validation automatique du semestre pour les étudiants et l'obtention de la note nécessaire pour s'inscrire dans la formation de leur choix.

3 . Motion sur les violences policières

La CNU vote une motion sur les violences policières. Elle propose la création d'une commission sur cette question et apporte son soutien aux victimes de cette répression.

Nous étudiants, EC et biatoss nous élevons formellement contre la criminalisation de notre mouvement ainsi que les violences policières, de plus en plus nombreuses, qui ont touché ces derniers jours l'ensemble de notre communauté, dans un silence médiatique coupable. Nous appelons la communauté universitaire à une solidarité active avec les victimes de ces exactions. Plus globalement, la CNU s'indigne devant la dégradation sans précédent de la situation de la France sur le plan du respect des droits de la personne, récemment constatée par les instances de l'ONU et du Conseil de l'Europe.


II. ACTIONS

1. Manifestations :

Rappel de la manifestation du mercredi 8 avril (journée nationale de manifestation).

Départ : 14h 30 Denfert Rochereau.

La coordination nationale appelle à des manifestations locales et régionales hebdomadairement pendant le mois d'avril.

Mardi 28 avril Sainte Valérie 14 h : Journée nationale de manifestation Journée nationale de manifestation - associée au contre-sommet de Louvain (envoi de délégués à Louvain par les universités).

Participation massive à la manifestation du 1er mai et souhait d'un cortège « De la Maternelle à l'Université » en ouverture de manifestation.

Journée nationale de manifestations « De la Maternelle à l'Université » : date ouverte entre le 1er mai et le 15 mai - Les porte-parole de la CNU prennent langue avec les syndicats du secteur éducation pour fixer, dans un délai raisonnable, une date commune.

Dates à déterminer :

Manifestation contre les violences policières dont la thématique serait centrée sur la liberté et droits de l'homme, avec concours des associations concernées. Discussion des porte-parole avec les associations de défense des droits de l'homme.

Universités en marche : organisation d'une marche sur Paris à partir d'un point à préciser (durée 3 jours).

2. Actions concernant l'extension du mouvement et la convergence des luttes

  • continuer et favoriser toutes les initiatives permettant de s'adresser aux secteurs primaire et secondaire pour réaliser l'extension de la lutte vers ces secteurs
  • en direction des hôpitaux qui sont en buttes aux mêmes attaques que l'université dans le cadre les lois Bachelot ; appel à des actions communes.
  • en direction de l'ensemble des services publics
  • Cellules de comité de mobilisation vers les entreprises
  • Solidarité par bassin d'emploi et organisation d'assemblées citoyennes (convergenceluttes de l'Education Nationale et des autres luttes).
  • Actions vers les sans papiers
  • Actions en direction des professions précaires
  • Préparation des Rencontres nationales de l'Education et de la Recherche pour réfléchir à l'avenir du système éducatif et définir une plateforme commune de lutte.

Source : liste réseau des bahuts, reçu le 8 avril 13h


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Communiqué SUD étudiant

Faisons du 8 avril un nouveau pas vers l'abrogation de la LRU

Demain aura lieu une nouvelle journée de manifestations après plus de deux mois de grève. La stratégie gouvernementale de pourrissement de la situation ne semble pas encore payer. Valérie Pécresse a déjà tenté en vain d'arrêter le mouvement de grève dans l'enseignement supérieur en appelant à la reprise des cours estimant que les revendications du mouvement avaient été écoutées par le gouvernement. Cependant la grève est bien encore là et la journée de manifestations du jeudi 2 avril a permis de montrer que le mouvement loin de s'arrêter continuait sur sa lancée avec plus de manifestant-e-s que lors de la précédente journée de manifestations. C'est pourquoi Lionel Collet, président de la Conférence des présidents d'université (CPU), a décidé de jouer les petites mains du gouvernement en appelant lui aussi de manière incantatoire à la reprise des cours. N'ayant pas peur du ridicule Mr Lionel Collet use et abuse d'arguments aussi fallacieux que les sois disantes avancées du gouvernement sur les revendications du mouvement oubliant que la masterisation s'appliquera bel et bien dans un an, que le mouvement de suppression de postes dans l'enseignement supérieur n'a été en rien arrêté et que la L.R.U. (loi d'autonomie des universités) socle commun des revendications universitaires n'a pas été abrogé. Pire, il accuse la grève universitaire de faire fuir les étudiant-e-s vers les filières sélectives de par le trop grand nombre de grèves. En réalité la seule chose que Mr Lionel Collet a démontré c'est qu'il était un valet tout à fait serviable pour le gouvernement.

Face à ces mensonges et ces tromperies, la Coordinations nationales des universités a appelé à continuer la mobilisation après l'interruption des vacances du printemps en posant la date du 28 avril comme journée nationale de manifestations. Qui plus est, elle soutien les UFR qui valident tou-te-s les étudiant-e-s du fait de la grève dans les universités. Ce premier pas de la coordination nationale des universités est un signe encourageant pour le mouvement de grève. Alors que des étudiant-e-s (mobilisé-e-s ou non) s'inquiètent à juste titre de l'effet de la grève sur leurs examens la CNU soutien la validation pour tou-te-s les étudiant-e-s du semestre. Contre ceux et celles qui cherchent le pourrissement de la situation en montant une partie des étudiant-e-s contre leurs enseignant-e-s, la seule réponse après plus de deux mois de grève est la validation du semestre pour tou-te-s les étudiant-e-s.

Néanmoins la validation pour les étudiant-e-s du semestre ne constitue en rien une victoire pour le mouvement de grève initié en février. L'amplification de la mobilisation sera nécessaire aux victoires dans l'enseignement supérieur. Nous appelons toutes les composantes de l'enseignement supérieur à ce saisir des différentes dates de manifestations le 28 avril, le 1er Mai, ainsi que celles qui suivront. Mais aussi au contre-sommet de Louvain les 28 et 29 avril où se rassembleront des étudiant-e-s de la plupart des pays européens qui luttent contre le processus de Bologne. Ce processus initié en 1999, dont le sommet des Ministre de l'éducation et de l'enseignement supérieur feront le bilan à Louvain est le moteur néolibéral d'où découle la LRU ainsi que toutes les lois visant à privatiser l'enseignement supérieur en France et en Europe. Participer à ce contre sommet est donc un enjeu fort pour le mouvement de grève actuel.

Creusons le tombeau de la L.R.U. Allons à Louvain pour nous opposer aux réformes libérales européennes. Et amplifions la mobilisation en participant massivement aux journées d'actions et de manifestations appelés par la Coordination nationale des universités durant les mois d'avril et de mai en commençant par le 8 avril. Ainsi qu'aux actions décidées à la Coordination nationale étudiante, ce week end à Orléans, à savoir : la séquestration des président-e-s d'universités pour la journée du mardi 7 avril, des actions de blocage de péages mercredi 8avril.

Source : http://www.sud-etudiant.org/article.php3?id_a...


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Pas de vacances pour la grève des universités !

La Ronde infinie des obstinés veille

Malgré les assertions des Ministres Darcos et Pécresse, le mouvement de résistance des universités contre leurs lois et décrets n'a pas cessé. Aucune de nos revendications n'a reçu la moindre réponse satisfaisante. La ronde infinie des obstinés est un témoignage vivant d'une lutte qui n'est pas prête de s'arrêter. Depuis le 23 mars, nous tournons jour et nuit en place de grève pour manifester notre détermination, pour alerter l'opinion de la gravité de la situation. 400h à marcher, ce n'est rien lorsque l'avenir de l'enseignement et de la recherche est à ce point en danger.

Dans la ronde, tournent des enseignants, étudiants, personnels Biatoss des universités parisiennes et des organismes de recherche. Dans plusieurs villes de province, de nouvelles rondes des obstinés ont vu le jour et s'annoncent. Le gouvernement doit savoir que ce mouvement ne fait que commencer. La ronde va tourner pendant toutes les vacances parce que le mouvement de grève des universités sera plus fort encore à la rentrée. Manifestations régionales du 28 avril, marche des obstinés, grèves administratives, 1er mai… Les universités sont et demeureront dans la grève active tant que notre lutte contre la politique de démantèlement des universités n'aura pas été entendue.

Plus la ronde infinie des obstinés sera dense, vivante, animée et plus notre parole sera forte. L'engagement de chacun est indispensable. UFR, départements, laboratoires, tous peuvent et doivent contribuer à ce mouvement de résistance, car il y va de notre avenir. Le pouvoir a un tel mépris de nous qu'il nous pense incapable de résister au calendrier qu'il nous a imposé. La ronde infinie des obstinés est pourtant la manifestation permanente d'une vérité que ce pouvoir ne saurait supporter et qui nous engage pour l'avenir.

Rejoignez la ronde et inscrivez-vous sur le nouveau planning. Inscriptions individuelles :

http://www.doodle.com/xebrtx32up4kde2q

Contact (pour les groupes) : rondexeinfinie@gmail.cexom

Blog : http://rondeinfinie.canalblog.com/

Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article83945


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Bis repetita ? Rendez-vous le 28 avril ! Communiqué de SLR (25 avril 2009)

N'avez-vous pas le sentiment que le gouvernement nous rejoue un air connu ? Celui qui pourtant nous a collectivement conduits à la crise majeure que traversent actuellement nos universités et nos laboratoires. Entonné en chour par Valérie Pécresse et par François Fillon dans un duo parfaitement rodé, le refrain en est le suivant. Profitant des vacances universitaires, le gouvernement fait valider un texte contesté et tente de faire croire à l'opinion publique qu'il discute, qu'il négocie et nous entend. Ainsi, explique-t-il, grâce à la discussion et à la concertation, tous les malentendus qui auraient été à l'origine du conflit seraient désormais levés et dans toute notre communauté, le calme et la sérénité retrouvés. Toute notre communauté ? Sauf, bien sûr, rajoute-t-il, une petite minorité d'activistes. Celle que vous connaissez bien, celle des extrémistes, celle des irresponsables. Celle qui bloque les établissements, celle qui met en péril les examens ou qui serait prête à les brader pour servir ses intérêts qui, naturellement, ne peuvent être que corporatistes et/ou politiques ! Le gouvernement instrumentalise ainsi avec un parfait cynisme le danger qui pèse sur les examens des étudiants, et dont, par son incapacité à répondre à des demandes à la fois tout à fait raisonnables et clairement définies, il porte en fait l'entière responsabilité.

Reprenons donc un à un les différents dossiers en jeu, pour savoir si tous ceux qui, à de multiples reprises, sont descendus dans la rue ces deux derniers mois vont désormais pouvoir tranquillement reprendre leurs activités.

L'emploi scientifique. Nous demandions au gouvernement de rétablir les emplois supprimés en 2009 et de mettre oeuvre un plan pluri-annuel d'emplois, indispensable pour au moins trois raisons : 1-le fait que les jeunes, faute de perspectives, se détournent chaque jour un peu plus de nos carrières et que c'est l'enseignement supérieur et la recherche de demain qui sont ainsi menacés (30% de doctorants en moins pour 2017 selon les chiffres du ministère) ; 2-les nouvelles charges d'enseignements qui reviennent aux universités avec notamment le plan Licence et la mise en place du décompte des heures de TP à égalité avec les eures de TD ; 3- une crise économique grave qui devrait imposer à l'Etat de reconsidérer une politique d'emploi public dictée par des raisons purement idéologiques. Or, qu'avons-nous obtenu ? La promesse faite par François Fillon de la non-suppression d'emplois dans les universités pour 2010 et 2011. Et pour les suppressions programmées pour 2009, une compensation financière et pérenne. Ainsi, sur ce second point, ce qui avait été possible en 2004, à savoir des créations d'emplois obtenues en avril, ne le serait donc plus en 2009. En outre, souvenons-nous des promesses que le même François Fillon, alors ministre de minisre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, nous avait faites en 2004 : nous réclamons toujours le plan pluri-annuel promis alors ! Enfin, nous n'avons absolument aucun élément laissant présager l'absence de suppressions d'emplois dans les organismes de recherches dans les années à venir. La seule concession que nous avons pu arracher à Valérie Pécresse est l'engagement que les « chaires d'excellence » ne devraient pas se traduire par des suppressions d'emplois dans ces organismes. Nous ne pouvons donc pas renoncer !

L'arrêt du démantèlement des grands organismes de recherche. Là, qu'avons-nous obtenu ? C'est très simple : rien ! Face à la mobilisation dans les labos, face aux revendications portées par la coordination des délégués de laboratoire, face à la grève administrative lancée par plus de 500 directeurs d'unités (une minorité d'extrémistes eux aussi.), la ministre avait pourtant promis qu'une déclaration explicite du Premier ministre dissiperait nos craintes de voir disparaître à terme des institutions essentielles et qui font en partie la force de notre recherche publique. Or, dans les propos tenus par François Fillon sur France Inter le 22 avril, non seulement il n'en a rien été, mais il a même évacué complètement cette question, faisant comme si elle n'avait jamais été au cour de notre mobilisation. Nous ne pouvons donc pas renoncer !

Le retrait du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs. A en croire notre duo favori, ce texte, à la suite d'une « concertation approfondie » (selon les termes du communiqué du conseil des ministres du 22 avril) aurait été réécrit et sa nouvelle version donnerait entière satisfaction à tous. Comment répondre à tant de contre-vérités ? Pourquoi, si tel était le cas, seuls 2 des 35 représentants syndicaux que comptent le CTPU et le CSFPE auraient-ils approuvé ce texte, tous les autres s'abstenant ou votant contre ? Pourquoi tous les acteurs de la mobilisation continueraient-ils à dénoncer ce texte et notamment l'ambiguïté qui laisse ouverte- dans un contexte d'emploi scientifique décroissant- la possibilité que, pour bon nombre d'enseignants-chercheurs des disciplines à forts effectifs étudiants, la modulation de service se traduise par un alourdissement subi des heures d'enseignement au détriment de leur activité de recherche, sans même paiement d'heures complémentaires ? L'annonce faite hier par le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche de la publication d'une circulaire d'accompagnement, procédure rarissime, montre que ce projet - et notamment la modulation des services qui en est le cour - demeure plein d'ombres . Connaissant le fonctionnement des universités, nous savons que « l'accord » de l'intéressé pour la modulation n'est en rien une garantie suffisante. Nous ne pouvons donc pas renoncer !

La réforme de la formation des enseignants du secondaire et du primaire. Le gouvernement aurait accepté de reporter d'un an cette réforme et de prendre le temps de la concertation. Or, là encore, il a choisi en réalité le passage en force. Il a décidé de contourner le refus de l'AERES d'expertiser les rares maquettes de masters « métiers de l'enseignement » déposées par certaines universités (dont plusieurs issues des établissements de l'enseignement privé) et d'entériner dès à présent leur existence. En outre, le vrai report est très loin d'être encore acquis, puisqu'une partie des lauréats du concours 2010 ne seraient pas fonctionnaires stagiaires à l'issue du concours. Enfin, comment peut-il prétendre remettre à plat la formation des enseignants, alors qu'il continue de précipiter le calendrier (puisque tout devrait être réglé à la mi-juillet), dans la plus grande confusion sur la composition et le rôle des instances chargées de cette remise à plat) ? Nous ne pouvons donc pas renoncer !

Nos demandions enfin qu'une fois ces quatre points réglés, s'ouvrent des discussions associant tous les acteurs de la recherche et de l'enseignement supérieur sur la loi LRU et sur le Pacte pour la recherche. Là encore, nous ne pouvons pas renoncer !

On le voit donc, la douce musique que nous chante le gouvernement est à mille lieux de la réalité. Or, si le refrain en est, comme nous l'avons dit, bien connu, la suite de la chanson prendra un autre tour qu'en 2007 lors de la promulgation de la loi LRU au cour du mois d'août. Et ce, pour différentes raisons.

Parce que notre communauté dans son ensemble a aujourd'hui pris conscience que les réformes que le gouvernement cherche à nous imposer vont à l'encontre des évolutions souhaitables, et que ce n'est pas être immobilistes que de le dire. A ce sujet nous vous invitons à venir débattre avec nous le 16 mai, lors de notre prochaine Assemblée Générale, des propositions que nous pouvons faire pour l'enseignement supérieur et la recherche (http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php ?article2680).

Parce que, contrairement à ce que le gouvernement tente de faire croire, ces revendications n'émanent pas d'une petite minorité (bien évidemment partisane, cela va sans dire.) mais de l'immense majorité de notre communauté.

Parce qu'aujourd'hui nos voix se mêlent à celles d'autres secteurs professionnels (en particulier les médecins qui, le 28 avril, le même jour que nous, défileront à Paris pour défendre l'Hôpital public) qui, dans les réformes imposées par le gouvernement, dénoncent une semblable méconnaissance de leurs missions et de leurs métiers, et un même aveuglement idéologique qui fait de la concurrence un gage d'efficacité, introduit des outils de gestion manageriale inadaptés à ces secteurs, met en place les conditions d'un désengagement financier progressif de l'Etat, démultiplie la précarité, etc.

Mais peut-être surtout parce qu'aujourd'hui le gouvernement qui se vantait il y a peu d'avoir gagné la « bataille idéologique » l'a visiblement perdue. En effet, notre communauté s'est toute entière retrouvée sur la défense de ce qui est la valeur centrale de nos institutions et de nos missions : celle de la connaissance et du savoir. Et avoir emporté cette bataille, c'est la promesse à terme d'une victoire bien plus grande ! Nous avions estimé nécessaire, il y a un an, de lancer une « Marche de tous les savoirs » pour affirmer notre fierté d'exercer ces métiers, centrés sur le savoir et la connaissance. Nous vous proposons, pour montrer votre attachement à ces valeurs, une 2ème « Marche de tous les savoirs », fin mai.

D'ici là, la mobilisation doit se poursuivre et nous vous appelons dès à présent aux journées du 28 avril et du 1er mai (http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php ?article2387).

Nous vous appelons également à faire des 14 et 15 mai deux journées de lutte pour la défense de l'emploi avec manifestations, opérations labo morts et blocage des services administratifs.

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...


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Communiqué de la 2e coordination BIATOSS-ITA (du 25 avril 2009)

La coordination nationale des personnels BIATOSS et ITA réunie samedi 25 avril 2009 à la Bourse du Travail de Saint-Denis, rappelle ses exigences :

  • l'abrogation de la RGPP, du Pacte Recherche et de la loi LRU qui mettent en place l'arbitraire, la précarité (CDD et CDI prévus)
  • le retrait du projet de « loi sur la mobilité » des fonctionnaires
  • le maintien de la fonction publique d'état l'alignement des droits des personnels non-titulaires sur les droits des titulaires (congés, primes, ancienneté, grilles de salaires, évolution de carrières, etc.) dans l'attente d'une intégration des personnels contractuels sur des emplois statutaires d'Etat,
  • le maintien et la restitution de tous les postes dont BIATOSS et ITA supprimés au budget 2009 et l'annulation de toutes les suppressions prévues aux budgets 2010/2011 avec la mise en place d'un plan pluriannuel de création d'emplois statutaires de la fonction publique d'Etat pour toutes les catégories de personnels ;
  • la fin du processus d'externalisation des tâches administratives et techniques qui menace les personnels BIATOSS et ITA.
  • la reconnaissance pour ces personnels de leurs qualifications et l'abandon de l'évaluation individuelle basée sur la performance et le résultat, contre l'individualisation des salaires et des carrières,
  • l'intégration des personnels précaires sur des emplois statutaires d'Etat (et notamment contre les CDD et les vacations à répétition),
  • l'augmentation uniforme de 300 euros des salaires, aucun salaire en dessous de 1500 euros net
  • le retrait des mesures qui visent à la suppression de la filière « bibliothèques »
  • la fin du démantèlement des EPST et des UMR (unité mixte de recherche)
  • le maintien de l'action sociale en direction de tous les personnels

Elle soutient également les revendications de l'intersyndicale de l'administration centrale :

  • Abrogation du décret de restructuration de l'administration centrale du MESR
  • Abrogation de l'arrêté de création du pôle de contractualisation
  • Maintien d'une direction de l'évaluation et de la prospective indépendante
  • Arrêt du démantèlement de l'administration centrale des MESR/MEN et maintien des missions des postes.

Plus largement, elle refuse le modèle d'éducation et de recherche imposé par le gouvernement dont l'un des objectifs est la casse du service public, la remise en cause des acquis sociaux et la dégradation des conditions de travail de tous les salariés.

Elle constate également qu'après 11 semaines de mobilisation, non seulement le gouvernement n'a répondu que par le mensonge et par le mépris, mais pire encore accélère le processus d'individualisation des carrières et des rémunérations, en liant les primes, promotions et l'avancement de carrière à l'entretien professionnel.

En conséquence, la coordination appelle à poursuivre, amplifier et élargir la mobilisation en cours de les universités et s'associe à toutes les initiatives proposées par la CNU. Consciente que ces attaques s'intègrent dans une politique d'ensemble qui vise tous les salariés, elle appelle les organisations syndicales à tout mettre en œuvre pour construire une riposte à la hauteur des enjeux.

Calendrier La coordination nationale invite les personnels BIATOSS et ITA à participer aux actions proposées par la CNU, dont les manifestations du 28 avril et du 1er mai 2009.

De plus, elle soutient la proposition de l'intersyndicale de l'enseignement supérieur et de la recherche d'organiser les 14 et 15 mai deux journées de lutte pour la défense de l'emploi, et souhaite qu'à cette occasion soit mis en avant l'ensemble des revendications spécifique au personnels BIATOSS avec un élargissement de l'appel à la grève aux personnels de la culture.

Prochaine coordination : Samedi 16 mai 2009 (lieu à confirmer)

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...


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"Non, les universitaires ne se laisseront pas faire" Communiqué du Snesup (25 avril 2009)

Le SNESUP dénonce le passage en force du gouvernement, qui publie ce samedi 25 avril les décrets sur le statut des enseignants chercheurs, le CNU, le contrat doctoral unique et le classement, alors que la communauté universitaire est en lutte pour leur retrait depuis de nombreuses semaines. Ces décrets confirment la place prépondérante attribuée aux présidents dans une gestion locale des enseignants chercheurs.

Si la rédaction du décret Enseignant Chercheur a été modifiée sur la question des promotions (part équivalente du national et du local) et sur celle des CRCT, et si sont confirmées des améliorations du début de carrière des MCF et de déroulement de carrière des professeurs, la « modulation de service », très largement contestée par la communauté universitaire, reste un élément nodal de ce décret. Rien ne permet d'infirmer la possibilité d'une augmentation des charges d'enseignement à rémunération constante (voire diminuée) pour de nombreux universitaires. L' « accord écrit de l'intéressé » ne peut à lui seul constituer une garantie valable, devant les pressions pouvant s'exercer sur les collègues en période de pénurie budgétaire et de dogme de diminution de l'emploi public. L'égalité TP = TD (dont le coût budgétaire est chiffré par exemple à 35 emplois supplémentaires à Paris Sud), revendication syndicale de longue date, n'a pas de sens en l'absence de création de postes statutaires supplémentaires. Sans garantie budgétaire, la condition de « réalisation des engagements de formation » pourra servir à augmenter le service d' enseignants-chercheurs, au nom de l'intégrité de l'offre de formation , élément essentiel pour la réussite des étudiants et leur accès à la qualification . Pour le SNESUP, tout enseignant-chercheur effectuant un service au-delà de la durée annuelle de référence -égale à 128 heures de cours ou 192 heures de travaux dirigés ou pratiques -, prenant en compte des tâches administratives et pédagogiques sur la base d'un tableau national d'équivalence, doit pouvoir obtenir le paiement des heures complémentaires correspondantes. La rédaction actuelle n'en apporte aucune garantie explicite. Maintenir cette modulation de service, c'est mettre en cause le lien consubstantiel enseignement-recherche, c'est substituer une logique budgétaire à une logique de service public, c'est remettre en cause l'égalité de traitement des fonctionnaires de l'enseignement supérieur et de la recherche, amplifiée par la modification du rôle du CNU en matière de gestion nationale des carrières.

La communauté universitaire saura montrer qu'elle entend résister à cette politique. Alors que la menace gouvernementale sur la validation de l'année universitaire s'est amplifiée, la mobilisation, malgré les vacances de printemps, s'est exprimée en de nombreuses villes universitaires cette dernière semaine.

Le SNESUP appelle les universitaires à participer nombreux aux AG dans les universités dès lundi, et à contribuer au succès des manifestations et initiatives du 28 avril, qui seront l'occasion de donner une première réponse au gouvernement.

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...